D41Information avec schémas et donnés sur la planète Ummo

 

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Nous désirons informer la planète Terre : nos origine et provenance et les buts qui nous amené à vous visiter. Nous provenons de UMMO, planète qui tourne autour de l’astre IUMMA, enregistré sur votre Terre sous le nom de Wolf 424.

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Nous avons reçu des instructions le 12 janvier 1965 (ère chrétienne terrestre) sur l’orientation et les limites de cette information. Rédaction approuvée. Nous veillons à nous adapter sauf barrière infranchissable de traduction. Nous employons la langue espagnole.

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Les difficultés de traduction et d’expression de concepts en langues terrestres sont immenses. Nous ne nous cachons pas que malgré la constatation de la surprenante similitude entre les structures biologiques de nos deux planètes, nous restons consternés en comprenant que nos moyens de communication sociale respectifs diffèrent à un degré élevé.

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Il nous est impossible dans un premier document d’établir sous une forme synthétique l’immense gamme d’équivalences entre chiffres, symboles verbaux, symboles techniques et le reste. Dans de nombreux cas, nos expressions natives ne comportent, même confusément, aucune équivalence avec aucune des langues terrestres connues de nous à cette date (anglais, espagnol, grec classique, grec moderne, allemand, italien, français et arabe).

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Nous employions pour nous exprimer le média acoustique : air (adolescence) et le médiat télépathique : « psi » (adulte moyen). Dans ce dernier cas, les images mentales transmises et reçues sont conformes aux images mnésiques acoustiques apprises durant l’enfance.

Nous tenterons par tous les moyens de vous figer en graphie espagnole l’image acoustique de nos expressions, bien que dans la majorité des cas nos phonèmes peuvent être rendus par plusieurs expressions graphiques.

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Nous venons, comme nous l’avons dit antérieurement, de la planète ou astre solidifié UMMO dont les caractéristiques sont les suivantes :

Orbite : elliptique avec à un foyer l’étoile WOLF 424 (IUMMA) qui nous sert de soleil.

Distance du foyer WOLF 424 au foyer du système solaire le 4 janvier 1955 : 3,68502 années lumières.

Rayon de UMMO mesuré dans la cotation universelle de VAAUAWE :R 1 = 7251,63 kms
Rayon dans la cote NUAEL 21 (pôle de UMMO) :R2 = 7.266,61 km

Masse de UMMO: 5,4.1021 tonnes masse

Accélération de la gravité sur UMMO : 11,88 m/sec2

Couche atmosphérique ionisée à 8536,92 km

Composition atmosphérique mesurée au laboratoire universel des techniques atmosphériques cote 878 de « WALIOA » :
Azote : 65,93 %
Oxygène : 23 %
Xénon : 0,20 %
Néon : 0,316 %
Anhydride de C : 1,8 %
Chlore : 0,001 %
Méthane : 0,02 %
Autres gaz

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Notre structure géologique externe est en tout différente de celle de la Terre. Les océans occupent 62 % approximativement. Le reste se concentre en un seul continent plein de grands lacs dont le plus grand a 276.320 km² (AUWOA SAAOOA) . Nos cordillères (très érodées) présentent à peine des formes accidentées. Le fleuve le plus important de UMMOAA est le OACAWA-OEW-OEWEA de 3,5 km de large à la hauteur de UWOSS. Il se jette dans le lac IAWIAIA-SAAOOA . Les OAK-OEI sont des sortes de volcans qui présentent la forme de crevasses qui projettent des colonnes incandescentes de méthane-pentane-oxygène à des hauteurs de 250 m jusqu’à 6,7 km. Comme le OASION-OEI (qui) entoure le lac IA-SAAOOA , sa lumière azurée illumine les nuits de UMMOAA dans ces régions. Les grands laboratoires NOOLAWE projettent chaque UIW (unité temps de UMMO égale à 3,1 minutes terrestres) de grands globes de composés chimiques qui à l’entrée en contact avec les gigantesques cataractes de feu bleues, brillent comme des feux d’artifices, offrant un spectacle fantasmagorique. A l’intérieur de ces globes sont contenus des équipements de précision pour des contrôles scientifiques.

Ci-après nous dessinons un croquis de notre configuration géographique. Sur nos cartes les noms géographiques ne sont pas mentionnés sur le croquis, mais nous les signalons au moyen de flèches et nous disposons la typographie en marge.

Image1Image2

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Les habitants de UMMO possèdent un corps dont la morphologie physiologique est étonnamment analogue à celle de l’Homo sapiens terrestre. C’est logique si l’on considère que des lois biogénétiques semblables règnent dans tout l’Univers. Quand l’OIWI (an) 75.231 de notre temps (nous définissons l’an comme la dix-huitième partie du temps de translation de UMMO autour de IUMMA – Wolf 424), arrivèrent des nefs spatiales de la planète TOOKAAIA, leurs équipages, bien qu’ils mourrurent, présentaient cependant la même organisation cellulaire.

Seules de petites différences apparaissent entre nous. Nous possédons des amygdales et notre organe de phonation s’atrophie de sorte que la glotte humaine terrestre disparaît vers 14 ans. Durant notre enfance nous pouvons parler normalement, exprimant nos pensées par voie phonique (média de transmission acoustique : l’air). Mais le langage que nous employons est radicalement différent du vôtre. Nous pouvons le nommer BI-LANGAGE. Par exemple, quand nous émettons des phonèmes tels que OA DO DO IA KAAWAEA UMMO UMMO UMMO, nous exprimons deux courants d’idées simultanément.

OA : nous avons réalisé ce voyage
DO : et nous provenons de
IA KAAWAEA : pour étudier votre culture
UMMO : notre planète.

Mais en même temps observez que nous répétons chaque phonème deux, trois, cinq, etc, fois.

Ceci constitue à la fois un nouveau code ou langage qui se superpose à l’autre expression verbale. L’interprétation de ce langage est de type statisticomathématique (fonction du nombre de répétitions du phonème) avec lequel nous exprimons une autre pensée en même temps. Dans le cas rapporté nous disons approximativement :

Nous avons réalisé ce voyage en provenance de UMMO pour étudier votre culture, et
Nous pensons ne faire de mal à personne, tranquillisez-vous.

Autre exemple :

DO UMMO DO DO UMMO UMMO DO DO DO

Nous venons de UMMO, et
Nous sommes arrivés au dessus de la France avec notre nef.

Si nous avions émis ainsi avec notre voix :

DO UMMO DO DO UMMO
Nous venons de UMMO
Nous devons nous alimenter d’urgence.

Dans nos écoles, les enfants apprennent simultanément deux disciplines scientifiques quand un même professeur leur explique par la parole deux conférences de nature différente.

Vers les 14-16 ans de la vie, les cordes vocales subissent un processus de sclérose qui nous rend physiologiquement silencieux, mais qui va développer à cette époque la faculté de transmettre notre pensée au moyen de la fonction que vous appelez PSI, c’est-à-dire télépathiquement. Nous concentrons dans le champ de notre conscience l’image mentale de notre interlocuteur (bien qu’il soit à plusieurs KOOAE. – un KOOAE = 8,71 km) et envoyons des impulsions télépathiques, chacune d’elles dure 0,00014 seconde approximativement. En psychobiologie nous appelons ces impulsions BUAE BIEEE

Un code également bilingual permet de maintenir les deux conversations avec n’importe lequel de nos semblables.

Il y a chez nous de terribles maladies inconnues de vous, par exemple, celle nommée OANEEA-IAWA-OAI dans laquelle le sujet souffre un trouble de ses facultés NOI-OAI (appelées par la science parapyschologique terrestre fonction PSI), et émet sous forme désordonnée et à une grande fréquence des millions d’impulsions BUAE BIEEE à des centaines de milliers d’êtres de UMMO, quelque chose comme si un de vos émetteurs se déréglait et émettait à toutes les fréquences ses interférences folles captées par des millions de récepteurs.

L’unique solution était de localiser le malade et de provoquer sa mort par GOOAIE SAWA (espèce de faisceau de micro-ondes de haute énergie qui détruit les centres nerveux ISIAGEE IA de l’encéphale).

Les premières années de notre humanité, le développement de la culture fut freiné par l’action aliénante de ces pauvres malades qui hallucinaient nos ancêtres avec leurs horribles cris télépathiques.

(NOUS CONTINUERONS LE MESSAGE)

Langue: Espagnol
N° de copies: 1

M. D. Fernando Sesma Manzano
MADRID

305 – NOTRE VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO

La plus grande difficulté que nous rencontrons dans la description de notre genre de vie au sein de la planète UMMO réside précisément non seulement dans la grande différence existant entre nos structures sociales (TERRE et UMMO) mais aussi dans la variété de l’organisation, mobiliers, appareils techniques, ustensiles de toute nature, dont la plus grande partie sont inconnus de vous.

Ceci implique que lorsque dans le cours de notre rapport nous nous référons à chacun de ces meubles, outils, dispositifs ou équipements, ce soit précisé par une incidente pour expliquer sa nature et sa fonctionnalité.

Comme une description excessivement prolixe et technique fait courir le risque de n’être pas compris, sinon par un nombre réduit de spécialistes, nous préférons, vue la psychologie de certains lecteurs que vous avez orienté vers cette information, donner ce rapport, M. Sesma Manzano, rédigé de la forme la plus amène qui nous soit possible, mais sans préjudice, en complétant au jour-dit les données techniques que vous croyez nécessaires pour ces experts qui le solliciteraient.

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Quand les enfants atteignent 13,7 ans (Terrestres), ils sont réclamés sur notre planète par une espèce d’université où École-colonie polytechnique (que nous nommons UNAUO WI ) contrôlée par le Conseil Supérieur d’ UMMO (UMMOAELEWE).

L’OMGEEYIE (couple), s’il n’a pas d’autre progéniture, reste seul. Ce qui pour vous, terrestres, constitue un motif de profonde dépression spirituelle, ne provoque pas de réactions affectives négatives dans les cellules familiales de notre planète car notre société considère cette contingence comme quelque chose d’aussi normal que peut l’être le départ de l’époux terrestre pour son travail quotidien.

Ainsi, tant que le jeune (des deux sexes) n’a pas terminé sa formation intégrale dans l’UNAWO WI (Université), il lui est interdit de voir ou bien d’écouter ses parents ou ses familier sauf en cas de rares occasions. Il n’en est pas de même pour les parents qui peuvent à des heures déterminées, voir leur enfants sur le grand écran semi-sphérique de l’UULODAXAABI (Cette pièce commune dans tous les foyers est un endroit voûté en forme de calotte sphérique, formée par une lame de plastique par laquelle on peut voir une image à 3 dimensions transmise par un équipement récepteur qui a une lointaine ressemblance avec la télévision terrestre). Le spectateur qui se trouve au centre de cette pièce peut ainsi se trouver entouré par un paysage ou bien à l’intérieur d’une usine située à de nombreux KOAE ( 1 KOOAE = 8,71 Km). Voir la figure N° 1, image 7

Disons que les habitudes mentales contractées depuis plusieurs millénaires ( Année d’UMMO = 0, 2118 ans TERRE) nous ont accoutumé à subir cette séparation temporaire entre les jeunes membres et les adultes du groupe familial et cependant les liens matrimoniaux sont sacrés et solides entre nous.

Un jeune OMGEEYIE (couple) vit généralement dans sa XAABI (maison) que vous pouvez imaginer comme une tour-pavillon ou un chalet situé en pleine campagne. Cette maison leur a été fournie par le conseil d’ UMMO quand le couple, une fois sa formation culturelle et technique terminée, commence à faire partie de la communauté d’UMMO.

Image3

Cet achat n’a pas été effectué avec de l’argent. En quelques instants, les ordinateurs de notre réseau XANMOO AYUBAA ont calculé la valeur d’un nombre indice qui reflète le rendement intellectuel des deux membres du couple durant les années d’études ; rendement comparé naturellement avec leur capacités ou coefficient mental, le travail pour lequel les époux sont destinés (quoique la femme soit exempte de travail pour la communauté tant qu’elle a des enfants) et autres acquisitions que les deux époux peuvent avoir réalisés antérieurement. Car il peut leur rester des possibilités d’achat tout comme un terrestre peut surveiller l’état de son compte bancaire.

D’autre part, les deux époux peuvent choisir, dans certaines limites de la région (imposées par le calcul), la situation et les caractéristiques secondaires de couleur, disposition et structure de leur nouveau foyer.

La planification de la construction d’habitats se déroule en tenant compte de l’accroissement démographique naturel de la population de UMMO et il n’est pas nécessaire d’indiquer que les chiffres de maisons libres couvrent amplement les besoins. De plus le problème est facile à résoudre si vous tenez compte de l’accroissement de la population, actuellement de 3,6 pour cent tous les douze ans UMMO

Mais toutes notre humanité ne réside pas dans ces demeures dispersées en pleine campagne. Approximativement 27% de la population vit, pour des raisons de professionnelles, au sein de grandes colonies ou villes qui ressemblent un peu aux villes-jardins terrestres. Mais ces habitants ont d’autres compensations en échange.

Nous aimons viscéralement la Nature. Les hommes et les Yie de UMMO vouent et offrent leurs vies à notre créateur WOA ou DIEU; de façon telle que le contact intimes avec sa création ou génération : la campagne, notre IUMMA (IUMMA EST L’ASTRE SOLEIL QUI ILLUMINE les JOURS D’UMMO), les espaces sidéraux, sont toujours présent dans notre esprit. C’est pour cela qu’il nous semble que la civilisation terrestre vous éloigne de cette nature dont vous faites pourtant partie intégrante. Nous orientons notre technique et notre civilisation vers une meilleure compénétration et compréhension de celle-ci.

Il est vrai que pour des raisons biologiques diverses parmi lesquelles, et ce n’est pas la moins importante, une meilleure protection atmosphérique contre les radiations extérieures, déterminant dans bon nombre de mutations génétiques, nous avons sur UMMO une variété de flore et de faune moins riche.

Mais en échange, nous jouissons d’une végétation exubérante due en partie à notre vieux réseau souterrain d’hydrocanalisation réalisé au moyen de tubes construits avec un mortier poreux, tubes à travers lesquels on filtre l’eau, en la distribuant rationnellement dans les strates perméables du terrain, avec une pression calculée en fonction des caractéristiques du sol et des espèces végétales plantées.

Nos techniques agronomiques ont réussi ainsi à doter le Paysage de notre Planète d’une richissime gamme de nuances, grâce à la sélection et à la répartition esthétique d’arbres et arbustes réunis en immenses forêts. L’orographie est respectée dans son intégrité. Les antiques OGOKOOA (CHEMINS ET ROUTES) qui déparaient la perspective de nos merveilleux paysages d’UMMO.

La seule note apparemment discordante est constituée par les Tours-habitations que nous appelons SAABI . Ces tours en forme de CHAMPIGNON TERRESTRE émergent quelques fois, spécialement de nuit, de leur fosse en forme de puits dans lesquelles elles peuvent monter ou descendre à volonté.
Pour un observateur terrestre, la campagne d’UMMO, à la nuit tombante, semble remplie de phares côtiers terrestres. Ceci est dû au fait que nos habitations sont giratoires selon la volonté de leurs habitants pour leur permettre ainsi d’avoir la vision continue de l’horizon. Les lumières décrivent alors un mouvement de rotation qui est à l’origine de cette petite illusion d’optique.
Comment sont nos XAABI ? Il est difficile de vous décrire une de nos maisons sans que vous pensiez que toutes les autres sont identiques ou très semblables. En réalité, bien que moins variées que sur Terre, il existe plusieurs types de tours de structures fonctionnelles distinctes.

Les vieilles maisons que vous appelez Palais existent seulement conservées à titre de curiosité et comme restes d’une Civilisation injuste qui n’a pas survécue. Il n’existe aucune différence de classe appréciable sur UMMO et les maisons standard d’UMMO sont naturellement un indice significatif de cette égalité sociale. On peut donner le cas paradoxal pour vous d’un ouvrier spécialisé ayant une XAABI quelque fois plus confortable que celle du ménage correspondant du Directeur Général du Plan industriel qui est un simple numéro. Mais au prix d’une analyse vous observerez que cet ouvrier rend dans son travail vu son coefficient mental et sa catégorie ou niveau professionnel, beaucoup plus que son directeur, événement fréquent qu’un bas rendement postérieur peut l’obliger à abandonner sa maison et se contenter d’une autre plus modeste.
Nous croyons que les dessins tracés sur papier avec des crayons de couleur terrestres l’illustreront plus facilement que si nous vous apportions la même image sur une reproduction photostatique de nos plans. Vous pouvez comparer la description qui suit avec de tels dessins.

Nos XAABI, sauf dans des cas exceptionnels, présentent l’apparence externe de grandes plantes thallophytes connues sur terre sous le nom de champignons. Elles sont composées de deux parties bien définies. Une tour ou cylindre central que nous appelons ANAUANAA et dans la partie supérieure que vous appelez chapeau une grande enceinte circulaire en couronne en forme de coupole. Cette enceinte qui constitue la véritable habitation reçoit le nom de XAABIUANNAA.. (Image 1)

Image4

Image5

Figure1

Cet ensemble peut monter ou descendre jusqu’à ce que la XAABIUANAA soit au ras du sol. Ceci est réalisé par un système qui est inconnu sur TERRE, un peu semblable à certains équipements pneumatiques que vous utilisez. Nous utilisons donc une espèce de PISTON (YOOXAO) et un long corps de pompe. La différence est constituée par le fait que nous utilisons de la vapeur de sodium au lieu de l’air. Ce métal à basse température demeure à l’état solide (image 2). Le piston est alors descendu et avec lui notre XAABI. Mais quand nous désirons (presque toujours à la tombée de la nuit) émerger et nous élever à un niveau déterminé, un mécanisme excite le sodium par des processus de technique nucléaire. Celui-ci passe rapidement à l’état de vapeur, se liquéfiant au préalable avec un degré d’expansion constant; ce qui fait que le YOOXAO (piston) monte à une vitesse constante (image 3).

Image6

Voir de nouveau l’intérieur de la demeure, figure 1.

Les images 4 et 5 vous montrent la disposition des chambres qui constituent la XAABIUANNAA. En réalité, en nous exprimant ainsi, vous pourriez être induits à penser que nos habitations ont, comme vos maisons terrestres, une fonctionnalité bien définie. C’est-à-dire qu’il existe une espèce de chambre à coucher, une cuisine ou une salle de bains. Rien n’est plus éloigné de la réalité. N’IMPORTE QUELLE IAXAABI ou pièce peut se convertir en chambre à coucher, en «  »méditarium » », cuisine ou salle de jeu. Si dans chacune de nos tour existent cinq ou six (généralement six) de ces IAXAABI ou chambres, c’est parce qu’à un moment donné, l’une d’elles peut être par exemple utilisée comme chambre à coucher pour les enfants pendant que dans la seconde le père fait le repas et pendant que dans la troisième, convertie en salle de bains, la YIE ou épouse, mélange les essences pour le bain de vapeur qui précède le repas de l’après-midi.

Voyons donc les modalités que, d’une manière automatique, peuvent adopter chacune de ces IAXAABI ou CHAMBRES.
WOIWOAXAABI ( peut se traduire par MEDITARIUM ). Vous, vous l’appelleriez chambre à coucher. Cette transformation adopte deux fonctions : PRIER ou MÉDITER et DORMIR. Quand dans notre prochain rapport nous vous parlerons du déroulement d’une journée, pour un OMGEEYIE ou couple d’UMMO, vous comprendrez mieux la première fonction.

Voyons comment opérerait la YIE (femme) qui désire à la fin de la journée « se coucher » avec son époux.

Vous savez qu’un grande partie des êtres d’UMMO « manquent de voix » (nous ne disons pas NOUS manquons de voix car nous qui sommes sur Terre, faisons partie de la minorité d’exception, même si nous devons amplifier la faible voix émise par les cordes buccales.

Ainsi, malgré tout, des équipements miniaturisés incorporés dans notre gorge nous permettent de nous exprimer avec des sons parfaitement intelligibles. Malgré cela, la gamme de fréquences est plus restreinte que chez vous (pour les terrestres, elle est comprise approximativement entre 20 et 10 000 cycles par seconde). Par contre, d’une manière artificielle, nous pouvons émettre grâce à un système très simple de conversion de fréquences harmoniques comme 15 000 et 20 000 cycles par seconde (ULTRASONS) convenablement codés.

Il est permis à celle que vous appelleriez l’âme du foyer sur Ummo d’émettre un cri ultrasonique codé qui actionne les mécanismes qui mettent en marche les divers équipements du foyer. Dit sur un mode plus technique : la fréquence sonore émise est captée par un récepteur sensitif qui opère au moyen d’un microphone de magnétostriction. Ce récepteur sensibilise par des servomécanismes adéquats les divers meubles ou dispositifs d’usage topique dans la maison, les faisant apparaître ou disparaître dans le sol.

Ce dernier paragraphe requiert une explication préalable. Nos IAXAABI (HABITATIONS) seules étaient vides de tout mobilier quand elles étaient inoccupées de tous les habitants de la maison. . Le carrelage présente une répartition sur sa superficie de plusieurs lames de formes triangulaire, circulaire, carrée… peintes de couleurs très vives : carmin, bleu, magenta, jaune, entre autres. Un terrestre qui visiterait notre planète pour la première fois, assujetti aux schémas mentaux de son monde, interpréteraient de telles taches comme des motifs ornementaux modernes (voir image 4)

Tout au contraire, ces figures géométriques sont de véritables écoutilles d’où émergent les dispositifs qui nous servent de meubles ou d’équipements. les couleurs obéissent à un code universel qui distingue chacun de ces équipements. Ainsi le rectangle orange est le symbole du XAXOOU (SIÈGE).

Notre YIE émet donc un signal acoustique ultrasonore qui correspond précisément au XAXOOU (SIÈGE) qu’elle a à ses pieds et celui ci s’ouvre automatiquement. Dans l’image 6, vous pouvez vous documenter sur le système que nous utilisons dans les maisons pour nous asseoir. Une petite fosse sert pour poser et placer nos jambes. Nous n’utilisons pas ce que vous appelleriez coussin ou dossier.

Image7Image8

image 6

Une fois les époux assis (GEE et YIE), une fois l’IAXAABI allumée avec une faible lumière cyan, se déroulent les 24 UIW (1 UIW = 3,1 minutes) que les OMGEEYIE consacrent à la méditation et à la prière qui précède le sommeil. De nouveaux signaux acoustiques fermeront alors les sièges, les époux éteindront alors la lumière pour se dévêtir tous les deux, ensuite, ils allumeront de nouveau et mettront en marche deux dispositifs des deux WOIOA (voir figure 4) ; vous les appelleriez lits en voyant ce dessin tracé schématiquement bien que leur structure ressemble à un divan terrestre. Il est donc nécessaire de décrire le WOIOA.

Image9

fig 4 / image 19

Deux disques émergent du sol et sont rapidement séparés de celui-ci par un système de lévitation électromagnétique. (vous connaissez ce principe bien que sa réalisation vous soit encore coûteuse). (Un champ de haute fréquence peut maintenir suspendu dans le vide n’importe quel anneau toroïdal métallique). Au niveau de ces anneaux commence à se former une conglomération d’écume (mousse) correspondant à un produit chimico-organique organochimique qui se solidifie rapidement. Un système gazeux de direction du processus oblige cet agglomérat mousseux et amorphe à prendre une forme de divan spongieux.

Mais ne croyez pas que nous dormons toujours dans ces WOIOA. C’est une prescription et nous avons été éduqués dès l’enfance pour dormir durant des nuits à même le carrelage sans l’aide d’aucun matelas. Nos tissus musculaires sont maintenus dans un état physiologiquement apte à le faire.

NOUS CONTINUERONS L’INFORMATION

UMMOALEWE
Nombre de copies: 1
Langue: Espagnol

M. D. Fernando Sesma Manzano
Madrid

 

306. NOTRE VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO

Les hommes Terrestres ignorant les millions de petits détails en rapport avec nos vêtements, notre mobilier, notre structure socioéconomique, il en résulte qu’une description captant les diverses incidences de notre vie quotidienne est très difficile.

Si nous tentons d’exposer la relation qui reflète le cours d’une journée pour une famille déterminée de UMMO, nous courons le risque que vous hommes terrestres, qui tendaient toujours à généraliser les cas particuliers sans avoir auparavant réalisé un examen statistique de la fréquence avec laquelle se produit en pratique un phénomène social déterminé, jugiez de façon erronée que notre vie est pleine de monotonie et manque d’une richesse de nuances par comparaison avec celle des terrestres.

Ce que nous allons décrire est une des diverses manières dont peut se dérouler le cours d’une journée d’un des OMGGEEYIE (COUPLES) de la planète dont nous procédons. Bien sûr, le frère qui au lieu de vivre en zone rurale réside dans une colonie industrielle déroule un tout autre mode de vivre au long de la journée.

Tenez compte que la période de rotation de notre planète UMMO sur son axe est d’un XII (lisez SII) égal à 600 uiw, ce qui équivaut à 30,92 heures. C’est dire : notre jour est plus long que le terrestre.

Imaginons le cas d’un jeune couple avec deux enfants : un garçon qui n’est pas encore adolescent et une UUYIE (JEUNE FILLE) qui avec ses 16 ans terrestres poursuit ses études de OUDEE (biopathologie) dans l’UNAWO UI.

Le couple est jeune : il a 34 ans terrestres et sa YIE n’atteint pas les 31. Avec eux vit jusqu’à qu’il atteigne les 68,6 ans terrestres le couple composé des parents de l’époux. Tous deux sont retraités. [Nous disons EDDOIBOOI (SANS TRAVAIL DÉFINI)] et choisirent d’un commun accord avec les époux d’habiter la même maison pour laquelle ils abandonnèrent l’ancienne et acquirent d’accord avec l’UMMO AELEWEE une XAABI (TOUR HABITATION) plus spacieuse.

Le GEE (ÉPOUX) est actuellement inspecteur dans un service d’UULWA AGIADAA (espèce de viseur pareil aux appareils terrestres de rayons X utilisés en radiométallographie). Son travail consiste à vérifier et contrôler les registres réalisés pour constater périodiquement l’état du sol dans les terrains proches des grandes conductions souterraines. Avec cet équipement, on peut apprécier non seulement la structure des strates géologiques mais aussi leur composition rocheuse, et le pourcentage de sable, d’argile et de gravier ou de substances organiques. N’importe quelle altération importante observée et qui peut abîmer les conduites ou conductions est enregistrée, codifiée et envoyée au réseau d’ordinateurs qui règle l’organisation de UMMO. (XANMOO AYUBAA ).

L’épouse est conseillère en NIAAIODOUI KEEAI (ART DE DISPOSER ESTHÉTIQUEMENT LES PLANTES ET LES ROCHES) mais actuellement elle est exemptée de ses obligations jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge normal et quitte ses parents.

La journée de travail est très réduite pour nos frères d’UMMO. En général, elle oscille entre 50 et 75 UIW (entre 2,58 heures et 3,87 heures). Cette période est même plus brève pour les professions qui exigent un travail intellectuel intense ou des labeurs manuels actifs.

Une fois nos obligations sociales de travail accomplies, nous pouvons nous consacrer à notre foyer, à la famille et à notre formation intellectuelle, religieuse et technique ou à notre activité ludique pendant le reste du temps.

Mais pour que vous puissiez comprendre la répartition de ce temps, durant la journée, nous devons vous rappeler que notre JOUR ou « xii » est divisé par nous en 600 uiw (chaque 25 uiw équivaut à un peu plus d’une heure terrestre (77,42 minutes). Ainsi quand nous signalons qu’il est 450, vous devrez interpréter que 23,2 heures se sont passées depuis minuit. Midi sera donc noté, comme il est facile de le deviner, par les 300 uiw.

Bien que la durée du sommeil soit estimée pour chacun de nous par l’assistance physiologique de la XANMOO AYUBAA (RÉSEAU D’ORDINATEURS) vous pouvez évaluer une  » mode ou valeur modale  » (1) de 175 uiw que nous passons en « decubitus dorsal » ou en plein sommeil.

Note 1 Le concept de VALEUR MODALE ou MODE étudié aussi par vous en mathématiques statistiques ne doit pas être confondu avec la valeur MOYENNE (excepté dans le cas de distribution normale ou parfaite).

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Il est « 196 uiw », toute la XAABI est silencieuse. Cette nuit, les panneaux de protection acoustique construits avec un composé de germanium totalement transparent et qui nous servent de toit, ont été fermés. Pas une seule fenêtre ne communique avec l’extérieur. Seule une oreille expérimentée peut entendre le très faible sifflement que produit l’air convenablement dosé quant à la température, humidité, ionisation et ozonisation, air qui est expulsé par les tuyères de chaque IAXAABI (habitation).

Mais il n’en sera pas de même la nuit suivante, car le toit sera retiré automatiquement et les membres de la famille dormiront à ciel ouvert.

Seule une pluie ou une neige intense ou les grandes tempêtes de WIIWIIAA pendant lesquelles le vent arrache même les petites particules de roches, peuvent rompre cette séquence qui fait dormir alternativement en ambiance artificielle ou face à la nature même.

Nos nuits sont intensément obscures. Nous ne pouvons pas jouir comme les terrestres de ce merveilleux spectacle (que vous oubliez, submergés dans ces monstres de béton, asphalte et acier des grandes métropoles) comme celui du satellite lunaire. Les étoiles que nous observons apparaissent aussi très nettes quand la voûte céleste est dégagée des concentrations nuageuses. Par contre, ce que nous appelons UULibooa, (semblable aux aurores polaires terrestres), sont beaucoup plus fréquentes que sur la planète Terre, même dans les latitudes équatoriales.

Alors, le ciel adopte un aspect impressionnant. De long rubans ou bandes verts et pourpres apparaissent suspendus à différentes altitudes (plus la latitude est élevée, plus les bandes présentent une plus grande verticalité). A l’horizon, le chromatisme vert ou magenta devient jaune pâle ou légèrement orangé.

Ces UULIBOOA sont fréquentes dans les périodes d’activité de notre astre solaire IUMMAA. Qu’il nous est difficile alors de trouver le sommeil, surtout si nous sommes enfants, en contemplant le superbe spectacle au-dessus de nos têtes !

Il est -disons- 196 uiw. A l’horizon commence à s’apercevoir un doux resplendissement entre indigo et rougeâtre dû à l’apparition d’IUMMAA. Hors de la XAABI, on enregistre une température équivalant à 3° Centigrades terrestres.

Nos frères se réveillent bien reposés. Les mécanismes de réveil nous sont inconnus. La formation d’habitudes au moyen d’une efficace éducation de réflexes rendent inutiles ces instruments absurdes qui lèsent chez vous des centres déterminés du neurencéphale.

Bien que l’heure du début de la période de sommeil diffère pour les différents membres de la famille, il y a sur notre planète une norme de discipline rigide qui règle le moment du réveil.

Enfants et adultes échangent des saluts entre eux dans le cas où ils dorment dans le même WOIWOIXAABI (chambre à coucher ) et ils se couvrent immédiatement avec les GIUDUUDAA EEWE (espèce de cape poreuse, étendue elle à la forme d’un cercle avec un orifice central par lequel on introduit la tête et deux autres plus petits pour les bras. (image 1)

Image10

Poncho

Aujourd’hui c’est le tour de la YIE (épouse) de préparer les essences aromatiques pour le bain de vapeur ozonisé.

Mais avant, chaque membre de la famille a pour mission d’émettre les signaux codifiés qui vont occulter les WOIOA (lits de mousse) dans lesquels ils ont passé la nuit. La mousse est comprimée automatiquement. Elle est dissoute par des acides et éliminée par les conduits d’évacuation liquide. Nos frères ne peuvent concevoir de dormir plusieurs fois dans le même lit (milieu de culture de nombreux germes). Seul demeure l’anneau toroïde qui le maintenait en l’air et qui est replacé dans son alvéole correspondante dans le carrelage.

Maintenant tous les membres de la petite communauté se réunissent dans une des IAXAABI (chambres). Le père dictera les consignes de la journée après les avoir tous salués en mettant les mains sur la poitrine et, ensuite, rit et commente divers incidents de la nuit précédente. Le GEE sollicitera ensuite l’avis des parents, épouse et enfants sur tout ce qui va constituer le projet de la journée. Puis chacun écoute les raisonnements des uns et des autres et décide finalement ce qu’il doit faire.

Tous courent maintenant préparer et sélectionner les vêtements, instruments ou outils qu’ils doivent utiliser pendant la journée. Pendant ce temps, la mère demeurera dans une des pièces qui va se transformer en EXAABI (vous pouvez traduire par salle de bains). Elle fait sortir du sol un tube serpentant et flexible dont la tête possède un grand disque avec une multitude de tuyères et de boutons. Elle manipule ces derniers en faisant sortir des embouchures d’aspersion une multitude de jets pulvérisés de parfum. Elle en ferme certains et en ouvre d’autres, en flairant avec une grande attention le mélange.

