TEL1A 1 ere CONVERSATION AVEC UN UMMITE – LUIS JIMÉNEZ MARHUENDA

1 ere CONVERSATION AVEC UN  UMMITE – LUIS JIMÉNEZ MARHUENDA, 10 MARS 1987, 14 h 45 , durée 1 h 55′

La veille, ma femme reçoit un appel, mais je n’étais pas chez moi, il n’y a pas eu de conversation. Bien sûr, elle croit à une plaisanterie.

Ummo – Luis Jiménez Marhuenda ?

Luis  – Devant les difficultés d’audition, il insiste, répète, réitère la question. Je pense qu’il s’agit d’un canular et je le dis  : C’est très mal fait. Vous les imitez très mal.

(La question est répétée plusieurs fois avec insistance. Malgré tout je décide d’enregistrer la conversation, rien que pour tenter de découvrir la supercherie.

U – Monsieur Aguirre recevra une lettre.

(J’ai fait un essai de conversation avant d’enregistrer. dont je ne me souviens pas, bien qu’il  ne s’agisse de rien d’important. Je commence à me convaincre de la possibilité que ce soit réel. Je lui demande son nom.)

U – Mon nom est(quelque chose comme) OUA 5 fils d’OUA 2. Nous enverrons une lettre à Juan Aguirre. Elle contiendra une bande jaune scellée à la marque ou timbre d’UMMO.

L – Ils m’enverront une lettre qui contiendra une bande jaune et marquée de quelque chose de spécial (je dis cela pour vérifier s’il sait ce que ce sera).

U. Oui. Radioactivité.

L. La lettre reçue de Mandchourie est-elle fausse ?

U. Elle est fausse.

L. Qui l’a écrite ?

U. Nous ne savons pas.

L. Je voudrais parler plus amplement avec vous. En une autre occasion, j’ai parlé avec un de vos frères (je fais référence à l’appel reçu à ma maison de San Vicente de Raspeig en avril 1980). Était-ce vous ou un autre ?

U. Ce n’était pas moi.

L. A quelle occasion me promettez-vous un contact personnel ?

U. Préjudiciable pour vous.

L. Pourquoi ?

U. Ligne sur écoute.(J’entends mal)

L. Pourquoi ?

U. Agents.

L. Mais, croient-ils que vous êtes extraterrestres ?

U. Ils croient que nous sommes RUSSES.

L. Ils se douteront de quelque chose un jour.

U. Cela n’a pas beaucoup d’importance.

L. Savez-vous quelque chose de Farriols ?

U. Votre frère Farriols est bon.

L. Pourquoi m’appeler et ne pas appeler Farriols ?

U. Nous ne pouvons pas l’appeler.

L. Je crois que je suis le plus modeste de tous, le dernier venu à cette affaire.

U.  Ce n’est pas le critère.

L. Je considère mériter moins que d’autres d’être appelé.

U. Nous… (suite incompréhensible)… préjudiciable pour lui.

(RF. Je suppose qu’ils disent ne pas m’appeler pour ne pas provoquer une situation qui bien qu’indirectement pourrait me nuire)

L. Que penser de la lettre qui parle de l’attentat en Autriche dont furent victimes vos frères ?

U. Elle est authentique.(?)

L. Pourtant le groupe de Madrid considère que non.

U. Si, elle l’est.

(R.F. Quelques mois plus tard, Antonio Ribera, qui avait reçu la lettre en question, me dit avoir eu une conversation téléphonique avec une jeune femme d’Alicante qui prétendait être l’AUTEUR de cette lettre. En fait, elle affirmait être la « fille » d’un Ummite, et que sa mère était TERRESTRE. ?

De plus, le sceau caractéristique UMMITE, frappé sur les lettres écrites d’Espagne de couleur violet, apparaissait sur cette lettre déformé et flou. J’avais pensé moi-même que l’origine en était frauduleuse).

L. IL y a des connotations externes, des doutes surgissent. Quelle preuve pourrions-nous avoir pour déjouer les faux ?

U. La machine actuelle est de reconnaissance facile. La typographie a des déformations… (suite inintelligible, je suppose qu’il a dit que c’était la machine utilisée pour les premières lettres à Sesma. Puis il me dit le principe de la conversation qui ne devait pas être enregistrée)… De plus… la bande jaune.

L. Avez-vous enregistré la conversation que vous avez eu il a quelque temps avec Juan Aguirre et moi… et plus tard avec Rafael Farriols ?

U. Nous avons enregistré celle de Farriols et Barrenechea…(il dit aussi quelque chose comme qu’ils discuteront et nous préviendront de la prochaine réunion. Ils ne disent pas la date au téléphone).

L. (Insistant) Avez-vous la communication entre Aguirre et moi, où nous parlons de  vous ? (J’insiste sur cette question parce qu’il y a quelque temps Aguirre et moi sommes parvenus au téléphone à une conclusion : ils pourraient avoir négligé de nous écrire ? ils pourraient nous avoir oubliés ? ils pourraient faire beaucoup de choses, mais il y a quelque chose qui nous est propre et où ils ne pourraient intervenir : que nous cessions de les admirer. L’affection que nous sommes parvenus à leur réserver, c’est quelque chose qu’ils ne vont pas nous enlever. Aguirre tout comme moi avons beaucoup sublimé cet aspect. De là mon insistance à savoir s’il avait écouté cette conversation.

