D539 problématique de l’avortement

UMMOAELEUUE

Madame l’épouse de Jorge Barrenechea nommée Carmen Maria.

Nous vous adressons cette lettre mais vous pouvez la reproduire pour l’envoyer à vos frères suivants :

DIONISIO GARRIDO

JORGE BARRENECHEA

RAFAEL FARIOLS (Barcelone)

JUAN DOMINGUEZ

JUAN AGUIRRE

JOSE JORDAN

ALBERTO BORRAS

LUIS JIMENEZ

JOAQUIN MARTINEZ

JAVIER MUELA

ANTONIO ALBADALEJO (Murcia)

FRANCISCO MEJORADA

JULIAN BARRENECHEA

HILTRUD NORDLIN (Barcelone)

J. GARCIA MARTINEZ (Alicante)

Mais je voudrais hommes de la Terre que, tenant compte que dans votre pays vous seuls dirigez les destins de la structure sociale et que c’est la coutume que les lettres vous soient adressées à vos noms, vous considériez que ce rapport est surtout adressé spécialement à mes « Sœurs de sexe » les femmes. Cette fois, je peux les appeler sœurs quoiqu’elles appartiennent à un autre réseau social.

Que les épouses et les couples des OEMII cités considèrent que ce message n’appartient pas en propriété à leurs mâles mais à elles.


UMMOAELEUEE                                       Adressée à l’épouse de

Langue Espagnol                                             Jorge Barrenechea et à lui-même

Nombre de copies UNE                                 que nous faisons dépositaire.

Monsieur Jorge,

Au cours de ces derniers jours nous avons été interrogés par vous concernant les thèmes très diversifiés. L’exposition de chacun d’eux occuperait énormément de feuilles de papier. Mais il nous a semblé observer un niveau de forte émotivité dans la question concernant l’arrêt volontaire de la phase de gestation de l’humain naissant.

Nous savons que parmi les Hommes de la Terre susciter cette question génère de hauts niveaux d’hypersensibilité émotionnelle et que vous désireriez notre opinion s’y référant, pensant que cela contribuerait à clarifier la nébuleuse polémique suscitée sur OYAAGAA concernant la légitimité ou l’illégalité de cet arrêt.  

Avant tout nous voulons vous répéter avec une transparencesans équivoque que nous ne devons pas nous immiscer dans vos débats de caractère éthique. Nos concepts ne sont valables que pour notre communauté sur l’astre froid UMMO et ne doivent pas servir à établir des modèles moraux de comportement parmi les humains de l’astre froid Terre.

Pour comprendre notre idée morale sur le problème, vous devez d’abord renoncer à une soumission inconditionnelle à notre doctrine. 

L’unique manière de focaliser la question sera : Que ferions nous si avec nos actuels schémas bio-éthiques nous avions à faire face à une situation semblable à celle de la Terre (Haut indice d’expansion démographique, risque élevé pour la mère et le conçu  dans la phase embryologique, sombres perspectives pour  la vie future de l’enfant  naissant, pauvre niveau biotechnique dans l’assistance à la gestation, pressions idéologiques à caractère financier, religieux et politique…  

Pour comprendre notre idée morale concernant la destruction volontaire du zygote diploïde, ou de l’embryon ou du fœtus au cours de son implantation utérine dans la YIIE (Femme) nous devons d’abord éclairer quelques concepts de base sur la vie, sur la bioéthique et surtout les facteurs transcendants liés à l’organisme.

Nous devons préciser que la supposition d’arrêt de la grossesse humaine est quasi inconnue sur UMMO à notre époque. Le contrôle biologique sur le génome de l’enfant, nos possibilités d’assister le cours de la gestation par la biotechnologie (Qui ne se fait jamais « In Vitro » c’est à dire en milieu externe à une matrice dans la YIE malgré la possibilité de développement de l’être en cours de gestation non seulement dans un équipement de laboratoire mais aussi implanté dans une réelle matrice biologique séparée de la femme qui sont parfaitement viables pour nos embryologistes) écarte toute la gamme de risques qui mènent à une déformation tératologique dans l’être à naître et d’atteinte pathologique pour la mère. 

