DXX22 Erratum sur des indications géographiques antérieures

Monsieur XXXXXXXXXX

Je vous prie d’excuser la longue absence de communication due à la perturbation engendrée par la lettre envoyée du Canada en usurpant mon identité. (NdW: il s’agit très probablement de la NR19) L’envoi de fausses missives a toujours été un frein à la poursuite de nos échanges avec vos frères d’OYAGAA et provoquent chez vous des débats passionnés basés sur des indications fantaisistes parfois indignes ou calomnieuses. Le nouveau responsable de notre détachement sur OYAGAA , arrivé sur votre planète le 18 septembre 2004, ne nous autorise pas, pour le moment, à reprendre nos échanges avec vous. Devant moi-même repartir vers OUMMO, je transmets à mes frères résidant en France les lettres que nous avions rédigées voici plusieurs mois.

ERRATUM

Il existe une erreur de conversion dans votre système métrique d’unités de distance au sein du contenu du rapport informatif donnant des indications géographiques et démographiques concernant notre OUMMO. Je suis confuse pour cette maladresse qui provient d’une mauvaise transposition de ma part depuis notre système de numération duodécimal vers le système décimal.

Vous devez rectifier la valeur, indiquée à tort, de 2100 x 1400 kilomètres par la valeur 2100.123 x 1400.123 mètres. Cette valeur correspond à l’arrondi approximatif de la valeur exacte de 420 x 276 KOAEE, soit environ 3660 x 2400 x 106 mètres carrés. Vos frères ont, avec raison, relevé cette erreur en croisant l’information fournie avec la valeur évaluable de la superficie de notre mer AOUWOA SAAOA, fournie dans les correspondances envoyées préalablement par mes frères. Cette superficie est d’environ 3640 KOAEE – 276000 x 106 m2.

Les autres indications faisant intervenir des mesures de superficie en km2 (106 m2) s’avèrent correctes.

PRECISIONS SUR NOTRE DEMOGRAPHIE :

Je tiens à compléter ma réponse à votre question concernant notre démographie. J’ai initialement omis de mentionner l’information concernant le taux de mortinatalité, ce terme apparaissant ambigu au niveau de sa définition dans vos différentes littératures. Je ne peux vous fournir, faute de données à disposition dans nos cubes d’information sur Terre, le nombre de fœtus qui décèdent avant et après les 22ème et 28ème semaine d’aménorrhée ou en fonction de leur masse au moment de l’arrêt de la grossesse. Une translation serait par ailleurs nécessaire pour établir l’équivalence entre les développements comparés d’un fœtus sur OUMMO et sur Terre, bien que l’on puisse en première approximation les confondre. Cependant, il s’avère que l’information concernant le taux de mortalité fœtale est indispensable à la bonne interprétation de mon précédent rapport.

Notre démographie comptabilise en effet, et contrairement à vous, la population fœtale in utero. Il me faut donc préciser que le taux global de mortalité – taux annuel indiqué de 13,7 ‰ – inclut en composante le taux très élevé de mortalité fœtale intra utérine. La mortalité post-néonatale en est également une composante non négligeable. Elle est due quant à elle, en presque totalité, à une mauvaise adaptation neurocrânienne causée par une crâniosynostose précoce durant la phase d’altricialité secondaire. La compression cérébrale, les œdèmes, les accidents ischémiques et la nécrose corticale qui en résultent entraînent une mortalité importante durant les dix premiers XEE, avec une prédominance très marquée chez les jeunes mâles – 79,1% des cas. Cette mortalité, actuellement jugulée, serait beaucoup plus importante si nous n’appliquions pas des mesures orthocrâniennes drastiques qui nous permettent de maintenir actuellement le nombre total de nos jeunes autour de 59,32 millions d’individus dans chaque tranche d’âges de douze XEE à partir de douze XEE (deux ans et six mois environ). Ce nombre serait relevé à 59,84 millions d’individus sans cette cause de mortalité. La longue période d’ossification des fontanelles chez vos nourrissons est une grande chance pour votre évolution future.

