D47 La théorie mathématique des graphes comme analyse de la communauté terrestre. La synergie, les reflexes conditionnés et les modifications neurocorticales dans le système d’éducation de la Terre et de UMMO

LA VÉRITABLE NATURE DES INTERRELATIONS HUMAINES.

Nous vous avons indiqué que la société est un véritable réseau dans laquelle les individus sont représentés mathématiquement par des nœuds inter-relationnés entre eux par de multiples arcs.

 

Ce réseau est dynamique. Il est dirigé par des lois et son fonctionnement sera optimal quand la structure du réseau sera harmonique.

 

Vous pouvez nous demander :

Comment exprimer simplement la véritable essence des arcs ou branches dans ce modèle mathématique de réseau ?

 

C’est très simple :

Tout facteur nous mettant en relation avec nos semblables sera exprimé sous forme d’arcs et sa fonction pourra être exprimée de façon plus ou moins complexe par une formule analytique, de la même manière que dans une ligne électrique qui unit deux points d’un réseau on associe une intensité qui se mesure chez vous en ampères.

 

Le contact physique entre deux personnes est un exemple entre mille de ce type de relations. Des coups au cours d’une lutte, une poignée de main entre vous, ou l’application de la main sur la poitrine entre nous, un baiser, etc…. vont de pair, comme vous le savez, avec des réactions émotionnelles chez les individus en cause.

 

Mais ce type de relation n’est pas aussi important que deux types de liens qui ont pris, chez les hommes de la terre, une importance transcendantale de par leur constitution aberrante.

Ce sont :

– LES LIENS DE COMMUNICATION INFORMATIVE (LANGAGE).

– LES LIENS ÉCONOMIQUES (INSTITUTION TERRESTRE DE LA MONNAIE).

 

La structure du réseau économique terrien est totalement absurde. Il n’est pas nécessaire de vous expliquer que toute l’effervescente politico-sociale de la planète que vous êtes en train de vivre est due à l’injuste répartition des richesses et des revenus.

 

Toutes vos doctrines philosophiques s’efforcent actuellement d’intégrer un système complet dans lequel la conception économique de la société serait plus juste… sans réussir à matérialiser ces aspirations.

 

De plus : ne vous êtes vous pas aperçu qu’à un niveau plus profond se trouve latent une déficience terrible, qui rend inefficaces et quasi stériles les solutions apportées par les intellectuels Terrestres ?

 

Vous rendez-vous compte que les moyens que vous comptez utiliser pour transmettre ces schémas mentaux, ces idées, c’est-à-dire LE LIEN DE COMMUNICATION INFORMATIF: LE LANGAGE, est d’une pauvreté effrayante ?

 

Vous n’êtes pas encore capables, aujourd’hui, de transmettre fidèlement vos émotions, vos conceptions idéologiques, préalablement ciblées pour les en débarrasser du trivial et de l’accessoire.

 

Et ce qui est encore plus grave :

 

VOUS EMPLOYEZ UN LANGAGE STANDARDISÉ. Les mêmes formes orales pour tous, comme si les esprits récepteurs étaient tous identiques.

 

Quelqu’un, en recevant nos rapports, accusa notre société d’UMMO d’être une société mécanisée et sans  » âme « .

 

Mais existe-t-il quelque chose de plus mécanisé et sans âme que ces phrases prononcées avec pour seul objectif de s’écouter soi-même, sans tenir compte de la capacité psychologique de compréhension des interlocuteurs!!!…..

 

Vous méprisez la psychologie au point de ne pas vous efforcer de créer un langage qui rende plus facilement compréhensibles les idées en l’adaptant au niveau intellectuel de chacun.

 

C’est ainsi que l’on voit des personnes discuter des heures entières sur des idées qui, si elles avaient été mieux exprimées par chacun, surprendraient les participants qui devraient reconnaître qu’au fond, ils défendent le même concept mais masqué par des mots inadaptés.

 

Les mots pour vous finissent par s’entourer de symboles signifiants qui n’ont rien de commun avec l’authentique valeur interprétative assignée par le « Real Académia de la Lengua » (Académie espagnole du langage, équivalent à l’Académie française) et vous finissez énervés en vous disputant rageusement autour d’une multitude de mots et palabres, en oubliant la valeur véritable des idées.