La situation sur OYAAUMMO n’est absolument pas comparable à celle de OYAAGAA (Ce mot signifie Astre froid du carré. C’est ainsi que nous appelons la Terre parce que les premiers signaux électromagnétiques reçus de vous rappelaient la figure d’un carré).

Nous pensons que le thème de la mort librement induite d’un être à naître quand il n’est pas encore sorti de l’utérus maternel fait sur la Terre l’objet d’une controverse passionnée, suscitant chez certains OEMMII des cris de douleur et chez d’autres de l’indignation pour le manque de liberté de la YIIE (FEMME) de disposer du fruit de sa matrice parce que toutes les parties du litige idéologique ont leur part de raison.     

Définissons d’abord un principe bioéthique. Toute consommation de mort d’un être en gestation (1) (dans n’importe quelle phase de l’être en gestation; de son état de zygote diploïde jusqu’à sa phase à caractère fœtal développé) est rejetable comme violation des lois de WOA pour autant que cet anéantissement se réalise frivolement et sans nécessité, quand on ne craint pas des conséquences nocives dans le futur l’être à naître et quand la grossesse a été voulue et assumée avant que la fécondation ne soit consommée. Si la naissance et la gestation n’aura pas d’autres conséquences nocives pour la mère, pour le père ou la société, d’ordre supérieur à celles qui dérivent du préjudice à un processus néguentropique comme l’est l’embryogenèse.

Nous pensons que la discussion entre vous se centre sur deux concepts de base. Vous élaborez des définissions très troubles concernant les deux notions de VIE et de PERSONNE. qui est interprétée de façon différente par les laïques et par les humains religieux et croyants.

Pour nous, la vie se définit comme un système ou réseau moléculaire qui suit un principe néguentropique (Entropie décroissante dans le temps) et qui utilise pour ses réactions de contrôle du milieu entropique et néguentropique la codification et l’information engrammée au niveau quantique, biomoléculaire et mesophysique (niveau quantique sur atomes de gaz noble krypton, biomoléculaire au niveau des protéines et des acides nucléiques , mesophysique au niveau des microréseaux neuronaux.)    

Tout être vivant est en correspondance de façon biunivoque avec deux Univers extrêmes dans la famille de Cosmos avec des vitesses de lumière C0, C1, C2, C3….Cn (Ces Univers extrêmes étant de masse nulle et de masse infinie respectivement)

La communication avec l’Univers de masse nulle n’est possible que pour l’OEMMII. C’est par ceci que nous nous différencions précisément des organismes NON HUMAINS comme dans le cas de la Terre un protozoaire ou un félin, une spore ou un rein, car nous n’appliquons pas le terme HUMAIN à un organe comme la rate ou le poumon de l’homme mais à la totalité de l’OEMII

Pour nous un organe isolé comme le tronc nerveux, le cervelet ou la vésicule biliaire, constituent des réseaux similaires à un mammifère ou à un conifère.

La vie est donc un concept holistique qui intègre un processus matériel, qui s’enrichit en complexité croissante, des entités dont le substrat capable d’engrammer de l’information est logé dans deux autres cosmos et des microréseaux atomiques dont la fonction est de décoder et de codifier. Emettre et recevoir de l’information intercosmique.  Le dénominateur commun de tous ces facteurs est la néguentropie. Nous pourrions cependant tenter une définition simplifiée de la VIE

LA VIE  EST NEGUENTROPIE

LA MORT est ENTROPIE.

Les caractéristiques les plus accusées sans doute d’un RESEAU biophysique VIVANT sont Primo : ENGRAMMER DE L’INFORMATION AU NIVEAU MESOPHYSIQUE ET MICROBIOLOGIQUE.  Secundo : Se reproduire par ses moyens propres. Tercio : REAGIR face au milieu après captation de l’information. TercioTraiter l’information. Quarto : METABOLISER la matière de l’extérieur.

Le concept de PERSONNE n’a jamais été défini sur UMMO. C’est une notion originaire de la Terre qui nous a surpris quand nous sommes venus sur votre Astre froid. En effet. Dans le Domaine scientifique il existe des concepts très diaphanes qui peuvent être compris par un Espagnol, un Anglo-Saxon ou un de mes frères de UMMO. Ainsi, une série de phonèmes  comme «MICROONDES » « MICROWAVE » (« OOAYE SAUUA »)  sont des mots qui dans les diverses langues ont une signification définie. Des oscillations de période très courte et une longueur d’onde centimétrique ou métrique. 