La IAI KEAI (TRADUCTION COMME: ART DE MÉLANGER DES ESSENCES AROMATIQUES) est une pratique très vieille sur UMMO. Les YIE ont toujours été supérieures aux hommes dans cet art difficile. La femme consacre à ce soigneux labeur près de 7 uiw (quelques 20 minutes) en y prêtant autant d’intérêt qu’une épouse terrestre assaisonnant ses plats. Les membres adultes de la famille alternent chaque jour pour ce travail. Il n’est pas difficile de deviner, surtout chez les enfants et même chez les autres, des marques de réjouissances ou de bonne humeur, mal contenues quand c’est le tour de l’épouse de mélanger les essence. Quand une femme se distingue dans ce très difficile art ancestral, l’UMMOAELEWE lui décerne des distinctions et lui demande de devenir conseillère ou professeur dans l’UNAWO UI (Université).

Notre sensibilité olfactive est beaucoup plus développée que la vôtre. La différence de niveau est analogue mais en votre faveur en ce qui concerne la musique, domaine où les terrestres sont de merveilleux maîtres.

Dans les temps anciens, la très riche gamme des IAI (parfums) était extraite de plantes aromatiques, d’arbustes et de quelques espèces animales ressemblant aux mollusques terrestres. Aujourd’hui, la variété s’est énormément enrichie et tous les parfums sont produits, en partie synthétiquement. Nous disons en partie car nous avons des frères qui préfèrent, comme un rite, continuer à sélectionner les végétaux dans les forêts et ensuite les distiller dans leur propre foyer. C’est un hobby comme en ce qui vous concerne la collection de timbres postaux ou sculpter des petites statues d’ivoire.

Quand l’opératrice a trouvé un mélange satisfaisant, elle n’oublie pas d’enregistrer le dosage, convenablement codifié, dans son petit AARBI OMAIU (cet appareil est l’équivalent des magnétophones terrestres mais l’enregistrement ne se fait pas par bande magnétique, il s’agit d’une mémoire intégrée dans un cristal chimiquement pur de TITANE).

Cependant, une femme qui se targue d’être une bonne IAI YIEKEAI (mélangeuse d’essences) essaiera de ne jamais refaire le même mélange sauf s’il était exceptionnellement réussi.

Notre éidétique* olfactive (MÉMOIRE POUR LES ODEURS) est très important et nous pouvons nous souvenir d’un mélange connu, comme vous vous identifiez un tableau en l’attribuant à tel artiste fameux.

Une femme intelligente n’est pas toujours une bonne mélangeuse et vice-versa. Par exemple:YU 1 fille d’AIM 368, le jeune chef de notre mission sur Terre à qui nous sommes soumis, reconnaît être une très mauvaise mélangeuse. En vérité à ce niveau, elle ne serait pas l’épouse idéale mais bien sûr nous, les hommes d’UMMO, tenons compte d’autres facteurs spirituels et intellectuels ainsi que de la beauté de la femme.

Enfin, notre sœur de l’exemple que nous vous exposons, a réalisé un mélange qu’elle juge agréable. Dans une autre pièce, tous attendent, réjouis, le début du bain. A l’appel de l’épouse, les parents, l’époux et l’enfant accourent. Ils se mettent à l’intérieur de l’EXAABI et vite affleurent du sol des panneaux semblables aux paravents japonais.

Alors ils se dévêtent tous. Il est incorrect de voir la nudité des autres même s’ils sont du même sexe. Pendant ce temps, l’atmosphère de la pièce est saturée de vapeur aromatisée, de la vapeur d’eau avec une grande quantité d’O3 (Ozone) et une multitude de composants aromatiques, constituent le premier bain de la journée. Tous rient et parlent sans arrêt à travers les minces paravents et ensuite les douces séquences de l’aromatisation diminueront. N’oubliez pas que les mélanges se succèdent tout au long de la séance, comme une symphonie de nuances olfactives.

 

UMMOALEWE
Langue: ESPAGNOL
Nombre de copies: 1
A. Fernando Sesma Manzano
MADRID ESPAGNE

Notre bain de vapeur est une véritable partition où la richesse harmonique des notes de musique a été remplacée par des stimulus olfactifs. Mais cet exemple ne doit pas vous faire penser que nos mélanges aromatiques d’un usage quotidien jouissent du côté exquis semblable aux merveilleux concerts symphoniques terrestres.

Seules, dans des occasions exceptionnelles et dans des concentrations populaires comparables à celles que vous organisez sur la planète Terre pour vos compétitions sportives, se déroulent sur UMMO d’authentiques IAIKEAIUUXAA (spectacles de mélanges de parfums ) dans lesquels les nuances aromatiques se succèdent dans une ambiance enivrante (ou grisante), obéissant à des normes esthétiques très rigoureuses.

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Il est maintenant 218 uiw pour la famille de notre exemple, le GEE (époux) ne pourra continuer à profiter des délicieux arômes du bain. Aujourd’hui la fonction culinaire lui est assignée et, si elle n’est pas ingrate, elle nécessite une série de soins et d’attentions.

Il sort vite de l’EXXAABII (Salle de Bain) pendant que sa YIE (épouse), parents et enfant lui souhaitent avec ferveur de la chance dans sa mission et eux continuent à se distraire, plongés dans la brume caressante et parfumée qui sature l’espace de la pièce.

La pièce voisine peut servir de UAMIIXAABII (indistinctement cuisine et salle à manger).

De suaves sifflements inaudibles (à quelques 30.000 cycles/seconde) (Ultrasons) émis artificiellement par la gorge font affleurer du carrelage (et où apparaissent avant uniquement des rectangles de couleur sépia et mauve) des équipements spéciaux qui constituent ce que nous appelons UAMIIXANMOO (CUISINES AUTOMATIQUES PROGRAMMÉES PAR MÉMOIRE DE TITANE).

Sur UMMO, notre planète, il est prescrit, depuis des milliers de XEE (un XEE = une année UMMO) une rotation familiale pour l’assignation de certains travaux domestiques. Même les UUGEE ou UUYIE (enfants) vers les 8 ans (ans terrestres) sont incorporés aux besognes de la maison avec des responsabilités.

Leurs parents, attendris, tolèrent même les déficiences explicables des premiers balbutiements au niveau des mélanges parfumés pour le bain ou au niveau de la sélection des images visuelles de l’UULODAXAABI (pièce semi-sphérique pour la vision d’images lointaines). Les enfants prennent donc progressivement conscience de leur responsabilités et de leur importance au sein du groupe familial. Jamais les parents ne se moquent d’eux ou montrent une impatience mal contenue face aux erreurs ingénues et involontaires de leurs petites mains maladroites. Au contraire la YIE les corrige patiemment et affectueusement, leur suggérant par des phrases et des images visuelles, les troubles que peuvent causer une minime distraction ou une erreur imprudente.

Mais aujourd’hui, c’est le tour du père de s’occuper du travail culinaire.
Vous devez sans doute vous poser de nombreuses questions au sujet du déroulement de ces travaux. Par exemple.
Comment la maîtresse de maison fait-elle ses achats ? Où les entrepose t’elle ? Comment les transporte t’elle ? Mais ces questions élémentaires présupposent en réalité des schémas mentaux préalablement stéréotypés avec les coutumes de la planète TERRE : En effet : la YIE (épouse) d’UMMO n’effectue pas ses achats dans un magasin de ravitaillement; le verbe acheter ne peut être utilisé dans notre cas et il n’est pas nécessaire de transporter nous-mêmes les aliments et autres substances d’usage courant. Il serait très difficile pour un hypothétique visiteur terrestre sur notre monde, de localiser une de nos sœur traînant par exemple un petit chariot rempli de légumes et de paquets enveloppés de papiers graisseux.
Ce n’est pas que nos YIE refusent par commodité d’adopter le rôle des grandes dames terrestres et de réaliser ce travail ingrat. Au contraire la femme, comme le GEE, réalise quotidiennement des exercices sportifs beaucoup plus importants durant les heures ludiques. En réalité notre organisation sociale diffère de la vôtre, par ses coutumes et ses auxiliaires mécanisés.

Vous, Sesma Manzano, pouvez voir dans l’image photocopiée que nous avons envoyé antérieurement (figure1/ image1) une série de tubes cylindriques orientés verticalement et enterrés dans le terrain qui entoure l’ouverture de l’ANAUANAA (COLONNE AXIALE DE LA XAABII ou MAISON). Ainsi ces tubes de même calibre (CE CALIBRE EST UNIVERSEL SUR UMMO COMME PEUT L’ÊTRE POUR VOUS LA LARGEUR DES VOIES DE CHEMIN DE FER TERRESTRE) appelés NUUYAA, constituent un véritable magasin dont la fonction première est de conserver les produits de consommation courante pour la famille (ALIMENTS, PRODUITS CHIMIQUES, GAZ LIQUÉFIÉS, PARFUMS etc…).

Nous allons expliquer ceci à l’aide d’un exemple:

Nos aliments : naturels, semi-élaborés ou artificiels, sont élaborés dans des usines industrielles et des galeries souterraines de culture à de nombreux KOAE de distance (1 KOAE = 8,7Km) et conservés dans des cylindres de même diamètre. Ainsi les juteux INOWII – voir image 8 – (fruit à la pulpe jaunâtre et à l’enveloppe brune très rugueuse) sont préalablement traités par un bombardement de neutrons pour éliminer tous les germes saprophytes qui peuvent provoquer leur putréfaction ultérieure. Un fruit ainsi préparé conserve tout son arôme, sa saveur et d’autres qualités, même s’il n’est pas conservé dans un milieu réfrigéré et peut résister plusieurs mois sans s’altérer.

Image11

Image 8

Mais pour éviter sa déshydratation, (c’est-à-dire qu’il ne sèche) les INOWII sont emballés avec une substance gélatineuse (un composé coloré de silicium), l’ensemble ayant une forme cylindrique. Les fruits demeurent ainsi enveloppés dans cette substance semi-transparente visqueuse et rosâtre. La couche extérieure durcit rapidement au contact de l’Azote, ce qui fait que l’ensemble vous rappellerait l’aspect d’un pot de fruit au sirop. Seulement, en ce qui vous concerne, il n’y a pas de récipient(s) en verre; d’autre part la gélatine n’est pas comestible, il s’agit uniquement d’un produit protecteur qui ne doit pas être exposé à l’air.

Les graisses, les viandes, les végétaux, le glucose (sucre) sont aussi préparés sous forme de cylindres de même dimension (standardisés sur tout UMMO), d’une manière semblable à celle que vous utilisez pour la conservation dans des récipients métalliques (Boites de conserves).

De la même manière, d’autres produits non alimentaires mais de consommation topique dans les foyers de notre planète tels qu’acides, propane liquide, polymères de silicone, oxyde de zyrconium, composés du germanium sont comprimés en forme de cylindre (s’ils sont pulvérulents ou solides) ou versés dans des récipients cylindriques dans le cas où ils sont liquides.

Sur UMMO existent des centres distributeurs reliés par un vaste réseau de tubes NUUDAIAA ou conductions souterraines à tous les XAABII (MAISONS) de la région.

Ces produits (alimentaires ou non) sont conduits sous forme de cylindres NUUGII le long des canalisations citées, de forme semblables à celle des tubes pneumatiques employés sur Terre. La différence consiste en ce que ces NUUDAIAA n’utilisent pas d’air sous pression comme vos systèmes, mais de l’ HELIUM (un gaz inerte) pour la simple raison que l’oxygène de l’air attaque chimiquement la substance gélatineuse qui enveloppe une grande partie des NUUGII (RÉCIPIENTS DE VOYAGE ).

Les habitants de la maison peuvent compter sur une bonne provision de produit de consommation qui se renouvelle automatiquement, emmagasinés dans les tubes NUUYAA et qui arrivent périodiquement par les conduits pneumatiques à partir des centres d’approvisionnement. Un peu comme un stock de boite de conserves.

Que se passe t’il si à un moment donné les habitants décident de consommer les doux fruits de l’INOWII ? Le procédé est assez complexe, mais dans la pratique il se réalise en moins d’un dixième de d’UIW.

Un sélecteur à couronne (non dessiné dans l’image 1 que nous vous envoyons) sélectionne automatiquement en tournant, le cylindre NUUGII qui conserve le fruit. Celui-ci est conduit à l’intérieur de l’ANAUANAA (axe de la maison) à la pièce où le fruit a été demandé. Mais avant de sortir à l’extérieur, il doit traverser un équipement auxiliaire composé d’une enceinte où le NUUGII (cylindre conservateur de gélatine) est soumis à l’action de l’oxygène liquide. Celui ci attaque fortement la substance gélatineuse protectrice et la dissout. Les résidus (d’oxyde de silicium et de polychlorures) sont éliminés. Le processus doit se réaliser rapidement pour empêcher que la basse température de l’oxygène liquide (185 degrés centigrades terrestres en dessous de zéro) ne détruise les tissus cellulaires de fruit.
L’INOWII est maintenant libéré de sa couche protectrice et prêt à être ingéré (si notre frère ne désire pas mâcher le fruit qui est sorti très froid du processus), il traverse un cylindre d’induction qui augmente légèrement sa température en un instant. L’INOWII juteux est de nouveau entre nos mains, frais et acide, aussi savoureux et aromatique que lorsqu’il a été cueilli de son arbre planté dans les grandes galeries souterraines où la culture artificielle permet de nombreuses récoltes annuelles.

Laissons notre frère en train de manipuler son UAMMIXANMOO. Cet appareil dont la description technique très détaillée, – nous ne voyons pas d’inconvénient à vous l’envoyer dans un prochain rapport (si vous êtes intéressés), – possède une mémoire de TITANE capable de décoder toute une séquence complexe de programmes engrangés avec les instructions pour préparer automatiquement ce que vous appelez Plats ou Ragoûts .

En principe, cet appareil pourrait réaliser toutes les opérations sans l’aide de l’opérateur. La mémoire de TITANE dicte toute une série de « routines et sous-routines » (dans le langage terrestre des ordinateurs) aux servomécanismes de l’appareil. Nous allons illustrer cela par un exemple :

– solliciter du YAA (MAGASIN TUBULAIRE DÉJÀ DÉCRIT) un NUUGII de VIANDE OOGIXUAA (reptile de viande blanche très prisé).
– éliminer la gélatine protectrice à l’aide d’oxygène liquide.
– soumettre la viande à un traitement d’élimination des toxines.
– macérer la viande ou la couper en fragments (en fonction du programme).
– assaisonner l’ensemble avec du WUUNUA (condiment tonique).
– ajouter de l’IDIA OIXII (lait graisseux OIXIIXI de mammifère volant).

UMMOALEWE
Langue: ESPAGNOL
Nombre de copies: 1
A. Fernando Sesma Manzano
MADRID ESPAGNE

LA VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO

Enfin l’ensemble passe par une enceinte (que vous appelleriez FOUR) dans laquelle, même si la température est la même que celle du milieu ambiant, la viande se réchauffe en provoquant l’agitation moléculaire de ses tissus due à des variations du champ gravitationnel à très haute fréquence (60 millions de mégacycles par seconde : 6.1013 Mc/sec). (note 1) .

(Note 1) Observez que le réchauffement des aliments n’est pas réalisé par induction électromagnétique de haute fréquence. Nous avons abandonné un tel système depuis très longtemps car les températures atteintes au sein de l’aliment étaient très difficiles à contrôler en étant fonction de la composition chimique des tissus cellulaires.
Cependant, nous continuons à utiliser dans les repas réalisés dans la nature, le très ancien procédé qui consiste à griller les aliments par simple combustion, en milieu « oxygène » (flamme normale dans l’air).
Les hautes fréquences de type gravitationnel sont beaucoup moins énergétiques que celles de type électromagnétiques, malgré qu’elles soient renforcées par un effet « d’auto-résonnance » gravitationnelle. C’est seulement pour cette raison qu’elles sont utilisées pour ces petites applications domestiques et pour les communications.

Le GEE (mari) a déjà terminé sa préparation. Pendant ce temps, ses parents et le plus jeune fils se sont de nouveau habillés avec d’autres voyantes EEWEE (TUNIQUES CIRCULAIRES) de riches couleurs (ceux qu’ils ont eux-mêmes utilisé antérieurement ont été jetés dans le l’IMAAUIII (espèce de bouche d’égout) et décomposés par l’action des acides et désintégrés ensuite comme ordures, pour être enfin converties en Hydrogène libre. Nos vêtements ne sont presque jamais utilisés plusieurs fois et lavés. Ils sont fabriqués quelques UIW avant leur utilisation dans la XAABII même (MAISON). Nous ne « connaissons » pas les tissus.

Le premier repas de la journée va commencer. Il est approximativement 225 UIW. L’aube vient à peine de se terminer et notre IUMMA se dresse rayonnante entre les grandes brumes indigos et oranges de la matinée.
Vous pourriez penser que cette étape correspond au petit déjeuner terrestre et en réalité c’est le cas avec cependant la différence que celle-ci est la plus longue et la plus copieuse de la journée. C’est-à-dire celle qui a le plus riche contenu calorique dans cet intervalle de temps de 600 uiw.
Elle est beaucoup plus rationnelle que la coutume sur la planète Terre. Il ne faut pas oublier que l’homme et la femme doivent faire face à la dépense énergétique de leurs travaux matinaux et par conséquent doivent réguler parfaitement leur métabolisme basal, en compensant ces pertes par une importante alimentation tôt le matin.

Ajourd’hui ils prendrons ce repas à l’intérieur du XAABIUANAA (habitation) mais la veille il s’est passé entre les rochers qui bordent le ruisseau du proche bosquet de hauts IGUU (végétal avec une certaine ressemblance aux anciennes fougères arborescentes de la Planète Terre)

Tous sont réunis dans la même UAMIIXAABII (pièce cuisine) et chacun ouvre son propre XAXOOU (siège) dans le carrelage, tout autour d’une zone rectangulaire du sol ( IMAGEN 10).

Image12

Images 10 – 11

Le UGEE (ENFANT) fait aussi émerger du carrelage un tube métallique flexible (IMAGEN 11) d’où à son extrémité apparaît un filtre d’aspersion.

Un nuage jaunâtre de fine gouttelettes est pulvérisé sur le sol. Vous pourriez penser qu’on est en train de peindre le parquet. En réalité, il s’agit de créer une fine pellicule qui protège le carrelage et qui sert de nappe.

Image13

– image 12

Du sol s’élèvent aussi des équipements que nous appelons NAAXUNII dont nous expliquerons la fonction plus loin.

Le GEE et la YIE (époux et épouse) (note 2) ) mettent sur le sol les IOAOOI (RÉCIPIENTS POUR ALIMENTS LIQUIDES). Il en existede nombreux modèles, l’un d’eux étant reproduit dans l’image N°12

(2) Dans notre langue, le mode grammatical appelé par vous  » ARTICULÉ  » n’existe pas. Les vocables féminins et masculins sont toujours distingués par leur forme et expression graphique. Pardonnez-nous si parfois, par inadvertance, nous écrivons LE YIE au lieu de dire LA YIE (FEMME).

Chaque IOAOOI est composée de 3 ou 4 récipients ou enceintes sphériques qui conservent jusqu’à leur ingestion les bouillons cuisinés maintenus à une température constante. Ces bouillons que nous appelons UAMIIGODAA sont aspirés par de long tubes flexibles.

La UOUAMII (REPAS NUMERO ZÉRO) va commencer.

Celui-ci commence par quelques UIW de silence. Tous ferment les yeux et essaient d’accommoder leurs esprits avec une constellation de souvenirs agréables. Divers souvenirs, traits d’humeur, incidents de fêtes.
Ce préambule est nécessaire pour imprégner le déroulement du repas d’une ambiance de paix et de joie saine.

Une telle ambiance mentale est indispensable pour l’organisme humain; il y a des raisons psychosomatiques pour agir de cette façon. En effet : les altérations émotionnelles négatives comme les états d’anxiété, la terreur ou la peur, les tristesses, les préoccupations, inhibent la sécrétion normale des sucs digestifs provoquant de sérieux troubles de l’appareil correspondant. Il est curieux d’observer comment vous ignorez pratiquement ce principe malgré les progrès de la médecine psychosomatique terrestre qui auraient dû sérieusement vous orienter vers cet aspect.

Il est donc nécessaire que pendant les instants qui précèdent le repas et la fin du processus digestif, la cellule familiale se sente unie spirituellement dans la joie mutuelle. Les enfants, dès leur plus jeune âge, acquièrent ce type d’habitudes ou réflexes amenant un contrôle mental très actif. En ce moment, sont bloqués dans le champ de la conscience, toutes les préoccupations du travail, l’activité pensante référente aux études en cours est réduite au minimum, l’individu subit une régression momentanée à la phase infantile, dépourvue de problèmes transcendants et exempte d’une sensibilité spirituelle aiguë.

Les parents et enfants parlent à peine durant le repas, sans gesticuler. Leurs mouvements ou dynamisme musculaire sont au repos. Ils se regardent entre eux, se sourient. Les gestes comiques sont énormément prodigués et accueillis avec complaisance et satisfaction exempte de rire de stentor.

Vous avez donc compris qu’un tel comportement ne peut être interprété comme un rite ou le fruit de coutumes ancestrales, il est simplement basé sur une nécessité psychophysiologique.

Tous portent à leur bouche les extrémités (vous diriez filtres) de ces long tubes qui partent des IOAOOI. Ceci vous rappellera les NARGUILÉS des fumeurs orientaux de la Terre. L’aspiration des UAMIIGOODAA (aliments liquides) est donc commencée.

La variété de ces derniers est très grande. Il s’agit de mélanges végétaux, d’extraits d’animaux, d’essences aromatiques synthétiques etc… Compositions qui vous font sans doute penser à des soupes exotiques ou des sauces de lointains pays terrestres.

Ceux-ci sont riches en lipides ou graisses, avec un pourcentage élevé d’hydrates de carbone, aromatisés et toniques; ils contiennent une très large gamme calibrée (pour chaque individu) de facteurs nécessaires pour le métabolisme humain (glucose, galactose, acides gras, chlorures, calcium, potassium, thiamine, riboflavine, nicotinamide, acide ascorbique …). Tous (excepté quelques composés du phosphore et du manganèse) connus de vous les Terrestres.

Quelques-unes de ces UAMIIGOODAA sont légèrement douceâtres, d’autres d’un goût acide aromatisé et légèrement salin pour les dernières. Nous pouvons les comparer avec quelques aliments terrestres et nous rappeler leur saveurs analogues, comme par exemples certains coquillages et certaines algues comestibles très appréciées au Japon.

Nous n’utilisons pas l’instrument CUILLÈRE des terrestres qui attira énormément notre attention lors de notre arrivée en France. La succion au moyen du tube flexible, rappelle ces pailles que vous utilisez pour l’ingestion de boissons rafraîchissantes, avec la différence que nos tubes ont un système de chauffage thermorégulé et que le liquide coule impulsé par une faible pression contrôlée (IMAGE 12).

Le moment des UAMIIGOOINUU (ALIMENTS SOLIDES) est arrivé, mais avant tous auront utilisé le NAAXUNII. Ceci nécessite une brève explication:

Sur notre planète, les aliments sont portés à la bouche quand ils sont solides, au moyen des doigts. Ceux-ci ont maintenant acquis une grande agilité pour les prendre. Car on considère antihygiénique et désagréable que l’épiderme soit taché ou attaqué par les composants graisseux de ceux-ci, les colorants, etc…

Dans l’antiquité, on utilisait de fins gants transparents pour cette fonction. Mais depuis longtemps il y a, aux heures des repas, dans la Xaabiuanaa (MAISON) ce dispositif ou équipement où nos frères introduisent les mains (IMAGE 13).

 Image14Image15

Images 13 – 14

Celles-ci sont aspergées par une fine pulvérisation (hydrosols dosés) qui vont se solidifier au contact de l’épiderme et l’envelopper d’une fine couche protectrice qui rejette (par des effets de tension superficielle) toutes les substances graisseuses.

Chaque fois que nous changeons de plats (selon votre expression) nous pouvons dans le même NAAXUNII dissoudre ce fin gant artificiel semblable au collodion utilisé par les chimistes terrestres, et le remplacer par un autre, ce qui équivaut à nous laver les mains sans utiliser de l’eau ou des détergents. N’en déduisez pas que le lavage n’existe pas, mais nous en parlerons plus loin.

Nous n’utilisons pas non plus de couteaux. Notre EIWOO OINNA réalise les fonctions techniques de « coupeur ». Sa forme extérieure rappelle (fig. 9 / image 14) un de ces crayons multiples employés par les terrestres. Il émet par son extrémité un fin faisceau très énergétique d’ondes (à fréquence constante de 7,9 .1014 cycles par seconde) qui sectionne proprement les aliments jusqu’à une profondeur qui peut être réglée par une mise au point du faisceau conique de haute fréquence (cette fréquence est comprise dans la gamme que vous dénommez ULTRAVIOLETTE).

Cette seconde étape du repas commence par des rondelles de d’AIMMOA qui se mangent indépendamment des autres aliments.

L’AIMMOA est un fruit de grande taille avec une saveur suave, et une pulpe de structure alvéolaire et une composition féculente très riche en hydrates de carbone, sans graisses et qui a constitué sur notre Planète et ce depuis des époques très anciennes, l’aliment de base de l’UMMOAOO (homme d’UMMO) comme pour vous le pain ou le fruit de l’ARTHOCARPUS à Ceylan ou en Polynésie.

En réalité, la valeur énergétique de l’AIMMOA est moins élevée que celle du pain terrestre (environ 2,30 calories par gramme), mais en échange son grand contenu en sels et facteurs vitaminiques en fait un excellent aliment naturel.

Une fois l’endocarpe (voir image 5) ou cœur de l’AIMMOA éliminé, celui-ci est coupé en larges rondelles annulaires et se mange seul ou imprégné d’OIBIIA (extrait graisseux d’un animal marin) ou bien pulvérisé de maltose pure ou gazéifiée, avec certaines essences synthétiques.

Les convives introduisent de nouveau leur mains dans le NAAXUNII pour dissoudre la couche protectrice et la renouveler.

L’aliment suivant peut être la savoureuse viande de l’OOGIXUAA. Viande de couleur ambre (blanche jaunâtre). L’OOGIXUA correspond à une espèce de vertébré qui n’existe pas non plus sur terre et qui présente les caractéristiques propres des REPTILES terrestres. Son cou et sa queue sont longs. Les quatre extrémités présentent une morphologie particulière que nous n’avons trouvé sur aucun animal de votre planète (des sauriens actuels ou antédiluviens). Nos plus grands « exemplaires » peuvent atteindre presque un ENMOO (un ENMMOO équivaut à 1,87 mètres).

Sa viande est la plus appréciée sur UMMO, et nous sommes sûr que les plus grands palais terrestres, s’ils étaient dépourvus de préjugés face à l’origine d’un tel aliment, la trouveraient très savoureuse.

Sur notre Planète, nous n’utilisons pas, pour le traitement des aliments carnés ou végétaux que vous appelez frits, aucun type de graisse animale ou végétale. La cuisson se réalise au moyen de divers types classiques de lait animal, deux d’entre eux étant très populaires avec un riche contenu d’acides gras.

L’un d’eux est le IDIIA OIXIIXI qui est extrait du mammifère OIXXIIXI dont l’espèce n’a rien à voir avec les espèces connues par vous et cataloguées par les zoologistes de la Terre.
Cet herbivore vertébré de grande taille est un mammifère volant (sur UMMO nous ne connaissons pas de véritables oiseaux, mais il existe une grande variété de mammifères volants). Ses ailes membraneuses n’ont rien de commun au niveau morphologique avec les Chéïroptères de la Terre (chauve-souris).

Une grande quantité d’OIXIIXI vivent en captivité pour leur utilisation. Leur chasse s’effectue en lancant sur eux des aiguilles téléguidées dont la pointe contient un anesthésique qui les endort et les obligent à se poser sur le sol. La saveur de l’aliment extrait des mamelles est aigre douce et ses composants gras se saponifient rapidement en donnant un liquide d’une saveur rance qui, s’il nous plait beaucoup, nous doutons savoureux pour certains palais terrestres

Un autre lait est utilisé par nous pour assaisonner, c’est l’IDIIA GIIDII , autre mammifère aquatique dont la forme rappelle de loin le dauphin et qui vit dans les profondeurs des mers polaires de UMMO.

Comme l’emploi de l’ IDIIA OIXIIXI date des premiers temps de notre Humanité, les propriétés diététiques du second lait cité furent remarquées très récemment.

Il est intéressant de savoir à titre de curiosité que ces mammifères dont la vie se passe à des profondeurs de 500 ENMOO ou plus (des fosses marines) ne sont pas retenus en captivité. Après les avoir capturé on les traite chirurgicalement en introduisant dans leur cortex cérébral une série de sondes ou électrodes et en leur implantant un appareil AAXOO-UAXOO (ÉMETTEUR-RÉCEPTEUR).

Le mammifère ne souffre absolument pas de cette intervention ni d’une action postérieure sur son encéphale.
Les cerveaux sont contrôlés (même s’ils se trouvent à grande distance) au moyen de fréquences ultrasoniques qui se propagent dans l’eau et sont captées par la suite par les récepteurs au moyen d’impulsions codées de contrôle jusqu’à atteindre le neurencéphale.
L’émetteur envoie à la base des données sur l’évolution du métabolisme de l’animal qui sont automatiquement enregistrées. Quand l’animal est en chaleur et en période postérieure à l’enfantement, la base de contrôle émet des ordres codés qui inhibent les mouvements volontaires les obligeant à se diriger vers la base ou des équipements automatisés situé au fond de la base sous-marine leur extraient le lait et l’envoient par des canalisations jusqu’à terre.

Bien que notre industrie chimique élabore par synthèse tous les composants de ces classes de lait, l’authentique est plus apprécié, d’autre part il est extrait en abondance sans nécessité de recourir à une fabrication industrielle.

Dans d’autres cas, les viandes sont élaborées pour utiliser les mêmes composants gras (ce que vous appelez roti, mais toujours assaisonné de produits toniques ni excitants ni nocifs quoique beaucoup plus aromatiques que n’importe quelles espèces terrestres).

LA VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO

La famille, une fois l’intervalle d’ingestion ou petit déjeuner (selon vous) terminé, entame la période de repos durant laquelle s’établit un sobre dialogue entre les composants adultes du groupe. Les incidents du travail sont commentés, des thèmes en relation avec les progrès idéologiques ou scientifiques sont discutés, à un niveau qui correspond toujours naturellement avec la formation intellectuelle et l’intelligence des interlocuteurs.

Sous cet aspect nous devons vous avertir que pour un même UMMOGAEOAO DII (évaluation psychotechnique professionnelle), c’est-à-dire pour des aptitudes psychophysiologiques semblables d’un groupe d’habitants d’UMMO, tous reçoivent la même formation et pendant la même durée de temps, dans la colonie d’enseignement de l’UNAWO WI. Ce processus éducatif que nous résumerons dans un de nos prochains rapports ne peut être égal pour tous les GEE (HOMMES) et IIE (FEMMES) de la planète et, bien sûr, est affecté de NOAUIW (PÉRIODE SCOLAIRE) distincte. La durée minimale est de 9,46 XEE (quelques deux ans terrestres) à 28 XEE (un peu moins de 6 ans terrestres).

Le degré de formation intellectuelle pour nos frères ne présente pas autant de ces énormes différences que nous avons observé sur la planète Terre, où face à une minorité très intelligente et capable, nous pouvons constater de grandes masses à indice de culture très bas, alors que beaucoup de ses composants jouissent d’une capacité privilégiée qui si elle avait été cultivée apporterait à la Terre un grand apport de scientifiques et d’intellectuels dans le champ de la pensée.

Il est maintenant 246 UIW, le bref intervalle de repos, d’union panfamiliale, est terminé. Vous l’appelleriez conversation après le repas et l’époux doit partir à son lieu de travail qui peut être situé à de nombreux KOAE de distance. Il se déshabille rapidement dans une pièce voisine, il pulvérise ses dents, il essuie sa bouche avec des solutions aseptiques et réalise une série de rapides opérations identiques pour protéger les yeux, les oreilles, les fosses nasales, les aisselles, l’aine et les organes génitaux, l’anus et les chevilles. Après cela, il extrait un nouveau vêtement nouvellement confectionné qui s’adapte à la nature de son travail. Il s’agit dans le cas particulier que nous commentons, de l’UULWA AGIADAA EEWE (1), espèce de salopette très ajustée, dont les couleurs dans ce cas, cercles jaunes sur un fond pourpre, constituent un code complexe de couleurs et formes géométriques chromatiques qui représentent les différentes spécialités professionnelles de notre monde.

(1) La dénomination du vêtement est associée celui de la profession.

La IIE (ÉPOUSE) restera avec les parents de son GEE dans la XAABIUANAA (MAISON), pendant que celui-ci, après avoir pris congé des siens, s’introduit à l’intérieur du GOONIIOADOO UEWAA (VÉHICULE VOLANT).