 

N’importe quelle tentative de rénovation sociale s’enlise irrémédiablement dans le piège des mots vides de sens. Si, entre les fracas d’une de vos épouvantables guerres qui ne servent qu’à stimuler l’inventivité scientifique, à défaut d’autres attraits plus rationnels, vous vous arrêtiez pour écouter, avec une véritable objectivité scientifique, les arguments de l’adversaire, vous comprendriez qu’au fond, il n’y avait qu’une totale incompréhension des motivations à cause du manque d’un langage authentique qui rendrait possible mutuellement l’assimilation mentale de ces motivations.

 

Vous tous parlez avec mépris du communisme marxiste, de l’existentialisme, du libéralisme économique, du protestantisme… Les athées et communistes ont la nausée quand l’église catholique romaine est mentionnée.

 

Si l’on demandait aux uns ou aux autres quelle est la véritable nature de ces doctrines, ses postulats essentiels, son noyau philosophique, il serait attristant d’observer la qualité des réponses, la quantité de préjugés, de concepts déformés, de lieux communs, la quantité de haine accumulée par chaque groupe opposé aux idées des autres. On voit en elles à ce qui est apparemment erroné ce qu’elles ont d’aberrant ou de nocif, en ignorant avec une mentalité atrophiée la merveilleuse portion de vérité que toutes contiennent.

 

Nous autres, pour ne pas être nés sur Terre, nous sommes exempts de votre partialité passionnée, nous nous rendons compte de ce spectacle triste, grotesque et ridicule. Celui donné par quelques hommes de la Terre, qui portent leur bêtise jusqu’au point de dévaloriser les autres créateurs de doctrine. Celui des « Leaders  » de groupes qui, avec des idées fausses (ou justes), ont consacré leur vie à défendre leurs idéaux et en revanche tolèrent dans leurs rangs une multitude d’individus médiocres et stériles, des marchands détournant des nobles causes pour leur profit personnel en corrompant des doctrines dont la gestation initiale fut pure et prometteuse.

 

C’est seulement parce que ces derniers sont apparemment des coreligionnaires et les autres à la tête de mouvements religieux, politiques ou philosophique, qu’ils les tiennent bêtement pour des adversaires, au lieu de montrer du doigt et d’éliminer autant d’individus tarés dont la mentalité s’est dégradée au point de se convertir en « accumulateurs » de biens matériels, d’argent, d’immeubles. De véritables matérialistes qui se rient de la justice sociale que des milliers d’hommes de bonne volonté, faisant partie de TOUS les partis politiques, de TOUTES les religions et de TOUS les systèmes philosophiques défendent passionnément.

 

Vous insultez, humiliez, dégradez et emprisonnez ces idéalistes car apparemment ils ne pensent pas comme vous, sans vous apercevoir, intelligemment, qu’un véritable lien agit comme agglutinant commun : L’ESPÉRANCE DANS UNE HUMANITÉ TERRIENNE FUTURE PLUS JUSTE.

 

Ce n’est pas parce que les doctrines terriennes sont erronées qu’elles ont échoué. C’est l’impossibilité de trouver des moyens d’INFORMATION accessibles à tous les humains qui a freiné ce courant vivifiant qui les relient à tous, en permettant en cette époque de transférer de l’une à l’autre ce qu’elles auraient de vérité et de rationnel. Et ainsi permettre aux terriens de concevoir une seule doctrine qui, même si elle ne contient pas la vérité immuable du WAAM (UNIVERS), s’en approchera pas à pas avec la collaboration de tous les penseurs et scientifiques de la Terre.

 

Il en sera ainsi quand des institutions comme l’argent, des conceptions erronées comme le matérialisme ou des luttes terribles comme les guerres fratricides perdront toute signification pour laisser place à un courant mondial d’unification dans la recherche d’objectifs communs, comme celui qui vivifie notre société sur UMMO.

Il semble utopique de croire que ces formes de langage vont surgir entre vous, après une simple réunion des dirigeants de l’UNESCO, par exemple. Vous auriez aussi besoin de nombreuses années d’analyse et d’une longue période d’élaboration, suivie de nombreuses autres pour son adaptation.

 

Pour l’heure nous vous exhortons à méditer ces lignes et vous efforcer de comprendre et respecter les idées de celui qui vouis parle. Efforcez-vous d’écouter attentivement les arguments de vos interlocuteurs, de les analyser, les débroussailler : en essayant de sonder les motivations qui le poussent à s’exprimer ainsi. Ne vous moquez jamais des idées qu’il développe.