Un physicien de n’importe quel pays de la Terre n’aura pas de difficulté pour comprendre ces (notions-ci) et d’autres notions comme « électron » ou  « rotationnel » N’importe quel biologiste aura une idée suffisamment claire concernant ce qui s’entend par « Blastomère » ou « cordé ». Il ne s’agit pas de concepts conventionnels mais de correspondances biunivoques entre des paroles et des entités physicobiologiques réelles.

Mais le concept sémantique diffère quand il s’agit de symboles, de codes conventionnels ou de concepts juridiques. Vous utilisez comme symbole de danger le ROUGE  nous le VIOLET,  le ROSACE  OU LE LILAS

Les nazis de l’Allemagne utilisaient la croix gammée et les concepts juridiques de « personne » « sévices » « époux » « Espace aérien » « Droit Naturel » sont si vagues et évanescents qu’ils recoivent des traitements antagoniques dans le cadre de divers codes législatifs séparés dans l’espace et le temps.

De cette manière, une notion comme PERSONNE ne se définit pas par elle-même sans qu’une commission d’expert juristes ou théologiens CONVIENNENT  à une époque et dans un lieu spécifiques de lui octroyer une signification capricieuse.    

C’est ici que l’être en gestation est considéré par certaines législations comme « objet de Droit » et qu’on lui refuse tout statut juridique dans d’autres cadres légaux.

Sommes-nous des personnes pour les juristes de la Terre, nous les frères de UMMO ?

Il est évident que nous n’avons pas de personnalité juridique comme les insectes et les champignons n’en ont pas. N’importe quel scientifique de la Terre, s’il nous capturait, pourrait faire de nous l’objet de ses expériences biologiques comme si nous étions des cobayes sans enfreindre aucune loi, car aux yeux du législateur les OEMMII d’un autre astre planétaire n’entrent pas dans son concept de personnes.

Toute discussion sur le fœtus est-il oui ou non une PERSONNE est aussi stérile et incongrue que de commencer une controverse sur le « danger est rouge ou lilas » Les juristes croyants affirmeront que l’embryon est une « personne », influencés par leur foi religieuse et les législateurs laïques matérialistes préconiseront qu’on ne peut lui concéder ce statut aussi longtemps que l’être à naître ne sort pas de la cavité utérine.  Le sujet ne s’épuiserait pas car il y aurait un consensus généralisé pour (en faveur) ou contre puisqu’il ne cesserait pas de se convertir en une convention sans aucune corrélation scientifique, 

Cela n’apporte pas non plus de lumière de définir l’être en gestation en termes associés à la VIE HUMAINE ou à la NON-VIE.

LA VIE HUMAINE est toute portion molaire ou moléculaire de tissus humain (un muscle ou le colon sont des portions molaires. Quelques cellules épithéliales sont des portions moléculaires.) En  comprenant comme humaine celle dans le noyau cellulaire desquelles existent 46 chromosomes humains.

Mais un de nos doigts ou une cellule du tissu conjonctif du derme contiennent des chromosomes humains et personne ne doute qu’on peut extirper un pouce ou extraire une simple biopsie sans qu’on ne viole la loi morale.

Si l’on objecte que l’embryon ou le fœtus dans l’utérus maternel maintient dans ses noyaux des génomes distincts de ceux de la mère, la question continuera sans s’éclairer car dans le cas d’une greffe de rein ou d’une portion de l’épiderme provenant d’une autre personne la charge chromosomique est distincte. La loi sera-t-elle violée en accusant d’assassinat celui qui, pour des nécessités cliniques, en vient à extirper le tissus implanté ?

Comme exemples paraboliques de l’absurde qu’on encourt avec ces arguments fondés sur le concept de la vie humaine, imaginez deux situations qui pourraient se trouver dans l’avenir de la Terre pour autant que la Biotechnique ait acquis le développement suffisant.