Nous désirons vous résumer les procédés de traction courants sur UMMO.

Sauf dans le cas où la traction en contact avec le sol (comme peuvent être certaines applications dans le mouvement des Terres, constructions hydraulique, motoculteurs souterrains, etc…) est indispensable, les déplacements des personnes d’un point à l’autre d’un RÉSEAU de Communications s’effectuent à l’aide de deux procédés très répandus sur notre Planète.

Le premier est un système catalogué par nous comme de type YEDDO AYUU (ABSENCE DE RÉSEAU OU ORGANISATION LIÉE). Il est matérialisé par des équipements qui s’ajustent au corps humain, appelés OEMMIIUEWA et qui permettent à une personne de se déplacer d’un point à l’autre dans l’air et à faible hauteur (hauteur maximum 30 ENMOO, quelques 56 mètres). Nous l’utilisons quand nous devons parcourir des distances relativement courtes mais presque jamais pour des trajets brefs auquel cas nous utilisons comme vous, les pieds.

Les déplacements dans ces conditions (nous nous référons aux équipements personnels OEMIIUEWA ) ne sont pas contrôlés par le XANMOO AYUBAA (réseau de computeurs). Au contraire, l’individu qui l’utilise doit contrôler sa direction continuellement comme vous avez l’habitude de le faire avec vos automobiles de tourisme, avec l’unique différence que nous n’utilisons pas des commandes manuelles (tels que volant, pédales, boutons, etc,) mais de simples ordres acoustiques codifiés.

Mais le véhicule par antonomase* le plus utilisé sur notre planète est sans doute le GOONIIOADOO UEWA (image 16). Sa forme peut vous rappeler certains appareils futuristes dessinés pour voyager ou celle de quelques voitures modernes au profil aérodynamique.

Image16

-Image 16 –

Le procédé de traction utilisé est basé sur un principe très ancien pour nous, mais qui n’a pas été modifié essentiellement pour la bonne raison que son système, qui n’a rien à voir avec celui que nous employons pour nos voyages sidéraux dans les OAWOOLEA UEWA (cosmonefs), est très efficace pour les déplacements sur de longues distances au sein de l’atmosphère.

Le système de traction consiste en un BUUTZ (moteur) de GOONNIAOADOO (état spécial de la matière qui n’est pas solide, liquide ou gaz), et dont le schéma et description élémentaire vous sera joint indépendamment (voir en bas de page), l’unique combustible étant le Tétrafluorure de Xénon.

Ces véhicules se déplacent à très basse altitude, évitant toujours les accidents géographiques et se maintenant toujours à une même hauteur en respectant les variations naturelles et artificielles (à 0,3 ENMOO, soit 0,56 m au dessus du sol) de manière que même en cas d’accident – danger dont nous avons réduit la probabilité à 0,00007 – les voyageurs ne souffrent pas de lésions appréciables.

Sa télédirection se réalise, contrôlée par le XANMOO AYUBAA (réseau mondial d’ordinateurs) simultanément avec l’équipement de détection du véhicule qui contrôle à chaque instant non seulement les paramètres météorologiques et la présence d’obstacles statiques, mais aussi la direction probable d’autres véhicules qui voyagent dans les immédiats. Il évite aussi la présence des XAABII (Maisons) « enterrées » qui peuvent émerger rapidement en provoquant des collisions lamentables.

Ont disparu de notre orographie, les vieilles voies ou pistes sur lesquelles circulaient dans les temps maintenant historiques, ces anciens NOIA UEWA (image 18)

– image 18

Image17

qui se déplaçaient au moyen de pieds articulés (l’ANTHROPOMORPHISME de la technique empêcha l’utilisation habituelle de la roue comme moyen de translation) sur des chaussées ou pistes qui diffèrent de vos routes dans la mesure où celles-ci étaient construites en stabilisant le terrain par des additions de composition nettement argileuse, de silicates et d’alumines synthétiques pour que la couche de roulement au lieu d’être constituée comme les autoroutes de la Planète Terre à l’aide de conglomérat d’agrégats et de substances bitumées comme l’asphalte, soit constituée avec une couche de bioxyde de silicium fondu à la température de quelques 1700° (degrés centigrades terrestres) jusqu’à obtenir une épaisse couche homogène cristallisée et rugueuse résistant à l’abrasion et aux charges statiques et dynamiques des véhicules qui y circulent.

Mais ces pistes enlaidissaient d’une manière extraordinaire la beauté du paysage. Notre civilisation paraissait acculée dans ces orientations industrielles et urbanistiques à corrompre l’esthétique de la nature et nos ancêtres adoptèrent la décision d’éliminer les réseaux de communications qui se trouvaient à l’extérieur, encourageant en échange les procédés de transport souterrain. Surgirent ainsi de nouvelles techniques de transport de matières premières ou de substances en brut. Par exemple les minéraux étaient pulvérisés dans les lieux d’extraction et mélangés avec des mousses de produits chimiques inertes et transportés au moyen de tuyères. Certains agents de liaison semblables aux ciments terrestres et que nous utilisons dans nos constructions, mélangés avec des produits plastiques, sont canalisés au moyen d’un courant d’air très fort qui les transporte sous forme d’aérosol (POUSSIÈRE EN SUSPENSION CHARGÉE ÉLÉCTROSTATIQUEMENT). Notre sous-sol est donc saturé de très vastes réseaux de tuyères et canalisations dont certaines doivent porter des courants de plasma dont les températures au sein des tourbillons centraux atteignent jusqu’à 2 millions de degrés centigrades (vous pouvez supposer qu’il n’existe pas de parois de tuyère capables de canaliser sans évaporation un gaz ionisé si chaud, mais nous avons recours à des enveloppes gazeuses dont le gradient thermique va en diminuant en orientation radiale pour se réduire à proximité des parois à 1200 degrés terrestres.

La structure de nos paysages fut sauvée. Nous nous consacrons à améliorer davantage encore l’orographie des champs. De nouvelles forêts furent créées, des accidents géographiques abrupts furent élevés pour donner une apparence plus sauvage à certains terrains arides. Des canalisations en forme de rivières furent créées, non pas à des fins énergétiques, mais pour transformer esthétiquement des zones désertiques déterminées. Dans les laboratoires « phytotechniques », de nouvelles espèces de plantes avec des fleurs magnifiques furent créées et sur tout UMMO on rationalisa le plan de protection des espèces animales sauvages en réalisant une surveillance sévère envers celles dont la disparition fut estimée imminente, tout cela synchronisé à cette époque avec le grandiose Plan Biologique tendant à faire disparaître d’UMMO toutes les variétés de virus pathogènes.

L’homme put enfin se débarrasser d’une des tares les plus graves qui était associée au progrès culturel : la distance avec la nature. L’identification spirituelle avec le WAAM (COSMOS) engendrée par le divin WOA (CRÉATEUR ou DIEU). Nos frères de ces époques et nous-mêmes à notre époque, pûmes ainsi compléter notre formation biologique, alternant nos processus vitaux entre nos maisons (XAABII) et la vieille nature représentée par les grandes roches caressées par les branches des NAANAA, des IGUU ou des OAXAUXAA (arbres typiques d’UMMO) et par les vieux volcans qui lancent d’immenses colonnes incandescentes de penthane-oxygène en donnant aux nuits de UMMO un aspect impressionnant.

Et ce contact intime avec la nature, stimule encore d’avantage notre rapprochement religieux envers WOA et nous aide à prier et à évoluer dans notre pensée philosophique, plus pragmatique que la vôtre, mais ce n’est pas pour cela qu’elle est moins profonde.

Image18

DESCRIPTION D’UN BUUTZ DE GOONNIAOADOO

Le principe de ce BUUTZ est bien connu sur notre planète depuis qu’une équipe de techniciens sous la direction de YUIXAA 37 fils de YUIXAA 36 le développa au XEE (année d’Ummo) 5476 du second temps. Les modifications apportées ultérieurement ne concernent que le contrôle dont le processus est réalisé aujourd’hui par un XANMOO (ordinateur nucléaire à mémoire de titane).

Bien que le schéma dessiné soit très sommaire et n’inclue pas les équipements auxiliaires d’autocontrôle, il illustrera convenablement son fonctionnement.

Le BUUTZ travaille sur la base d’un générateur thermique de GOONNIAOADOO qui provoque l’expansion brusque d’air préalablement liquéfié. L’oxygène et l’azote déjà gazéifiés sortent à travers une tuyère et sont projetés en direction du sol, ce qui provoque par réaction l’équilibre aérodynamique du véhicule.

Analysons le processus:
Sur le schéma vous pouvez remarquer une chambre toroïdale. Cet équipement (transforme le gaz XENON en GOONNIAOADOO, un état du gaz dans lequel, par une très haute température, les atomes restent sous forme de NIIOADOO (ions)  . La température au centre du courant toroïdal arrive à atteindre 1600°C (terrestres) dans un environnement gazeux dont le filament circulaire ou annulaire a un diamètre d’à peine 3 microns (terrestres).

Le gaz XENON nécessaire au fonctionnement est stocké sous forme de cristaux de tétrafluorure de Xénon (F4Xe) dans la chambre  . Ne soyez pas étonné de l’indication de cette composition chimique puisqu’il s’agit d’un gaz noble (comme vous l’appelez vous même) pour croire qu’il n’est pas capable de se combiner avec d’autres éléments chimiques. Néanmoins il ne vous sera pas difficile d’obtenir ces cristaux en chauffant, à 400°C seulement, un mélange de Fluor et de Xénon dans une chambre en nickel. On obtient quelques petits cristaux solubles dans l’eau, lesquels se subliment facilement. Nous utilisons beaucoup de composants d’Hélium, Krypton et Radon.

Le tétrafluorure de xénon est décomposé dans l’équipement c’est à dire: le Xénon passe au réacteur toroïdal déjà cité, pendant que le Fluor est canalisé vers le régénérateur , en s’emmagasinant au préalable à forte pression dans la chambre 

Quand le moteur est arrêté, le gaz Xénon est récupéré par le conduit pour être synthétisé de nouveau en tétrafluorure en

L’énergie créée par la chambre de plasma , se canalise jusqu’à l’expanseur   et c’est à ce point, où l’air préalablement liquéfié par l’équipement  et stocké dans la chambre  , s’expanse violemment en étant projeté vers le bas à travers la tuyère .

L’équipement  est un pré-chauffeur du Xénon, et le  est un activateur (DÉCLENCHEUR) NUCLÉAIRE POUR LA FORMATION DU GOONNIAOADOO qui travaille sur une base d’autorésonance.

Il y a une raison technique pour laquelle nous utilisons un composé de Xénon au lieu du gaz pur. C’est que quand la décomposition est à haute température une fraction de ses atomes s’ionisent, phénomène qui ne se présente pas dans l’état libre de ce type de gaz inerte

 

 

 

ESPAGNOL
N° de copies ; 1
Fernando Sesma Manzano
Espagne.

NOTRE VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO. NOS DIVERTISSEMENTS.

En dehors des UIW que l’OMGEEYIE (COUPLE) réserve au travail officiel c’est-à-dire son tribut à la société, et des tâches concernant la XAABII (HABITATION) ou l’éducation et la formation personnelle, et de celles des UUGEEYIE (ENFANTS), le sommeil et les obligations sociales avec les frères connus, le reste du temps est quasi exclusivement dédié à l’OXUO KEAIA (JEU). En réalité la véritable signification du phonème OXUO KEAIA devrait être, compte tenu de l’absence d’un vocable équivalent dans la langue espagnole: »ART D’ENTRAINER SIMULTANÉMENT L’OEMII (structure physiologique) ET LES FACULTÉS MENTALES ». Donc, au point de vue sémantique, la traduction « JEU », »AGRÉMENT » ou « SPORT » est inappropriée quant nous nous référons à l’OXUO KEAIA

Nous voulons que vous rendiez compte de l’extraordinaire importance que nous concédons à ces modes de conduite sur la planète UMMO.

Nous avons acquis une profonde connaissance de l’étiologie pathologique. Grâce à cela nous avons développé des techniques préventives qui ont rendu possible le contrôle des agents pathogènes au moyen d’une prophylaxie adéquate. Mais il existe, comme vous le savez très bien pour le malheur des hommes de la Terre, une immense gamme de facteurs psychogène appelé par les terrestres DÉTERMINANTS PSYCHOPATHOGÈNES, qui constituent l’origine de nombreuses maladies mentales.

Vous vous trompez complètement si vous croyez que nous avons réussi à vaincre totalement les déviations mentales. Cela nous a été beaucoup plus facile depuis des centaines XEE (ANNÉES d’UMMO) de maîtriser des techniques oncologiques pour empêcher l’anarchie génétique des acides nucléiques qui provoque les tumeurs nommées par vous cancéreuses, que d’annuler certaines formes d’EDDIO IAAIYAA (NÉVROSES) qui revêtent des aspects ressemblants à ce que vous dénommez état d’anxiété, hystérie, réactions hypocondriaques, etc.

Cependant nous connaissons parfaitement la corrélation qui relie ces troubles à l’équilibre spirituel et social d’une société dont le réseau se trouve parfaitement planifié. Cette corrélation est inverse (en employant des termes statistiques terrestres nous dirions que le coefficient de corrélation est NÉGATIF). Exprimé en termes communs nous suggérons que dans une société parfaitement planifiée ( IDÉAL que nous n’avons pas encore atteint sur UMMO bien que nous nous en approchions asymptotiquement) de telles perturbations de l’esprit n’existeraient pas..

Bien plus ; si nous avons obtenu que ce pourcentage de malades mentaux soit très inférieur à celui qui existe sur la Terre, cela est du principalement à deux facteurs :

1 – ÉQUILIBRE SPIRITUEL ET RELIGIEUX AVEC SOUMISSION INCONDITIONNELLE AUX NORMES MORALES.

2 – PRÉVENTION PAR LES TECHNIQUES DE JEU.

En premier vous ne devez pas méconnaître l’importance que peut revêtir la LUDOTHÉRAPIE pour le traitement des maladies mentales, dans les établissements terrestres.

Cependant il existe une notable différence entre vous et nous. Analysez-la soigneusement :

Vous planifiez le JEU comme technique ludothérapeutique – c’est-à-dire pour le traitement des troubles psychopathologiques.

Nous, nous employons l’OXUO KEAIA comme PRÉVENTION c’est-à-dire : pour prévenir la possibilité de ces troubles et d’autres maladies mentales inconnues de vous :

À part ces deux divergences fondamentales il en existe d’autres secondaires bien connues par vous :

C’est vrai que le jeu et le sport se pratiquent largement sur Terre. Mais d’une manière désordonnée et même absurde. Parfois vous orientez de telles pratiques au développement physiologique sans prendre en compte que L’OEMII (HOMME) est une UNITÉ PHYSIOLOGICO-MENTALE et que peuvent se produire de sérieux troubles quant les développements mentaux et somatiques ne s’équilibrent pas simultanément. Dans d’autres cas il se produit des aberrations telles qu’abandonner les masses à un inactivisme sportif en convertissant le sport en spectacle, dans le but de dévier les esprits vers d’autres buts étrangers aux authentiques objectifs sociaux et politiques. Véritable drogue qui arrive si bien à obtenir une apparente paix sociale et perpétue des structures sociales injustes. Les gouvernants qui agissent ainsi sont de véritables délinquants cachés derrière la légalité. Il n’existe pas de plus grand génocide que le crime de maintenir le réseau social dans l’abrutissement qui permet à une minorité de dirigeants de se maintenir au pouvoir.

Vous donc; vous pratiquez le jeu et le sport à tous les stades d’âge et de mentalité, mais vous agissez comme un OEMII (HOMME) qui ingèrerait d’une manière désordonnée des vitamines, des antibiotiques, et autres médicaments sans raison apparente en doses étonnements variés et à des heures inhabituelles.

Pour nous, par conséquent, l’OXUO KEAIA est quelque chose de plus qu’une simple distraction, une évasion, une façon déplaisante de fortifier nos muscles. C’est aussi plus qu’une gymnastique mentale comme les échecs terrestres. Les objectifs authentiques revêtent une grande transcendance y compris au point de vue génétique.
Leurs répercussions embrasent tout le réseau social d’UMMO.

– OBSERVATION –

Vous pouvez vous horrifier de ce que notre réseau d’ordinateurs XANMOO AYUBAA intervienne dans la programmation de nos loisirs. Nous désirons préalablement vous faire quelques observations à ce sujet.

Au long des rapports dictés par moi selon les ordres de mon supérieur sur la péninsule ibérique, DEII 98, fils de DEII 97, vous avez pu vérifier que le XANMOO AYUBAA participe de façon très active à notre organisation sociale.

Cette connaissance peut vous induire à vous former un concept très erroné concernant notre réseau social et notre personnalité psychologique. La tentation de nous identifier à de simples petits rouages d’une gigantesque et monstrueuse machinerie sociale a pu indubitablement passer dans vos esprits. Les hommes d’UMMO, nous serions selon cette fausse image ou perception des hommes de la Terre, de véritables monstres mécanisés, sans vie intérieure, esclaves de consignes émanant avec une précision mathématique d’un gouvernement aseptisé qui s’appuie sur le XANMOO AYUBAA (ou complexe de cerveaux mécaniques), pour coordonner avec une désespérante précision les moindres mouvements et conduites des membres de cette société semblable à une horloge terrestre.

Les hommes de notre planète serions de véritables » robots  » (en utilisant les mots terrestres) capables d’être affectée par des sensations, vulnérables aux sentiments, aux plaisirs et aux déplaisirs (tout ceci est vrai), mais dépourvus d’âme véritable, esclaves de la technique et adeptes inflexibles d’une logique rigoureuse.

Cette erreur a son origine d’une part dans une déficience d’information et (d’autre part) dans la tendance que tout être humain présente à ne pas comprendre les conduites qui s’écartent de ses étroits cadres mentaux. Pour un espagnol inintelligent, il est difficile de comprendre les modes de vie d’un habitant des Nouvelles-Hébrides. Pour une personne esclave du cadre socio-politique d’une dictature qui a déraciné en elle les plus élémentaires vestiges de la liberté et de la dignité humaine, peut sembler, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, fausse et absurde la vie d’un habitant d’une société démocratique socialiste comme celle de la Suède.

L’égocentrisme des hommes terrestres, qui est resté cristallisé dans le verset biblique de « la paille dans l’œil du voisin et de la poutre dans le sien », induit en vous une optique déformée, en essayant de juger nos manières de vivre.

Voyez l’esclavage mental que supposent pour vous les déviations aux milliers d’habitudes pathogènes comme le tabac, les épices, les formes irrationnelles d’organisation de la vie quotidienne, la soumission mentale aux agents qui déforment la personnalité (comme sont certains spectacles, les séries télévisées, les formes éducatrices et la publicité commerciale), les déformations pour raisons politiques des articles de la presse qui polarisent les groupes sociaux vers des formes politiques aberrantes, les dommages exercés par presque tous les parents envers leurs enfants, la soumission et la crainte devant les multiples TABOUS sociaux, ainsi que l’enracinement des préjugés sans nombre qui vous empêchent, vous les hommes de la planète Terre, de maintenir une saine flexibilité de pensée, en les enchaînant en revanche à un cadre mental sclérosé et rigide… Où se trouve cette liberté et cette exubérance de l’âme terrestre? Les conduites, que vous jugez totalement régies par la liberté, sont en réalité soumises à des motivations subconscientes d’origine aberrante, induites à leur tour par une mauvaise éducation ou par la crainte de la société qui vous entoure. Et en cela les psychiatres de votre planète nous donneront raison.

Nous – nous le reconnaissons humblement – n’avons pas atteint à la perfection. Mais nous croyons que notre indépendance spirituelle est supérieure à la vôtre.

Par exemple, ils sont nombreux les terrestre dont la conduite morale est encore conditionnée par la crainte que produisent les effets coercitifs des lois. Le respect du prochain se cristallise grâce aux méthodes punitives de l’exécutif de l’état. C’est une conduite imposée de L’EXTÉRIEUR.

En nous s’est développée une authentique mentalité sociale, un amour de nos frères, un ardent désir de perfectionner la société, parce que nous avons conscience de la folie « que suppose de faire une voie d’eau dans le navire sur lequel nous voyageons » et des effets perturbateurs d’un égoïsme absurde. Nous ne comprenons pas comment vous pouvez nous reprocher d’aimer plus la société que nous-mêmes alors que n’importe quel terrestre qui voyage en avion pense avec plus d’inquiétude à son moteur et à sa structure qu’au menu que lui offre l’hôtesse..

Pardonnez-nous d’employez des similitudes terrestres vulgaires comme le bateau et l’avion, mais nous pensons (ainsi) vous illustrer mieux notre pensée.

Aussi, c’est surprenant que vous regardiez avec méfiance notre réseau d’ordinateurs, quand chaque terrestre ne peut se passer de son stylo, son réfrigérateur, son automobile de tourisme: avec le problème supplémentaire qu’une fois créées les habitudes polarisées vers leur usage, vous restez horrifiés quand une nuit vous devez substituer, à cause des effets de la restriction énergétique d’un réseau électrique, la lumière des lampes à filaments incandescents par des cylindres de stéarates pourvu de mèche. (Bougies !).

Au moins nous nous nous accoutumons en même temps, en nous identifiant avec la nature, à supporter la carence de toutes les inventions de notre civilisation.

Rejetez donc l’idée que nous sommes (comme vous) esclaves de la technique. Pour nous, tous ces équipements que nous utilisons sur le UMMO sont simplement des MOYENS AUXILIAIRES qui nous aident dans notre progrès intellectuel et moral et qui nous permettent de nous forger une idée chaque fois mieux ajustée du WAAM (UNIVERS). Et ainsi, comme une personne sensible et intelligente de la Terre, au fur et à mesure qu’elle se plonge dans l’étude et la méditation, voit s’ouvrir devant elle des perspectives les plus larges de la vérité, et ressent une jouissance ineffable quant elle découvre de nouvelles facettes de son monde, nous aussi nous nous sentons plus libre par la connaissance à chaque fois plus profonde des lois qui dirigent l’espace n-dimensionnel, quand nous observons la grandeur qui se cache derrière les facteurs de l’homme et quand nous découvrons de nouveaux mondes habités.

Cela nous fait nous sentir plus humbles, cela nous libère de lois coactives qui nous obligent depuis l’extérieur à obtenir une société meilleure. C’est nous-mêmes qui nous obligeons à aimer le réseau social. Et même si nous avons acquis des réflexes conditionnés qui dirigent notre propre conduite, au moins de telles habitudes sont rationnelles et logiques. Elles ne nous font pas souffrir comme les terrestres, ni ne nous empêchent de réagir avec une grande liberté et avec une riche vie intérieure dans de multiples facettes de notre conduite quotidienne.

Si vous nous voyiez vivre jour après jour en pleine communion avec la nature, entre les grands rochers et les torrents abrupts, repoussant toutes les attitudes stéréotypées que nous avons quand nous vivons ensemble en société, peut-être ne jugeriez-vous pas que nous sommes esclaves d’une civilisation mécanisée. Analysez au contraire l’immense gamme d’attitudes et de mouvements assimilés, convertis en rigides réflexes irrationnels qui dirigent votre conduite. Vous verrez que même au milieu de la campagne vous tendez inconsciemment à les réaliser.

Ce fut précisément la caractéristique qui nous a le plus peiné en arrivant sur cette planète. Vous nous apparaissez comme des marionnettes, bougeant avec des gestes étudiés, convulsifs, artificiels et nous avons souffert intensément à devoir nous adapter à ces inharmoniques modes de conduites pour passer inaperçus au milieu de vous.

NOTRE VIE QUOTIDIENNE – LES DIVERTISSEMENTS.

Vous pourriez croire qu’il existe sur notre planète une gamme infinie de jeu ou sports caractéristiques des diverses régions et âges.

En réalité il est difficile de vous expliquer que la variété sportive-récréative obéit à des facteurs fonctionnels soigneusement analysés. Il existe, oui, une large série de catégories d’OXUO KEAIA (SPORTS) mais elles sont fonction de la mentalité, de l’âge, et de la constitution physique des pratiquants.

De là à vous décrire tous les jeux ou sports comme on les dénomme sur Terre, est pour nous impossible à résumer en quelques pages, comme le serait pour vous de nous envoyer un rapport descriptif des machines-outils utilisées dans les secteurs métallurgiques de cette planète.

Pour les terrestres, le jeu des enfants est un type d’activité naturelle qui précède le travail organisé, développé pour l’être adulte. À peine si on lui prête de l’importance. Et bien qu’existent des conseillers psycho-puériculteurs, des organismes spécialisés et même des fabricants qui concèdent une importance marquée aux jeux les plus appropriés pour l’enfance terrestre, en élaborant même des objets étudiés scientifiquement pour les divers âges mentaux des enfants, chacun de vous sait que la grande majorité des parents ne font pas attention à ces conseils et qu’aussi bien pour les fêtes de Noël ou Saint Nicolas ou des Rois Mages, ils acquièrent les jeux que le premier commerçant ou fabricant (venu) propose à la vente (plus intéressés d’impressionner par la technique de la fabrication que de se préoccuper réellement de l’importance que revêt la formation de l’enfant).

Des jouets qui, comme c’est prévisible, ne satisfont que rarement l’esprit infantile, quand ils ne provoquent pas des réactions traumatisantes dans son psychisme.

Vous vous fatiguez de répéter que l’humanité est perdue, malade, aliénée et les plus naïfs d’entre vous cherchent des solutions convenant au réseau social terrestre. Le thème est complexe et nous sommes en train de le traiter dans d’autres études que nous vous avons remises. Mais sachez qu’il existe un principe fondamental en BIEUIGUU (PSYCHOBIOLOGIE) selon lequel un HOMME DONT L’ESPRIT A ÉTÉ ENDOMMAGÉ DANS SA JEUNESSE OU DANS SON ENFANCE NE POURRA ÉQUILIBRER SON PSYCHISME DANS LA PÉRIODE ADULTE.

Ce principe est en vigueur pour tout le réseau social. L’équilibre spirituel d’un homme, et vous-même le savez bien, quoique vous vous refusiez à appliquer la thérapeutique adéquate, s’obtient seulement par la formation intégrale de l’enfance. Une erreur dans l’orientation pédagogique sera fatale pour l’individu.

Nous prenons un soin particulier dans le contrôle des premières réactions de l’UUGEE ou de l’UYIE. Leurs jeux sont étudiés avec une extrême attention. Les dispositifs que nous leur fournissons durant la première année de leur vie sont parfaitement adaptés pour eux.

Sur ce sujet nous pouvons peut-être vous suggérer quelques idées pratiques réalisables par les parents de la Terre. Et leur attirer l’attention sur les graves erreurs commises dans l’éducation des enfants. Il est clair que nous soupçonnons, avec des raisons fondées, que vous les écouterez peut-être avec attention, pour ensuite ne pas les mettre en pratique. Si malgré la gamme énorme de conseils donnés par les puériculteurs terrestres, les mères continuent à refuser de les mettre en pratique, on peut encore moins l’espérer, venant de la part d’inconnus comme nous, que chacun de vous peut assimiler à des plaisantins ou des fous, et que l’on fasse cas de conseils d’une civilisation que les Terrestres considèrent comme fictive.

Les mères sur UMMO surveillent attentivement le développement initial du petit UGEEYIE (garçon ou fille). Le milieu dans lequel enfant se développe les premiers mois terrestres est totalement différent du milieu réel.

Une des IXAABII (CHAMBRE) du XAABIUANAA (FOYER) est aménagée pour lui. L’enfant est habituellement maintenu dans une ambiance spécialement conditionnée. À ses yeux n’apparaissent pas d’objet complexe mais des taches informes de couleurs vives et grises, qui fluctuent lentement et s’évanouissent rythmiquement, toutes situées à la même distance et dans le même plan.N’oubliez pas que l’enfant n’est pas capable de discerner dans son premier stade, dans ses perceptions embryonnaires, des images visuelles complexes et des relations stéréo-spatiales, c’est-à-dire le relief dans l’espace. Ce qu’un adulte intègre mentalement comme un corps humain, avec sa forme, son épaisseur stéréoscopique, ses couleurs précises et définies, les UUYIE et les UGEE ( FILLES ET GARÇONS) nourrissons, les dissocient d’une façon que vous ne pouvez pas imaginer. Les tâches de couleur sont perçues indépendamment de la forme. Ils ne discernent même pas les couleurs en les différenciant. Une tâche de couleur magenta est captée de la même manière qu’une de couleur orange. Ils ne distinguent qu’entre trois groupes définis de couleur. Quelques-unes des plus vives (vert, jaune, carmin, pourpre) sont confondues entre elles. Le noir, brun foncé, gris, etc., composent un autre groupe différencié indistinctement. Le blanc, les tons appelé  » crème  » par les Terrestres, et toutes ces couleurs dont la courbe spectrale est presque plane, apparaissent simplement comme du blanc. Et nous suspectons qu’il en est de même chez les enfants terrestres.

Quand vous-mêmes contemplez deux personnes situées à des distances différentes, vous prenez conscience exacte, grâce à la vision binoculaire, qu’elles gardent une relation de distance bien définie. Chez l’UGEEYIE ce n’est pas ainsi. Les deux personnes sont sur le même plan. C’est pareil quand une personne s’éloigne; l’adulte perçoit une réduction de cette taille, alors que pour l’enfant il semble que la figure humaine parfois s’agrandit et d’autres fois se réduit comme si elle était élastique (n’oubliez pas qu’il la voit toujours à la même distance). Ceci conditionne chez les enfants terrestres ces fantaisies transportées ensuite dans leurs jeux et dans leurs rêves de géants et de nain. Nous évitons pour le premier âge ces perceptions déformantes, en stimulant (au moyen de ces taches artificielles dont nous avons parlé) la conscience perspective ou « faculté de perception chromato-spatiale ».

L’enfant d’UMMO peut voir sa mère mais toujours à la même distance et durant le temps que dure l’allaitement. Quand elle s’éloigne, la chambre reste dans une pénombre intense alors que l’attention de l’enfant s’oriente à nouveau vers un autre point. Dans l’IXAABII est installé un petit UULODAXAABI, où écran en forme de calotte hémisphérique, dans lequel est l’enfant. Les images que ses sens captent peu à peu sont conditionnées par l’âge et l’UMMOGAIAO DA (formule d’identification psychotechnique du sujet), des images visuelles qui sont peu à peu plus complexes, des sons parfaitement synchronisés avec des stimulus olfactifs qui peu à peu prennent de plus en plus de complexité au cours du temps.

Concernant le soin maternel, la discipline est très sévère. Les lavages fréquents, malgré un dispositif placé entre les petites jambes contrôlant les premiers Xii (JOURS) les évacuations naturelles du bébé en les neutralisant sous forme gazeuse après qu’elles se soient produites, sont réalisés à des moments fixés à l’avance pour chaque enfant.

L’uugee ou l’uuyie (GARÇON, FILLE) passe graduellement de ce monde artificiel au réel (beaucoup plus complexe) d’une manière graduelle et imperceptible quand sa structure neurocorticale est déjà conditionnée par les habitudes contractées dans un cadre parfaitement réglé à sa mentalité congénitale.

Les parents de Ummo sont entraînés par leurs conseillers sur la voie la plus idoine à suivre en face de n’importe quelle circonstance. Nous allons vous donner un exemple.

L’intérêt de l’UGEE se concentre au début sur ses mains. Petit à petit un tel intérêt s’étends à d’autres zones topologiques du corps. Le réseau cérébral se familiarise peu à peu avec son corps, son volume, les facultés de préhension des doigts (AGRIPPER), etc.. Vers deux mois terrestres, l’UGEEYIE normal d’UMMO essaye de coordonner les mouvements pour atteindre une petite sphère carmin très brillante mise légèrement hors de sa portée. Les mains sont croisées sur le thorax, les coudes ne peuvent pas se redresser. Malgré cette frustration intérieure, malgré cet échec continuel pour cet exercice, il ne répond pas avec des pleurs puisqu’il trouve agréable l’exercice éducatif pour exercer une fonction qui est en train de mûrir, qui suppose l’interconnexion lente des synapses distinctes dans les centres nerveux embryonnaires. Donc : dans cette auto-exploration physiologique, il n’est pas rare que l’enfant découvre ses (parties) génitales et les touche.

N’importe quelle mère ou père terrestre à l’habitude de s’alarmer en identifiant un tel acte comme pratique masturbatoire. La réaction irréfléchie des progéniteurs inconscients et manquants de formation est habituellement de le frapper sur la main ou de répéter maintes et maintes fois, à chaque fois que l’enfant réalise un tel contact : NON, NON !! CA NE SE FAIT PAS !! La réaction immédiate de l’enfant terrestre sera de croire que la mère essaye de jouer avec lui puisque à chaque contact est associé, venant d’elle, une même réaction de sa part et comme il ne comprend pas la signification punitive de la tape ou des mots, il se créera précisément l’habitude que l’on tente d’éviter.