 

Efforcez-vous d’inviter d’autres personnes à développer leur point de vue et incitez-les même à formuler rigoureusement leurs critiques contre vous.

 

Nous avons plusieurs fois réitéré que l’OEMII est un réseau et ce concept nous le jugeons si transcendental que nous préférons le répéter afin que vous vous familiarisiez avec lui.

 

Dans un exposé précédent nous avions esquissé la structure du cerveau et ses connexions avec le BUAWAA (ESPRIT). Nous considérons que vous devriez les étudier préalablement pour éviter de tomber dans l’erreur que nous observons fréquemment tant chez les sociologues, les médecins, les psychologues que chez les théologiens de la Terre.

 

Nous nous référons à certains processus mentaux. Beaucoup d’entre vous, croient que tout le processus de pensée, les perceptions, les processus cachés du subconscient (nous citons ceux-ci entre autres exemples) sont simplement et purement de nature spirituelle. Ainsi lorsque vous vous souvenez d’un voyage de vacances réalisé l’été dernier et que vous évoquez les séquences vécues imprimées dans ce que vous-même nommez la mémoire, beaucoup de Terriens croient qu’un tel processus d’évocation est simplement élaboré par l’âme ou l’esprit, ou tout au moins considèrent que le cerveau n’a agi seulement que comme auxiliaire secondaire dans cette projection des souvenirs.

 

Une telle conception animiste est puérile mais pas moins que celle de certains psychologues matérialistes qui, niant l’existence de l’esprit, réduisent tous les processus mentaux à des manifestations énergétiques du cortex cérébral.

 

Nous vous donnons cet éclaircissement parce que notre vie mentale étant une fonction du réseau neuronal de l’encéphale, et ce réseau à son tour étant lié au RÉSEAU général de l’OEMII (CORPS), est dangereuse, pour toute la structure de la personnalité humaine, une action ludique qui ne tienne pas compte des mécanismes nerveux de l’homme (rappelez-vous que dans les paragraphes précédents nous avons indiqué qu’il ne sert à rien de « réparer » un élément d’un RÉSEAU si on abandonne les autres).

 

C’est pourquoi le jeu doit être redirigé au service de tout le réseau humain. Et chaque homme à un moment donné, dans chaque situation, requiert un plan ludique différent. Mais un plan dans lequel le développement des mécanismes neuro-corticaux est aussi important ou plus que le développement musculaire par exemple des muscles deltoïdes ou des biceps des bras.

 

Comme vous le voyez il ne suffit pas d’élaborer des règles sportives dans lequel le cerveau prend en partie un rôle. Quand un joueur de football est sur un terrain de sport, il n’y a pas de doute que son activité maximale se concentre sur l’exercice des muscles adducteurs droits, couturier, péroniers et tibials, des jambes (et évidemment l’exercice affecte non seulement le système osseux, mais aussi tout le processus métabolique, neurovégétatif, respiratoire, circulatoire, etc., entre en jeu).

 

Personne ne peut nier que chaque joueur développe une intense activité mentale centrée sur les règles de stratégie qu’il a apprises. Sa propre intuition, de caractère inconscient, le pousse à contrôler avec son cerveau, les millions de dynamismes cellulaires qui interviennent dans son activité d’effort. Donc, vous pourriez nous objecter :

– Si le joueur de football  » pense » durant la partie, niez vous que c’est un sport intégral dans lequel tous les organes personnels s’exercent. ? Niez-vous que le cerveau est engagé lui aussi dans une gymnastique mentale ?

 

Nous répétons que NON : NON SEULEMENT C’EST INSUFFISANT MAIS PROBABLEMENT NUISIBLE. Et évidemment, nous continuons à nier aux sports terrestres le caractère de COMPLET.

 

Recourant de nouveau à l’exemple du RÉSEAU ÉLECTRONIQUE D’UN TÉLÉVISEUR, si dans le transformateur d’alimentation, en tentant de le  » fortifier « , en bobinant un nouveau secondaire avec beaucoup plus de spires, le plus probable est que vous ferez fondre les filaments de toutes les lampes il ne servira à rien que simultanément vous nettoyez l’écran et déplaciez toutes les résistances et condensateurs du circuit.