Supposez qu’ils extraient d’une YIEE prisonnière qui purge un délit commis par la privation de liberté, une cellule de son corps par une biopsie. Ensuite en divisant par deux sa charge chromosomique et en sélectionnant les chromosomes ils fondent le semi-génome avec celui d’un spermatozoïde masculin au sein d’un ovule étranger vide d’ADN. Suit ensuite un processus de maturation en laboratoire et l’acte suivant, au moyen d’un simple intervention, avec préalable anesthésie et conditionnement du soma féminin pour qu’il n’y ait pas de rejet immunologique, ils implantent l’embryon dans l’utérus de la prisonnière .

Violera-t-elle la loi si une fois en liberté, si elle extirpe l’enfant non désiré ?

Dans une autre supposition un biotechnicien réussit à synthétiser au laboratoire comme nous l’avons fait une grande chaîne de gènes correspondant à celle l’être humain.  Cela fait de nombreuses années que nous sur UMMO pouvons fondre une grande séquence de nucléotides pour synthétiser des êtres humains bien que dans la pratique le processus se réduit à des études biotechniques sans autres conséquences.

Il est évident que ce scientifique peut injecter cette charge dans un ovule ce qui en résumé constitue la structure d’un zygote diploïde.

Se poserait-il un grave problème bioéthique si le scientifique qui vient à bout de la création des chromosomes humains anéantit son œuvre par la suite ?

De cette façon, la controverse entre croyants et sceptiques dans le Réseau Social terrestre est tout à fait insoluble alors qu’on se centre sur des problèmes du genre est-ce que le fœtus est oui ou non une personne, est-il oui ou non une Vie humaine.

Mais pour les hommes qui acceptent un credo religieux, le problème se centre sur une autre importante question. Quand l’âme s’associe-t-elle à l’être à naître? Au moment de la fécondation ?  Au moment où l’ancien zygote se transforme en morula ?  Quand dans l’embryon commencent à se différencier les divers tissus ?

Pour certains croyants de la Terre, ils croient qu’il est clair que le zygote est relié à l’âme. C’est une affirmation téméraire dans l’état de la recherche scientifique et théologique qui ne s’appuie que sur des spéculations scolastiques sans aucun fondement empirique. Mais il est en outre clair que pour l’agnostique ce concept est vide de contenu. Le Dualiste croit à l’existence de l’âme. Le moniste prend en compte d’abondantes preuves du fait que ce que les croyants appellent esprit n’est autre chose qu’un processus mental qui peut s’expliquer par l’intermédiaire d’un traitement de données via le réseau neuronal du cerveau et que la conscience est une émergence dérivée de la complexité du système.

De cette manière, l’hypothèse que l’embryon est un être humain complet avec un statut juridique de Personne constitue un acte de foi qui ne peut pas être imposé en tant que tel aux non croyants par les croyants dogmatiques. Pour cela nous vous affirmons que la polémique est stérile et ne conduit à aucune solution avalisée par la Science.

Nous pouvons prouver scientifiquement que peu d’heures après la formation du zygote diploïde (fécondation) se forme le OEMBUAAUU (O) un réseau du gaz krypton. (séquence d’atomes non reliés par des connexions de valence qui met l’être à naître en contact avec son BUUAUAA (B) (AME) car déjà avant il avait une connexion comme entité vivante qui était, avec l’Univers de masse infinie qui engramme de l’information, fournie à tous les êtres vivants du multicosmos.

Cette affirmation semble donner raison aux croyants et c’est ainsi en partie; mais pas avant de l’avoir amplement nuancée.

En premier lieu, et au contraire de vous, nous affirmons que chaque être vivant depuis le viroïde jusqu’au mammifère complexe comme un orang-outang de la Terre en passant par toutes les cellules d’un homme sont associées par relation biunivoque à une AME bien que seul l’OEMII peut se connecter avec elle au travers des émetteurs-récepteurs de Krypton.

D’autre part, notre concept de l’Ame est singulièrement différent de celui des penseurs scolastiques et néo-scolastiques. Pour eux et d’autres croyants de religions différentes, l’âme ou l’esprit est une entité intemporelle, adimensionnelle immatérielle qui ne peut donc pas ETRE dans un continuum spatio-temporel et qui par conséquent n’a pas de Matière Energie et parties.