U. Il ne fut pas possible de capter cette conversation.

L. Avez-vous écouté la conversation entre Farriols et moi ? J’insiste sur elle parce que Farriols a  participé à la précédente, a parlé de ma conversation avec Aguirre et affiche la même emphase à les admirer)

U. Nous n’écoutons pas toutes les conversations.

L. Aviez-vous regagné votre planète.

U. Non. Nous étions sur OYAGAA.

L. Dans quel pays ?

U. Je ne peux le dire.

L. (J’insiste de nouveau sur la conversation entre Aguirre et Farriols sur celle dont il a parlé plus haut). Aguirre et moi avons eu une conversation et aussi ensuite avec Farriols et nous étions préoccupés de ne rien savoir de vous. Nous pensions que peut-être vous étiez retournés sur votre planète ou au pire que vous ne intéressiez plus à nous…

U. (La première partie inintelligible)vous avez été contrarié par notre faute. (Il répète « par notre faute » et me paraît avoir du chagrin dans ses propos. )

L. Je ne me souviens pas avoir été contrarié. Au contraire.

U. Non. Ils ne se portent pas très bien.

L. Mais non, je me porte très bien avec tous.

U. Mais parmi eux, il y a eu des contrariétés.

L. Votre amitié nous a beaucoup enrichi.

U.(Inintelligible)

L.  La peine de quelque petite contrariété sans importance se mérite en compensation de tout ce que vous nous avez apporté.

U. Nous avons altéré votre paix.

L. Vous n’altérez pas la paix ! Au contraire vous nous avez donné une grande paix, une grande harmonie.

U. Aux autres non.

L. Juan Domínguez a écrit un livre sur vous. Quelle opinion ?

U. Excellente.

L. Cela ne vous a pas dérangés ?

U.(Inintelligible)

L. Quelle opinion du Père López Guerrero ? Il est mon ami et présente des arguments qui ne sont pas toujours en accord avec les vôtres.

U. C’est naturel.

L. Parmi les domaines qui le séparent de vous, il y a le Diable et la Parapsychologie. Quel opinion avez-vous du Diable ?

U. Le Diable n’existe pas.

L. Je pense que oui.

U. Il n’existe pas.

L. Mais les forces du mal existent. Les Papes ont dit que le Diable existe. Oui.

U. Il n’existe pas.

L. Je crois que oui. J’ai le droit de penser, et je crois que oui.

(Ici, il parle de la liberté de penser que doit avoir chaque personne et prononce aussi quelque chose comme un encouragement à maintenir mon indépendance de choix.)

L. Pourriez-vous avoir quelque étude ou preuve de l’inexistence du Diable.

U. Ce qui n’existe pas ne peut se démontrer.

L. Et Saliano ? Existe-t-il ?

U. Oui.

L. Est-ce un extraterrestre ?

U. Nous avons eu des contacts avec lui.

L. Quelle opinion de lui ?

U. Mauvaise.

L. Est-ce un extraterrestre ?

U. Nom générique.

L. J’ai des questions à faire maintenant à l’improviste.

U. Pensez avant de les faire… qu’elles ne soient pas enregistrées.

L. Mes questions sont d’ordre moral et philosophique. … Vous connaissez mes travaux envoyés à tous ceux du groupe.

U. Oui.

L. Quelle opinion ?

U. Très noble.

L. Ce que je dis est-il certain ?

U. En partie oui, en partie non.(La suite inintelligible)

L. Quelle est la partie équivoque ?

U. Je ne peux répondre.

L. Pouvez-vous me le dire par lettre ?

U. Vous devez être libre de penser.

L. Mais j’aimerai profiter de ce que vous dites.

U.(Inintelligible : il dit quelque chose comme « obéissance »).

L. Il ne s’agit pas d’obéissance !

U. Nous ne devons pas vous donner d’ordres.

L. Mais nous pouvons respecter ce que vous dites… faire cas de ce que vous nous dites.

U. Sous votre responsabilité.

L. Nous vous considérons comme de chers amis, et vous ne pouvez empêcher notre affection.

U. C’est correct. Nous avons du sentiment pour vous… (suite inintelligible).

L. Merci beaucoup. Il doit en être ainsi parce que au cours d’une conversation en direct j’ai entendu quelque chose dont je me souviens pas mais il doit s’agir d’une démonstration d’affection  envers nous). De toutes façons, vous dites que vous ne pouvez rien faire pour notre humanité.