 

Par ce que l’erreur que renferme la considération que « quand le cortex cérébral intervient dans un jeu (comme le bridge ou les échecs) vous le développez « , est telle qu’il est surprenant d’observer comment de véritables spécialistes en médecine sportive ont admis cette considération sans la moindre analyse critique.

 

C’est, pour donner un nouvel exemple, comme si tous les matins vous vous frottiez les ongles en imaginant qu’une telle opération orientée vers une minuscule partie du bras, fortifie tous les autres : muscles, neurones, os et vaisseaux sanguins.

 

Mais vous vous êtes aperçu de l’immense complexité du cerveau !!!

 

Dans nos laboratoires de BIEWIGUU à EWO IAAU IU (spécialisés en psychobiologie) existe un UEIN GAA EIMII (gigantesque écran) où l’on peut contempler schématiquement toutes les structures du neuroencéphale. Cet écran, découpé en 405 sections, chacune placée dans autant d’IAXAABII (vous les appelleriez salons ou salles de laboratoire) a une superficie globale d’environ 516.600 mètres carrés terrestre. Les circuits nerveux avec leurs synapses correspondantes forment un réseau complexe qui sûrement rendrait perplexe la majorité des neurophysiologues terriens. Sa complexité peut seulement être comparée avec nos XANMOO AYUBAA (ORDINATEURS) dont la structure est impossible à embrasser et à comprendre pour un être humain, nécessitant plusieurs milliers de spécialistes pour sa programmation, son entretien et ses réparations.

 

Donc, quand un terrien joue aux échecs seulement une infime fraction des neurones de son cerveau se mettent en action. Croyez-vous que ce soient précisément les composants de la zone corticale qui ont le plus besoin de se fortifier…?

 

Quand nos spécialistes en BIEWIGUU ont découvert l’intime relation entre tous les éléments physiologiques de l’OEMII (LE CORPS HUMAIN), ils s’aperçurent qu’il en résulterait un travail surhumain de projeter, d’organiser, un système sportif qui satisfasse toutes les objections qu’au long de ces lignes dactylographiées nous avons indiquées. Ils se sont trouvés avec la même attitude interrogative que vous avez adoptée devant nous en lisant cette critique du jeu et du sport terrestre.

 

Nous avons démontré qu’un jeu ou un sport déterminé ne satisfait pas le développement intégral, puisque si leurs règles étaient standardisées pour toutes les personnes et tous les instants de leur vie, ils peuvent mal s’adapter au cadre psychosomatique de chaque individu au moment nécessaire et aux organes et facteurs somatiques en ont besoin à ce moment là, .

 

Mais vous devez reconnaître que, même avec la supposition que chaque sportif, chaque homme, ait à son service un millier de spécialistes médicaux analysant son corps, cellule par cellule, pour élaborer le type d’exercice récréatif le plus indiqué en ce moment, quand ils termineraient leur diagnostic et tenteraient d’élaborer les règles fonctionnelles de ce super sport pour cette personne, il se serait écoulé un temps suffisant pour que le traitement ne soit plus efficace, puisque les évolutions métaboliques de l’organisme auraient modifié les conditions initiales. C’est donc par principe une utopie.

 

Durant de nombreux XEE (années d’UMMO) nos techniciens ont dû se conformer pour élaborer une série de Jeux typiques, qui bien que plus complexes et rationnels que les Jeux et Sports de la Planète Terre n’étaient pas vraiment beaucoup plus effectifs que ceux-ci. Les bases de ce que devait être un traitement ludo-thérapeutique de notre Société, à peine tracées, on avait pris conscience de la nécessité d’adapter le Jeu non pas au groupe entier, mais à chaque individu et pour chaque moment où il voudrait s’exercer. Il est arrivé comme sur votre Planète que tous les sociologues s’aperçoivent qu’il faille une Politique qui soit capable d’en terminer avec les injustices sociales, que le monde terrestre exige l’abolition des terribles différences provoquées par la Propriété privée et par les institutions sociales monopolisatrices du Capital et du Pouvoir (au bénéfice d’une minorité et au préjudice du Bien commun du Réseau Social) et sans doute cherchent anxieusement la formule pratique qu’ils prévoient pour l’avenir sans que la Sociométrie actuelle, et le niveau de la Science politique du présent ne soient suffisamment mûrs pour l’élaborer.      