Les parents d’UMMO ont conscience qu’à un âge aussi précoce on ne peut considérer une telle pratique comment réellement masturbatoire. Quand l’enfant tend à toucher ses (parties) génitales on lui attire son attention vers un autre objectif (ET PAS À CHAQUE FOIS QU’IL LE FAIT, car dans ce cas, l’enfant associerait cet acte avec un appel vers cet objectif et pourrait ainsi le convertir en un réflexe). Nous conseillons aux mères terrestres, par manque des moyens techniques dont nous disposons ici, qu’elles ne tendent pas dans un cas semblable à dissuader leurs enfants par des méthodes coercitives. Donnez-lui pour s’amuser un objet brillant (NON ÉMAILLÉ, PAS AVEC DES COULEURS RÉALISÉES AU MOYEN D’ÉMAUX TOXIQUES). Il peut être en aluminium anodisé, en vert ou rouge et aussi en plastique.

LES INSTALLATIONS D’OXUO GAADII.

Dans les rapports précédents nous vous avons indiqué comment nos jeux sont orientés vers le développement intégral de l’OEMII. Sans doute, avec cette expression, reste à expliciter complètement le sens et les significations que nous devons donner aux concepts de développement intégral. Mais nous préférons préciser et nuancer une telle idée.

Nos spécialistes en BIEWIGUU considèrent l’être humain comme un réseau dont les relations de transfert entre ses éléments de base peuvent être exprimées au moyen de paramètres mathématique. Pour comprendre ceux-ci, imaginez un des types de réseau simple familier aux techniciens de la Terre. Un réseau électrique dans un circuit électronique.
Ses éléments de base seraient par exemple : générateur de fréquence, générateurs parfaits de tension et d’intensité (ces derniers n’ont pas encore été obtenus par les physiciens de la Terre), réactances et résistances pures. Tous ces éléments peuvent se combiner en une maille complexe de conducteurs par lesquels s’écoulent normalement différentes intensités de courant, à des fréquences combinées d’harmoniques diverses. Très bien: il suffit de substituer dans ce réseau une inductance (bobine avec ou sans noyau de fer) pour qu’automatiquement s’altère TOUT LE RÉSEAU. Vous comprendrez mieux si vous réalisez l’expérience de substituer dans votre récepteur de télévision une de ses diodes ou tube à vide (élément du réseau) par une autre quelconque. Le plus probable est que l’écran du tube cathodique reste sans image.

Faisons un pas de plus dans cet exemple: supposez que ce circuit électrique ait vieilli. Les potentiomètres de commande ont accumulé de la graisse mélangée avec de la poussière, les condensateurs de syntonisation des circuits se sont recouverts de verre de gris. La pâte d’électrolyte dans les condensateurs de filtrage s’est séchée et on enregistre des fuites entre les connexions des socles des diodes et des transistors. Indubitablement le nettoyage et le changement d’un seul élément ne suffiront pas. Il est nécessaire au contraire de coordonner le rajeunissement de l’ensemble et de chacun des accessoires de base du réseau, puisque vous vous êtes rendu compte que la déficience d’un seul dispositif de base se répercute sur l’ensemble inter-relationné.

L’exemple, comme vous le voyez, est très grossier puisque le réseau de l’OEMMII est d’une complexité fabuleuse et que l’exemple antérieur est aussi primaire que si un expert en terrassement comparait une simple pelle, maniée par un ouvrier, avec une excavatrice dotée de servomécanismes électroniques. Le réseau humain se développe dans son environnement en s’intégrant dans un autre réseau beaucoup plus complexe (le réseau social) de telle manière que la paralysie, la déformation ou l’altération pathologique d’un de ses éléments provoque de sérieux bouleversements sur la personnalité globale de l’individu.

N’importe lequel de vous, et avec vous vos ancêtres de la planète Terre, sait parfaitement ceci. Une simple migraine, une foulure, une vulgaire inflammation peuvent provoquer chez la personne qui en souffre de sérieuses altérations affectives: mauvaise humeur, frustration, baisse de rendement au travail, etc.. La médecine psychosomatique terrestre a toujours traité ces phénomènes en reconnaissant l’importance que de telles altérations somatiques revêtent pour les fonctions mentales de l’individu.

Cependant, vous ressemblez au propriétaire du téléviseur, qui sans le minimum de connaissances nécessaires en électronique, et ayant conscience de l’avarie dont souffre le réseau, tente de « fouiller » le réseau complexe du circuit avec un tournevis pour tenter de localiser la cause. Le plus probable est qu’il dérègle les noyaux de ferrite assemblés avec une grande précision ou provoque un court-circuit dans quelque circuit du récepteur.

Quand, en toute logique, ce qu’il fera est de dérégler encore plus l’équipement, il résultera ensuite qu’il se plaindra ingénument en se lamentant pour la  » mauvaise fabrication des téléviseurs « .

En comprenant cette parabole, nous imaginons que vous penserez immédiatement :

 » Bien : vous les hommes d’UMMO, qui jouissez d’une civilisation aussi avancée, qui êtes capables de réaliser les ajustements opportuns dans le réseau psychosomatique de l’OEMII (CORPS HUMAIN) jusqu’à obtenir le quasi parfait équilibre bio psychique et même une technique de prévention fœtale qui prémunira l’individu, pour toute sa vie, de nombreux facteurs pathogènes, pourquoi ne nous donnez-vous pas la recette ? Pourquoi ne nous offrez nous pas dans vos rapports une synthèse de tels remèdes : une formule anti-oncologique qui nous protège des tumeurs cancéreuses, une drogue efficace contre les syndromes mentaux, etc., etc.. ? »

Cette demande, chargée d’espoir, est si chargée de résonances angoissées, que ni vous-mêmes n’appréciez l’ingénuité de la formulation, ni nous-mêmes ne pouvons la qualifier de stupide, par profond respect envers la douleur des êtres humains.

Imaginez un pauvre sorcier d’une tribune amazonienne. Que lui répondra un neurophysiologiste qui serait interpellé par lui en le priant de lui enseigner en quelques jours la manière d’intervenir chirurgicalement sur une tumeur du cortex cérébral… Le plus que le chirurgien pourra faire en principe pour ce brave homme , sera de lui enseigner avec patience à lire et lui montrer des planches simples de vulgarisation anatomique (et encore, le plus probable, est que l’indigène se lassera à plusieurs reprises).

Pardonnez-nous cette inclusion nécessaire dans le développement du thème, et nous continuons.

Une évolution de notre connaissance intégrale de l’homme vous a donc montré l’IMPORTANCE TRANSCENDANTALE que n’importe lequel des facteurs en relation avec orps, revêt pour toute la structure de la personnalité.

De cette manière nous avons découvert que le divertissement de l’homme non seulement provoque des réactions tonifiantes dans les fonctions mentales et même dans le développement harmonieux des organes physio-anatomiques, mais aussi que tel divertissement, s’il veut être réellement fonctionnel, doit être planifié spécialement pour chaque individu et avec des règles séquentielles qui, appliquées à un autre individu, non seulement peuvent être stériles mais aussi préjudiciables.

C’est pourquoi, dans le rapport antérieur, nous accentuions le caractère discriminant de notre OXUO KEAIA (ART DU JEU) par rapport aux jeux et sports terrestres. Notre critique n’était naturellement pas orientée contre la bonne volonté que les hommes de la Terre mettent dans les règles de leurs jeux. Indubitablement, beaucoup de tels sports et activités récréatives obtiennent à un certain degré le développement d’une seule faculté, fonction ou organe somatique.

Mais vous-même si vous réfléchissez un peu, vous vous rendrez compte que si chaque homme est une individualité complexe, avec sa propre mentalité et ses traits typiques, et de même que les aliments sont choisis d’une manière variée et discriminante pour chaque personne et que la sélection des lectures est définie pour chaque sujet, il résultera qu’il est aussi absurde de standardiser les règles de jeux en établissant des normes  » standard « . C’est comme si dans un hôpital qu’il accueille dans ses lits une variété complexe de malades, le directeur, médecin fou, décrétait que tous les patients soient traités à la fois avec une dose spécifique d’insuline, en chronométrant avec une précision maladive l’intervalle d’injection, et en sanctionnant les transgressions des internes.

L’exemple, quoique grossier, est éclairant. Vous comprenez parfaitement la fonction tonifiante du jeu. Et vous vous consacrer à créer capricieusement une gamme anarchique de règles exotiques de jeux. Indubitablement le dynamisme de quelques séquences sportives développe certains organes du réseau humain (jambes et bras dans le basket, fonction volitives, contrôle métabolique et neuromusculaire dans le yoga, certaines zones corticales dans les échecs, équilibres propriocepteurs et développement neuro-oculaire dans le tir sur cible …) et évidemment, pour tous, le sens de la discipline et des valeurs idéologiques de « l’esprit chevaleresque » et de « l’honneur ». Ces concepts qui pour les hommes d’UMMO sont trop artificiels sont remplacés dans notre réseau social par des valeurs plus transcendantes et rationnelles.

Quand nous allons décrire dans les paragraphes suivants, bien que nous ne le faisons pas d’une façon trop prolixe, les caractéristiques de notre OXUO, vous pourrez remarquer deux points essentiels de divergence avec le sport terrestre : il n’existe pas sur tout UMMO de différentes variétés d’OXUO, mais une seule pour toute notre OYAA (planète). Cependant la complexité des règles dans une même session est tel que non seulement elles sont distinctes pour chaque joueur, mais qu’elles sont aussi fonction du temps c’est-à-dire variants pour chaque situation : comme pour chaque soldat à chaque instant d’une bataille terrestre, les décisions adoptées varient avec la situation.

UMMOAELEWE
Sr D. Fernando Sesma Manzano
Madrid – Espagne
Langue : espagnole.

Nous vous avons informé sur le caractère transcendant de l’OXUO KEAIA (art et technique du JEU) et nous vous avons montré cette transcendance pour notre société parce que nos OXUO, non seulement sont orientés vers le divertissement de l’individu mais aussi remplissent diverses fonctions essentielles.

Qui sont :

le développement intégral du corps qui permet non seulement l’harmonieuse croissance des tissus musculaires mais aussi la formation équilibrée des autres organes de l’OEMII.

– stimuler et développer les facultés mentales de PERCEPTION et de RAISONNEMENT.

– augmenter les tendances grégaires et sociales de l’individu.

– la formation d’une série de réflexes conditionnés adaptés à l’actuelle étape de l’adulte.

L’OXUO KEAIA acquiert avec ces dimensions une réelle valeur thérapeutique, en même temps qu’il perfectionne la structure psychophysiologique de l’OEMII.

Tous les frères de notre société, sans qu’intervienne aucune pression de la famille ou de la part de l’UMMOAELEWE (conseil général de UMMO, composée de quatre hiérarques bien que dans des cas exceptionnels ce chiffre soit plus réduit) acquièrent depuis qu’ils sont UUGEE ou UUYIE (enfants) les habitudes mentales et somatiques de l’OXUO, qu’ils n’abandonneront jamais jusqu’à la mort.

Mais le OXUO KEAIA est un art complexe d’une variété et d’une souplesse infinies. Il sera nécessaire pour le comprendre que vous renonciez à établir des analogies excessives entre lui et les jeux et sports terrestres.

En premier lieu, parce qu’il doit intégrer en lui les deux caractéristiques qui sont sous-jacentes dans ces deux activités terrestres.

Ainsi vous associez aux sports le dénominateur commun et dominant du développement corporel, bien que les facultés mentales interviennent sans doute dans le football, criquet, tennis et karaté.

Dans d’autres jeux au contraire on remarque une prédominance de la stratégie qui exige des joueurs de mettre à l’épreuve leur raisonnement et même leur contrôle affectif, sans que d’autre part, dans certains cas, la rapidité des réflexes et même l’intervention du hasard ne soient négligés.

Nous préférons ne pas faire allusion à certaines modalités appelées par vous jeux de hasard, qui non seulement abrutissent et atrophient les facultés intellectuelles des OEMII terrestres, mais aussi aident, comme dans le cas des loteries et paris mutuels, à provoquer une répartition encore plus injuste du revenu national et par conséquent à troubler l’harmonie du réseau social de cette planète (nous ne nous référons pas aux pays purement socialistes, où, avec un excellent jugement, de telles pratiques irrationnelles sont abolies).

Ainsi dans les pays de la Terre, a surgi une énorme variété de jeux et de catégories de sports, liés aux différentes époques et cultures.

Cependant nous observons un dénominateur commun dans tous. Sauf en de rares exceptions, ils s’en tiennent à un code ou conjonction de normes inflexibles.

Non seulement les instruments matériels de ce jeu seront normalisés (balles, raquettes, damiers.. ) mais aussi les règles qui dirigent la stratégie de son développement sont assujettis à un inflexible RÈGLEMENT ou lois du jeu.

Nous sommes restés stupéfiés par exemple en observant comment dans des affaires qui touchent à la vie communautaire et sociale : épisodes de vie grégaire qui touchent à la religion et à la conduite avec les autres OEMII du cercle restreint de la famille et amis, et même ceux qui intéressent leur santé et leur intégrité physique, les hommes de la Terre se montrent si anarchiques, si irrationnels, seulement faiblement régis par de faibles règles qui le plus souvent ne sont pas respectées, alors qu’en revanche, en ce qui concerne les règles de jeu, vous arrivez à des extrêmes d’exactitude et de précision véritablement maladives (propre à certaines maladies hystéroïdes ou psychasthéniques compulsifs )

Il n’est pas rare d’observer dans les compétitions sportives l’usage d’équipements de chronométrage qui enregistrent des variations de l’ordre de micro secondes pour constater l’instant précis auquel un sportif est arrivé au but, où l’exorbitante règle avec laquelle les joueurs d’échecs se décident à faire annuler un coup intelligent de l’adversaire parce que le nombre de mouvements autorisé par heure a été dépassé d’un tout petit peu.

Ceci nous conduit à déduire qu’en effet, vous être aptes à développer plus rationnellement votre réseau social, vos coutumes et votre politique économique, ainsi que vos formes de gouvernement, en inversant les termes et en établissant une échelle de valeurs plus conséquente, dans laquelle vous mettriez plus d’accent sur la discipline dans les domaines véritablement transcendants, et en étant plus tolérants et moins pointilleux sur les aspects de l’activité humaine peu importants.

Parce que toutes vos normes rigides dans le déroulement du jeu et du sport s’expliqueraient, si vous étiez arrivés comme nous à développer l’activité ludique comme une forme intégrale et transcendante de l’éducation, en étudiant avec rigueur scientifique non seulement les formes les plus adéquates du OXUO mais aussi en vérifiant au moyen des processus empiriques de laboratoire de psychophysiologie les résultats de telles méthodes sur l’organisme et sur l’activité neurocorticale. Mais en réalité, le panorama qui nous est donné à contempler concernant les sports et jeux terrestres est désolant. Beaucoup de normes qui dirigent de telles activités sont nuisibles pour l’organisme, en développant certains facteurs du métabolisme histologique et mental, pour laisser les autres dans le plus grand abandon, quand ils ne sont pas abîmés ou que ne soit provoquée leur atrophie. Et ce dernier point ne vous est pas inconnu.

Avec tout ceci, nous ne désirons pas exprimer que notre OXUO manque complètement de règles codifiées. Au contraire la complexité de celles-ci est telle qu’elles doivent toujours être programmées par le XANMOO AYUBAA , qui n’est rien qu’un réseau de grands ordinateurs ou comme vous les appeler incorrectement CERVEAUX artificiels (qui ne sont pas à base électronique comme chez les terrestres. Voyez les rapports techniques déjà remis). Jusqu’à tel point que jamais les joueurs n’arrivent à connaître toute l’énorme complexité de la stratégie qui doit se développer. L’exemple suivant facilitera la compréhension.

Imaginez une des batailles réelles auxquelles les hommes de la Terre sont malheureusement très familiarisés. Les soldats qui interviennent connaissent parfaitement le secteur dans lequel ils se déplacent. Ils sont même conscients à chaque instant de la stratégie qu’ils jugent la plus efficace. Mais ils ne connaissent pas la tactique de l’ennemi et ils ne connaissent pas plus le caractère stratégique de leur propre mouvement qu’ils comprendront mieux le lendemain. D’autre part, les soldats comme les officiers de grade subalterne ignorent les intelligentes et nombreuses méthodes et les critères stratégiques du haut commandement.

Elles existent, oui, les règles de stratégie théorique; mais en un instant donné pour chaque cas concret, de telles lois générales, dont la flexibilité est nécessaire si l’on désire une efficacité rationnelle, ont besoin d’être ajustés.

Nous ne concevons pas par conséquent le jeu dans les étroits moules dans lequel vous le maintenez. Ainsi par exemple les jeux les plus rationnels entre vous, comme le sont par exemple les échecs, nous le considérons affecté de cette rigidité stratégique qui développe dans le cortex cérébral un complexe de réflexes et de connexions neuronales, sans éduquer le reste des zones corticales.Vous pouvez vous-mêmes vérifier comment cette gymnastique mentale, le jeu d’échecs, n’a jamais développé les facultés mathématiques d’aucun terrestre. Les célèbres joueurs qui parmi vous arrivent à s’affronter dans des simultanées ou à l’aveugle ne se sont pas, par la suite, illustrés dans le champ de la philosophie, de la physique théorique ou dans celui de la topologie. Cette gymnastique est donc stérile. Elle donne la capacité à ceux qui l’exercent de connaître plus profondément la stratégie du jeu, pour devenir de véritables maîtres dans les ouvertures ou dans les finales, mais ce n’est pas pour cela, au contraire de ce qu’estiment des personnes ingénues, qu’ils seront de meilleurs stratèges de guerre ou des meilleurs politiques.

Notre OXUO se déroule dans des enceintes excavées dénommées par nous OXUO GAADII.. Il s’agit de fosses dont les dimensions ne sont pas non plus normalisées. La forme est rectangulaire comme une piscine terrestre. Les dimensions varient depuis les gigantesques installations de 0,3 KOAE (2,9 km de longueur) jusqu’aux OXUO GAADII. des petites colonies de XAABIUANAA (habitations) qui mesurent 22 x 46 Enmoo et une profondeur de 12 ENMOO (1 ENMOO équivaut à 1,87 m).

Mais ces fosses ne sont évidemment pas vides. Dans le prochain rapport nous enverrons une image graphique et schématisée qui facilitera votre compréhension puisque nous ne trouvons pas d’exemple terrestre suffisamment expressif pour le comparer.

Un hypothétique observateur qui arriverait de la Terre et qui contemplerait ces installations si étonnantes pour vous, se trouverait perplexe devant un réseau embrouillé de grandes barres métalliques, passerelles de forme irrégulières, masses visqueuses d’une substance translucide et gélatineuse qui paraît flotter dans le vide, étranges tubes flexibles par lequel peut passer commodément une personne, et des tourbillons d’une masse gazeuse saturée de vapeur, qui adopte la forme de sphères ou paraboles de révolution. Tout cela dans un lent mouvement continu. Depuis une UEWA (nef volante) toute cette masse métallique semble bouillir.

LA VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO

Les nuits d‘UMMO sont froides même durant les périodes où notre Astre IUMMA dirige ses rayons presque perpendiculairement sur les régions équatoriales.

Vers 575 UIW, tous les habitants du XAABIUANNA (MAISON) se retirent pour commencer leur repos. Dans un rapport antérieur nous vous avons indiqué comment nous consacrons quotidiennement une fraction du temps au sublime objectif de la méditation et de la prière. Cet intervalle est rarement inférieur à vingt UIW.

GEE et YIE (HOMME ET FEMME) restent seuls dans leur IASAABII (chambre) hermétiquement fermée, isolés acoustiquement de l’extérieur (note 1). Vraiment seul, un sifflement suave quasi imperceptible révèle le fonctionnement des tuyères de renouvellement d’air.

Au-dessus, les Astres, dans un ciel peu nuageux, brillent au travers de panneaux transparents du toit. Peut-être cette nuit, les fines bandes brillantes aux suaves tons verdâtres, que l’UULIBOOA (espèce d’aurore Boréale) présente à haute altitude, embelliront étrangement le firmament. Alors notre esprit n’en sera que plus enclin à la prière.

Les parements de l’IAXAABII brillent avec une suave couleur magenta ou violette. Nous choisissons pour cet instant ces tons qui prédisposent psychologiquement le cerveau pour ces fonctions mentales, plus en liaison avec la pensée religieuse. Violet, vert, bleuâtre, cyan et pourpre, avec un faible niveau lumineux, sont les couleurs sélectionnées.

(Note 1) L’insonorisation des parois est obtenue par des moyens très complexes, car les coefficients d’absorption et transmission acoustiques sont variables à volonté. Il serait complexe de vous donner des détails et d’enregistrer les unités physiques utilisées par cette technique. Par exemple : les niveaux sonores ne sont pas évalués à l’aide d’une fonction logarithmique comme vous le faites sur Terre par une mesure en décibels. L’absorption, uniforme pour toutes les fréquences acoustiques se réalise au moyen de produits moussants qui se solidifient et se liquéfient à volonté pour obtenir différents niveaux de densité de bulles. Les fréquences de niveau sonore et de tonalité constante sont compensées au moyen de membranes acoustiques qui, excitées par un générateur contrôlé et situées à l’intérieur des parois mêmes, vibrent à la même fréquence mais en inversion de phase (solution que nous vous proposons car la technologie terrestre aura bientôt des moyens adéquats pour utiliser cette méthode dans la résolution d’enceintes anéchoïdes** ou de faible coefficient de réverbération (temps de R = quasi nul). En résumé, le procédé consiste à détecter la fréquence perturbatrice (BRUIT CONSTANT) pour la régulation automatique d’un équipement semblable aux oscillations d’audio-fréquences terrestres, avec cependant la différence que les nôtres ne fonctionnent pas à base de circuits électroniques. La puissance acoustique engendrée est canalisée pour une partie vers ces membranes de grande superficie et pour l’autre partie vers des différences de sons qui ne fonctionnent pas comme les haut-parleurs terrestres mais par contrôle thermique d’une colonne d’air (on a totalement éliminé l’inertie thermique du gaz). Fin de la note 1.

**(néologisme franco-espagnol forgé par les ummites : qui ne donne pas d’écho NDT)

Et l’OMGEEYIE (couple) assis dans chaque XAXOOU (chaise de fosse) tourne les yeux et se contemple lui-même. Ils s’auto-analysent en invoquant en premier lieu dans le champ de leur conscience, les actes du XII (jour d’UMMO), ensuite commence tout un processus mental dans lequel chaque membre du couple spécule sur son existence enracinée dans la société dans laquelle il vit et agglutinée au sein du WAAM. Il s’offre à WOA qui l’a créé et imprègne sa pensée avec le souvenir de d’UMMOWOA le Dieu qui, incarné pour apporter la vérité, mourut parmi les terribles martyres de la vivisection.

Il n’y a aucune expérience mystique. Toute l’union avec leur WOA (DIEU) se circonscrit au niveau du raisonnement non exempt d’une vive réaction affective. Nous sentons le plaisir esthétique de notre équilibre spirituel, et plus est grand le degré de certitude en rapport au mode positif lequel nous avons accompli en ce XII (JOUR) les divins UUAA (LOIS RELIGIEUSES), plus est grande alors l’humble satisfaction intérieure que notre personnalité ressent.

Nos objectifs religieux suprêmes, en dehors de nous reconnaître comme engendrés par WOA, consistent à concéder à chacun de nos frères une importance supérieure à celle que nous nous octroyons égoïstement.

>== AGUIRRE SEULEMENT

Notre esprit de service orienté vers le frère (PROCHAIN) et surtout vers la Société dans laquelle nous sommes immergées, constitue pour nous une véritable idée obsessionnelle.

Le plus petit échec personnel concernant la véritable cristallisation de cet esprit d’entr’aide peut nous provoquer de sérieux tourments affectifs ou sentimentaux. L’homme acquiert la conscience de culpabilité et dans sa prière et méditation nocturne, il reconsidère sérieusement sa conduite, essayant de trouver des voies psychologiques pour renforcer ses réflexes ou habitudes mentales, pour perfectionner sa conduite future avec ses familiers, ses amis, ses supérieurs ou ses subordonnés.

Nos tendances grégaires sont très accusées. La solidarité avec la masse des individus qui nous entourent dans notre vie quotidienne est très profonde. Un de nos frères regrettera beaucoup plus une faute commise contre la collectivité, contre la société qu’une transgression d’une UUAA (LOI MORALE) qui nous engage envers un frère isolé.

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Les faibles signaux acoustiques des 10 UIW (un peu plus de minuit, en parlant en langage terrestre) peuvent marquer la fin de la Méditation.

Deux époux entament dans l’obscurité la très brève tâche de se dévêtir, adoptant immédiatement les mesures antiseptiques d’hygiène personnelle moyennant l’ablution par une solution adéquate qui est rarement parfumée et par la pulvérisation et une irradiation contrôlée sur les yeux, la bouche et les fosses nasales.

L’ablution s’effectue au sein d’une masse turbulente d’eau qui se renouvelle à grande vitesse dans ses différents degrés de dissolution, température et vibration ultrasonique. Pour cela chaque personne s’introduit totalement dans le XAXOOU (CHAISE) dont la plate-forme inférieure descend le niveau, ensuite la fosse se remplit de liquide pendant qu’une couverture transparente composée d’une plaque semi-fluide, qui se solidifie rapidement, protège le carrelage du XAABI des éclaboussures.

L’habitude d’ôter ses vêtements sur notre planète complètement dans le noir ne doit pas être interprétée par vous comme le fruit d’une ancestrale réaction de pruderie, car s’il est vrai que notre spécial instinct de pudeur qui nous fait subir de véritables traumatismes psychologiques quand nous nous voyons nus devant une autre personne est très accentué dans notre Société, il faut savoir aussi qu’il est irrationnel quand il s’agit d’un OMGEEYIE (COUPLE) où le degré d’intimité est très élevé.

La vérité est que notre mentalité à ce niveau est différente de la vôtre. Le seul acte de transition entre rester recouvert par les EEWEE (VÊTEMENTS) et de se dévêtir, représente pour nous un contenu érogène si intense que nous pouvons seulement le comparer sur Terre à la réaction de ces perversions sexuelles que les psychiatres terrestres qualifient avec l’appellation de Travestis.

Ceci provoque automatiquement, chez les individus des deux sexes, l’orgasme dans la majorité des cas. La mesure adoptée d’annuler l’éclairage dans l’IAXAABI (chambre ou pièce) est préventive pour neutraliser le déroulement d’une telle réaction.

La brève vision du conjoint dévêtu est par contre acceptée normalement dans les mêmes conditions que pour les habitants de la Terre.

Un bref sifflement inaudible suivi d’un autre modulé, tous deux par exemple à 23.000 cycles par seconde, provoquent l’apparition des WOOIA (IMAGE 19). Leur forme est toroïde et présente sur sa surface supérieure une densité appréciable de petits orifices ou tuyères.

Image36

Le WOOIA s’élève dans l’air sans aucun support venant du sol ou ornement. Il reste suspendu en lévitation dans le « vide » par l’action d’un puissant champ de forces électromagnétiques. De lui s’écoule une substance qui se transforme en conglomérat alvéolaire ou mousseux qui rappellerait aux chimistes terrestres la mousse de polyuréthane. Le produit que nous utilisons est moins dense, anti-électrostatique, il se solidifie rapidement, non sans qu’un dispositif de contrôle thermique dirige le processus pour que la mousse s’étende dans l’espace en adoptant la forme d’un parallélépipède fractionné avec une espèce de fosse centrale qui permet le positionnement du corps humain.

Durant la période du WOI WOI (Sommeil) nous nous couvrons absolument pas le corps. Nous n’avons pas de tissus semblables aux draps ou pyjamas, couvre-lit ou couvertures que vous utilisez tant sur Terre.

Il est bien vrai que notre contrôle de l’environnement, au niveau de la température et du degré d’humidité, est parfait à l’intérieur des IASAABII (CHAMBRES) et que les jours où nous dormons en plein air (presque 40% du temps total), la température doit atteindre la limite que l’organisme humain peut supporter sans une altération dangereuse du métabolisme.

Comme exemple du fait que pas même nous, malgré le degré de civilisation atteint, n’avons déraciné encore certaines étranges formes de conduite qui ne sont pas préjudiciables pour l’organisme ou pour les facultés mentales, mais qui sont irrationnelles et stériles; nous vous dirons que de nombreuses personnes d’UMMO dorment en position « decubitus ventral » (comme vous la nommez) ou en « decubitus latéral ». L’origine date d’il y a des milliers d’années UMMO, au moment où les scientifiques découvrirent les IBOONEE (Rayons Cosmiques) et leur action modificatrice sur les cellules germinales des organes génitaux (ovaires et testicules), ces rayons étaient capables de provoquer des altérations génétiques. On considéra que l’individu pourrait mieux se protéger de ces radiations pénétrantes en ne se couchant pas sur le dos mais en opposant le plus grand noyau de masse musculaire possible.

Aujourd’hui nous savons parfaitement qu’une si faible protection ne justifie pas des habitudes de positions si rigides, mais malgré tout, les réflexes de l’habitude ont persisté chez les gens.

Nous les habitants d’UMMO, nous avons acquis avec le temps une sensibilité cénesthésique spéciale. Ainsi comme vous êtes capable d’évaluer de petites différences de poids au moyen d’instruments délicats (par exemple si vous installiez une balance terrestre à l’intérieur d’une chambre pour comparer deux masses : un kilogramme de fourrage ou de paille sur un des plateaux et un kilogramme de plomb sur l’autre plateau, et que vous observiez que l’aiguille de la balance s’incline en faveur du plomb), nos senseurs propriocepteurs sont capables de discriminer, bien que sans valeur quantitative, de petites différences dynamiques.

Cette sensibilité, présente pour nous une nouvelle source de plaisir psychologique : des vibrations dynamiques qui pour vous ne représentent pas plus qu’une sensation bizarre, dépourvue de réactions agréables, peuvent constituer pour nous une nouvelle diversion. Si le flottement dans le vide dont vous avez fait aussi l’expérience dans les voyages spatiaux (nous choisissons l’expression « le vide  » pour interpréter le « flottement » dans un milieu dans lequel peut exister un gaz, mais dans lequel le champ de gravité terrestre est faible ou son effet compensé par des forces négatives ) peut donner chez vous des résultats désagréables sur le sens de l’orientation provoquée par les troubles vestibulaires (oreille interne), ce flottement dans le vide peut chez nous provoquer des réactions aliénantes.

Mais au contraire la position du corps au sein d’une masse de mousse solide et flexible, suspendu dans l’air comme l’est le WOIOA (lit), accompagné d’un doux balancement apporté par les infimes variations de l’accélération, provoque des états affectifs ou émotionnels beaucoup plus intenses que chez vous.

Comme cas curieux nous vous dirons que quand, ici sur la Terre, nous nous voyons obligés de monter dans des ascenseurs dont les grandes vélocités exigent de fortes accélérations aux points d’arrivés (ascenseurs dans les immeubles très haut ), nous nous voyons franchement gêné pour contrôler nos gestes de plaisir qui peuvent ressembler à la mimique inconsciente au cours de l’orgasme sexuel.

Juste couchés, commence une première étape en laquelle le plaisir cénesthésique (ou Kinesthésique) joue un rôle très important. Aucun des époux ne s’oriente encore vers l’autre. Les deux jouissent indépendamment des émotions authentiquement esthétiques qui leur sert de sédatif préalable. Aussi inoffensifs et licites que peuvent être la musique chez vous ou l’inhalation de parfums chez nous.

Dans un prochain rapport nous nous étendrons sur nos pratiques sexuelles, notre morale sexuelle et le contrôle de l’ovulation ou URAIWO KEAIA équivalent pour vous au contrôle des naissances.

RAPPORT D’EXPLICATION POUR MONSIEUR D. FERNANDO SESMA MANZANO

Quand je me trouvais en train de dicter les paragraphes contenus dans le rapport joint, se référant à nos pratiques habituelles dans les UIW qui précèdent le sommeil, notre gentil ami espagnol qui dactylographie toutes nos notes nous a attiré l’attention, surpris, sur une affirmation que nous formulions dans le rapport mentionné.

En toute logique nous avions cru qu’il n’était pas nécessaire de faire une déclaration sur un sujet que les terrestres devait connaître car il traite d’un concept physique habituel présent dans tous les traités élémentaires de cette science. Sinon nous nous verrions obligé chaque fois que nous prononçons un mot ou énonçons une affirmation banale de la démontrer à la lumière de la science terrestre commune.

Nous nous référons à l’affirmation que nous avons intercalée en guise d’exemple. :

(… En installant une balance terrestre à l’intérieur d’une chambre pour comparer deux masses : Un kilogramme de fourrage ou de paille sur un des plateaux et un kilogramme de plomb sur l’autre, en observant que le fléau de la balance s’incline en faveur du plomb …).

