D109 F Ummites à Albacète  » la main coupée »

UMMOAELEWE
N° de copies : UNE
M. Ignacio Darnaude Rojas-Marcos
SÉVILLE, ESPAGNE

Monsieur,

Permettez-nous une nouvelle atteinte à votre liberté pour vous forcer de nouveau à lire cette lettre qui constitue un complément à notre dernière lettre.

Nous maintenons ces derniers temps la règle de nous abstenir dans l’envoi de nos rapports (et) de les adresser aux humains, non affiliés aux institutions légales, qui acceptent notre demande d’engagement de ne pas les détruire. Nous pensons donc qu’ils pourront, dans l’avenir, constituer un patrimoine documentaire précieux qui donnera un témoignage de ces relations étranges pour vous. Mais en vous se manifestent des signes d’une expérience d’importance suffisante pour nous permettre de modifier légèrement ce critère de discipline.

Pour des raisons familières pour vous et pour nous, on a (vous avez ?) entrepris la tâche de réaliser une analyse des décisions en relation avec le séjour de mes frères à Albacète, avec un niveau d’impartialité et de méthode que nous jugeons louable compte tenu des maigres moyens que vous possédez.

Ne pensez pas, monsieur Darnaude Rojas-Marcos que nous essayons de vous flatter. Ce n’est pas notre style et vous, dans votre dignité, vous ne le tolèreriez pas. Naturellement il résulte, du contexte des faits en relation avec notre présence parmi vous, un tel trouble et de nombreuses questions pour un quelconque observateur impartial de la Terre, si bien que n’importe quel frère intelligent se voit forcé de définir son jugement avec toutes sortes de réticences et de réserves mentales.

On ne peut concéder d’audience aux dires de quelques inconnus qui assurent venir d’un astre froid lointain en affirmant, de plus, quelque chose d’aussi anormal dans le domaine de la logique qui vous est familière, et d’aussi étranger aux conceptions orthodoxes de votre milieu culturel.

Il est bien engrammé dans nos circuits corticoéthiques que nous n’essayons pas, dans les paragraphes suivants, de faire pression pour que vous acceptiez notre version. Quelles preuves apportons-nous que nous ne sommes pas en train de vous couper l’herbe sous le pied ? Mais, c’est avec une humilité raisonnable que nous vous indiquons que nous n’essayons pas de vous forcer à accepter la vraisemblance de notre récit. Vous avez démontré une liberté de jugement suffisante pour ne pas vous laisser influencer par une lettre, de plus d’origine anonyme. Mais, cependant, nous ne croyons pas non plus que cela constituerait une offense à votre propre intégrité de raisonnement si, à titre de curiosité, nous vous transmettions – jusqu’aux limites qu’il nous est possible de développer sans affecter nos règles de sécurité – une information fragmentaire des faits liés à notre séjour à Albacète à cette époque là.

Que cela éclaire ou non des points obscurs (pour vous et vos frères) se rapportant à cette histoire dépend naturellement du degré d’adhésion qu’on concède à notre texte. Pour les quelques individus qui acceptent sans trop d’esprit critique la réalité de notre existence, cela constituera une espèce de dogme.

Pour vous et d’autres de vos frères intelligents qui, avec des modèles rationnels de jugement, se méfient de notre témoignage, les déclarations qui suivent seront qualifiées de stériles.

Seul nous reste donc l’espoir que vous atteignez la vérité par vous-même, porté par votre esprit investigateur et sans influences externes, en constatant alors pouvoir accepter avec impartialité scientifique l’authenticité de nos écrits.

Malheureusement nous ne pouvons faire autre chose qu’avaliser la vérité de nos informations.

L’information que je vous transmet est la copie d’un document remis à un de vos frères de Bilbao.

Permettez-nous, Monsieur Rojas, que nous exprimions notre plus authentique salut et que nous l’étendions à vos parents et à vos frères de BARCELONE, BILBAO, MAIRENA DE ALCOR, MADRID et OVIEDO qui, avec un étonnement explicable, suivent nos notes avec attention.

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