 

Donc, l’évolution de nos sports fut lente et laborieuse. A cette époque là, durant le mandat de l’UMMOAELEWE régi par AINAA 45, ERII 566, TOAAAO 3, et UIDAXAA 83, il était conseillé aux citoyens de réglementer l’UAXOO en s’obligeant soi-même, sans aucune contrainte, à pratiquer durant 30 UIW tous les XII (JOURS DE UMMO) des exercices physico-mentaux en contact complet avec la nature.  Ces pratiques de UAXOO (JEU)  se déroulaient dans les environs d’un fleuve entre ONAUUU et NAANAA (VEGETAUX ARBORESCENTS très fréquents sur UMMO). On s’exerçait entre les membres de trois groupes (vous les appelleriez équipes) qui luttaient entre eux dans un pugilat dans lequel la qualité des adversaires obligeaient à fournir des efforts mentaux intenses. Une partie du processus se déroulait sous l’eau où chaque individu s’immergeait après avoir obturé ses narines avec un produit plastique et d’avoir mis en bouche le tuyau qui communiquait avec un dispositif placé derrière les oreilles et qui contenait de l’oxygène solidifié à très basse température.

 

On peut dire que presque soixante-dix pour cent de la population des ancêtres de UMMO accueillit la coutume avec enthousiasme. Cet UAXOO faisait fureur. Jouaient entre eux des individus d’âge chronologique similaire (LES DEUX SEXES) seuls les UUGEEYIE (ENFANTS) de très bas âge et les vieux éludaient logiquement ce type d’UAXOO.

 

Mais quand les techniques des XANMOO (Nous pourrions le traduire par ordinateurs ou calculateurs géants) se développèrent au point d’être capables d’établir seuls des diagnostics de pathologie humaine et d’établir l’étiologie des différents syndromes mais aussi d’évaluer en quelques fractions infinitésimales du temps l’état physiologique de tout le RESEAU nerveux de l’OEMII (INDIVIDU), les scientifiques de notre Planète virent arriver le jour tant convoité qui permettrait avec une rapidité inconnue jusqu’alors de renseigner chacun de nos frères sur les plus délicates nuances de l’exercice à développer durant les UIW qu’il vouait à l’OXUO 

 

C’est ainsi que naquit l’actuel OXUO KEAIA que nous sommes en train de vous décrire

 

 

Plusieurs fois vous vous êtes formulé cette question : pour quelle raison l’homme est-il malheureux sur TERRE ?

 

Vous-même répondez en donnant de multiples explications simplistes qui ne convainquent pas trop. Vous vous limitez presque toujours à répéter ce vieil adage terrestre : l’homme est un loup pour l’homme !

 

Mais votre tragédie ne se résoudra pas par de belles phrases chargées d’amères images poétiques, ou en annonçant d’une voix creuse une longue liste de causes problématiques.

 

Vous avez besoin au contraire d’approfondir par vous-mêmes le fond caché de la structure sociale pour découvrir les véritables causes. Analysez-les et appliquez ensuite les thérapeutiques adéquates.

 

Que faites-vous quand vous écoutez ces paragraphes ? Peut-être les écoutez-vous discrètement, peut-être avec curiosité ?. En espérant la phrase révélatrice qui en quatre mots brefs vous donnera la formule magique, capable de combler vos vies de félicité…? Non, même cet appétit naïf n’a pas sa place dans vos esprits.

 

Vous êtes en train d’écouter par simple curiosité en spéculant intérieurement sur la possibilité que ces lignes aient été rédigées par des hommes venant d’une autre planète ou au contraire ébauchées par un ingénieux plaisantin ou bien par un mythomane paranoïaque.

 

Si nous apparaissions en ce moment par cette porte que, avec un air énigmatique, en réalisant un surprenant prodige technique pour prouver notre identité, vous vous sentiriez « fatuitement » (néologisme) heureux d’avoir été les témoins d’une fantastique rencontre, pour vous. Vous vous contenteriez d’avoir ressenti l’intense émotion de participer à un fait historique et passé le premier moment de stupeur, vaincue la respectueuse crainte initiale que, sans le vouloir, nous vous inspirerions, sûrement vous vous précipiteriez stupidement pour arracher des morceaux de vêtement ou solliciter un autographe.