Nous avons observé un geste d’autosuffisance et un ton goguenard chez notre ami (un expert commercial qui nous aide) et la question agressive et mordante de celui qui, dans son ignorance, se réjouit intérieurement de « nous avoir surpris dans l’erreur » et bien qu’ensuite humblement il a reconnu son erreur, son geste nous a remplis de tristesse.

Non pas pour le ridicule dans lequel se trouve la personne ignorante qui en essayant de corriger ses frères commet une erreur encore plus grave, mais pour la malsaine tendance qui vous pousse à humilier vos proches quant ils font une erreur, pour la précipitation avec laquelle vous jugez les fautes de vos frères, sans les soumettre avant même à une analyse superficielle pour vérifier qu’en effet il s’agit d’une erreur.

Nous ne voulons pas, par ceci, vous indiquer que l’attitude la plus idoine ou morale est de toujours se taire et de ne pas opposer d’objections : au contraire : vous les terrestres devez être animés par une véritable obsession à vous former, à vous éduquer, à apprendre. Et pour cela vous devez questionner. QUESTIONNER SANS CESSE, présenter des objections quant vous ne comprenez pas quelque chose. Mais TOUJOURS avec humilité, avec précaution, avec l’esprit prédisposer à admettre que la raison PEUT NE PAS ÊTRE DE VOTRE PART. En repoussant tout dogmatisme et parti pris qui dans le fond constitue un des facteurs qui font que vous êtes malheureux sur cette planète.

Présenter agressivement une attitude de doute devant les affirmations des autres, être tapie pour bondir sur un frère, en l’accusant d’être dans l’erreur pour l’humilier devant les autres et sentir en vous-mêmes une morbide allégresse de sadisme triomphant, est une triste manière de ne pas évoluer, de stagner dans le stade immobiliste des aliénés par le dogmatisme.

Il vous suffira de lire un traité élémentaire de physique pour vous rappeler un principe que vous appelez du nom de PRINCIPE D’ARCHIMÈDE. Toute Masse immergée dans un fluide quelconque (LIQUIDE, GAZ, PLASMA) est soumise à une poussée dynamique de signe contraire à la force de gravité. Ce principe est valable dans tout champ gravitationnel. LA FORCE DE POUSSÉE à une valeur équivalente au poids d’un VOLUME IDENTIQUE du FLUIDE DÉPLACÉ par cette masse. C’est-à-dire : un kilogramme masse de fer dans un récipient plein de mercure NE PÈSERA PAS UN KILOGRAMME POIDS, non plus qu’un KILOGRAMME MASSE de plomb ne pèsera pas exactement un kilogramme poids à l’intérieur d’une chambre remplie du  » FLUIDE AIR « . Et le KILOGRAMME MASSE de fourrage ou paille se verra soumis aussi à une poussée plus grande due à son volume plus important.

De telle façon qu’il serait faux d’affirmer qu’un kilogramme masse de plomb pèse comme un autre de paille si nous faisons la comparaison dans l’air, comme de coutume. Cela ne sera vrai que (ET SEULEMENT À MOITIÉ À CAUSE DE L’INTERVENTION D’AUTRES FACTEURS QUE NOUS N’ÉNONÇONS PAS ICI) si vous vérifiez la pesée dans le VIDE ABSOLU.

Il est clair que la différence est quasi imperceptible et nécessiterait une balance d’une grande précision pour le constater. C’est pourquoi nous vous donnions cela comme un exemple concernant notre sensibilité cénesthésique capable de discriminer de très petites différences dynamo musculaires.

Nous vous envoyons ce rapport accessoire afin d’éviter une fausse interprétation. Il n’est pas nécessaire que vous le donniez à vos amis et familiers si, comme c’est à espérer, ils n’adoptent pas une attitude pédante de critique concernant l’observation citée. Mais dans le cas contraire il serait utile de la lire aux détracteurs pour lever les malentendus. Nous comprenons que nous devrions toujours agir ainsi lorsque le risque d’être mal compris existe au long des rapports. Mais nous ne vous cachons pas que les explications accessoires devraient se multiplier jusqu’à l’infini. Imaginez ce que cela supposerait parfois en énorme montagne de pages dactylographiées.

Écrit par DA3 fils de EYEA 502.

Soumis à DEII 98, fils de DEII 97

 

LA VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO

Le champ électromagnétique généré par un AAXOO (Oscillateur de base nucléaire capable d’émettre de grandes puissances) peut se modifier pour moduler aussi bien les douces oscillations du WOIOA (espèce de divan lit) que sa situation dans l’espace.

Quand le GEE (époux) ou la YIIE (épouse) désirent rapprocher leurs WOIOA respectifs, il leur suffit d’encoder les ordres opportuns au moyen d’un signal acoustique de fréquence inaudible. Aux spécialistes en ordinateurs ou traitement électronique de l’information nous dirons comme information curieuse, que les transducteurs ultrasoniques qui captent les ordres codés n’envoient pas directement le signal aux servomécanismes ou BUUTZGOIA. Ces données passent d’abord par un XAANMOO (espèce d’ordinateur) qui analyse le caractère logique des ordres. Si la personne qui a lancé le sifflement ultrasonique a commis une erreur explicable, le XAANMOO réalise une rapide analyse statistique sur les probabilités qu’un tel signal puisse être émis à ce moment. Par exemple, il peut être absurde à 70 UIW, quand tous dorment, que quelqu’un puisse émettre l’ordre d’occulter dans le sol le WOIOA (lit). L’ordre alors n’est pas obéi, à moins que par de nouveaux signaux codés ne soit justifiée à nouveau une telle décision.

En réalité tous les équipements automatiques d’UMMO possèdent ces dispositifs d’analyse logique. Vous-mêmes devez comprendre comment une civilisation qui a atteint un haut degré d’automatisation doit être protégée des erreurs involontaires de ses frères. Un son mal modulé, quand nous voyageons par exemple dans un quelconque UEWA (véhicule), pourrait provoquer une catastrophe si les mécanismes ne disposaient pas de ces contrôles de fiabilité des ordres humains.

Les deux WOIOA (Lits de mousse en lévitation) se rapprochent jusqu’à être au même niveau. L’épouse et l’époux peuvent, s’ils le désirent, initier leur contact conjugal.

Nos relations de type sexuel se développent sur un plan différent des terrestres. En premier lieu la psychologie sexuelle diffère de celles des OEMII (hommes et femmes) de cette planète.

L’éducation se développe sur des canons différents et enfin les pratiques et habitudes adoptées présentent bien sûr des différences spécifiques. Nous allons tenter de résumer une matière si complexe.

L’évolution sexuelle se développe par des procédures physiologiques et psychologiques qui montrent des divergences marquées. Tout d’abord la puberté commence chez les UGEE et UUYIE (enfants) vers les quatorze ans terrestres pour les premiers, la première menstruration survient entre 15,5 et 16,6 années pour les filles.

Un facteur important à considérer est la localisation des zones épidérmiques auxquelles s’associent une tonalité érogène marquée. Chez la YIE (femme) de telles zones érogènes se localisent dans les organes reproducteurs externes, le ventre et les fesses, les seins et les hanches. La plus grande insensibilité se trouve sur les zones faciales (pas même sur les lèvres), les cuisses et la gorge. Chez le GEE (Mâle) la localisation pour les tendances de la libido féminine s’oriente sur l’organe reproducteur, ventre et fesses.

Ne vous étonnez donc pas que le baiser manque totalement de signification sexuelle pour nous. Cette pratique seulement connue sur cette Planète Terre pourrait être considérée comme répulsive pour nous, puisque sans finalité érotique, nous la jugeons comme anti-hygiénique et stérile.

Le début de l’orgasme se réalise en général par voie tactile avec les mains. La caresse dirigée sur les zones érogènes provoque en nous un effet émotivo-sexuel bien supérieur à celui obtenu par vous.

La technique du coït présente une grande analogie avec les pratiques occidentales de la planète terre. Nous ne connaissions pas et nous avons prouvé l’inutilité de certaines formes conseillées par la philosophie hindoue et japonaise. Deux différences peuvent cependant être signalées : la défloration n’est jamais réalisée par une autre personne que l’époux. Il n’existe pas de technique d’hymenectomie dans la pratique chirurgicale, réalisée par des spécialistes de « médecine « .

La mesure du plaisir (PAS SEULEMENT SEXUEL ) nous la réalisons au moyen de l’évaluation d’une fonction, reflétée par une gamme de champs électrostatiques générés par le cortex cérébral. Celui-ci nous permet de vous indiquer comme chose curieuse que la durée de l’orgasme et son intensité relative sont mieux équilibré entre les hommes et les femmes d’UMMO qu’entre les terrestres pour lesquels la durée est plus accentuée chez le sexe féminin.

La psychologie sexuelle revêt pour nous une importance aussi marquée que pour les habitants de la Terre. Cependant tout ce qui est en relation avec la fonction reproductrice est totalement sans préjugé ou sans, comme vous les appelez,  » TABOUS « .

L’éducation sexuelle pour nos UUGEEYIE ( garçons et filles) commence à un âge plus précoce que celui qui correspond à l’orée de l’adolescence. D’autre part la formation est imprégnée d’un profond sentiment religieux.

Aucune autre des fonctions biologiques n’éveille en nous une plus grande identification avec WOA (Dieu) que la génétique. Nous ne comprenons pas comment quelques civilisations de la Terre ont pu corrompre et masquer un des processus les plus passionnants de la vie, comme s’ils avaient honte de ce que WOA (Dieu) a généré. Nous, les quelques membres de ce petit groupe d’hommes d’UMMO, déplacés sur la péninsule ibérique, sommes restés surpris en vérifiant la série de mythes paternalistes que les progéniteurs introduisent dans les mentalités infantiles.

L’occultation de la vérité, par des légendes mièvres, faisant (entre autres exemples) référence aux « cigognes » déforme sauvagement l’éducation embryonnaire des UUGEEYIE. Comment les adultes terrestre peuvent-il s’étonner que leurs enfants, au moment ou ils ont accès à la vérité, elle-même déformée par leurs jeunes compagnons scolaires, perdent tout respect et confiance dans les « dires de leurs parents  » ? .

Ce premier stade de l’éducation, nos frères d’UMMO l’initient personnellement à leurs enfants, bien avant que ceux-ci n’intègrent les UNAWO UI (centres didactiques)

L’orientation est dirigée avec l’assistance du réseau mondial d’ordinateurs (XANMOO AYUBAA ) qui indique aux parents, en fonction de la psychologie de chaque enfant, le chemin didactique à suivre et résout les doutes qui peuvent apparaître à certains niveaux.

Le processus pédagogique se déroule presque toujours à l’intérieur de l’UULODAXAABI. C’est une chambre ou pièce qui n’est jamais absente dans les XAABIUANNAA (Maisons) sur notre UMMO. Elle est généralement placée dans la partie la plus haute des superstructures du XAABI, et a la forme d’une coupole parfaitement hémisphérique (l’accès est par le sol, puisque cette forme sphéroïde n’a pas de porte).

Par des ordres codés, toute la superficie sphérique de l’UULODAXAABI présente une image tridimensionnelle qui entoure complètement l’individu, lui donnant la sensation de se trouver submergé en pleine action. Vous pouvez l’imaginer comme un cinéma avec les techniques de  » Cinérama  » dans lequel l’écran est étendu jusqu’à couvrir tout le champ possible de vision, excepté le plan de sustentation ou le sol.

Deux sources de captation des images existent dans chaque foyer d’UMMO. L’une personnelle, intégrée dans un équipement AAXOO UAXOO (émetteur récepteur), stocke au moyen d’une unité statique de DIIO (Titane) les signaux chromatiques tridimensionnels qui doivent constituer l’image.

Le système d’intégration des images diffère totalement de celui employé par les systèmes de télévision terrestre, dans lesquelles l’image est explorée ou balayée par un faisceau de rayons cathodiques dynamique. L’image obtenue par nous accède au contraire directement à l’UEIN GAA EIMII (écran de visualisation), au moyen d’une infinité de cellules terminales d’autant de fibres optiques, dont les sections atteignent seulement quelques microns terrestres. Dans la perception visuelle de cette image n’intervient pas la persistance d’images rétiniennes ni l’effet psychologique ou phénomène PHI connu par les spécialistes terrestre de psychologie.

Cette source d’information que nous pourrions appeler « domestique » emmagasine une copieuse documentation graphique. Vous pouvez penser que dans nos XAABII ou maisons, nous possédons une bonne bibliothèque, des albums de photographies tridimensionnelles et de la musique ou des paroles enregistrées sur disque ou bandes.

Rien n’est plus loin de la vérité. Le matériel graphique utilisé sur notre planète a un caractère provisoire et n’est utilisé que dans des cas particuliers. Nous regrettons de désenchanter les spécialistes en arts graphiques de la Terre, mais sur notre UMMO il n’existe rien de semblable aux procédés de composition typographique, à l’offset, à l’héliogravure ou à la sérigraphie. Ni même ne subsistent les procédés qui gardent certaines similitudes avec la reprographie xérographique ou avec les procédés modernes que vous utilisez de projection électrostatique de couleur (ne pas confondre avec la xérocopie) . Jamais pourtant nous n’avons connu les linotypies. Nos antiques appareils diffèrent assez des actuelles machines planes, des minerves (petites machines à imprimer) et des grandes rotatives terrestres (lisez le rapport accessoire).

Les photographies et les images mobiles sont stockées codées sous forme d’états quantiques au sein d’un cristal de titane (nous n’employons pas le système binaire mais « duodécimal »). Les dessins une fois tracés sur des plaques spéciales, se reproduisent photo-statiquement par un procédé différent de ceux des UULODOO (photographie : appareils photos). Les textes manuscrits se décodent automatiquement en transformant les traits maladroitement tracés sous forme de caractères officiels de notre langage.

La parole reçoit un double traitement. Les phonèmes sont enregistrés dans leur version originale pour être reproduit ultérieurement, comme vous pouvez le faire vous-mêmes sur un magnétophone, mais en même temps sont analysé les différentes voix ou sons et ils sont transformés en caractères officiels lisibles. Chacun de ces documents intimes pour la famille est classé avec une série de chiffres de code qui permet de les sélectionner suivant le besoin. Si l’un de nos frères désire lire un de ces textes, ou contempler une séquence d’images mobiles correspondantes à une vieille fête familiale, il se rend dans son UULODAXAABI, et dans une partie du grand GAA (écran) sphérique il peut lire le texte ou contempler l’image.

La seconde source d’information visuelle est le XANMOO AYUBAA . Ce réseau qui couvre tout Ummo, non seulement fournit le conseil sur les fonctions scientifiques ou offre ses services de calcul ou règle le trafic des UEWA entre autres nombreux services. Il envoie aussi tout type d’images aux habitants des XAABII (maisons) depuis des textes polygraphiés jusqu’à des vues panoramiques des belles régions polaires. Depuis des reproductions de vieux documents historiques jusqu’à de simples images pédagogiques pour l’apprentissage de l’enfant. Depuis des images animées (vous les appelleriez cinématographiques) qui occupent tout le GAA (écran hémisphérique) correspondantes au processus de fabrication des fibres optiques dans une fabrique située à des centaines de KOAE, jusqu’à la vision d’un de nos enfants durant l’UAMII (repas) dans le UNAWO UI (colonie universitaire).

Bien plus: les YIE (épouses) peuvent commencer l’éducation sexuelle de leurs enfants en offrant au moyen de l’UULODAXAABI une séquence de dessin ou d’images élémentaires qui montrent le processus de reproduction. Nous accordons à l’enseignement par l’image beaucoup plus d’importance que ne le font les terrestres. La sobriété chromatique et des formes dans les dessins destinés à l’enseignement des premières années est soigneusement calibrée. Un dessin où une photographie qui peut satisfaire un UUGEE (enfant), peut-être inefficace d’un point de vue didactique et même contre-indiqué pour un autre.

Les petits vont prendre conscience de l’importance des fonctions reproductrices en reliant ces concepts à l’idée de la génération du WAAM par WOA (Dieu). L’enfant apprécie depuis sa première enfance le caractère sublime de la maternité. Il commencera à comprendre et penser de très bonne heure le processus de la gestation. La tendresse avec laquelle un enfant enveloppe sa mère quand elle se trouve dans cet état est une réaction commune dans l’enfance.

Mais à la frontière avec l’adolescence (avec le début de la puberté) peuvent surgir dangereusement les habitudes d’onanisme. Il existe sur ce point un parallèle évident avec les terrestres. Quand les spécialistes d’UMMO affrontèrent ce problème qui affectait presque 100% des UGEE (jeunes garçons) et 38 % des UUYIE (jeunes filles), il y a de cela des milliers d’années d’UMMO, ils crurent trouver la solution grâce aux contrôles par réflexes conditionnés. Mais la mise au point de la solution eut un résultat aberrant. Les enfants étaient secrètement contrôlés par des équipes qui, par l’intermédiaire de la détection de variations hormonales, connaissaient le moment auquel l’enfant commençait une telle pratique. Instantanément l’enfant ressentait une forte piqûre provoquée par une décharge électrostatique, qui lui provoquait une forte inhibition.

Les résultats furent désastreux comme nous vous en informerons.

LA VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO.

Nous vous rappelions dans le rapport antérieur quelles furent les premières bases de nos spécialistes pour réprimer les pratiques masturbatoires des enfants de notre planète.

On crut que la forte inhibition des premières tentatives de l’UGEE (ENFANT), initiée par une décharge électrostatique de potentiel élevé bien que sans danger pour l’organisme, créerait des défenses de l’individu (réflexes) contre ce vice.

Et malheureusement il fut ainsi : dans un très grand pourcentage de cas (87, 2% des cas analysés) les jeunes cessèrent leurs pratiques onanistes. La tragédie apparut plus tard lorsque ces mêmes individus présentèrent des symptômes d’impuissance IWOIA (procréatrice). La résistance de caractère psychogène à l’érection, les symptômes comme IDDOANAA ADIUU (anorexie), UNNIEYA GIADAA (céphalées), OAWUO WUANAI (tachycardies), et des formes de BIEEBUTSOA (inhibitions psychomotrices), en plus de l’absence de contrôle érectile, rendirent incapables ces malheureux de fonctions matrimoniales normales.

Naturellement cet échec ne découragea pas nos experts en BIEEWIGUU (psychobiologie) et grâce à eux nous avons obtenu que nos jeunes accèdent à notre époque à l’OMGEEIIE (mariage) sans jamais avoir expérimenté l’orgasme. De ceci nous parlerons dans un autre rapport.

De plus le jeune habitant d’UMMO ne passe pas beaucoup de temps entre la puberté et son union conjugale. Nous jugeons que c’est une atteinte aux divines lois de WOA de nous maintenir dans le célibat une fois que les facultés reproductives se sont développées. Dans un rapport antérieur, Monsieur SESMA, nous vous avons illustré la manière dont nos frères arrivaient rapidement à cette union au sein même de l’UNAWO UI (colonie d’enseignement), alors qu’ils se trouvent en pleine phase de leur formation intellectuelle et professionnelle.

Les contrôles psychosociaux, concernant les apparitions sporadiques d’érotisme morbide, sont rigides et efficaces. Ce n’est pas parce qu’existent des organes officiels chargés de veiller sur l’humanité de notre planète contre la sexualité effrénée. C’est simplement que la même société rejette par des mécanismes instinctifs de défense l’individu qui malgré les moyens pédagogiques et prophylactiques efficaces, présente des symptômes étranges dans sa conduite sexuelle.

Par exemple :La XIIXIA KEAIA (prostitution) apparut dans les premiers stades de notre humanité. Il existe de vieux témoignages des anciens AASE OUIA (chefs ou gouverneurs), dictant des décrets pour réguler ce trafic de femmes.

Les familles nombreuses décidaient le nombre de leurs rejetons de l’un ou l’autre sexe. Ceux en supplément de ce chiffre, étaient livrés aux XIIXIOUIAA (femmes et hommes qui réglementaient ce trafic). Tous les hommes non mariés avaient le droit de cohabiter périodiquement avec ces malchanceuses ( un nombre de fois fonction du nombre de demandes de ce genre et du nombre de femmes disponibles chez le XIIXIOUIA). Avec la particularité qu’existait aussi des GEE (hommes) contrôlés dans ce triste but, qui accordaient aux YIE célibataires le même privilège.

Le contrôle absolu de cette tare sociale était cependant effectif. La situation cependant finit par se déséquilibrer sérieusement sous l’hallucinant mandat d’une UYIE (enfant) connue dans notre histoire.

WIE 1, fille d’OOUA 33 et de sa prédécesseur au pouvoir IE 456, impose capricieusement (poussée par d’occultes motivations infantiles et sur les conseils de sa mère) la consigne que toutes les femmes d’UMMO qui arrivaient en phase d’IWO (faculté de procréer) devaient tomber enceintes.

La mesure humiliante éleva d’affreuses clameurs dans cette pauvre société soumise aux arbitraires de la UUYIE (enfant), qui à cette période n’avait pas encore quatorze « années terrestres ».

Seules les épouses et enfants des hauts fonctionnaires de ce gouvernement autocratique et celle des membres de la ténébreuse WOODOO (espèce de police) furent dispensées de ces ordres drastiques.

L’explication officielle justifiait ces consignes par la nécessité d’une expansion démographique qui rendrait possible l’ambitieux plan scientifique de la précédente au pouvoir: IE 456, fille de NAA 312.

Les malheureuses YIE (femmes) jeunes et d’âge mur savaient que les inspecteurs chargés de les examiner les condamneraient à mort si elles ne manifestaient pas les symptômes de la gestation. Des milliers de malheureuses stériles se suicidèrent et de très nombreuses épouses (quant leurs époux ne réussissaient pas à les féconder) se livraient désespérées aux centaines de milliers de GEE qui commencèrent à proliférer dans un nouveau et répugnant métier . De ce fait, la XIIXIA KEAIA (prostitution) jaillit avec une nouvelle force destructrice, anarchiquement, en revêtant la circonstance effroyable que le sexe féminin ne s’y livrait pas pour le lucre personnel mais poussé par des réflexesi de défense face au risque de génocide. (Note1)

Note 1

Quelques URAA (chroniques de l’époque) relatent des scènes épouvantables de ces Xii (jours). De nombreuses YIE, terrorisées, simulaient avec des morceaux de YUUWO (substance d’éponges végétales) cachés entre la tunique et le ventre, un état pseudogravide. Les agents de la WOODOO (police) les démasquaient et leur ordonnaient de se dénuder sur la voie publique, en faisant abstraction des sanglots et des cris hululant des malheureuses. Elles étaient traînées dans cet état jusqu’au lieu de contrôle le plus proche où, après avoir été l’objet de toutes sortes d’excès, elles étaient destinées au centre de vivisection.

On pouvait donc espérer que passée cette sombre étape de notre histoire, après la mort de la petite tyran (déchiquetée par l’onde de choc d’un explosif), les douloureuses tares disparaîtraient de cette société torturée. Il fut impossible de freiner la vague de prostitution qui s’étendit sur notre astre.

L’évolution lente de notre société, l’augmentation continue des biens de production (OUMBOO) et par conséquent l’augmentation du bien-être social, de l’éducation et du progrès scientifique réduisirent peu à peu le nombre de ces tares sexuelles, jusqu’au début de notre ère qui fut aussi l’époque qui marque la disparition d’un aussi terrible mal. Seuls subsistèrent de rares cas de YIE dont la constitution génétique prédisposée à cette tare de l’hypersexualité dans un groupe réduit de traits pathologico-sexuels bien définis. Les techniques de contrôle les plus modernes, durant le processus de gestation, des divers facteurs psychopathologiques, ont permis d’obtenir que de nos jours, l’existence d’individus de sexe féminin affligés de ces tendances, constitue une véritable rareté : la société réagit devant ces cas étonnants avec une exquise prudence et une affectueuse sollicitude. La malade est isolée et soumise à un traitement qui, parce que tardif et malgré l’avance de notre technique, n’assure pas la rémission du syndrome, bien que dans des maladies très rares nous arrivions à un pourcentage très élevé.

Par conséquent nous ignorons, sur UMMO, une grande partie de la large gamme des perversions sexuelles, si habituelles sur la planète terre.

Nous ne connaissons pas actuellement toutes les formes de sado masochisme, fétichisme, bestialité, nécrophilie, narcissisme, et les rares cas d’homosexualité peuvent être contrôlés par l’intermédiaire de la régulation hormonale, après intervention adéquate sur les mécanismes neurocorticaux et endocriniens, et sans nécessité d’abord chirurgical.

Un aspect intéressant pour vous sera sans doute le contrôle de l’IWO

Nous pouvons contrôler parfaitement le cycle de nos femmes. Cette régulation cependant est fortement liée aux impératifs et inhibitions de caractère religieux. Nos OMGEEIIE (couples) ne tolèrent jamais une régulation arbitraire dont l’unique mobile serait l’égoïsme personnel ou la satisfaction malsaine.

Notre religion nous oriente très sérieusement vers cet extrêmité. Ainsi nous ne comprenons pas comment l’homme peut vivre sauvagement dans une société dont l’expansion démographique ne soit pas contrôlée par ce même homme qui a reçu la faculté de s’autogouverner de la part de WOA ( Dieu). Ainsi que vous ne concevez pas une société où les hommes mangent de manière désordonnée et peuvent interpréter leur liberté comme le relâchement des mesures inhibitrices contre leurs institutions. Vous devez vous apercevoir (et en effet l’église Catholique Romaine commence à admettre sur Terre un tel principe) qu’une société consciente de sa finalité et de son évolution doit créer des leviers de contrôle à sa propre dynamique expansionniste.

Mais ces mesures ne doivent pas être imposées tyranniquement par un gouvernement paternaliste qui force les membres de la société à contrôler la naissance des enfants à l’encontre de leur propre conscience et volonté. C’est la famille même qui en acquérant conscience de sa propre responsabilité adapte les mesures les plus efficaces pour son bien et le bien de la société dans laquelle elle est incluse.

Les parents d’UMMO planifient le nombre de leurs enfants après une longue et soigneuse analyse. Ils compteront toujours avec les conseils des ministres religieux. Ils consulteront toujours le XANMOO AYUBAA (réseau d’ordinateurs) pour soupeser les centaines de facteurs qui doivent converger vers une mesure de cette nature. Nous ne nous angoissons pas. Nous évaluons méthodiquement les pour et les contre. Les facteurs génétiques, notre situation professionnelle, l’intelligence des parents, nos propres caractéristiques psychoaffectives ou sentimentales… et nous agissons en conséquence.

Sont proscrits sur notre planète les procédés artificiels anti-conceptionnels… Simplement parce qu’ils ne sont pas nécessaires.

En premier lieu nous avons dans toutes les XAABIUANNAA (habitations) des équipements détecteurs que nous appelons IWOUAXOO. Ceux-ci sont basés sur l’analyse des champs électromagnétiques générés par le cortex cérébral de la femme. Tout le métabolisme de l’homme peut être examiné par cette analyse. L’appareil détecte les petites altérations au cours du cycle de l’ovulation, en analysant soigneusement toutes les phases .

On a la connaissance exacte, non seulement des divers stades de maturation de l’ovule au sein de l’ovaire, mais aussi et évidemment de son passage par l’ODAXIXAA (appelé par vous « trompe de Fallope »).

Mais c’est que, en plus, nous pouvons réduire le temps de présence de l’ovule entre deux points de son parcours au moyen de techniques qui permettent ce contrôle à distance.

Nous n’allons pas vous cacher l’importance que revêt ce contrôle, puisque la fertilité de la YIE est intimement liée à la présence de l’ovule. Non seulement nous connaissons la période de fertilité avec une totale exactitude mais nous pouvons la réduire ou l’amplifier. (Dans certaines limites : période minimale de fertilité : 46 UIW. Période maximale fonction des caractéristiques somatiques de chaque femme).

C’est pourquoi il n’existe pas de difficulté en ce qui concerne le contrôle des naissances.

Comme note importante : Nous vous dirons que quand l’OMGEEYIE décide de concevoir un nouvel enfant, cette nuit-là revêt un cérémonial inusuel. Le couple a l’habitude d’être explicite et de communiquer la décision confidentiellement aux personnes qui vivent près de lui, y compris les autres enfants. La bonne nouvelle est toujours communiquée au ministre religieux, qui accours sous quelques UIW pour féliciter le couple et les exhorter. Ces veillées extraordinaires ne sont jamais célébrées avec des nourritures spéciales. Au contraire, la régularité de celle-ci ne s’altère jamais pour des motifs d’hygiène qu’il est inutile de démontrer. Mais elles (les veillées) sont célébrées avec une véritable symphonie olfactive. Avec une merveilleuse cession d’IAIKEAI (art des parfums) dans laquelle la YIE essaye de briller devant ses proches.

Cette nuit est une merveilleuse étape dans la longue marche de l’OMGEEYIE d’UMMO, à travers le WAAM généré par WOA ( Dieu). Cette nuit les deux époux auront usé de cette merveilleuse faculté de générer, faculté léguée par notre Dieu pour l’évolution de l’humanité. Un nouvel ÊTRE va naître.

A disparu cependant l’antique coutume d’enregistrer sur les archaïques IBOZOOIXINAA (Voir rapport accessoire) les exclamations de plaisir exprimées durant l’orgasme de cette nuit solennelle. Bien qu’encore maintenant des GEE et des YIE d’UMMO enregistreront parfois encore ces sons revêtus pour nous de résonances affectives et sentimentales qui nous émeuvent profondément. Et dans la vieillesse : quand nos parents se seront converti en hélium, et que leurs BUUAWAA (âmes) s’identifieront à WOA, nous pourrons revivre à nouveau l’instant qui marqua notre conception somatique au sein de ce WAAM.

AELEWE
INFORMATION ACCESSOIRE
Langue : Espagnol

Sur demande du Professeur
Fernando Sesma Manzano
Madrid

N° de copies: 1

Pour satisfaire conformément à votre demande concernant les relations sexuelles sur UMMO, nous allons développer nos précédents rapports.

306. Physiologie et SEXE.

Notre morphologie sexuelle est conditionnée par la structure physiologique qui, dans notre cas, diffère très peu de la votre.

Tous les mécanismes endocriniens qui régulent le courant hormonal ont, comme chez les Hommes de la Terre, une morphologie identique et subissent des processus légèrement différents en ce qui concerne la femme et sont dus à de petites différences du milieu dans lequel nous évoluons (oscillations thermiques différentes, pression atmosphérique très irrégulière, poids différents pour la même masse à cause d’une plus grande accélération de la gravité…).

306. PSYCHOLOGIE DU GEE (HOMME) ET DE LA YIE (FEMME).

Quand les garçons et les filles d’UMMO ont atteint leur maturité mentale, (elle ne se mesure pas en fonction de l’âge physiologique qui, bien sûr, commence au moment même de la fécondation, instant que nous connaissons parfaitement, mais en fonction de l’âge intellectuel ou mental) ce sont les parents qui par des moyens phonovisuels standards adaptés spécifiquement à la mentalité infantile (les données sont remises au plus proche composant du réseau SANMOO AYUBAA (espèces de cerveaux électroniques, bien que dans ce cas précis ils ne soient pas électroniques, qui régulent toute l’activité sur UMMO) vont informer leurs enfants dans le domaine sexuel. Sur UMMO cette information n’a jamais été « tabou ».

Cependant l’éducation des hommes et des femmes est très différente de celle de la Terre.

La femme s’introjecte (NdT: Processus inconscient par lequel l’image d’une personne est incorporée au Moi et au Surmoi) un sentiment spécial de pudeur qui, bien qu’il soit difficile de le résumer ici, peut être résumé ainsi :

« ELLE PEUT SEULEMENT MONTRER SON CORPS À SON ÉPOUX. IL LUI EST PERMIS, TOUT EN OBSERVANT L’UAA (MORALE) DE CAPTER L’ATTENTION DE L’HOMME AVANT LE MARIAGE »

Le premier principe est profondément enraciné chez la YIE (femme) bien que les coutumes sur ce point aient évolué tout au long de notre histoire, la femme couvre toujours avec une discipline rigoureuse son thorax durant toute sa vie. Elle n’a par contre aucune réticence en ce qui concerne les cuisses, les bras, la tête, la gorge, les mains et les pieds qui ne sont pas considérés comme des zones érogènes. Il en est de même pour les lèvres et le baiser qui n’a pas de sens pour nous. Sont des zones érogènes (plus que chez les femmes terrestres): les organes génitaux, les seins, le ventre et les fesses. Nos femmes ne se déshabillent jamais d’elles mêmes devant un homme qui ne soit pas leur époux, ni devant d’autres femmes.

Quand la YIE (FEMME) doit se soumettre à une intervention de type chirurgicale, elle se recouvre au préalable la peau par un UBAA SIAA (espèce de pigment colloïde qui colore la peau de taches polychomes). Cette substance chimiquement inerte ne perturbe pas l’épiderme dans son traitement thérapeutique.

Le degré d’humiliation subit par la femme, quand cette norme est transgressée contre sa volonté, est très intense au point que l’une des peines prévues par le code légal d’UMMO soit précisément la nudité.