U. Nous ne pouvons la perturber… (Inintelligible. Vous devez l’écouter en direct et ne pas l’enregistrer du tout. Il est sûr qu’il se réfère à un désaccord entre nous parce que je me souviens qu’il répète une fois de plus « par notre faute ». Certainement UMMOAELEWE a insisté beaucoup : ils ne doivent pas permettre que naissent des désaccords entre nous, motivés par leur présence. Quelque chose dont je ne me souviens pas et que l’on n’entend pas sur la bande mais qui m’a fait répondre) :

L. Mais il y beaucoup de temps de ce… (Ici il parle de Ribera, de son livre, etc..)

U. Bonne personne (il parle de Ribera) il n’a pas prétendu nous faire du mal.

L. Évidemment. Au contraire. Autre chose. Nous aimerions vous recevoir dans ma maison, vous accepter comme amis… (Je crois qu’il répond que « à nous aussi bien que… » et le reste n’est pas audible.) Vous ne croyez pas que sous quelque forme que ce soit notre amitié sera plus solide en prenant contact les uns avec les autres?

U. C’est impossible actuellement.

L. C’est dû aux ordres que vous recevez d’UMMOAELEWE ?

U.(Réponse inaudible)

L. Je crois qu’un jour nous pourrons avoir une conversation personnelle.

U. Un jour.

L. Cela me plairait de vous donner une accolade avec beaucoup d’affection.

U. Nous aimerions recevoir un manuscrit de vous … de tous les…(inintelligible) pour le musée d’Oyagaa. (Ici il donne la liste envoyée dans la lettre reçue plus tard).

NOTE PERSONNELLE : Ces notes anciennes ont été tirées de l’enregistrement conservé. Mais toute la conversation n’a pas été gardée. La bande est interrompue, il y a des pauses, le début de la conversation n’a pas été enregistré, etc.

Il me coûte de l’écouter que beaucoup de passages n’aient pas été transcrits, par défaut d’enregistrement. Mais de la partie non enregistrée, je me souviens des données suivantes.

Il me demande de ne pas enregistrer quand il me retéléphonera. Évidemment j’accomplirai son vœu bien que je lui demande de me permettre d’enregistrer seulement pour que cela serve de référence. Il me paraît ne pas vouloir que son enregistrement ou leur voix soit entendue par d’autres personnes. J’ai effacé la bande une fois bien écoutée et jusqu’à ne plus réussir à déchiffrer quelque chose de plus. Ma femme écoutait à l’autre téléphone et laissait l’écouteur au magnétophone. Peut-être, la puissance du téléphone a diminué à tenir les deux décrochés, peut-être qu’elle (ma femme) a posé  l ‘extrémité microphone au lieu de l’audiophone.

Il m’a dit quelque chose de plus sur notre liberté et notre indépendance de jugement, de sorte que je lui répondis que, usant de cette liberté, j’étais en désaccord avec son opinion selon laquelle ils nous seraient préjudiciables.

Il insiste pour que je réfléchisse à mes questions et m’invite à le questionner sur ce qui m’intéresse. Mes nerfs me joueront un mauvais tour, et je crains de lui paraître idiot ou débile, parce qu’il est évident que je n’ai pas beaucoup brillé. Mais me rappelant les questions que m’ont envoyées quelques amis, quand en 1980 j’espérais avoir un contact personnel, j’en ai sorti une qui je crois était de Farriols, parce que je crois que le thème nous intéresse tous :

Qu’y a-t-il après la mort ? Y a-t-il un ciel ou un enfer comme dit la religion ?

Il me dit que c’était pareil mais pas comme nous l’imaginions. A la question sur les contacts avec les morts, il me dit qu’ils n’existaient pas. A la question sur le spiritisme, il me  dit que c’était une imposture, qu’après la vie on ne pouvait prendre aucun contact.

A la question si le catholicisme était la religion la plus authentique, sa réponse fut : le christianisme. Je me souviens aussi qu’à l’évocation de Farriols, il me dit que c’était le plus dévoué de mes amis. Je crois qu’il employa cet adjectif.

Je ne me souviens plus d’autre chose. A la prochaine conversation, s’il me permet d’enregistrer (ce n’est pas une question d’obéissance mais de courtoisie amicale) je lui ferai répéter toutes ses paroles pour qu’elles soient bien enregistrées. Comme on le voit dans cette transcription, il y a beaucoup de MOI et plus clairs, parce qu’évidemment ma voix est celle qui est la mieux perçue.

Puis conversant avec ma femme et mon fils, je me suis souvenu d’autres choses. En parlant avec mon fils, je me souviens qu’à la question s’il pouvait écouter les conversations par un autre téléphone, il me dit que oui. A la question sur lui parce qu’à la fin et au bout il s’agissait de mon fils dont les études me préoccupent et tout le reste, il me dit  : «  Il doit étudier beaucoup. Que les hommes  étudient, ils sont faits pour cela. Il s’attend à ce que mon fils à la suite de cela commence à s’adonner aux livres et réaffirme son idée d’étudier la philosophie et les lettres, le journalisme, la radio, et tout ce qui touche à la communication humaine ». Affaire à suivre.

Je prépare un lot de questions à poser s’il rappelle. Beaucoup avec votre collaboration. J’espère que la prochaine fois avoir moins de déception qu’aujourd’hui. Une accolade.