 

Le digne propriétaire de cet établissement changerait le nom de  » café Léon  » par  » café de l’espace  » et ferait proliférer dans les rues limitrophes les étals de glaces et de cartes postales en couleur avec l’effigie du Señor Sesma Manzano, que personne ne prendrait plus pour un simple « excentrique ». Les journalistes se lasseraient d’écrire des niaiseries sur nous dans les journaux, qui, en définitive, serviraient à emballer le poisson suintant…

 

Mais nombre d’entre vous continueraient à bailler, en lisant nos rapports sur la sociologie, sans essayer de les déchiffrer, et encore moins en mettant en pratique leurs orientations. Le mépris des masses envers la doctrine de Jésus-Christ continuerait et continuerait à se perpétuer l’apathie générale envers tout ce que suppose l’étude, la méditation, l’analyse et les efforts d’application.

 

QUE CHERCHEZ-VOUS CHEZ NOUS, SI CE N’EST PAS ÇA ? Pensez-vous ingénument que si nous existons vraiment, nous devons nous présenter devant l’opinion publique en démontrant la réalité de notre origine ?

 

De cette façon – vous continuez à raisonner – vous pourriez face aux médias de la Terre, faire cette déclaration et tout le monde en bénéficierait : la presse, les radios, les télévisions du globe terrestre lanceraient aux quatre vents la nouvelle officielle de notre arrivée.

 

De plus nous suggérons : les idées, les raisonnements, ne portent-ils pas en eux-mêmes la force de persuasion ? Comment se fait-il que vous pouviez, vous, les écouter maintenant sans en faire trop cas ? Auraient-elles plus de valeur si nous énoncions celles-ci, vêtu d’un costume fluorescent, devant deux cents microphones et mille caméras de télévision, dans un parc new-yorkais, devant des centaines de milliers de personnes ?

 

Vous nous croyez aussi inconscients que ces footballeurs de la Terre qui accumulent dans les muscles de leurs jambes tous les tissus organiques qui manquent dans leur cervelle, et qui se présentent à chaque moment devant des milliers de leurs supporters fanatiques, en troublant le calme de la vie citadine ?.

 

Nous sommes en train de vous parler d’une terrible désorganisation de vos structures sociales. De ce cruel paradoxe, soutenu par vous, qui permet à quelques milliers d’individus de se distraire dans leurs luxueuses automobiles, alors que le combustible manque  pour transporter les excédents agricoles vers l’Inde où meurent des millions d’affamés, et vous désirez que nous nous présentions tout d’un coup sur la place de la Concorde à Paris pour qu’affluent du monde entier des milliers de bourgeois inoccupés, avec l’unique but de satisfaire la curiosité de voir des hommes venus d’un astre lointain…

 

Croiriez-vous très logique une conduite aussi insensée ?

 

Ce n’est pas de la crainte que nous ressentons. Il est puéril de penser qu’à votre niveau social, nous pourrions souffrir de la part des terrestres une persécution ou un dommage physique.

 

C’est vous qui subiriez réellement les préjudices du choc aveugle des masses hystériques face au sensationnel.

 

Si vous pensez que des hommes venant d’autres mondes (que ce soit nous où n’importe qui) sont actuellement en train de vous analyser, sont plus intelligents ou possèdent un niveau culturel supérieur, soyez au moins cohérents et ne jugez pas qu’ils puissent se présenter devant  les gens avec la frivolité d’artistes de cinéma !!!

 

Jusqu’à quel point vous êtes vous peu à peu imprégnés des lieux communs de la science-fiction, faisant que vous attendiez avec une curiosité primaire et morbide, le moment où nous apparaîtrons devant vous ?

 

Examinez-vous ! Analysez-vous vous-mêmes et reconnaissez humblement que beaucoup d’entre vous ne désirent pas vraiment augmenter leur culture avec celle que nous pouvons offrir, mais au contraire se procurer des émotions fortes, se sentir différents des autres après avoir eu l’occasion de se mettre en contact avec nous.

 

Ne considérez pas ces critiques comme une réaction de mépris envers vous. Nous disons tout cela avec amertume, conscients qu’à vous comporter ainsi, vous révélez une structure cérébrale infantile dans laquelle les tendances vers les objectifs primaires et maladifs se substituent aux motivations transcendantes élevées.

 

DÉSORGANISATION DU RÉSEAU SOCIAL TERRESTRE.