Un tel concept manque de logique parce qu’on ne comprend pas qu’une entité peut ainsi conscientiser de l’information qui est une entité quantifiée et donc « formée de parties ». Les dualistes religieux se voient dans l’impossibilité d’expliquer pourquoi, quand un OEMII souffre de lipothymie ou fait l’expérience d’une anesthésie, l’âme si elle existe cesse de conscientiser les images et les souvenirs. D’autre part une entité indivisible ne peut progresser ni varier sous forme d’états successifs. La contradiction est si diaphane qu’il nous étonne que n’importe quel scientifique intelligent de la Terre rejette cette notion comme superstitieuse et illogique.   

Le Paradigme scientifique de UMMMO envisage un autre modèle très différent.

Un réseau de IBOZSOO UHUU peut se conformer comme particules atomiques, comme Temps, comme espace, mais aussi comme simple substrat de l’information capable de l’engrammer. De cette manière, et au contraire de ce que vous croyez, l’information ne doit pas nécessairement être portée par un flux d’énergie ou emmagasinée dans un substrat de matière.

Ceci ne survient que dans les Univers de masse non nulle. Il existe un COSMOS de masse NULLE capable d’emmagasiner des données sur le fondement non matériel formé par de longues chaînes d’I.U. Pour nous (B.) l’AME ne transcende pas l’espace et le temps. Elle jouit d’une localisation et il existe la possibilité constatée scientifiquement par nous qu’elle peut transférer de l’information avec notre Univers.

L’âme n’est pas seulement la RES COGITANS que postule Descartes. L’âme ne pense pas. LE CERVEAU PENSE. L’âme emmagasine des données et gouverne par inter action entre des séquences d’I.U. et des réseaux neuronaux corticaux, le comportement spatio-temporel de l’Organisme humain  (VOLONTE)

Le (B.) Est capable de conscientiser seulement si les émetteurs-récepteurs du Krypton le mettent en relation avec le cerveau humain. Quand le corps humain s’établit une autre connexion de l’âme avec la (B.B=) PSYCHE COLLECTIVE localisée dans un autre Cosmos l’âme pourra poursuivre en conscientisant. C’est pourquoi quand vous êtes anesthésiés   la connexion se perd (c’est comme si vous éteigniez votre émetteur récepteur) et il semble qu’il existerait une mort de l’esprit. Est-ce que par hasard un disque engrammé de musique peut manifester son contenu si on le déconnecte de son phono-capteur et de la chaîne d’amplification ou de transduction ?

Notre concept d’ »être humain » n’est pas dichotomique; se décidant en terme d’HOMME   NON HOMME  Il est surprenant que quelques OEMII de la Terre se laissent subjuguer par des schémas manichéens ou de simplicité dichotomique quand vos propres Ecoles philosophiques et l’Observation quotidienne de l’Univers vous révèle à chaque instant que les choses présentent une gamme de valeurs très complexes (Entre blanc et noir existe une constellation très compliquée et quantifiée de tons chromatiques et de gris.

Exposons notre idée avec une parabole.

Quand un architecte de la Terre dessine le projet de base d’un édifice, il établit des phases (des fois pas trop différenciées) depuis l’instant du tracé des plans et la reconsidération du terrain, la construction des fondations… jusqu’à la construction des divers piliers et fers forgés des divers niveaux, le chaînage de la toiture et la construction des huisseries. C’est tout un processus compliqué jusqu’à la réception de l’édifice et sa mise à la Lumière (l’Habiter). 

Quand pouvez-vous dire qu’IL Y A EDIFICE ou NON EDIFICE ? en  tenant compte que mille détails de celui-ci comme l’installation de sanitaires et d’appliques diverses durant toute sa vie utile ? (jamais « un « système » n’est entièrement terminé »)

Si ceci survient dans un réseau aussi simple qu’une structure de béton armé, comment est-il possible d’appliquer le critère restrictif HOMME  NON-HOMME à un être aussi complexe que l’OEMII ?

Seule une conception holistique comme la nôtre peut éclairer la question si nébuleuse pour les Hommes de la Terre.