Mais la femme peut exhiber sa constitution organique avec certaines limites fixées par l’UAA (code religieux-moral) pour influencer sexuellement l’homme.

Garçons et filles sont éduqués à partir de 13,68 ans dans une sorte d’université, petites villes en miniature où la discipline est rigide, ce qui rends toute leur vie conditionnée à cette formation. Ces centres sont appelés UNAWO UE.

La coéducation est seulement appliquée à certains groupes réduits d’adolescents dont les membres accusent à l’électroanalyse cérébrale et à l’examen psychique, des tendances à l’homosexualité. Tendances que nous avons pu corriger depuis longtemps

Durant quelques heures dans la journée, les jeux et les unions amicales entre les jeunes des deux sexes sont autorisés, soigneusement stimulés et régulés.

C’est vers 15,5 ans que l’adolescent (e) doit choisir son partenaire et soumettre son choix aux autorités enseignantes qui examinent, grâce au réseau de SANMOO AYUBAA (CERVEAUX OU ORDINATEURS D’UMMO) l’éventuelle incompatibilité physiologico-mentale du futur couple. Si le résultat est positif, le garçon fait cette demande (jusqu’à maintenant tenue secrète) à la jeune fille choisie.

De plus, celle-ci est généralement plus jeune que le garçon d’un point de vue physiologique. Ce qui signifie qu’elle n’a pas eu encore sa première menstruation. Si elle accepte, tous deux doivent attendre que cette phase biologique de la UUYIE (enfant) se produise pour pouvoir commencer leurs relations. Ils ne peuvent communiquer ni phonétiquement, ni télépathiquement et une transgression découverte provoquerait la rupture du mariage prévu, en plus de la honte publique des transgresseurs.

A un âge (qui varie selon les régions et la constitution physiologique), compris entre 15,4 et 16,6 ans (terrestres), la jeune fille atteint la puberté et elle fait une petite fête avec ses amies étudiantes (la confession de la première menstruation et de celles qui suivent n’est pas « tabou » sur UMMO) et elle en profite pour donner la seconde réponse – positive ou négative – au jeune sollicitant.

Alors commencent des espèces de fiançailles pendant lesquelles, tout en continuant leurs études, les deux enfants reçoivent une intense formation de la part d’instructeurs spécialisés ; formation orientée vers la vie matrimoniale du point de vue sexuel, religieux, planification des fonctions conjugales. Les instructeurs montrent à chacun d’eux la biographie intime de l’autre et leurs caractéristiques psycho-physiologiques en adaptant rigoureusement cette éducation à ces caractéristiques. De plus, parallèlement à cette formation, des relations spirituelles et corporelles sont établies ; ces dernières étant limitées à un mode purement tactile, sans qu’aucun des deux partenaires n’ait accès directement aux zones érogènes de l’autre. La durée limite de cette phase de relations pré-matrimoniales est fixée au couple par les autorités enseignantes qui sont attentives aux divers facteurs qui interviennent pour chaque cas (ces facteurs sont pondérés mathématiquement et traités dans les ordinateurs du Réseau Mondial déjà mentionné). Mais ne croyez pas que de telles planifications nous transforment en de simples machines exemptes de liberté, intimité et spiritualité.

Précisément l’aide de tels moyens rend plus fécond, d’un point de vue spirituel, le mariage car en donnant aux jeunes une information exacte et une orientation qui intègre tous les facteurs somatiques, mentaux, religieux et philosophiques entourant leurs fiançailles, on évite avec un pourcentage très élevé, les énormes crises provoquées par les brusques contrastes psychologiques que subissent les jeunes Terrestres qui n’ont pas eu une telle orientation.

Nous obtenons ainsi une harmonie spirituelle si grande qu’en peu de temps (si la liaison pré-matrimoniale ne se rompt pas d’un accord mutuel) nous sommes prêts pour le mariage religieux et légal.

Sur UMMO nous estimons que l’intervalle entre l’apparition de la puberté et le mariage doit être minime car le contraire constitue une extorsion des lois biologiques de WOA (créateur appelé par vous DIEU). La seule parmi les quelques planètes habitées que nous connaissons, où la société a été si troublée qu’elle tolère de grands intervalles entre la puberté et l’union sexuelle rationnelle, est la planète terre.

Nous ne connaissons donc pas de maladies endémiques comme la prostitution ou les perversions sexuelles diverses.

306. l’ Omgeeyie (MARIAGE).

Cependant les parents ont été informés officiellement de la décision de leurs enfants respectifs, quoiqu’ils n’interviennent absolument pas dans la décision. (sur UMMO, le degré de respect pour les procréateurs se traduit par une véritable vénération mais sans qu’ils interviennent dans le (libre) arbitre des enfants à partir de 13,68 ans).

On célèbre donc une simple cérémonie rituelle religieuse et légale dans l’UNAWO UI en présence seulement du ministre religieux, des autorités enseignantes directes, des parents et frères. Le rituel prescrit au total la présence de douze personnes (mais ce chiffre est purement conventionnel et de type historico-religieux).

Immédiatement, le couple se déplace dans une pièce voisine, isolée au point de vue acoustique, pièce où s’accomplit le rite de la défloration. Pendant ce temps, les parents et la famille qui ont été maintenant admis, attendent dans une ambiance animée que se termine cet acte.

Quand l’époux apparaît de nouveau, il est salué respectueusement et ils vont voir l’épouse qui doit garder le lit pendant 4000 uiw (environ 8,6 jours: ndt ) (Un uiw équivaut approximativement à 3,1 minutes). Le OMGEEYIE (MARIAGE) a été consommé officiellement.

306. LA PRÉDOMINANCE DU GEE (MÂLE).

L’OMGEEYIE (COUPLE) ainsi continue sa formation intellectuelle ou de travail au sein de la UNAWO UI . Le GEE, par exemple, étudiera pour être UNIIEAOEMII wioa (ANALYSTE DU CORTEX CÉRÉBRAL) pendant que la fille fera des études en OULIOOA GIIA (spécialiste en contrôle météorologique).

Une fois diplômés, ils passent au service d’UMMO aux ordres du )+( UMMOAELEWE (CONSEIL D’UMMO) car tous les habitants d’UMMO peuvent être considérés comme ce que vous appelez des « Fonctionnaires de l’État ».

Immédiatement ils choisissent ce qui va constituer leur foyer. A l’intérieur de leurs professions respectives ils peuvent s’adapter à une ou plusieurs cités et là, acquérir comme nous disons, une maison fonctionnelle et un mobilier qui s’adapte à leurs besoins. L’acquisition se fait en consultant le SANMOO AYUBAA (réseau d’ordinateurs) qui les renseignent non seulement sur le solde en leur faveur, mais aussi sur le montant qui leur convient et qu’ils ont le droit de dépenser pour leur acquisition. En nous référant à un solde et à un montant à dépenser, n’oubliez pas que nous devons employer des termes espagnols pour traduire des paroles intraduisibles car sur UMMO l’argent n’existe pas de la manière dont vous le connaissez. Les deux jeunes, tout au long de leurs études, ont accumulé une rémunération qui est fonction de leurs capacités intellectuelles et de leur rendement dans ce travail.

Une telle rémunération, exprimée mathématiquement, est conservée dans cette Centrale XANMOO AYUBAA . C’est maintenant qu’ils peuvent l’utiliser, un peu comme si vous aviez accumulé votre capital dans une Banque (nous répétons que dans notre cas il ne s’agit pas d’argent même si vous pouvez penser à une espèce de transfert bancaire dans ce cas).

La vie conjugale s’écoule placide et sereine à partir de maintenant. Dans le foyer la plus grande autorité est aux mains du GEE (homme) et celle-ci n’est jamais discutée.

La YIE (femme) se soumet entièrement à son époux. Sur UMMO, il n’y a pas ce type de couples de la Planète Terre où l’autorité de l’homme est seulement nominale. Au contraire les tendances masochistes de la femme d’UMMO sont plus accusées que chez celles de la Terre.

306 LES ENFANTS.

Le but primordial de l’OMGEEYIE (COUPLE) est l’amour conjugal. Nous séparons parfaitement les tendances attractives purement psychosexuelles du courant affectif spirituel qui surgit entre deux êtres.

Le pourcentage d’OMGEEYIE qui échouent est si faible que l’on considère les rares cas connus comme étiologiquement pathologiques.

D’autre part, ceci n’est pas surprenant car l’union conjugale fut précédée par une analyse exhaustive des facteurs psychophysiologiques du GEE et de la YIE. Un couple chez qui ont aurait présumé des futures incompatibilités spirituelles, n’aurait jamais eu l’autorisation de se former.

Le second but est l’IWO (PROCRÉATION). Pour les URAAIWOO (Spécialistes en OVULATION) d’UMMO, le contrôle de l’ovulation de la femme est résolu depuis de nombreuses années. Les périodes de stérilité peuvent être fixées parfaitement sans l’utilisation d’autres moyens contraceptifs dont la nocivité attente aux postulats de l’éthique religieuse.

L’UAA prescrit l’obligation de la procréation en fonction des caractéristiques de chaque OMGEYIE (comme par exemple la santé de la mère, le grade hiérarchique du père et par conséquent les plus grandes possibilités de dotation, l’absence de tares mentales et le degré de capacité mentale pour élever les enfants…). L’empêchement d’une fécondation pour des mobiles égoïstes peut constituer une grave transgression aux divines lois UAA de WOA, tout comme le manque de contrôle qui provoque la naissance d’OEMII (CORPS HUMAINS) que les parents ne peuvent pas former. Quand cela arrive, le gouvernement d’UMMO se charge de ces enfants et les parents, même s’ils ne sont pas sanctionnés, sont rejetés par les amis et les familiers (le contrôle de la natalité est légalement obligatoire). Ainsi il n’est pas nécessaire, et cela n’est pas une norme d’éthique, d’obliger les parents à planifier le nombre exact de leurs enfants car de telles normes se produisent pour des mobiles religieux, et dans chaque cas douteux la consultation, avec un degré de fiabilité très élevé, résout le problème sans exercer aucune contrainte.

Les temps ténébreux où une cruelle enfant fut propriétaire d’UMMO sont révolus. Celle-ci, IEE 456, fille de NAA 312, pour compenser les milliers de véritables assassinats qui se produisaient chaque jour au nom de la science, humiliait toutes les femmes d’UMMO en les soumettant continuellement à l’insémination artificielle, à tel point qu’une YIEE (femme) qui n’était pas en phase de gestation, sauf pour des raisons de stérilité, était condamnée à mourir d’inanition exposée nue à la honte publique.

306 LA FEMME DEVANT LA SOCIETE D’UMMO.

Si la femme se soumet d’une manière inconditionnelle à l’autorité du mari dans son foyer sans que cette position suppose l’annulation du droit d’opinion et sans diminution de la dignité de la YIEE, sa position devant le Gouvernement et la société d’UMMO est comparable, avec les mêmes droits, à celle du GEE.

Cette situation légale provoque chez nous une ombre du point de vue spirituel que nous acceptons comme un mal nécessaire. En résumé, la situation professionnelle et hiérarchique de la femme est donc fonction de sa capacité physiologico-mentale de façon que chacune, indépendamment de son âge, montre dans son UMMOGAOEAAO DII (FORMULE D’IDENTITÉ QUI REFLÈTE L’INTELLIGENCE ET LES AUTRES FACTEURS DE CIVISME) une capacité spécifique qui la promeut automatiquement au poste hiérarchique qui correspond, sans tenir compte de l’âge, sexe ni catégorie des procréateurs, de ceux qui vont maintenant lui être soumis, à elle.

(Aujourd’hui aucun des quatre membres du UMMOAELEWEE OA – CONSEIL DE UMMO – n’est une femme, mais parmi les cent-seize membres du Sousconseil, vingt-huit sont des YIEE (FEMELLES)).

Nous, les hommes, nous acceptons cette situation avec un degré d’humiliation beaucoup plus élevé que les mâles terrestres dans les cas analogues, surtout dans les groupes que nous pourrions appeler PARAMILITAIRES où le grade hiérarchique a une autorité omnipotente (POLICE, CORPS D’INSPECTION, GROUPES DÉPLACÉS DANS DES VOYAGES INTERPLANÉTAIRES…). L’homme se sent alors véritablement malheureux quand son supérieur immédiat appartient à l’autre sexe mais nous l’acceptons avec intégrité et discipline.

Un seul droit nous assiste toujours, la critique de nos supérieurs, qu’ils soient GEE ou YIE, mais nous devons obéir, soumis, même si les ordres sont injustes selon notre jugement. Ne croyez pas que la hiérarchie se venge à cause de ces critiques, au contraire elle les étudie soigneusement et ensuite elle agit en conséquence.

RAPPORT ACCESSOIRE SUR LES ARTS GRAPHIQUES.

Il peut sembler bizarre pour les spécialistes de la Terre en typographie, reproduction photomécanique, reprographie et tirage, que nous concédions aussi peu d’importance aux matériels imprimés.

Cette vision des choses est incorrecte : en premier lieu il n’est pas vrai que les techniques de reproduction sur support laminaire (NOUS N’EMPLOYONS JAMAIS DE PÂTE DE CELLULOSE) soient abandonnées comme nous le verrons ensuite. D’autre part, considérez que si au niveau de notre civilisation nous devions dépendre du registre documentaire imprimé comme vous le faites encore, nous les hommes d’UMMO serions morts  » asphyxiés » par un immense patrimoine de montagne de papier imprimé.

Dans la pratique et pendant que nous restons dans notre XAABII (FOYER) une pièce que nous ne dénommons phonétiquement UULODAASAABII, pourvu d’un énorme écran sphéroïdal (HÉMISPHÉRIQUE) nous sert de visualisateur pour consulter le document que nous le désirons lire. Avec l’avantage que de nombreux graphiques dessinés peuvent être vus stéréoscopiquement. Un UUGEE (ENFANT) peut ainsi étudier une série de formes géométrique polyédriques, en les voyant réellement dans l’espace, au lieu de se contenter de simples projections bidimensionnelles, en s’éduquant ses tendances eidétiques stéréo spatiales.

Mais naturellement nous ne sommes pas toujours à l’intérieur de nos habitations. Il n’est pas non plus toujours commode de porter les équipements pourvus de UEIN GAA EIMII (ÉCRAN VISUALISATEUR D’IMAGES) qui remplacent nos UULODASAABII pendant nos voyages. C’est alors que nous pouvons réellement avoir besoin du texte imprimé, d’une photographie tridimensionnelle imprimée, de graphiques, dessins au diagramme, plan ou cartes géographiques, tables numériques, abaques monographiques, etc. …

Des équipements auxiliaires dénommés GAA OBEE agissent comme transducteurs en convertissant l’information codée, stockée dans les XANMOO, en image imprimée (CARACTÈRE LISIBLE : PHOTOGRAPHIE OU DESSIN ET GRAPHIQUES ).

Mais la vie de ces documents imprimés est éphémère. Même plus courte que celle des journaux que vous lisez. Aussitôt utilisé, et pour éviter l’accumulation d’un matériel stérile et que nous pouvons reproduire commodément à volonté, il est détruit, dissous dans un mélange d’acides appropriés.

Comme vous le voyez vous-mêmes la solution au problème relatif à la reproduction de documents imprimés diffère dans notre monde en comparaison à celle apportée par les terrestres.

Quand vous devez composer le texte d’un livre, le typographe extrait les lettres du chevalet, en composant la forme sur sa rangée pour enfin l’imprimer à la fin. En s’aidant d’une simple presse à platine ou d’une machine Plane, qui encre préalablement la forme au moyen d’un cylindre adéquat. La feuille de papier cellulosique a recueilli le format du caractère typographique par transfert de l’encre grasse.
Ou bien, pour automatiser plus le processus, ils auront recours à une linotype dans laquelle un jeu de matrices et un dispositif de fonte remplace avantageusement la composition manuelle et mêmes les équipements automatiques de monotypie.

Si au contraire ils désirent reproduire une photographie ou un dessin, ils auront recours à l’aide des procédés photomécaniques en Photogravure « directe » ou « par ligne » respectivement. En photographiant l’image sur une plaque lame de zinc sensibilisée, et en s’aidant de trames dans le premier cas, pour obtenir par le mordant des acides un cliché ou un groupe de clichés (s’ils désirent par exemple l’impression colorée d’une tétrachromie).

D’autres fois ils utiliseront pour la reproduction d’images, l’obtention d’un cliché métallisé, dont les fines perforations obtenues par un appareil électronique, permettront l’impression au moyen d’une Multicopieuse, ou bien ils sensibiliseront une plaque de sélénium au moyen de potentiels électrostatiques élevés (PROCEDE TRES SEMBLABLE AUX ANTIQUES METHODES SUR UMMO) comme vous le faites avec les photocopieuses Xérographiques.
Ou ils disposeront de diverses méthodes semblables à la photolithographie, l’héliogravure, les procédés thermoplastiques ou l’impression électrostatique par projection d’encres, l’impression photostatique au moyen d’un tube de rayons cathodiques pour la typographie (Qui est le dernier procédé inventé par les terrestres dont nous avons connaissance) etc. etc.

Précisément cette très grande gamme de procédés qui va des anciennes fabrications d’une planche pour la gravure chalcographique, la gravure à l’eau-forte et la lithographie, jusqu’au moderne cliché de photolithographie, a été remplacé par nous par un seul procédé universel de reproduction.

Il est naturel qu’au niveau actuel de la technique terrestre vous ayez besoin de disposer d’autant de techniques d’impression pour satisfaire les besoins de visualisation qu’exigent les hommes de votre planète. Il ne vous sera pas possible de satisfaire avec la même machine par exemple un timbrage en relief et une affiche publicitaire de couleurs brillantes (obtenu par sérigraphie), les trames délicates et d’une trichromie en offset, ou la signalisation des routes au moyen de peintures réfléchissantes.
La base de notre procédé de reproduction de documents est totalement différente. N’importe quel technicien en art graphique le comprendra parfaitement et dans la suite prochaine de ce même rapport accessoire nous le décrirons sommairement. Il est clair que l’actuel stade de la science et de la technologie de votre planète ne permettra pas de le mettre en pratique mais pourra servir d’orientation comme nous le suggérions au Docteur Huber Suter de la République Fédérale d’Allemagne dans un rapport (lequel fut commenté sarcastiquement par le dit Docteur) pour la planification future des techniques reprographiques terrestres.

AELEWE
INFORMATION OOL
Nombre de copie distribuée : 1
Langue espagnole

A la demande du Professeur Sesma Manzano

Madrid

Demande Doo

Conformes à votre demande d’un rapport sur notre Culture, Philosophie et Religion. Vous comprendrez qu’il nous soit impossible de les résumer en quelques pages .

Nous avons jugés suggestifs d’esquisser des morceaux choisis , qui englobent quelques unes de leurs caractéristiques les plus marquantes bien qu’il y ait un risque de le faire d’une manière non systèmatisée .

Un résumé plus étendu et cohérent a été remis en Mai 1965 au professeur K.I. Ivanov (Union Soviétique) . Un autre rapport sur notre système religieux , de caractère confidentiel, a été adressé à l’observatoire de la Cité du Vatican ( Italie ) .

Le risque le plus important que suppose de réaliser cette synthèse réside dans le fait de priver les affirmations qu’elle contient d’une soigneuse argumentation logique .

331 / L’ART .

En toute objectivité , nous devons reconnaitre l’authentique retard de UMMO dans ce domaine par rapport à l’Humanité Terrestre . A présent nous avons compris comment une découverte technique faite par nous dans les premiers stades de notre Histoire a eu pour conséquence d’atrophier tout le développement des manifestations picturales -scupturales , telles que celles qui sont faites sur votre planète .

En l’année 402 de notre seconde Epoque ( on ne connaissait pas encore la nature de l’électrostatique, et les AAKSBOUTZ – moteurs à méthane – n’étaient pas encore apparus ) , un de nos ancètres UUL 76 fils de UUL 73 découvrit qu’en projetant à travers un petit orifice une petite image lumineuse ( naturellement inversée ) sur une plaque de sélénium (préalablement frottée et ensuite saupoudrée du polen d’une plante), cette image reste fixée, comme elle l’était sur l’un des daguerréotypes de l’époque de Niepce sur la Terre .

Aujourd’hui nous connaissons bien la raison :

Si au moyen d’une lentille nous projetons une image quelconque sur une plaque que nous avons tribo-électrisée en la frottant avec un tissu, les zones baignées par la lumière présenteront un potentiel électrique différent de celles non illuminées. Si ensuite nous saupoudrons de talc ou de carbone finement divisé, les zones électrisées retiendront les granulés. Reste alors fixée une authentique photographie de l’image primitive ( le processus réel est un peu plus compliqué )

A partir de ce système, nos ancêtres « repeignaient  » ensuite l’image avec des pigments adéquats, jusqu’à ce que l’évolution de la UULAYANA NAI (Electrophotographie ) rendit inutile ce travail manuel secondaire. Mais de cette façon notre humanité n’éprouva pas le besoin de la peinture telle que vous la connaissez , s’atrophiant en partie quelques facultés esthétiques .

332 HISTOIRE DE NOTRE CHANGEMENT DE GOUVERNEMENT- APPARITION DU CONCEPT SCIENTIFIQUE DE WOA .

Dans notre histoire ne sont pas apparues comme parmi vous, de multiples courants de pensées au sujet de l’existence ou de la non existence de WOA  ( (Créateur ) , appelé par vous Dieu ou Jehova). Au contraire, toute notre culture a toujours été WOASSEE (Créationiste , ou comme vous diriez : Théiste ) . Bien que jusqu’à la vivisection de  UMMOWOA on avait tendance à identifier le WAAM – le Cosmos – à WOA ( DIEU ) au moyen d’une constellation de croyances que vous qualifieriez de Panthéïstes .

Il n’existait aucune forme définie de culte . Notre humanité traversait alors une époque hallucinante et angoissante: des centaines de malades psychiques, leurs centres neurophysiques déséquilibrés générateurs d’impulsions BUUAWE BIE télépatiques terrorisaient la population, freinant le progrès de la culture . On pensait plus à faire la chasse à ces malheureux malades qu’à rendre un culte à WOA (Dieu ) .

A cette époque existait encore sur UMMO un Gouvernement monocratique qu’on élisait par proclamation des AAse OGIA ( Chefs de Cité ). Les méthodes de détection de ces malades allèrent lentement en se perfectionnant . Dans l’année 1126 de notre première époque, apparait la méthode AARWIO BUUA EI , précédent de notre moderne AARGA BUUA EI , pour neutraliser leurs hurlements anarchiques, en les tuant à distance, et avec elle s’épanouit toute la recherche scientifique . (Ce triomphe est l’équivalent de votre découverte de l’imprimerie)

Notre peuple respire enfin , libre de son esclavage mental .

Mais, malheureusement apparaissent aussi les premières formes embryonnaires de la tyrannie . Avec IE 456 fille de NA 312 , surgit le gouvernement le plus épouvantablement despotique qu’a connu UMMO .

A l’âge de 8,5 ans (en équivalents terrestres ), IE 456 se révèle être une enfant douée d’un niveau d’intelligence surprenant, et le Conseil Local (Les parents n’avaient pas d’autorité éducative à cette époque ) la destine au ONAWO UII (espèce d’Université ou Centre Polytechnique ) pour l’étude de la OOLGA WAAM (Physique et Cosmologie). A cette époque, les études sur les champs électromagnétiques et la physiologie cellulaire étaient très avancées, bien qu’on continuait à considérer l’Univers comme un continuum à trois dimensions et qu’on ignorait la nature intime de la communication télépathique .

A l’age de 13,2 an, IE 456 est nommée professeur de WAAMTOA (Histoire de la Cosmologie) et commence en même temps ses recherches sur le champ gravitationnel de UMMO . Ses NOA (élèves) étaient tous d’âge supérieur à celui de cette jeune fille très menue et maladive qui leur imposait néanmoins une cruelle discipline de fer. (Sur UMMO le professeur a toujours remplacé le père pendant l’étape scolaire de l’individu ).

Les découvertes de IE 456 : le calcul de la masse de notre planète et la nature de la bande ionisée polaire de UMMO, la firent devenir rapidement la première figure scientifique de notre planète, au coté de IMII 23 fils de IMII 22 créateur de la psychologie moderne .

Quand se dématérialise l’esprit (meurt) du vieux Hierarque OES 17 fils de OES 14 , la petite IE 456 est élue par le Conseil de AASE OUIA (gouverneurs ) réunis dans la vallée NAATOWSEE UA NAII (c’était une coutume ancestrale de se réunir dans l’historique Vallée pour élire le Grand Dignitaire de UMMO et ses douze conseillers ) .

L’opinion du peuple fut cependant opposée depuis le premier instant, et la fine intuition des masses ne fut pas très erronée, bien que la réaction populaire défavorable était motivée par la désagréable sensation de se voir gouverné par une enfant .

332 – RÉGIME DESPOTIQUE DE IE 456, FILLE DE NA 312.
En ce 17ème jour après son ascension au pouvoir, le fameux AAR GOA , elle provoque ce que vous appelez « un coup d’état », en ordonnant d’exécuter neuf de ses douze conseillers et elle se proclame chef absolu de UMMO en invoquant le supposé droit qui lui permet d’accélérer le progrès scientifique. Elle développe alors une théorie philosophique hétérodoxe, théorie selon laquelle:

« le cosmos n’existe pas à priori, mais seulement les esprits des hommes, dont la génération d’images mentales et de concepts ou abstractions intellectuelles CRÉE l’UNIVERS. »

Selon elle, quand un homme découvre une loi biologique ou physique, il est victime d’une illusion : il croit qu’une telle loi existe depuis l’origine du cosmos, alors qu’en réalité il vient de la créer lui-même.

Le destin de l’Humanité de UMMO consisterait donc à accélérer la recherche scientifique, sans tenir compte des moyens, accélérant ainsi la création. IE 456 postule donc que WOA (DIEU) n’est rien d’autre que l’ensemble des êtres de UMMO et que le cerveau de WOA serait elle-même : IE 456, fille de NA 312 !!!. »

On frémit, de nos jours, en pensant qu’une demoiselle qui n’avait pas encore eu sa première menstruation puisse subjuguer ainsi des millions de personnes.(Dans certaines régions de UMMO la puberté apparait vers les 16 ans et la ménopause vers les 45 ans ; chaque fois que nous nous référons à l’année, nous la considérons comme l’unité Terrestre de temps).

Elle planifia la recherche scientifique, dans tout UMMO surgirent des centaines de nouveaux ONAWO UII (espèces de centres d’enseignement où en même temps la vie quotidienne continue), et ordonna que tous les hommes, femmes et adolescents rationalisent d’une manière draconienne leur temps,en le divisant entre les études et le travail.

A 15,2 ans d’âge, IE 456 promulgua les fameuses douze INAIE DUIO (lois ou décrets) selon lesquelles, se considérant comme le WAAMDISAIAYA (quelque chose comme le Centre Coordinateur du Cosmos…, Ahurissant !!) :

-1°: elle se proclame propriétaire de tous les êtres de UMMO, pouvant ainsi disposer de leur vie sans aucune limite.

-2°: elle élabore et standardise pour tout UMMO des rites de culte qui lui seront rendus par tous les humains.

-3°: le but suprême de UMMO est la recherche scientifique et, s’il s’avère nécessaire que tous les hommes meurent à l’autel de la science et de la genèse du Cosmos comme conséquence immédiate, elle n’aurait pas de scrupule à les anéantir.

Ainsi naquit un terrible climat de terreur. Les scientifiques qualifiés dont l’intelligence avait été évaluée au dessus d’un certain niveau, et qui n’arrivaient pas à apporter quelque découverte à la science, étaient torturés d’une manière barbare.

Les femmes, hommes et enfants qui, dans les BIEEWIA (tests psychotechniques) ne pouvaient atteindre un seuil « standard » d’aptitudes mentales, étaient destinés au même usage que vous, sur la Terre, réservez aux cobayes et cochons d’inde. Par exemple, dans AEVO UI ONAAWO (université de AEVO), un certain jour, et seulement en 12 UIW (environ 36 minutes), on en arriva à pratiquer la vivisection de 160 jeunes des deux sexes, d’âge compris entre 17,6 et 22 ans, en leur extirpant sans anesthésie (encore inconnue) une partie de la masse encéphalique pour une expérience destinée à localiser les centres neuro-olfactifs du cortex.

La mythomanie et la cruauté délirante de cette enfant, dont l’image floue des ULAAYANA NAE (espèces de photos pigmentées) de l’époque nous révèlent un teint olivâtre et des yeux petits et inexpressifs, atteignaient des extrêmes honteux.

Pendant ses audiences, (qui, semble t-il, étaient accordées uniquement à des scientifiques prééminents et aux WAAMUA ODEU – penseurs et philosophes -) ses sujets devaient se présenter devant elle totalement dépouillés de leurs vêtements (précisément à une époque où la pudeur sexuelle était profondément enracinée chez nos ancêtres) et les paupières closes par un mastic. Si le jugement à leur sujet était favorable, la YIISAIA (récompense) consistait à leur permettre d’ouvrir les yeux pour la voir et venir boire les AAYA IEAAYA (matières fécales et urine) de la maîtresse de UMMO.

AMU A 47, fille de OGA A 1896, célèbre chercheur en mathématiques, à qui l’on attribue les premières études sur la théorie des réseaux électriques, fut reçue par la jeune despote. La commotion psychique fut si grande, que la malheureuse (dont l’âge était alors de 38,7 ans) ne put contrôler ses sphincters. IE 456, après l’avoir humiliée devant ses servantes, la tortura personnellement, et elle fut ensuite destinée au fameux et sinistre groupe cinq.

332 – GOUVERNEMENT DE WIE 1, FILLE DE OOWA 33.

Pour la première fois et aussi pour la dernière dans l’histoire de UMMO, IE 456 impose sa fillette WIE 1, fille de OOWA 33, comme son successeur dans le gouvernement de UMMO (l’histoire du père, OOWA 33, est une autre sombre énigme de notre histoire.; la version sur ses hurlements télépathiques avant son assassinat aux mains des policiers de IE 456, semble être une légende).

WIE 1 commence à régner sur ses sujets terrorisés à un plus jeune âge que sa mère, le jour suivant sa mort mystérieuse. Elle avait 12,2 ans et cette fois-ci personne n’osa soulever la moindre petite protestation devant ce que l’on appela la UMMOTAEEDA (on pourrait traduire par « puéricratie » ou « infantocratie » de la planète).

Mais WIE 1 n’a pas le grandiose éclat de sa mère. Elle est au contraire d’une vulgaire médiocrité, ce qui ne l’empêche pas de la dépasser en sadisme et d’idolâtrer son propre corps en un paroxysme d’égocentrisme et de narcissisme.

C’est dans ce cadre historique qu’apparait la sublime figure de UMMOWOA  ,  (sur qui nous donnerons une information détaillée) et avec lequel les gens tournent de nouveau leurs pensées vers le Dieu authentique. Apparait alors pour la première fois le culte religieux.

Un explosif, mis semble t-il par une des servantes de WIE 1 par vengeance pour avoir été maltraitée, met fin (de manière aussi dramatique que pour sa progénitrice) à la vie de la stérile adolescente.

Au moins 4 millions de victimes sont enregistrées dans notre histoire durant le fugace mandat de WIE1.

332 – MÉTAMORPHOSE DU GOUVERNEMENT: LE UMMOAELEWE APPARAIT.

Le soulagement avec lequel l’Humanité reçut la nouvelle de la mort de cette odieuse enfant fut suivi par une immense réaction de haine envers tout ce qui représentait la science. Les merveilleux laboratoires USADAADAU brûlèrent en une nuit. Des milliers de DOROOUIAAIE (espèces de phonothèques ou bibliothèques où l’on conservait des enregistrements acoustiques sur la culture, et qui servaient, comme aujourd’hui, de textes pour les études), des centaines d’Universités, la Centrale de OORGAOWI où un gigantesque réflecteur parabolique concentrait l’énergie radiante de uimma pour son analyse, furent détruites par les foules. Il n’y eut presque pas de victimes, où plutôt il y en eut une, innocente, la Science, dont l’évolution fut freinée pendant de nombreuses années.

Mais en échange, resurgit comme une belle colonne d’Oxygéne-Méthane incandescente, la recherche dans le domaine de la philosophie, la WOALA OLEASS (théologie), et aussi les recherches autour des facultés télépathiques et de mathématique pure.

La société de UMMO subit aussi une profonde transformation. La terrible expérience endurée avec l’autocratie entraîne une restructuration du gouvernement de notre planète. La polycratie apparait sous forme du UMMOAELEWE  (Conseil Général de UMMO) qui subsiste encore de nos jours avec de légères modifications.

Quatre membres sont élus parmi les citoyens de UMMO sans discrimination d’âge ou de sexe.

