D170 Les Ummites quittent la Terre.

OUMMOAELEUEE
Pour l’Espagne
Nombre de copies : une

Association Eridani Espagne

A nos respectables amis :

Deux de nos frères et moi venons de retourner en Espagne, notre voyage a eu comme objectif de récupérer les équipements. C’est-à-dire les appareils d’étude géologique, la documentation, machines à écrire et échantillons artisanaux. Nous ne pouvions rester plus de temps pour des raisons de sécurité. Reste encore un de nos frères qui attend son départ pour un pays sudaméricain. C’est tout ce que nous pouvons dire sur notre récent séjour en Espagne.

Pardonnez-nous les fautes de typographie, si nos lettres antérieures contiennent quelques fautes de typographie. Nous n’avons pu disposer d’une machine construite dans votre pays, en outre nous comptions sur un cordial collaborateur de la Terre né en Amérique latine.

Nous avons suffisamment de rapports sur la réunion réalisée pour vous Espagnols à Barcelone. Nous confessons que nous craignions vous voir adopter par excès de zèle une position panégyrique qui, bien que compréhensible, porterait préjudice au cours de nos contacts avec vous. Nous ferons selon les dates qui restent à notre disposition. Le niveau d’objectivité équilibrée nous a conforté intensément. Nous ne cherchons pas à blesser les organisateurs restants mais nous désirons préciser que méritent des félicitations spéciales Farriols Calvo Rafael et Nordlin Franz Hiltrud.

Merci à nos amis pour cette démonstration d’impartialité. Comme toujours, nous réitérons que vous devez voir en nous un groupe incertain, revêtu seulement d’une valeur purement anecdotique, et ne pas compromettre du tout votre prestige en défendant notre identité. Nous vous supplions de bien vouloir excuser cette période de silence. Nous avons besoin de cette période de précautions jusqu’à que nous ayons constaté l’innocuité des conséquences de cette réunion.

Nous reprendrons rapidement l’envoi de ces rapports en cours d’expédition, adressés à vos frères MM. Dominguez Juan et Farriols Rafael, nous prévoyons d’autres envois à MM. Gil Antonio, Martinez Joaquin et d’autres de vos frères.

Il est possible que nous puissions fournir quelque rapport intéressant si l’un de vos frères pouvait se déplacer jusqu’à Londres. Parce que nous avons constaté que la quasi totalité des lettres sont interceptées quand nous les envoyons par le canal postal international. Si l’un de vos frères pouvait se déplacer entre le 26 septembre et le 8 octobre, nous lui remettrons cette information sans risque d’interception (voie postale intérieure Londres), nous pouvons aussi la lui remettre s’il se rend à Stockholm ou à Malmoë entre le 21 septembre et le 23 octobre.

Le message que nous vous remettons doit être conservé jusqu’au 20 janvier 1974 et si nous ne sommes pas revenus sur Terre, il sera ouvert et on le fera connaître aux frères intéressés.

Tous mes frères abandonneront la Terre entre le 29 octobre et le 15 novembre. La probabilité de retour est de 65,14 pour cent.

Ce document a été remis à un frère de nationalité australienne et à un frère de nationalité canadienne. Nous désirons aussi le remettre à un frère de nationalité espagnole et à un frère de nationalité indienne.

Si l’un des membres du groupe Eridani se déplace il devra écrire à

M. Borel, Hotel Imporial, 22 rue Royal, Compiegne (Oise) (Ndt: ces six mots en français,) dans une enveloppe qui ne portera aucune nom et adresse de l’expéditeur ou une adresse fausse, on introduira une feuille de papier en spécifiant le nom de votre frère qui voyage dans ce but. Il est capital qu’il se déplace (Londres, Stokholm, Malmoë ) aux dates de séjour, sans donner par écrit le lieu de résidence.

De plus retenez un chiffre clef que nous fournirons avant six jours à votre frère Dionsisio Garrido ou bien à votre frère Jorge Barrenechea.

Recevez notre cordial symbole d’amitié.

UMMOAELEWE
Langue : espagnol
Nombre de copies : zéro

10 octobre 1973

Eridani

Respectables amis :

Je désire vous informer en urgence que notre collaborateur se trouve à Madrid, que nous lui avons ordonné d’apporter en ce moment le document que nous désirions vous remettre, pour des motifs de sécurité, dans une autre capitale européenne. De cette façon nous évitons les inconvénients inhérents à un déplacement trop long. Vous comprendrez que d’autre façon la remise serait difficile sans passer par le canal postal international, qui ne nous offre aucune garantie. Nous pouvons en ce moment que je me trouve en Espagne, réaliser l’envoi, à chacun de vous, d’un des documents, que nous déposons (quatre au total) aux mains des hommes de la Terre, à partir d’un texte commun apportant une information particulière indépendante.

Il n’y a rien à faire sinon attendre nos notes avant le 1er décembre, notre collaborateur a reçu des instructions bien que nous ne nous rencontrerons pas avec vous.

Seulement dans le cas grave, où il tenterait vainement de réaliser la livraison, pour raison de force, ce même collaborateur se transformera alors en dépositaire définitif.

Celui que nous remettrons, dans le cas contraire, devra être conservé caché jusqu’à la date retenue avec lui.

Nous ne désirons pas vous inquiéter du tout. Le document résume une série de points que nous exposons aux experts de la planète Terre dans le cas où nous en la quitterions.

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