Il faut hiérarchiser les situations ; en les paramétrant. Pour nous il est clair qu’il est plus grave, vu d’une perspective bioéthique, de tuer un mammifère de la Terre déjà né, capable de souffrir, et qui accomplit DEJA une fonction dans la biomasse planétaire, qui jouit en outre d’une grande complexité organisatrice (Néguentropie) qu’une simple morula humaine qui n’est rien qu’un être en puissance. (N’oubliez pas que le chien de la terre aussi est un être de la Terre en puissance de pouvoir expérimenter une mutation transformant son espèce en ENTITE EN PUISSANCE pour une possible évolution vers les êtres supérieurs)

La gravité morale de l’interruption de la grossesse doit à l’évidence être hiérarchisée. Il est plus grave de détruire un embryon que d’anéantir un zygote diploïde, il est plus grave de tuer le fœtus que d’extirper un embryon et la législation Elle-même de la Terre hiérarchise ces hypothèses.   

Qu’est-ce qui est plus grave pour un tribunal de la Terre, détruire les plans d’un édifice ou miner la structure déjà terminée de la structure? Peut-on dire que celui qui détruit les fondations d’une œuvre Détruit un édifice ? Peut-on affirmer que celui qui jugule l’implantation de l’ovule récemment fécondé assassine une PERSONNE ? 

Les quelques fanatiques détracteurs de l’interruption volontaire de la grossesse ne s’aperçoivent-ils pas que dans beaucoup d’hypothèses la conséquence sociale, physiologique et mentale (pour l’être à naître et pour la mère) de la naissance est plus grave que la présumée infraction bioéthique qui suit toute perturbation d’un processus néguentropique ?

Ne comprennent-ils pas qu’ils devraient mettre autant de zèle à dénoncer les violations des droits aussi graves que la torture, la guerre, la violation de l’intimité de l’homme et sa liberté, son droit au travail, la famine et la misère de millions d’Oemmii qui manquent d’alimentation précisément par une super inflation de la population ?  

Notre Bioéthique a comme fondement la défense du Flux néguentropique dans un Univers où la norme est le courant contraire entropique. Le principe de détruire un organisme est une violation de la loi divine mais cela ne peut pas s’exprimer ainsi d’une manière simpliste sans compter avec les autres interrelations et conséquences précisément pour la néguentropie globale du système. D’une autre manière, tuer des bactéries, sacrifier une Génisse sur Terre constitueraient une violation de la Loi morale. Mais n’importe laquelle d’entre vous peut comprendre que les bénéfices qui dérivent de ces actes sont évidemment licites par les bénéfices qu’ils entraînent.  

Tuer un embryon humain par caprice, combattre avec souffrance pour l’animal un Taureau sur une place espagnole, permettre que des millions d’enfants meurent de famine, utiliser une bombe dans un attentat terroriste sont clairement des violations de la Loi morale.

C’est de vous que relève la compétence de hiérarchiser la gravité de ces faits abominables et de nombreux autres qui perturbent le flux néguentropique.

La Néguentropie dans un océan d’Entropie est comme une espèce rare qu’il faut protéger dans le MULTICOSMOS. De cela dépend que celle-ci se perpétue ou meurt. Cette affirmation cryptique pour quelques lecteurs de cette lettre a une signification révélée à d’autres de vos Frères hommes de OYAAGAA (Terre) dans des rapports précédents.

Nous vous souhaitons seulement de la Lumière mentale pour élucider sans passion ces grandes vérités, avec l’effort de vos scientifiques et penseurs.

Il ne nous reste qu’à vous regarder saisis et respectueux attristés par l’océan d’ignorance qui vous entoure. C’est naturel qu’il en soit ainsi. Vous êtes encore dans une phase précoce de l’évolution de l’OEMII. Un jour, l’aube d’une nouvelle ère illuminera de ses effluves phosphorescents l’obscurité de vos cerveaux tourmentés.

Je désire être Votre amie fidèle Carmen Maria, de votre époux et de vos frères. C’est à vous, en tant que femme qui a parfois souffert l’incompréhension masculine, que cette lettre est adressée. Mon nom est INDOO 33 Fille de INDOO 29

Emue, je pose ma main sur votre auguste poitrine