Je vous prie de considérer les chiffres démographiques idéaux suivants :

7,465 millions de conceptions sont actuellement autorisées et observées en moyenne chaque XEE. La conception est confirmée par l’ordinateur domestique lorsque la phase d’implantation de l’œuf dans la muqueuse utérine est finalisée au terme de 4000 OUIW – 6,7 jours OUMMO, 8,6 jours terrestres. La grossesse est alors annoncée au couple et officiellement recensée au niveau de nos statistiques démographiques mais non encore de façon nominative. La grossesse se poursuivra alors durant 3,6 XEE. Le stade fœtal est atteint sur OUMMO 0,6 XEE après la conception – 36 jours OUMMO, 46 jours terrestres. Le sexe du futur enfant est révélé aux parents. Son identité et sa filiation sont alors inscrites de façon officielle dans les cubes de données qui recensent nominativement notre population.

4,987 millions de nourrissons naissent en moyenne chaque XEE, ce qui implique une mortalité globale in utero égale à 33,2%. L’accouchement, moins douloureux pour nous que pour les femmes terriennes, est provoqué au 216ème jour OUMMO (278ème jour terrestre) si la délivrance ne s’effectue pas auparavant de façon spontanée. La masse du nourrisson à la naissance dépasse généralement les 4 kilogrammes.

4,943 millions de ces nourrissons survivent au-delà de 10 XEE, stade au-delà duquel la mortalité accidentelle est quasiment nulle.

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ANNEXE :
PRECISIONS CONCERNANT LA COMMUNICATION TELEPATHIQUE ET LES VOYAGES SPATIAUX

La mention d’un retard de réception lors d’un échange télépathique entre des individus situés sur deux astres froids distincts vous semble suspecte. L’indication donnée de la cause de ce retard – des interférences dues à la présence de matière imaginaire dans OUWAAM – ne doit pas vous porter à conclure que cette matière imaginaire interfère avec le flux télépathique pour le distordre ou le freiner. Vous devez comprendre que deux points distants du WAAM sont soumis aux ondulations incessantes du tissu spatio-temporel induites par la matière imaginaire située dans les WAAM contigus – principalement OUWAAM – et qu’ils ne sauraient se trouver que fortuitement sur la même ordonnée temporelle. Comme ils sont séparés par des distances,tridimensionnelles ils le sont par une distance temporelle. Ainsi il est illusoire de parler d’instantanéité entre le maintenant MT sur la Terre et le maintenant M0 sur OUMMO.

De façon imagée, si l’on disposait d’un lien cohérent reliant la Terre à OUMMO, tel un faisceau d’ondes, et en supposant que de l’information puisse transiter par ce lien sans limitation de la vitesse linéaire ( dx/dt = ∞ ), l’acheminement de cette information dans le cadre tridimensionnel parcourra nécessairement un chemin homotope à l’isochrone direct du cadre spatio-temporel associé. Cet isochrone, toujours plus court que la distance tridimensionnelle apparente (cf. note 1), sera alors confondu avec la ligne isodynamique reliant les potentiels entropiques minimaux le long du chemin réel. La transmission de l’information prendrait , dans ce cas fictif, un temps de translation non nul exactement égal, en valeur négative, au décalage temporel entre les ordonnées respectives de l’émetteur et du récepteur lors de l’émission du signal. Dans ce cas fictif précis, cela-reviendrait à recevoir l’information avant qu’elle ait été émise.

Dans le cadre physique réel, l’information se propage en suivant l’ondulation spatio-temporelle minimale existant entre la Terre et OUMMO à une vitesse dépendant du flux d’entropie, globalement constant pour l’ensemble du WAAM. Sans l’influence de la matière imaginaire des WAAM contigus, le chemin suivi dépendrait entièrement de la topologie du WAAM et le décalage temporel serait alors uniquement dû à la courbure locale le long de ce chemin. Cependant, la propagation de l’information reste aussi soumise aux aléas des ondulations du WAAM qui induisent un décalage temporel supplémentaire – positif ou négatif – entre l’émission et la réception de l’information. Ainsi, en fonction des conditions isodynamiques que nous connaissons avec une précision correcte, nous avons pu estimer une déviation temporelle supplémentaire, maximisée à trois minutes, entre les ordonnées temporelles de nos deux planètes au moment de l’entrée de notre peuple dans le quatrième âge d’OUMMO. Contrairement au décalage dû à la courbure spatiale du WAAM, que nous savons calculer précisément, ce décalage supplémentaire ne peut qu’être estimé et non mesuré avec exactitude.