Un penseur de la planète terre, Jean-Jacques Rousseau, postulait que l’homme n’est pas mauvais par nature. C’est le milieu ambiant et la société qui pervertissent l’individu. Ce sont les mauvaises habitudes acquises par l’enfant dans des systèmes pédagogiques aberrants qui confèrent à l’être humain cette empreinte de méchanceté qui caractérise sa conduite sociale.

 

Mais : jusqu’à quand allez-vous continuez d’utiliser ces concepts infantiles d’hommes bons et mauvais ? Les facteurs influant sur la conduite de l’homme ne peuvent se formuler avec cette simplicité.

 

Pour éviter des raisonnements embrouillés dans un langage trop technique, nous allons vous donner un exemple simple :

 

Depuis de nombreuses générations, une magnifique horloge en or a été l’objet de la malheureuse curiosité des jeunes éléments d’une famille. Personne ne sait le nombre de fois où les enfants ont fouillé l’intérieur, déséquilibrant les échappements des ancres, en desserrant ses vis, et déréglant ses petits pignons. L’horloge finit par tomber dans un bassin bourbeux.

 

Un jour passèrent par-là un certain Monsieur Rousseau et ses amis et voyant l’horloge couverte de limon et de boue, il commente tristement :

 

L’horloge est bonne; c’est l’eau sale et la boue qui l’empêchent de fonctionner parfaitement. C’est le milieu qui la perturbe.

 

Un de ses compagnons, après l’avoir sortie et examinée superficiellement argumente :

 

Non., L’horloge à un défaut de construction. C’est l’horloger qui est responsable de son disfonctionnement.

 

Dans un précédent rapport nous vous avons rappelé que l’homme HÉRITE DE SES GÉNITEURS certains réflexes nerveux qui constituent ce que vous appelez vulgairement INSTINCTS.

 

Mais également que sa mémoire subconsciente reçoit par les voies génétiques de multiples souvenirs du passé. Imaginez qu’ils effleurent seulement parfois durant des rêves énigmatiques pour vous, ou dans certains états de catalepsie.

 

Mais ce qui est plus grave encore : dans ces héritages que les gênes transmettent de génération en génération et que vous avez reçu, ce cache tout un réseau de connexions nerveuses ou synapses conditionnelles, qui constituent les véritables raisons des traits futurs de certaines conduites inexplicables.

 

La mentalité d’un psychopathe criminel est la conséquence d’un cerveau mal programmé. Ses pulsions qui le poussent à violer une enfant très jeune pour ensuite l’assassiner sans pitié ont comme « substrat » un code génétique mal codifié dans lequel certains gènes portent des normes aberrantes d’établissement de certains réflexes dans le futur cerveau du fœtus.

 

L’homme de la Terre se voit donc soumis à de terribles pressions dans tous les sens, comme un frèle bateau de bois vermoulu dans les turbulences d’une tempête.

 

Inspiré par une âme pure et un corps qui du point de vue physiologique est une merveille de construction, il se voit depuis le premier instant comme partie intégrante d’un gigantesque réseau social, comme un nœud uni à d’autres nœuds par de multiples arcs ou connexions, qui fonctionnent d’une manière désastreuse, l’homme tente infructueusement d’établir le contact avec ses semblables, de s’harmoniser avec eux pour se faire comprendre, sans y parvenir mieux que médiocrement.

 

C’est le système de communication qui est fautif. Vous n’avez pas trouvé le moyen de communiquer, le langage approprié, la technique d’information adéquate permettant aux hommes de se comprendre en parvenant ainsi au rendement maximal du réseau social.

 

Apparaît ainsi la situation paradoxale des êtres humains, qui étant entourés de milliards de semblables, se sentent terriblement seuls, incompris, poussés à réaliser certains actes défensifs contre les autres hommes, bouleversant encore plus le réseau.

 

Et si au moins vos cortex cérébraux étaient programmés correctement, si leurs connexions nerveuses n’étaient pas viciées depuis le moment de la fécondation par des causes héréditaires qui elle-même furent le produit de cette même désorganisation du réseau social vécue par vos ancêtres !

 

Que répondriez-vous à un pauvre malheureux, prisonnier dans une cellule humide, attaché à ses extrémités et son cou par des colliers de fer et n’ayant comme compagnon de cellule que l’écho de sa propre voix se réfléchissant sur les murs nus, qui vous demanderait ingénument ; qu’elle est la formule pour être heureux ?