Chez tous, hommes et femmes adolescents, on évalue par des méthodes psychotechniques nos capacités mentales. Intelligence, aptitudes et intérêts, facteur de raisonnement, perception spatiale, niveau d’expression verbale-télépathique, puissance de rayonnement, équilibre psychosexuel, degré affectif, possibles réactions psychopathologiques et coefficient de suggestion, sont évalués au moyen d’analyses sur les trains d’ondes cérébrales (une méthode beaucoup plus perfectionnée que vos actuels électroencéphalogrammes).

Au total il se fait une sélection de 120 enfants de 13, 65 ans d’âge, les plus brillantes et équilibrées structures cérébrales de l’Humanité (pas un seul jeune citoyen ne peut échapper à cette analyse).

Tous ces enfants sont éduqués avec une grande attention (la proportion actuelle est de 76,66% de garçons pour 23,33% de filles) durant plusieurs années, puis parmi eux seront élus les quatre EYAOLOOWA dont les caractéristiques psychophysiques offrent le niveau le plus élevé d’aptitude ; puis ils intègreront le UMMOAELEWE qui régit notre destin, pendant 6,4 ans

Aucun des quatre EYAOLOWAO ne peut avoir des attributions de responsabilité supérieures à ses 3 camarades. Si l’on observe le plus minime déséquilibre, prédominance mentale ou suggestive d’un membre, le UMMOAELEWEANII, SOUS-CONSEIL composé de 116 membres, a la possibilité de dissoudre le UMMOAELEWE et d’en nommer un nouveau.

332 – STRUCTURE SOCIALE.

Le reste des humains d’UMMO obtenons une qualification qui se traduit en coefficients ou indices constituants notre UMMOGAIAO DA (formule d’identité). Vous pourriez l’interpréter comme une espèce de trace analytique digitale, qui reflète notre personnalité physiologico-mentale.

Notre éducation ou formation doit s’adapter ensuite à cet UMMOGAIAO DA . De cette manière l’individu dont la structure cérébrale reflète une prédisposition marquée vers les facultés d’abstraction et de raisonnement logique est orienté vers le ONAWO WUA (sorte d’université pour l’étude des mathématiques).

Il est évident que cet homme jouit de la liberté de se consacrer par exemple à l’OEUDEEE (Bio Pathologie) mais alors notre UMMOGAIAO DA (coefficient professionnel ) en fonction duquel se rémunère notre travail, sera inférieur au grade maximum. Ainsi nous arrivons à ce que chacun occupe dans notre société le poste qui lui correspond par ses aptitudes psychosomatiques, sans qu’il n’y soit forcée par aucun régime tyrannique ou incité par son égoïsme personnel ou des privilèges de naissance.

La rémunération pour chaque être d’UMMO est toujours en fonction de son rendement personnel et de son coefficient professionnel et un simple ratio ou coefficient est établi pour l’évaluer.

A = B/C2

où A est la rémunération, B le rendement, C l’évaluation de l’individu.

Observez qu’un individu dont le coefficient professionnel est élevé (c’est-à-dire : très intelligent, forte motricité musculaire, etc. ) devra aussi donner pour obtenir la même rémunération qu’un autre de coefficient inférieur. (A, B, C, sont des paramètres trop complexes pour que nous les expliquions ici ). Ainsi il peut se produire, et de fait il se produit assez souvent, qu’un grand directeur de communication soit rémunéré dans la même catégorie et de la même quantité qu’un simple opérateur d’extraction de glucose. Ceci peut vous sembler étrange et vous pourriez argumenter qu’alors le directeur pourrait extraire le sucre ce qui serait plus facile. D’accord, le directeur de notre exemple extraira autant de glucose que l’autre, mais puisque son coefficient professionnel est plus élevé (puisque ses aptitudes ne sont pas en accord avec sa profession), si vous examinez la formule vous observerez que A est inversement proportionnel à ce dit coefficient. Donc sa rémunération sera très basse.

Nous avons réussi à neutraliser les privilèges de classes qui dans les premières périodes d’UMMO ont causé beaucoup plus de dégâts que chez les hommes de la Terre.

Mais ne comprenez pas que cette rémunération que nous percevons pour notre travail dans la grandiose planification d’UMMO, s’évalue sous forme de monnaie. Une des choses qui nous a le plus surpris chez vous, c’est la curieuse institution de l’argent et les moyens artificiels de garantir sa valeur.

334 CONCEPTION DU WOA WAAM (DIEU-COSMOS)

Nos concepts actuels concernant la genèse du Cosmos à l’inverse de ceux de la planète Terre, sont plus avalisés plus par une argumentation scientifique rigoureuse que par la spéculation philosophique.

Il y a une grande difficulté à traduire les expressions de notre langage culturel, car sa constellation de significations est très différente du complexité d’équivalents terrestres. Par exemple: nous, nous exprimons par le phonème AIOOYA votre verbe « EXISTER, ÊTRE », mais sa réelle signification pour nous a des nuances distinctes.

Ainsi nous considérons que le Cosmos, un virus ou le gaz d’hélium AIOOYA O (existe)

Par contre nous exprimons que : AIOOYA AMIEE (n’existe pas) la beauté, l’âme ou WOA.

Comment comprendre ceci? C’est simple, nous appliquons le verbe « exister » à ce qui est dimensionnel (avec des caractéristiques de temps et d’espace), et « ne pas exister » à ce qui est adimensionnel comme peut l’être l’intelligence ou la joie. Au « RIEN » nous assignons un verbe qui n’a pas de signification pour vous; AIOYAYEDOO.

Cependant pour éviter des confusions, quand nous employerons, à partir de maintenant, l’expression « exister », nous lui assignerons la signification que vous lui donnez, et nous ferons de même avec d’autres vocables d’interprétation ambiguë.

334 -1: NAISSANCE OU GENÈSE DU COSMOS

Aujourd’hui nous savons qu’il n’existe pas qu’un seul Cosmos ( le nôtre ), mais un nombre infini de paire d’Univers. La dualité existe aussi dans la génèse cosmologique. La différence entre les éléments A et B de chaque paire consiste dans le fait que leurs structures atomiques respectives diffèrent au niveau du signe de la charge éléctrique (vous employez incorrectement les termes de matière et d’antimatière).

Par exemple notre Cosmos jumeau existe aussi mais:

1) dans ses atomes l’écorce est formée par des électrons positifs ( positons) orbitaux et son noyau par des antiprotons.

2) jamais ces deux cosmos ne pourront être en contact et croire qu’ils peuvent se superposer n’a pas de sens car ils ne sont pas séparés par des relations dimensionnelles, (c’est-à-dire qu’affirmer qu’ils sont séparés par x années-lumières ou que leur existence est simultanée dans le temps n’a pas de sens).

NOUS CONTINUERONS DANS UN PROCHAIN RAPPORT

 

3) les deux cosmos jumeaux possèdent la même masse et le même rayon correspondant à une Hypersphère de courbure négative.

4) mais les deux univers jumeaux jouissent de singularités différentes (autrement dit: dans notre Cosmos jumeau il n’y a pas le même nombre de Galaxies et celles qui y sont n’ont pas la même structure.)

Il n’y a pas donc un autre UMMO jumeau ni une autre TERRE jumelle comme vous pourriez le croire suggestivement. Cette dernière conclusion n’est pas hypothétique et nous vous en donnerons la raison.

5) les deux cosmos furent « créés » simultanément, comme nous l’expliquons plus loin, mais leurs flèches de temps ne sont pas orientées dans le même sens.C’est-à-dire qu’il est illogique de dire que ce cosmos coexiste avec le nôtre dans le temps ou qu’il existait avant ou qu’il existera après. On peut seulement dire qu’il existe mais non pas maintenant, avant ou après. Par contre son intervalle d’évolution sera parallèle ou égal au nôtre. Prenons un exemple fictif: Supposons qu’un homme d’une autre planète dans notre cosmos jumeau vive éternellement. S’il mesure le temps sur son horloge qui court depuis la naissance de son univers jusqu’à ce qu’il se transforme en tourbillons de radiations, son temps sera égal au nôtre.

On pourrait raisonner de même pour l’infinité de paires de Cosmos qui existent dans le WAAMWAAM (Pluricosmos). Nous observons que l’image du Pluricosmos ne peut ressembler à un Univers (au sens de Cosmos). Dans celui-ci les galaxies se déplacent comme des îles flottantes dans une immense mer. Seulement cette « mer » est une sphère aux multiples dimensions, mais on peut parler de distances intergalactiques et même de gaz qui remplissent les espaces intergalactiques. En échange, il est beaucoup plus difficile d’imaginer le WAANWAAM car les paires de cosmos sont submergées dans le NÉANT. Il est inutile d’imaginer qu’il existe des distances ou que ces distances sont nulles. Une telle image serait illusoire. Mais il y a quelque chose qui frappa de stupeur nos scientifiques quand ils en firent la découverte: notre Cosmos jumeau exerce son « influence » sur le nôtre quoiqu’ils ne soient pas liés par des relations d’espace-temps. Grâce à l’analyse de cette influence nous avons pu deviner l’existence de l’autre univers comme vous même avec un simple récepteur de télévision devinez le passage d’une voiture par l’interférence que l’antenne intercepte. Par supposition, notre Cosmos doit influer aussi sur l’autre dans les mêmes conditions. L’asymétrie de cette influence nous a révélé que ce Cosmos a une autre répartition de Galaxies.

334 -2 NOTRE CONCEPT DE WOA (DIEU)

WOA (DIEU) existe (avec la signification que vous donnez au verbe exister).

Il est puéril d’exprimer qu’il existe depuis l’éternité ou qu’il se trouve parmi nous ou partout, car WOA (Générateur comme nous même l’appellons, ou Dieu comme nommé par vous sur Terre) est ADIMENTIONNEL (il n’a ni largeur, ni hauteur, ni temps). Il n’est pas susceptible d’être exprimé par exemple par un complexe de tenseurs ou un système d’équations différentielles ni ses caractéristiques mesurées avec des appareils de précision.

L’essence de WOA ne subit aucune évolution. Cette même essence comprend la possibilité de l’idée DIMENSION, mais cette DIMENSIONNALITÉ ne peut être affecté à son être comme un attribut personnel, puisque la dimentionalité est couplée à la mutabilité et WOA ne pourra s’imposer à soi-même des changements et par conséquent des limitations.

De plus, les idées de WOA se doivent de posséder réalité, réalité qui se doit d’être toujours générée à condition que ne soit généré que ce qui n’est pas incompatible avec l’intime essence de WOA. (Par exemple, l’idée d’auto-destruction existe en lui mais ne peut pas être générée)

Ces générations de ses idées là seront comme une excroissance de (son être), de quelque chose qui existe (en dehors) de lui (bien qu’ici « EN DEHORS DE » n’ait pas une interprétation spatiale). Cette excroissance coexiste avec WOA et dépendra totalement de LUI.

Combien d’excroissances ou réalités existent? La réponse est simple. IL EN EXISTE AUTANT QUE LES IDÉES NON INCOMPATIBLES QUI COEXISTENT DANS L’ESPRIT DE WOA. Si l’idée d’un univers hypersphérique empli de galaxies existe dans son esprit, un tel univers se réalise [et dans ce cas particulier nous avons pleine conscience de son existence parce que nous sommes intégrés en lui, (cet univers hypersphérique)]. Si l’idée d’un cosmos bidimensionnel indépendant du temps était compatible, nous pouvons avoir la certitude qu’un tel cosmos EXISTE AILLEURS. Si nous avons une organisation cellulaire déterminée nous pensons qu’une telle structure est la seule idoine. Elle pourra être en accord dans notre univers dans lequel est en vigueur une série de lois biologiques inaltérables du point de vue statistique. Mais dans un autre couple de cosmos on pourra avoir des cas d’êtres vivants dont le constituant fondamental soit le silicium, dont les atomes posséderaient une structure différente. Mais jamais il ne sera donnée aux êtres de notre univers de vérifier cette hypothèse tant que nous vivons dans l’enveloppe de notre corps physique tétradimensionnel.

L’analyse de la phase actuelle de notre Univers nous révèle comment il a été engendré par WOA.

Notre Cosmos est ce que vous appelez un continuum espace-temps (il nous a fallu 10 dimensions pour le définir mathématiquement). Nous pourrions spéculer en lui attribuant une infinité de dimensions mais nous ne sommes pas en mesure de le prouver.

De ces dix dimensions, trois sont perceptibles par nos organes sensoriels et une quatrième – LE TEMPS – est perçue psychologiquement comme un flux continu dans le sens unique que nous appelons UIWIUTAA (flèche ou sens orienté du temps).

Au début nos deux cosmos jumeaux, WAAM ( le nôtre) et l’UWAAM (nôtre jumeau) étaient définis par un WAAMIAAYO (difficile de traduire: point ou origine d’une seule coordonnée qui serait précisément le temps). WOA a créé successivement le reste des dimensions mais n’interprétez pas ce « successivement » comme une succession temporelle ou spatiale, mais comme une relation « achrone ordinale », c’est-à-dire « ordonnée » en dehors du temps. Dans les croquis qui suivent nous désirons représenter grossièrement ces phases de la GENÉRATION ou CRÉATION.

(les croquis sont grossiers car il est impossible d’enfermer dans un graphique tracé sur du papier plus de trois dimensions.)

FIGURE 1

Image47

 

Vous pouvez imaginer que notre BICOSMOS primitif ressemblait davantage à une petite sphère vide. Un petit univers sans Galaxies, sans gaz intergalactiques, seul l’espace existant dans le temps (figure 1).

WOA courbe et recourbe cet espace. Chaque courbure « nouvelle » suppose une dimension et enfin, il le « plisse ». Observez que nous sommes en train d’employer une comparaison, un symbole, car on pourrait exprimer celà correctement seulement d’une manière mathématique. Par exemple l’expression « plisser l’espace » peu paraître infantile, mais elle est très didactique.

Avec une autre image vous pourrez mieux comprendre

(FIGURE 2)

Image48

 

Si nous courbons un espace tridimensionnel, si nous le plions, ou si nous faisons une espèce de creux (voir figure 2) à travers une quatrième dimension, cette courbure représente ce que nos organes sensoriels interprètent comme une MASSE (une pierre, une planète, une galaxie).

Ainsi WOA extord ce microcosmos créant ainsi la masse. Rien de moins que presque toute la masse actuelle de nos deux univers jumeaux concentrée dans un espace hyper réduit. Un peu comme si toute l’eau d’UMMO se trouvait enfermée dans mon poing. Matière et antimatière, comme vous les appelez, sont superconcentrées.

Il se produit alors une DOUBLE EXPLOSION-IMPLOSION. Par l’implosion, matière et antimatière, c’est-à-dire atomes positifs et atomes négatifs, sont attirés violemment les uns contre les autres sans jamais se rencontrer.

Ce sont deux ensembles, deux univers, WAAM et UWAAM qui ne pourrons jamais se rencontrer car ils ne sont pas séparés par des relations d’espace.

Ainsi quand nous disons qu’ils s’attirent, le verbe « s’attirer » doit être compris dans le sens de s’influencer.

D’autre part, nous indiquons qu’il y eut explosion. En effet: l’immense masse de chaque Cosmos se fragmente en particules et ces fragments expulsés brutalement il y a des millions d’années, constituent les actuelles Nébuleuses ou Galaxies qui se déplacent aujourd’hui à une VITESSE PRESQUE CONSTANTE.

Vous pouvez observer que nous soulignons ce « PRESQUE » au moment où vos astronomes jugent que la vitesse 2 doit être CONSTANTE ou UNIFORME en se basant sur deux raisonnements faux:

A- Le déplacement des bandes du spectre, dans les galaxies observées, est CONSTANT et orienté vers le ROUGE.

B- Il semble logique de penser que si les nébuleuses ne sont pas impulsées par un Champ de Forces , car elles sont issues d’une explosion initiale de l’univers, elles se déplaceront avec une vitesse2 uniforme par inertie.
()

Mais ces deux prémisses sont fausses et ingénues.

A) vos appareils de mesure sont peu précis, sinon vous auriez observé que le décallage des bandes vers le rouge N’EST PAS CONSTANT, elle est une fonction périodique non sinusoïdale d’amplitude moyenne presque imperceptique, mais ÉVALUABLE.

B) vous n’avez pas pris en compte que notre Cosmos jumeau exerce une « influence » sur nos galaxies. Précisément sur UMMO, comme nous vous l’indiquerons, nous avons découvert l’UWAAM en partant de ces interférences. Cette interaction empêche que nos nébuleuses se déplacent avec une vitesse 2 uniforme.(vitesse 2= accélération).

Ainsi la mesure que vous faites de l’âge de l’univers est inexacte car vous utilisez comme paramètres cette pseudo-vitesse2 constante actuelle des galaxies et leur distance par rapport à la TERRE. Avec en plus le fait que si MAINTENANT la vitesse2 est presque constante, dans les premiers temps de la création l’accélération (fonction sinusoïdale) arriva à avoir une énorme amplitude.

336 -FIN DU WAAM et de l’UWAAM, MORT DES DEUX COSMOS.

Quelle sera la fin des deux cosmos jumeaux ? En tenant compte du fait que WOA continue à créer de la matière à l’intérieur de chaque Cosmos, la dégradation de masse en énergie est beaucoup plus rapide. Il arrivera un moment où les deux univers seront réduits à un Continuum espace-temps hypersphérique de rayon négatif, mais, maintenant, de grandeur infinie. Sans concentration de masses, c’est-à-dire sans Galaxies, c’est-à-dire: sans courbures, sans « plis ». Seule une propagation continue et isotrope de radiations avec la même fréquence, car, maintenant, les multiples fonctions sinusoïdes créées par WOA se seront mises en phase et auront cessé de produire ces ondes stationnaires, ces noeuds et crêtes que nos sens ingénus interprètent respectivement comme « VIDES et MASSES » il restera seulement un océan d’ondes dont l’amplitude ira en diminuant jusqu’à la mort finale de la « paire cosmique ».

Mais comme sur UMMO nous avons conscience de cette création, comment l’ATHÉISME pourrait il se développer parmi nous? … Si l’univers était éternel, il serait déja mort..

337 – L’HOMME SUBMERGÉ-DANS-LE-COSMOS (OEMII).

Nous savons que pour notre univers sont en vigueur des lois biogénétiques fondamentales qui régulent la structure et l’évolution de toute la BAAYIODOOUII (FAUNE – FLORE) de ce cosmos ou de notre cosmos jumeau UWWAN.

Il peut exister de multiples formes d’un être vivant. D’ailleurs dans nos laboratoires, en faisant agir sur les acides nucléiques d’un ovule non fécondé un faisceau quantifié OUSEIOSAA (décharge de neutrons contrôlée par un champs de gravité artificielle: puisque ces corpuscules ne réagissent pas dans un champ électrostatique, les neutrons peuvent s’orienter un à un vers une cible mouvante infiniment petite), nous avons obtenu des milliers d’êtres vivants différents au moyen de ces mutations sévèrement contrôlés.

De plus le nombre d’êtres vivants n’est pas infini puisque le MIIBAYEAAO (appelé par vous improprement CODE GÉNÉTIQUE) ne peut être pluriforme ni dépasser ses propres limitations.

C’est-à-dire que si vous imaginez un vénusien comme un monstre verdâtre, pourvu de grands yeux et de longues et visqueuses tentacules, vous commettriez deux erreurs ingénues :
Juger puérilement que la planète Vénus est peuplée par des êtres pluricellulaires, et croire que l’univers est peuplé par toutes sortes d’engendrés bizarres.

Nous analysons alors l’homme comme un ÊTRE ISOLÉ quoique une telle entité est utopique puisque l’homme est lié intimement à tout ce qui l’entoure.

Nous considérons que l’humain est formé de quatre facteurs intégrés dont l’association est nécessaire pour que l’homme soit vivant.

BUUAWE BIAEI: (Nous pourrions le traduire par âme collective bien qu’une telle définition souffre de graves lacunes.)

BUUAWAA (âme): (Dont le concept coïncide d’une manière surprenante avec celle de l’actuelle théologie de la religion catholico-romaine de la planète Terre).

OEMBUUAM: (Facteur de connexion entre l’âme et l’OEMII, qui n’a pas été découvert par vous, et qui peut être localisé sous la masse encéphalique).

OEMII: Le corps humain considéré dans ses dix dimensions (Trois qui définissent son volume, six qui expriment sa MASSE, et une que nos organes propriocepteurs évaluent comme le TEMPS)..

337 GÉNÉRATION DU BUUAWE BIAEI PAR WOA

CONCIENCIA et CONSCIENCIA sont très proche en espagnol, et en général ces deux mots font référence à la capacité de réflexion, c’est à dire à la capacité humaine de se « reconnaître » soi même, ainsi que de focaliser les flux de pensées, ayant pour objet elles-mêmes (les pensées ont pour objet autres pensées sensées comme en provenance, non d’autre personne, mais de la propre fonction interne de générer des pensées). Cette « valeur » est commune à CONCIENCIA et à CONSCIENCIA, mais CONCIENCIA a en plus en espagnol une valeur propre, c’est la capacité de distinguer ce qui est Bien ou Mal (d’un point de vue moral). On dit par exemple « mi conciencia me impide aceptar ese ofrecimiento » (ma ‘conscience’ m’empêche d’accepter cette offre) en parlant par exemple d’une subornation. En espagnol CONCIENCIA, ayant ce significat de connaissance sur ce qui est Bien ou Mal, est utilisé principalement dans un contexte religieux ou éthique..

Pour résumer on peut dire que CONCIENCIA « connaît » si les actions décidés sont moralement acceptables ou pas; c’est l’attribut de l’âme BUUAWAA . Par contre CONSCIENCIA est l’attribut de l’OEMMI

D’une manière générale certains passages de cette lettre présentent d’importantes difficultés de traduction. Nous espérons avoir pu retransmettre le sens exact)

WOA (GÉNÉRATEUR, ou DIEU comme vous même l’appelez) entre le nombre infini de ses idées « innées », c’est à dire qui coexistent avec son essence, imagine l’idée d’une ENTITÉ (NdT: Il s’agit du B.B.) sans dimension (VOLUME, TEMPS, etc.) mais qui ne puisse pas à son tour générer d’autres ÊTRES.
Logiquement, s’il pouvait générer des êtres, cet esprit (B.B.) aurait besoin de posséder la liberté.
Observez que s’il n’a pas cette prérogative – La LIBERTÉ – le premier postulat que l’on pourrait lui (B.B.) attribuer serait:
IL NE POURRAIT GÉNÉRER D’AUTRES ÊTRES, SEULEMENT DES IDÉES.

Ceci semble incompatible car, s’il n’est pas libre, il faudrait alors attribuer les idées à WOA.De plus, il est évident qu’une telle ENTITÉ (B.B.) ne pourra générer d’autres êtres, car dans ce cas il s’agirait d’un double de WOA (WOA ne peut générer un tel être qui soit son double).

Cet ESPRIT, c’est le BUAWE BIAEI ou ÂME COLLECTIVE des HUMAINS.

Nous avons dit que toute IDÉE COMPATIBLE de WOA se doit d’être GÉNÉRÉE. Donc: simultanément à la création du WAAM est créé cet ESPRIT.

Une sérieuse objection pourrait être apportée à la nature de BUAWE BIAEI . Si cet esprit génére des idées uniques, produit d’une conscience unique, n’est t’il pas malgré tout semblable à WOA ? De plus: de telles idées ne finiraient-elles pas par se matérialiser, par se secréter..?

Cette objection est injustifiée parceque précisément BUAWE BIAEI possède une énorme multiplicité de consciences, chacune à son tour susceptible d’engendrer des idées polyformes et contradictoires.

Nous nommons ces consciences:

337- BUUAWAA (les terrestres les appellent ÂMES).

Sur le fond, vos théories animistes sont en accord avec le concept des BUUAWAA sur UMMO, tout particulièrement les modernes spécialistes scientifico-théologistes de l’église catholique romaine et presque tous les penseurs des églises évangélistes chrétiennes. Les âmes possèdent une entité propre, elles sont ADIMENSIONNELLES et jouissent de la liberté de créer des IDÉES POLIFORMES ET CONTRADICTOIRES (si ce n’était pas le cas elles auraient la même essence que WOA ) et cette même liberté s’étend jusqu’à pouvoir contrôler le OEMII (corps humain) et à travers lui, les ÊTRES DU WAAM.

L’unique différence consiste dans le fait que nous considérons que de tels BUUAWAA sont composés et interrelationnés au sein de cet esprit collectif BUAWE BIAEI.. (Vous pourriez imaginer comme comparaison terrestre un pot de cerises au sirop : l’exemple est grossier car de tels fruits ont un volume, mais les griottes représenteraient les BUUAWAA, la peau du fruit : l’OEMII et le sirop : le BUUAWE BIAEI . La déchirure symbolique de cette peau en un seul point représentera la transmission télépathique.

Comme vous n’acceptez pas l’existence du BUUAWE BIAEI, les scientifiques terrestres (psychologues) ne peuvent expliquer des phénomènes d’hypnose et de suggestion, certains états de catalepsies, les communications télépathiques, les phénomènes incorrectement appelés médiumniques et de nombreuses autres manifestations appelées par les terrestres manifestations parapsychologiques.

Une question parait se poser: Combien de BUUAWA ou consciences autonomes possède le BUAWE BIAEI ? La réponse est simple : autant qu’il y a d’hommes sur notre Planète. Vous pouvez observer qu’il serait puéril de demander si les âmes existaient AVANT la naissance du corps car l’adverbe AVANT implique la TEMPORALITÉ et le temps n’existe pas pour la BUUAWAA ADIMENSIONNELLE.

337 – LES ATTRIBUTS DE LA BUUAWAA (ÂME)

Vous les terrestres, vous ne semblez pas avoir des idées très claires concernant l’essence de la BUUAWAA. Ceci a provoqué tout au long de l’histoire une série de controverses naïves et spéculatives qui n’ont toujours pas tendance à disparaître. Comment ne voulez-vous pas que les théologien catholiques, que le Matérialisme Dialectique de la Philosophie Marxiste aient fini par commettre la pardonnable aberration de ne pas accepter l’existence de l’âme en tant qu’entité adimensionnelle, si cette même philosophie scolastique abusa dans le passé en attribuant à l’esprit une série de facteurs qui sont en réalité purement somatiques? Si au lieu de vous perdre dans d’interminables spéculations, vous aviez consolidé d’avantage les véritables méthodes scientifiques, les contradictions apparentes entre les concepts de DIEU (WOA) ou l’ESPRIT et ce qui est appelé par vous « LA SCIENCE » n’auraient pas surgi sur Terre . Parmi vos scientifiques seuls trois hommes ont attiré notre attention car ils s’approchent de notre niveau culturel en certains points : le mathématicien-physicien Albert Einstein, l’anthropologue-cosmologue catholique Theilhard de Chardin et le physicien-cosmologue Sir A.S. Eddington. Si nous les citons c’est parce qu’ils sont les seuls à avoir apporté quelques éléments que ne connaissaient pas les scientifiques de UMMo.

Notre BUUAWAAA a une conscience (conciencia) , mais nous n’identifions pas cette CONSCIENCE (conciencia) avec la CONSCIENCE (consciencia) de l’OEMII. Nous vous expliquerons cette différence quand nous expliquerons ce qui se produit dans notre corps quand nous regardons par exemple l’image d’un triangle.Nous illustrerons ce processus au moyen d’images grossières tracées à l’aide de crayons terrestres de différentes couleurs.

 

 

Sur une plaque B où l’on a dessiné un triangle blanc sur fond noir, tombe un faisceau (rouge) de IBOAAIA OU (fragments quantifiés d’énergie avec une caractéristique ondulatoire-corpusculaire) que vous appelez vulgairement LUMIÈRE. Les zones noires de la gravure sont ainsi car les atomes absorbent cette énergie et il se produit des altérations dans ses orbites corticales. Par contre, le triangle blanc reflète cette énergie (lumineuse) car ses atomes de différente structure orbitale n’admettent pas par résonance les fréquences des IBOAAIA OU (qui sont comprises entre 4’15.10 14 et 7,6.10 14 cycles par seconde environ). Ceci veut dire que seule une fraction de l’énergie qui arriva à l’image est reflétée en un faisceau qui peut agir sur la rétine.

Nos yeux captent donc l’image lumineuse reflétée à l’aide de cellules BOIYUIYOE EBEE (CÔNES), chacune de celles-ci absorbe à peine quelques IBOAAIA OU . C’est là que se produit la première transformation de l’énergie. Ce que vous appelez LUMIERE provoque dans ces petits organes nerveux un influx de caractéristiques électriques qui se propage tout au long des neurones du nerf optique. .

Nous pouvons observer que l’image s’est décomposée en millions d’impulsions élémentaires. Le triangle n’existe plus, il y a une séquence d’IMPULSIONS CODÉES qui se transmettent en un certain ordre, comme si les pierres d’un grand temple terrestre étaient démontées et enregistrées pour les reconstruire après un long voyage.

Le nerf optique (en violet) transmet ces impulsions après qu’il y ait eu une première WOO EDUU (SYNAPSE) dans la YAAESIOO BUEA (corps genouillé latéral du Thalamus) au UNIIEAYAAEBU (cortex occipital).

Les scientifiques terrestres semblent ignorer ce qui se produit à partir de l’instant où de telles impulsions nerveuses activent la UNIIEAYAAEBU.

Nous allons donc faire un résumé du document remis à deux spécialistes japonais .

Les neurones de cette dernière voie afférente synapsent à leur tour chacune avec deux fibres nerveuses : YAAIODEE (en vert) et YAAIOSUU BIIO (en bleu).Autrement dit : chaque impulsion nerveuse qui représente un point du triangle est transmise à son tour par deux voies, comme si l’une de vos téléphonistes envoyait un même message à deux correspondants.

Image52

 

Les impulsions de la voie YAAYODEE (vert) opèrent sur l’organe de la mémoire dont le fonctionnement vous semble encore inconnu. L’image symbolise le BIEYAEYUEO DOO  (dessin de couleur ocre) , il s’agit d’une spirale d’une chaîne de polypeptides dans laquelle le principal rôle est tenu par les atomes d’Azote, associés. Chaque atome N est capable d’altérer l’état quantique orbital en emmagasinant deux impulsions ou BITS. En un mot : les millions d’impulsions que constituent les images que captent nos yeux sont emmagasinées, codifiées au préalable avec un ordre séquentiel, dans cette spirale de BIEYAEYUEO DOO comme s’il s’agissait d’une bande magnétophonique où pour être précis dans ce cas : la bande d’un magnétoscope (appareil inventé par vous pour enregistrer les programmes de Télévision).

Il y a de plus un facteur très important au sein de cette chaîne hélicoïde : une seconde chaîne d’atomes libres de gaz HELIUM agit comme transducteurs et récepteurs en connectant directement la MÉMOIRE avec le OEMBUUAW (troisième Facteur de l’homme ) et représenté dans l’image par la couleur jaune 

Nous avons représenté sur l’image le champ de la ESEE OA CONSCIENCE (consciencia) à l’aide d’un cercle (bleu clair) ; une seconde voie : le YAAIOSU BIIO (bleu) porte les impulsions à un second noyau de OEMBUUAW (jaune) qui le transmet à son tour à l’ÂME (champ de la CONSCIENCE ) (bleu clair).

Quelle forme ont ces impulsions qui codent l’image du triangle primitif. Tout comme les pierres ordonnées numériquement ne ressemblent en rien à la construction initiale, cette série de BITS ne semble pas être le reflet fidèle du triangle.

Une fonction périodique en forme d’onde carrée : voilà ce que capte notre BUUAWAA (âme) dans son ESEE OA (CONSCIENCE ). (image D)

 

 

Imaginez un architecte dont la capacité éïdéique soit telle qu’en recevant d’une manière ordonnée ces pierres numérotées, il imagine instantanément le temple en question… Ceci notre BUUAWA l’obtient : en captant ce train d’ondes carrées il se forge dans sa conscience  (cercle bleu de l’image B) l’idée d’une triangle blanc sur fond noir. Mais comment sait-elle qu’il s’agit d’un triangle ? L’image B symbolise de nouveau l’explication ; vous pouvez observer qu’au champ de la conscience arrivent deux messages. L’un d’eux que nous venons de vous décrire provient directement de l’OEIL (voies nerveuses exprimées par les couleurs violet et bleu); l’autre issu de la MÉMOIRE (ocre) par la voie symbolisée par la couleur orange.

Quel est ce dernier message provenant de la BIEYAEYUEO DO (mémoire) ? Simplement un train d’ondes carrées qui représentent le codage de l’image d’un triangle équilatéral tel que nous l’avons appris dans notre enfance, image qui était conservée dans la mémoire depuis ces lointaines années.

C’est dans ce champ de la CONSCIENCE  que les deux images se comparent et identifient le triangle en tant que tel. Si cette dernière connexion avec la mémoire échouait, nous n’aurions qu’une seule image : celle issue de l’oeil mais elle nous semblerait étrange comme si nous ne l’avions jamais vue. Nous appelons cette anomalie en psychopathologie YAEYUEYEDOO (amnésie de fixation).