Dans le cas d’un message télépathique entre deux OEMMII situés à très grande distance l’un de l’autre (cf. note 2), le lien télépathique peut être assimilé à une communication utilisant comme liaison cohérente le WAAM BOUAWEII BIAEII à l’intérieur duquel le temps de transit de l’information est nul. Aucun décalage temporel n’est cependant perçu lors de la communication télépathique qui paraît instantanée aux deux locuteurs : le WAAM BOUAWEII BIAEII, affranchi de toute notion temporelle, assure uniquement l’acheminement séquentiel de l’information. Toutefois, il existe dans l’absolu un retard au niveau de la perception de l’information par le locuteur passif – récepteur – pour que ce synchronisme apparent puisse être assuré sans violer les principes de causalité qui fondent le WAAM-WAAM. Ainsi, du point de vue d’un observateur virtuel externe au WAAM disposant d’un référentiel temporel propre, le dialogue pourrait sembler clos pour le locuteur qui a amorcé la communication alors que son correspondant n’aurait pas encore entamé le dialogue. Je conçois qu’il est difficile pour vous d’admettre une telle phénoménologie. N’y voyez cependant qu’une explication concordant avec nos propres théories et non le reflet exact d’une réalité qui nous échappe.

Note 1 : Vous observez vous-mêmes, sans pouvoir encore l’expliquer, ce phénomène de décalage ordinal entre les positions respectives de votre planète Terre et des sondes spatiales situées à grande distance. Il n’existe aucun ralentissement de leur trajectoire, ni aucune variation réelle de la vitesse des ondes émises par ces sondes le long de leur cheminement vers la Terre. Cela est provoqué par le décalage temporel des objets lointains dû à la seule topologie hyperbolique du WAAM. Le « maintenant » de ces objets lointains est situé en avance de plus d’une seconde par rapport au vôtre. La mesure de la vitesse des sondes, basée sur l’analyse des signaux reçus, semble indiquer un ralentissement du mouvement et une position des sondes plus proche que les prévisions théoriques basées sur un mouvement soumis aux seules lois de la mécanique newtonienne dans un espace euclidien. Le chemin tridimensionnel parcouru par le signal est strictement égal au chemin prévu par votre théorie classique, à la vitesse du signal attendue, mais avec un décalage temporel dépendant de la courbure locale – négative – de l’espace-temps qui réduit les distances réelles entre les objets lointains. Vous pouvez d’ores et déjà estimer localement cette courbure en utilisant les données provenant de vos sondes lointaines Pioneer qui font état d’un décalage temporel de 1,23 ± 0,20 seconde le long d’un chemin équivalent à 1013 mètres. Le chemin spatiotemporel réellement parcouru par le signal est en fait le segment hyperbolique isochrone direct qui sous-tend le chemin tridimensionnel et présente systématiquement une longueur moindre de celle du chemin tridimensionnel apparent.

Note 2 : La communication télépathique est irréalisable entre deux OEMMII situés dans deux WAAM distincts possédant des cadres temporels différents car ils deviennent alors non localisables temporellement l’un par rapport à l’autre. Elle reste possible entre deux OEMMII voyageant ensemble dans un même WAAM. Lorsque nous voyageons au sein de nos spationefs dans un autre cadre dimensionnel, la liaison télépathique avec OUMMO reste possible si nous ne changeons pas de référentiel temporel, la modification angulaire des sous particules – OAWOOLEIIDAA – se faisant alors axialement à la dimension temps par une transformation équivalente de l’orientation des trois composantes spatiales et de trois composantes associées à la masse.

)+( Pour répondre explicitement à vos interrogations, nous n’altérons pas le référentiel temporel de nos nefs pour voyager selon les conditions isodynamiques propres à ce WAAM et mesurées pour celui-ci. Nous nous projetons parfois temporairement dans OUWAAM en inversant, par rotation de pi (NdW : en symbole graphique sur l’original) radians, tous les angles dimensionnels des sous particules. Nous le parcourons localement pour restreindre la durée de nos voyages lorsque les conditions isodynamiques du WAAM sont défavorables. Tout lien avec OUMMO est alors rompu. Pour les autres WAAM dans lesquels nous savons nous projeter par inversion de six angles axialement à une autre dimension figée, nous nous contentons d’y répertorier les différentes concentrations de masses accessibles à nos enregistreurs et tentons d’y capter des signaux émis par d’autres formes d’intelligence. Nous pouvons y accéder corporellement pour contempler l’incommensurable beauté de la création de WOA mais nous y envoyons le plus souvent des véhicules d’exploration automatiques.

Pour OUMMOAELEWE : NABGAA 112 fille de DORIO 34, approuvée par AYIOA 1 fils d’ADAA 67

) + (