Cette explication peut paraître excessivement technique si vous n’êtes pas des physiologistes, bien que nous l’ayons exprimée avec des descriptions naïves. Nous vous conseillons néanmoins de l’étudier soigneusement car elle vous permettra de mieux comprendre l’énigme mystérieuse de l’union DU CORPS ET DE L’ÂME que nous décrirons plus tard.

337- DESCRIPTION DE L’OEEMII (CORPS-SOMA).

Nous n’avons pas volontairement terminé l’énumération des facultés de la BUUAWAA (ÂME) et nous laissons pour plus tard la définition du troisième facteur de l’homme (OEMBUUAN) car nous devons avant vous expliquer notre concept de l’OEEMII.

Dans le continuum ESPACE-TEMPS (comme le dénomment incorrectement les physiciens de la TERRE), le corps humain est un « pli » de plus de l’ESPACE (une dépression à travers une quatrième dimension) que nous pouvons définir mathématiquement avec dix dimensions. En somme une MASSE. avec Volume et Temps associés. On ne peut concevoir le temps s’il est dissocié des autres magnitudes.

Les gens qui ont une faible formation scientifique jugent l’homme comme un être à trois dimensions (volume) vivant divers faits dans le flux du Temps. Pour lui, il existe seulement le souvenir des faits passés. L’unique réalité est le présent, et le futur n’existe pas encore…. Cette description du monde est aberrante et puérile.

Imaginez que sont disposés tout au long d’un axe qui représente la dimension TEMPS les divers situations (ÉVÈNEMENTS) qu’a vécu, que vit, que vivra un homme au long de sa VIE .
IMAGE F

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Chaque situation a une FLÈCHE qui lui est associée. Bien:l’espace et le temps sont associés si étroitement que si nous unissons dans une même expression graphique, en une seule image, toutes ces situations ou faits que vit l’homme tout au long de sa vie, nous obtiendrons un ÊTRE étrange à quatre dimensions (volume + temps) qui ressemblerait à un énorme OEBUMAEI (espèce de « beignet » long ou de « boudin  » très apprécié dans la région d’AADAAADA, sur UMMO), dont la section représenterai un bonhomme si nous la coupons en tranches.

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IMAGE G

Les cosmologues de UMMO appellent cet être tétradimensionnel : OEBUMAEOEMII (image G)

Que représente une coupe ou section de cet OEBUMAEOEEMII ? Simplement un fait ou événement dont notre corps est le protagoniste. Un tel fait est une illusion, une fiction. Comme le serait une tranche de l’une de ces charcuteries si on ne pouvait pas la couper, l’ensemble formant alors un TOUT inviolable.

Mais vous pourriez dire : ce concept est une simple spéculation philosophique. Ma conscience me dicte que j’ai vécu de tels faits sans que je voie devant ou derrière moi ce gigantesque BUMAEOEMII… !

Cependant il ne s’agit pas d’une simple hypothèse formulée par quelque chercheur d’UMMO excentrique. Les physiciens de votre Planète pensaient déjà à ce concept avant notre arrivée, et pour nos scientifiques il est aussi familier que pour vous le dessin d’un avion.

Une comparaison simple vous aidera à mieux comprendre cette image : dans un grand jardin il y a un long passage ou tunnel qui serpente, construit entièrement en plastique ou en verre transparent, et tout au long de celui-ci on a disposé des meubles, des outils etc…

Ce grand tunnel représenterait le OEBUMAEOEMII.

Un homme (notre conscience (consciencia)) court depuis le début de ce sinueux corridor. Il fait nuit et il porte une lanterne. Durant son parcours il va en éclairant les objets accumulés dans le tunnel et de plus, comme les murs sont transparents, il peut contempler, faiblement éclairés par sa lampe, quelques secteurs du jardin proches du point où il se trouve à ce moment là.

D’autres fois, tout au long de ses pérégrinations dans le tunnel, il dirige le faisceau lumineux vers l’extérieur où il y a d’autres tunnels avec leur pèlerin armé de lanterne qui passe aux environs du jardin (d’autres HOMME-ÉVENEMENT).

Au moment de sa naissance, le tunnel et le jardin existaient déjà. Quand le voyageur pense que ce qu’il éclaire en ce moment (PRÉSENT) vient à peine de se créer, ou que ce qu’il a vu (PASSÉ) a cessé d’EXISTER, ou que les meubles qu’il verra n’existent pas encore (FUTUR)…n’est-il pas victime d’une illusion candide?

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337 LIBERTÉ DANS L’ARBITRE DE L’HOMME HUMAIN.

Quand ce concept de OEBUMAEOEEMIII commença à être ébauché sur UMMO, (avant qu’il ne soit consacré comme vérité scientifique) surgit une doctrine philosophique hétérodoxe (non scientifique).

C’est IM 42, fils de IM 41 , né en DOOYUIIABII, qui avait soutenu la théorie selon laquelle si WOA crée l’homme en tant que OEBUMAEOEMII (c’est à dire avec la dimension Temps associée), ses actes ou faits sont de simples illusions et donc la CONDUITE tout au long de la VIE (vie ou temps intimement fondu d’un seul coup au corps) est logiquement PRÉDÉTERMINEE.

Nous ne serions donc pas responsables devant WOA des apparentes transgressions à la loi morale (UAA) de UMMOWOA.

Le UMYAE (liberté de l’homme pour agir sur le milieu et pour le contrôle) serait une simple fiction.

Le développement scientifique de ces années-là sembla renforcer cette spéculation avec de nouvelles bases.

En effet : si tous les faits physiques sont régis par des lois « implacables  » (on ignorait encore le caractère statistique de telles lois) imposées par WOA au WAAM (UNIVERS), les structures biologiques du BAYIODUII (ensemble des animaux et plantes) devraient aussi être conditionnées par des lois biologiques inflexibles.

337 LA BUAWAA (ÂME) MODÈLE L’OEMII (CORPS).

La doctrine précédente est entièrement fausse, elle s’est effondrée face à de nouveaux arguments irréductibles. (Nous avons observé que sur Terre de nombreuses personnes défendent encore cette hypothèse, mais c’est explicable car elles manquent de bases scientifiques pour pouvoir la condamner).

Revenons maintenant à la description de la BUAWAA (esprit individuel).

Nous savons que notre âme a une PERSONNALITÉ ou une ENTITÉ PROPRE. Nous vous avons expliqué que BUAWEI BIAEI (âme collective) possède autant de consciences (conciencias) réunies qu’il y a d’hommes, tout comme un polyèdre de carbone pur engendre de multiples scintillements.

La BUUAWEA ne possède pas de mémoire, il n’est pas non plus capable de sentir ou de percevoir. Il ne peut pas, par exemple,s’émouvoir, ressentir du plaisir ou de la douleur. Alors : est-ce une ENTITÉ inerte, comme une roche qui vit sans vivre ?

Non, bien entendu, la BUUAWEA possède une CONCIENCE (qu’il ne faut pas confondre avec CONSCIENCE) , c’est à dire: qu’il engendre des idées, il est capable de comprendre les messages que lui apporte le OEMBUAW et aussi, à travers celui-ci il est capable d’agir et de contrôler l’OEMII (corps).

Mais, ET CECI EST TRÈS IMPORTANT :

Les idées engendrées, la connaissance acquise, le contrôle du corps NE SE RÉALISENT PAS D’UNE MANIÈRE SÉQUENTIELLE OU CONTINUELLE DANS LE FLUX DU TEMPS.

C’est à dire que l’ÂME ne va pas en train de développer des idées l’une derrière l’autre en divers intervalles de TEMPS car LE TEMPS, pour elle, N’EXISTE PAS.

Il ne serait pas du tout, non plus, correct de dire que le BUUAWEA « fait » tout cela d’un seul coup pour toujours et en un instant , mais cette dernière manière de nous expliquer, sans employer un lexique technique de UMMO presque intraduisible, est la plus efficace.

WOA concède à l’âme une prérogative qui est transcendante
ELLE PEUT MODIFIER UNE FOIS POUR TOUTES LA FORME DE L’OEBUMAOEMII (HOMME-PHYSIQUE : ESPACE-TEMPS).

Ce qui signifie que si WOA (GENERATEUR ou DIEU) engendre et crée le corps physique, en fixant les caractéristiques de sa physiologie, il concède à la BUUAWEA la faculté de modeler la conduite du corps tout au long du temps, une fois pour toutes.

Employons de nouveau l’exemple du long tunnel de plastique. Supposons qu’il s’agisse d’un grand tube flexible comme un serpent. Son propriétaire l’achète et désire le poser dans son jardin. Il aura pleine liberté pour le courber à son goût, en devant l’adapter bien sûr à la topographie du terrain, contournant les arbres et surtout évitant de perturber les autres tunnels qui sont déjà dans le jardin.

D’un seul coup d’oeil, il devra prendre en compte tous les obstacles et au même instant il choisira un cheminement de l’axe idéal sur lequel il posera le tube. Evidemment, le propriétaire peut contempler son oeuvre en entier, l’embrassant d’un seul coup d’oeil. Ce n’est plus le malheureux homme qui courait dans la nuit à l’intérieur du long tunnel pour observer pas à pas avec sa lampe des secteurs consécutifs du tunnel flexible dans le jardin.

Ce malheureux petit homme représentait la CONSCIENCE , le propriétaire symbolise la CONCIENCE du BUUAWEA (ÂME).

Il vous faudrait une plus grande argumentation pour assimiler d’un coup cette idée. Il est difficile au début d’admettre cette différence entre CONCIENCIA et CONSCIENCIA (mots que nous avons choisi pour traduire les nôtres; BUUAWA IMMI et ESEE OA .)

Mais les hommes de la terre seraient-ils différents de ceux d’UMMO sur ce point ?

Il n’y a pas de raison pour que vos âmes soient d’une autre essence.

Si l’ÂME est capable de voir d’un seul coup d’œil tout ce long tunnel, cet OEBUMAOEMII en forme d’HOMME-BOUDIN , ou autrement dit tous les faits vécus et à vivre par l’OEMMII (corps), comment se fait-il que moi, je ne sois pas capable d’accéder au champ de ma CONSCIENCE qu’au niveau de la vision du PRÉSENT, c’est-à-dire un seul fait de cette gigantesque chaîne de faits qui constituent le long OEBUMAOEMII ? En fin de compte, ce MOI ne serait-il pas mon ÂME ? Vous, les scientifiques de UMMO, vous dîtes que ma conscience est ce petit homme à la lanterne qui voyage lentement en explorant dans la nuit un par un les FAITS qui composent le long tunnel ; vous dîtes que quand mon CORPS EST EN TRAIN DE LIRE EN CET INSTANT (c’est-à-dire un fait), ou quand JE ME DÉSHABILLE CETTE NUIT (autre fait), tous deux existent déjà préétablis par mon ÂME avec la permission de WOA et cependant il m’est seulement permis de L’APPRENDRE pas à pas dans le lent flux du Temps?.Est-ce que MON MOI CONSCIENT est en fait un esclave innocent de mon ÂME qui modèle ma conduite ?

C’est ici une nouvelle illusion. Quand nous levons le regard et que nous voyons le bleu de la mer ou le rouge d’une braise, nous sommes loin d’imaginer que le BLEU ou le ROUGE sont de simples illusions somatiques. La couleur n’existe pas, il y a seulement de simples faisceaux d’ONDES dont la longueur de la période produit différents effets dans notre cortex cérébral. Bien plus, ce flux du temps qui nous fait voir les faits UN PAR UN est une ILLUSION.

CONSCIENCE et CONSCIENCE sont enfin et en définitive la même chose. C’est notre corps physique, notre OEMII, qui avec ses limitations empêche que l’âme voit au travers de plus d’un épisode ou fait à chaque instant.

Nous emploierons un autre exemple : sortez à votre fenêtre et contemplez le panorama. Imaginons que vous êtes architecte et que vous avez construit l’édifice qui est en face. Vous le voyez en entier avec toutes ses portes et fenêtres, ses toits, ses cheminées…. Maintenant coupez sur un carton un petit carré de un ENMOO (un ENMOO = 1,87 cm) de côté.

Faites en son centre un orifice du diamètre d’un crayon et retournez à la fenêtre. Mettez le carré à 9 ENMOO de votre oeil (16,8 cm) et sans essayer de fermer l’autre oeil, essayez de voir à travers cette perforation une des fenêtres de la maison d’en face. Que le champ de vision est limité et désolant ! Si vous voulez voir tout le panorama, vous devez faire un long déplacement dans l’espace.

Mais vous ne serez pas assez ingénus pour vous exclamer que vos yeux ne sont pas capables de contempler en une fois le paysage (la maison que vous avez construit). Il vous suffirait d’enlever le petit carton.

Vous avez donc compris que les yeux représentent la CONSCIENCE. Le carton symbolise L’OEMII (CORPS PHYSIQUE) et le champ limité par l’orifice : le ESEE OA (CONSCIENCIA).

337 RESPONSABILITE DE L’HOMME DEVANT WOA.

La BUAWAA (âme) est donc responsable devant WOA de votre conduite par rapport aux UAA (code moral dicté par le CRÉATEUR). L’âme a modelé – en une seule fois- mais elle a donné forme à tous les faits vécus par l’OEMII (corps physiologique) et si elle ne les a pas adaptés à cette loi morale qu’elle as librement transgressée, elle doit être punie.

Ce concept de punition n’a rien à voir avec la description ingénue que les textes antiques de l’église romaine terrestre fait du purgatoire. Nous avons été, cependant, très surpris en observant que les Théologues modernes de cette même église et d’autres, Evangélique et Protestante, soutiennent actuellement une théorie qui coïncide presque exactement avec les nôtres car elle prend en compte le concept d’esprit adimensionnel dissocié de la magnitude Temps.

337 L’INTERACTION BUAWAA / OEMII (ÂME + CORPS), DÉCOUVERTE DE L’OEMBUUAW (TROISIÈME COMPOSANT DE L’HOMME).

Une vision incomplète de l’homme peut nous le présenter comme un corps sujet aux implacables lois biologiques de WOA. Quand une pierre tombe, son déplacement n’est pas le fruit du hasard car interviennent la masse de la roche, le champ gravitationnel de UMMO (ou de la TERRE), la composition de l’air et les phénomènes de turbulence liés à la forme de l’objet. Le comportement de tout OBJET dans le Cosmos est fonction de lois statistiques que vous appelez lois physiques.

Mais, cependant, le hasard est l’unique LOI des particules subatomiques. CELLES-CI ne sont pas soumises comme les grands OBJETS à la servitude d’une loi inflexible et cela, les scientifiques de la TERRE le savent.

Mais si l’homme est un complexe géant d’atomes, c’est à dire un GRAND OBJET : sa conduite ne sera-t-elle pas donc subordonnée à des lois physiques et biologiques ? Ce qui lui interdirait une conduite libre.

OUI et NON. Nous l’expliquerons : observez ce qui arrive quand un faible rayon de lumière arrive à la rétine. Toute la conduite de l’homme peut se modifier par ce phénomène imperceptible. Nous savons qu’il suffit d’un seul IBOAAYA OU (Photon) pour faire réagir une seule BOIYUIYU ADA (cellule rétinienne que vous appelez BÂTONNET) et pour créer une impulsion nerveuse. Un seul photon pour faire bouger L’OEMII (CORPS) ! Ensuite, l’homme, qui physiologiquement est soumis à ces lois booléennes peut à son tour se comporter par hasard, en étant contrôlé par des particules subatomiques.

Ce principe anima les psychophysiologues de UMMO à rechercher les véritables causes de l’interaction entre BUAWAA et OEMII (ESPRIT ET SOMA) jusqu’à ce qu’en l’an 315 de notre Temps, NOI 3, fils de NOI 2, avec son équipe de scientifiques, réalise une grandiose découverte :
L’OEMBUUAW : facteur de liaison entre le corps et l’âme. Il ne s’agit pas comme le croient les spirites de la Terre d’un PÉRI-ESPRIT de substance ECTOPLASMIQUE car une substance ne peut en même temps être MATÉRIELLE (avec DIMENSIONS) et en même temps SPIRITUELLE (sans DIMENSION) et les régurgitations ECTOPLASMIQUES des médiums terrestres sont de simples supercheries.

L’OEMBUUAW est composé simplement par un petit groupe ou constellation d’atomes DIIU YAA (krypton) ; ce gaz est formé d’atomes inertes (incapable de se combiner chimiquement). Dans leurs orbites on compte 36 électrons dont 6 qui se trouvent dans l’écorce extérieure et deux dans la suivante. Vous pouvez observer que le nombre atomique est multiple du nombre atomique du carbone (douze) et de l’hélium (deux). Il est capable d’entrer en résonance OWEEEU OMWAA avec ces éléments, avec une fréquence correspondant au troisième HARMONIQUE de la FONDAMENTALE du CARBONE et la SIXIÈME HARMONIQUE de la fréquence FONDAMENTALE DE L’HÉLIUM. (Le OWEEU OMWAA est un effet cortical de l’atome que vous ne connaissez pas encore et il ne faut pas le confondre avec l’émission d’énergie à diverses fréquences par l’écorce électronique et que vous mesurez à l’aide des spectres d’émission caractéristiques pour chaque atome).

La localisation de ces atomes de krypton dans le corps humain est très difficile pour les raisons suivantes :

– ILS NE SONT PAS COMBINÉS AVEC LE RESTE DES COMPOSÉS ORGANIQUES DE L’OEMII (corps humain).

– LEUR NOMBRE EST TRÈS RÉDUIT (nous en avons compté 16) À L’INVERSE DES AUTRES ATOMES (carbone, azote, oxygène etc…) QUI SE COMPTENT PAR TRILLIONS.

Mais ne croyez pas que le nombre d’atomes de krypton est si réduit. Nous pensons qu’il en existe des centaines de milliers (même ainsi le chiffre est faible) localisés dans le LOBE TEMPORAL du THALAMUS, dans l’HYPOTHALAMUS et dans d’autres zones de l’ÉCORCE CÉRÉBRALE.

Ce sont les impulsions nerveuses qui, grâce aux différents atomes de carbone et d’hélium dont les états QUANTIQUES ont été excités (image B), modifient par résonance les états ordinaires de fréquence Zéro (onde plane) de chaque atome de KRYPTON par effet OWEEU OMWAA . Ainsi les messages de la mémoire, par exemple, vont s’encoder dans ces atomes en forme d’ONDES (déja mentionnées dans l’image D).

Le BUUAWAA (ÂME) a donc connaissance de tout ce que captent nos sens et de tous les processus mentaux développés dans notre cerveau grâce à ces ATOMES DE KRYPTON : mais de plus, grâce à eux, l’âme agit sur le corps en développant un processus inverse dont l’ultime phase est constituée par les impulsions motrices qui activent nos muscles.

Nous pouvons élaborer une IMAGE qui représente l’HUMANITÉ , IMAGE PUREMENT SYMBOLIQUE car notre esprit est adimentionnel

Image62

Une gigantesque BUUAWE BIAEI ou âme collective (bleu) – dont les BUUAWAA (vert) intégrés en elle contrôlent chacune, grâce au OEMBUUAW (jaune), ses OEMII (CORPS) (orange) respectifs – est en réalité associée au temps en formant le long et tortueux enchaînement de FAITS que nous appelons OEBUMAOEMII.

Un TOUT créé par WOA avec une grande liberté pour régir en une fois pour toujours son Destin et ensuite être sanctionné et prévu dans l’intime participation des IDÉES de WOA (cet ensuite est symbolique car le temps n’existe pas).

Il n’y a pas de mots pour exprimer l’exquise harmonie de cette merveilleuse CRÉATION de WOA.

Tous les hommes d’UMMO sont donc intégrés dans ce BUUAWEE BIAEI ou ESPRIT COLLECTIF mais : EXISTE-T-IL UN ESPRIT PLUS AMPLE QUI EMBRASSE TOUS LES ÊTRES DU COSMOS ? NOTRE BUUAWEE BIAEI ET CELUI DES HOMMES DE LA TERRE SONT-ILS AUSSI « FONDUS  » ?

Humblement nous confessons que nous L’IGNORONS; s’il en était ainsi nous pourrions communiquer télépathiquement avec vous malgré les énormes distances et nous connaîtrions quelque chose de plus au niveau du FUTUR que nous réserve l’Humanité Cosmique.

Ceci est l’un des objectifs de notre mission sur TERRE : jusqu’à maintenant les résultats ont été négatifs. Nous croyions naïvement que les scientifiques et théologiens de la Terre allaient nous apporter des éléments et nous vous avons trouvés préoccupés par des guerres stériles et de stupides polémiques faute d’objectivité scientifique ; et vous croyez TOUS posséder TOUTE LA VÉRITÉ sans respect pour ceux qui ne pensent pas comme vous.

Ecrit par DA 3, fils d’EYEA 502 (Section Espagne)
Sous couvert de YU I, fille de AIM 368 (Déléguée de en Australie)

 

INFORMATION ACCESSOIRE
Copies distribuées: 2
Langues: Espagnol – Français

113 – DÉCOUVERTES D’AUTRES PLANÈTES HABITÉES RÉALISÉES PAR UMMO

Dans nos déplacements, nous ne sommes même pas encore parvenus aux limites de notre galaxie. Nos techniques de voyages spatiaux doivent s’adapter en fonction de certaines courbures de l’espace. Nous ne pouvons donc pas nous déplacer où et quand nous voulons.

Au long de notre HISTOIRE les contacts établis sont les suivants (les dates correspondent à notre dernière époque, années UMMO).

An 27/32465,5616  Les premiers messages codés du système OOYAUMME (étoile que nous n’avons pas identifié sur les tables astronomiques de la Terre).

An 29/36008,53 Enregistrement de messages indéchiffrables provenant du groupe UUYABOO WEAM de la nébuleuse NEAAA.

An 64/87,3  Arrivée de deux appareils semblables à nos OAWOLEA UEWA . Ils disparurent sans laisser de traces. Auparavant, et sans preuve officielle, furent enregistrées dans les URAA (chroniques officieuses) jusqu’à environ 4230 contacts de ce genre.

ENTRE LES ANNÉES 84 et 509 : 42 messages reçus et décodés, 103 messages indéchiffrables.

De tous ces 145 codogrammes radioélectriques reçus (322-329 mégacycles /sec – BANDE DU DEUTÉRIUM – et fréquences comprises entre 407,658 et 8306,63 Mc/sec) provenant de 27 systèmes planétaires ou groupes localisés. Deux messages (décodés) extragalactiques. Un provenait de la galaxie OREEAU (appelée par vous ANDROMÈDE), on n’est pas certain de l’origine du second contact.
Nous avons établi le premier contact réalisé au moyen de nos OAWOOLEA UEWA OEMM (nefs spatiales) avec la planète IEYIOBAA (la dénomination phonique de ses habitants était approximativement ainsi FRRRANSSSS). Ce groupe est situé autour de l’astre OOYAUNMEEEI (Sur les tables terrestres il figure avec la dénomination 70 du Serpentaire)
Le second (an 501/978,56  avec la planète OOYAWIIA et ses habitants qui tuèrent ses six membres d’équipage).
Nous avons visité 218 planètes sans vie ou à formes de vie primaire.

Tous nos essais de communications télépathiques avec d’autres humains, vous inclus, se sont révélés infructueux, d’autre part les distances énormissimes (voie lumière), qui conditionnent les communications électromagnétiques (radio) ont rendu quasi infructueuses les tentatives de répondre aux messages reçus et bien interprétés, puisque quelques-uns sont reçus avec un retard (même dans notre galaxie) de: 38.607, 46 ans
C’est le cas extraordinaire de la planète OOYAEBEEM située dans le système UYI ABEE. De bonnes conditions isodynamiques de l’espace en l’an 487/84.465,2 permirent de la visiter, la nef ayant mis 40.078.427,56 de millièmes de  ummojours ou 86 jours terrestres quand la lumière met 9165 ans. Nos techniciens purent seulement capter les traces d’une immense destruction survenue quelques 6.000 ans terrestres auparavant. Bien plus nous avons enregistré postérieurement deux messages codés provenant de cette planète elle-même d’où ils furent émis avant que son humanité se soit autodétruite avec ses terribles armes à plasma.

300 – NOTRE SYSTÈME DE RÉMUNÉRATION

Au cours de notre histoire nous sommes passés sans transition du troc d’espèces à l’évaluation économique du travail et des biens industriels et de consommation en fonction d’un système mathématique très complexe. Pour comprendre ce système, il vous faut connaître plus à fond la structure de notre SOCIÉTÉ.

Nous tentons de faire un résumé des traits les plus en accords avec l’économie de UMMO.

Nous possédons un système de codification des biens très complexe et soigneusement standardisé de façon qu’à chacun soit assigné une série de chiffres qui le représente. Ils sont recensés dans les groupes suivants, tous évalués du point de vue économique.

OUMBOOBUUA. Biens – services intellectuels tels que travaux de calcul mathématique, inspection de la clarté de la communication phonique, examen psychotechnique de l’enfant et beaucoup d’autres. (Inclus les formes de divertissements)

OUMBOOMIIA. Biens en formes de services qui requièrent l’usage de la motricité physiologique, mains, pieds, thorax, manipulation de machines outils, réparation d’instruments de recherche, chirurgie…

OUMYASAAII. Biens naturels de surface ou de volume tels qu’aires de terrains, volumes de sous-sol, volumes d’espace dans ou hors de l’espace atmosphérique.

OUMDAA DOAA. Biens de consommation alimentaire, vêtements, AARBII OMAIU (sorte de tablettes de titane où peuvent s’enregistrer les sons, équivalent des disques et bandes de magnétophone de la Terre), objets décoratifs, meubles, ainsi que l’ÉNERGIE.

OUMWI AA. Biens d’équipement tels que les appareils industriels, les véhicules, les bâtiments, etc, (inclus tous les types d’instruments de travail)

Observez que les deux premiers sont réalisés par l’énergie humaine et que les trois derniers sont DIMENSIONNELS.

En principe les hommes de UMMO ne possèdent aucun de ces derniers biens dimensionnels.

Vous pouvez interpréter cela comme une forme occulte d’économie marxiste terrestre mais les différences entre la structure communiste et la nôtre sont bien notoires comme nous allons le voir :

D’abord il n’y a pas sur UMMO de problème de production. D’une part, l’autorégulation des naissances est parfaitement assurée sans faillir aux normes religieuses de l’UAA (code MORAL) et, d’autre part la production massive synthétique des glucides, protéines, lipides et de tous les aliments et le reste des biens OUMDAA DOAA. et OUMWI AA. , est si énorme et si parfaitement planifiée que les terribles problèmes de l’injuste répartition des biens qui harcèlent l’humanité de la Terre ne peuvent exister, de même qu’entre vous des problèmes comme celui en rapport avec l’air et sa répartition.

Quand l’existence de BIENS est supérieure à la DEMANDE probable, ils subissent une dépréciation telle que, pour un certain seuil quantitatif, ils perdent toute signification à une prétendue évaluation rémunérative.

Mais il y beaucoup de biens estimés et évaluables, étant donné que leur nombre ou grandeur ne sont pas supérieurs à ceux de la fonction de la DEMANDE (certaines attractions, objets rares, terres, etc).

Quand l’enfant a atteint un certain âge, on évalue ses facultés psychophysiologiques. On considère que la maîtrise de son éducation appartient à l’UMMOAELEWE (CONSEIL DE UMMO). C’est à 13,7 ans (terrestres) qu’il s’intègre dans l’UNAWO UUI (grand centre d’enseignement) où le régime est sévère et où le jeune s’habitue à ne rien posséder à lui.

Une fois terminée sa formation – adaptée aux facultés de notre OEMII (corps humain) – on lui attribue un code chiffré qui constitue notre FICHE D’IDENTIFICATION (nommée UMMOGAIAOO DAA).

A ce moment notre identité est intégrée dans la gigantesque XANWAABUUASII BEEO AO d’UMMO situé à GOABAAAE.

Elle est traitée dans une gigantesque mémoire centrale connectée à tout le réseau XANMMOO AYUBAA (espèce d’ordinateurs ou cerveaux de base DIEWEE). La technologie de ces grands équipements qui ont une lointaine parenté avec vos cerveaux électroniques est trop complexe pour être décrite ici.

En premier lieu, les unités de mémoire XANWAABUUASII ne sont pas constituées, comme celles de la Terre, de bandes magnétiques, disques magnétiques de ferrite ou tambours. Il s’agit simplement de petits cubes de titane cristallisé chimiquement pur. Chacun de leurs atomes peut être excité et atteindre une douzaine d’états quantiques de façon que chaque atome puisse engrammer un chiffre. (NdT: Les 12 de leur numération) (Remarquez que les mémoires des ordinateurs de la Terre travaillent avec des BITS en système binaire.

Vous pouvez imaginer qu’on puisse amasser des trillons de chiffres dans un petit volume de titane prêts à être de nouveau utilisés. Un faisceau d’ondes de section infinitésimale et de haute fréquence coagit avec deux autres en formant un trièdre en traversant le cristal de titane sur l’atome que l’on veut exciter ou décoder.

L’information (codée) déposée peut être traitée dans des équipements calculateurs (beaucoup plus complexes que vos simples équipements.

Bon. Il existe sur UMMO 120 XANMOO AYUBAA géants reliés à la grande MÉMOIRE sus-citée. Ces énormes dispositifs règlent toute l’activité de UMMO. Ne pensez pas qu’ils se substituent à l’esprit créateur de l’homme. Ils sont essentiellement un auxiliaire indispensable de notre civilisation.

Mon épouse peut, de notre domicile, entrer en contact avec le XANMOO AYUBAA et lui soumettre les données relatives à la température, tension, degré d’acidité de la sueur, nature des ondes cardiologiques, etc, de notre petite fille malade, et en recevoir le diagnostic et les prescriptions thérapeutiques. De même, nous pourrions lui soumettre un problème compliqué de mathématique pure ou de psychobiologie analytique.

Signalons que notre UMMOGAIAO DAA est intégré dans cette mémoire. Aujourd’hui devant chacune des données correspondant à notre rendement le point professionnel assigné, convenablement pondéré, est inscrit aussi dans cette Mémoire.
En ce moment même, je dicte ce document à un homme de la Terre. Ce travail est ensuite enregistré en Australie. Il y est évalué et codé à l’égal de vous pesant un kilogramme de café traduit en pesètes ou en francs. Ces données de nos travaux sur Terre sont enregistrées aussi dans un petit ordinateur pourvu également d’une mémoire de titane. Cette plaquette, qui contient non seulement ces données mais des milliers de document codés se référant à la civilisation de cette planète, sera envoyée sur UMMO. Mieux, les données numériques qui enregistrent mon travail iront se mêler à toutes les données qui se rapportent à ma personne et qui existent dans la XANWAABUASII BEEO AAO.

Si je reviens un jour sur UMMO et désire par exemple acquérir une antiquité rare (par exemple un chronomètre balistique) (cela s’entend en USUFRUIT) le « vendeur » consulte la XANWAABUASII qui lui dira si j’ai ou non droit à elle. Et la réponse est conditionnée par de multiples facteurs :

Mes capacités psychophysiologiques et mon grade hiérarchique,
Mon rendement au travail tout au long de ma vie,
Toute l’économie de UMMO en cet instant.

Comme cela, nous n’avons pas besoin d’argent que d’ailleurs nous n’avons jamais connu et nous croyons n’y avoir rien perdu, puisque avec notre système de rémunération centralisé et soumis à une rigoureuse analyse depuis le central coordinateur de UMMO, c’est comme si nous comprenions beaucoup plus justement et plus rationnellement.
Une analyse plus détaillée de ce système montre qu’au fond il est semblable au terrestre. L’argent matérialisé en documents (BILLETS) cautionné par un patron (c’est l’OR ou la CAPACITÉ ÉCONOMIQUE du pays) a été remplacé sur UMMO par des valeurs symboliques qui étaient en même temps soutenus par l’économie de UMMO. La circulation monétaire n’est pas nécessaire et le système employé rappelle un peu les TRANSFERTS BANCAIRES DE la TERRE. Mais par contre, le système de rémunération du travail est d’un point de vue scientifico-économique et moral beaucoup plus rationnel.
La suppression de la propriété privée n’a pas créé de grands problèmes et d’autre part l’homme de UMMO est libre de choisir le travail qu’il désire. Malgré l’absence de propriété, l’incitation et la stimulation au travail sont plus intenses que sur votre planète.

Si je rends un grand respect à ma condition professionnelle, je jouis d’avantages en biens usufruitiers, services et prestations, qui ne seraient pas accessibles à un individu paresseux. En somme, vous pouvez interpréter notre civilisation comme une espèce de structure socialiste (plus perfectionnée que les balbutiants et équivoques systèmes socialistes de la Terre) et profondément religieuse, mais avec une base argumentaire pour cette religion nettement scientifique et dépourvue de toute tendance fanatique. Nous croyons à des valeurs spirituelles qui sont plus équilibrées que les vôtres. Seuls les arts, et spécialement la musique, sont terriblement plus pauvres que ceux de la Terre.

 

 

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