 

Vous vous trompez totalement si vous pensez qu’existe une formule magique, un dispositif ingénieux, qui en quelques instants réussirait à résoudre la désorganisation du réseau social de la planète Terre et la morphologie altérée des cerveaux humains.

 

Ils existent, oui, les procédés thérapeutiques qui peuvent vous être appliqués à une échelle macro sociale et avec rigueur : en soumettant tout le peuple de la Terre sous la direction de nos spécialistes, nous réussirions à accélérer l’évolution de tout le globe sur des chemins rationnels.

 

Mais le processus serait lent et il faudrait que s’écoule de 250 à 300 ans terrestres avant d’apprécier des résultats sensibles.

 

Mais ceux-ci supposeraient de vous soumettre à une espèce de dictature paternaliste, régie par des technocrates venant d’une autre planète vous traitant comme des enfants.

 

Mais vous avez trop d’orgueil pour accepter en bloc cette longue période de rééducation. Nous considérons comme immoral de vous obliger par la force à vous soumettre. Nous ne croyons pas valable l’argument naïf de certains moralistes terrestres qui postulent qu’il est obligatoire pour tout homme d’empêcher le suicide de ses semblables, et bien que nous assistions horrifiés au spectacle d’une société qui, sans être mature spirituellement, joue avec des armes destructives terribles, nous n’avons pas la certitude absolue que la fin de la planète Terre sera forcément une hécatombe nucléaire.

 

Si à l’échelle sociale nous ne pouvons apporter des solutions pour une guérison, nous espérons dans des prochains rapports vous suggérer certaines pratiques qui vous aideront individuellement.

 

Vous souffrez d’une grave déficience. Le manque d’un sévère esprit critique et, ce qui est encore plus grave et désolant : le manque de PATIENCE.

 

Cette IMPATIENCE est caractéristique de toutes les personnes ayant un faible niveau mental. Observez le progrès de la Culture sur votre planète et vous verrez qu’il a été possible grâce au patient travail de recherche dans tous les domaines de la Civilisation.

 

Le TEMPS est nécessaire pour assimiler des concepts, pour les comprendre, et pour les « mûrir ». Seuls les retardés mentaux peuvent croire à une méthode pour fortifier l’homme spirituellement, une méthode qui puisse se résumer à une vingtaine de pages dactylographiées, et être assimilée en deux petites heures.

 

Ceux qui n’ont pas assez de patience pour l’étude, la méditation et l’analyse, peuvent se considérer comme TOTALEMENT CONDAMNÉS. Ils perdent leur temps en écoutant nos rapports, tout comme ils le feront en lisant d’autres traités écrits par des spécialistes de laTerre, car leur mal consiste en une insuffisance cérébrale qui pourrait être traitée seulement par des techniques neurochirurgicales inconnues de vous. Aucun psychiatre terrestre ne sera capable de guérir certaines formes de débilité mentale ou d’oligophrénie au niveau le moins élevé.

 

Nous vous disions que vos méthodes didactiques présentent un grave défaut. Puisque l’homme soumis à de telles normes éducatives continue à aller à l’échec, vous pouvez vous demander : les principes sur lesquels se fondent ces normes pédagogiques sont-ils faux ?

 

Notre réponse est : NON, ABSOLUMENT PAS ! Ils peuvent être insuffisants et un peu viciés mais les derniers pédagogues et spécialistes terrestres ont « fait mouche ».

 

Mais en ce qui vous concerne, un petit détail, décisif pour qu’une méthode éducative soit efficace et fructueuse, vous est sorti du champ de la conscience. Nous allons l’expliquer sur un exemple.

 

Nous allons employer comme comparaison un récepteur radio terrestre, ou bien, pour ceux qui ne sont pas compétents en électronique, une automobile de tourisme.

 

En résumé un récepteur radio est un CIRCUIT OU RÉSEAU ÉLECTRIQUE. Ses composants de base sont, par exemple, des inducteurs ou bobines, des valves électroniques appelées vulgairement lampes, des condensateurs, des résistances transformateurs de hautse et basses fréquences, des potentiométres et un haut-parleur. Tous ces accessoires sont parfaitement liés entre eux au moyen de fils ou conducteurs, formant un réseau sans hasard, mais étudié soigneusement pour que les faibles signaux qui sont captés par l’antenne et provenant d’un émetteur lointain, soient AMPLIFIÉS pour qu’à la fin du réseau le haut-parleur nous apporte l’harmonieuse mélodie émise à ce moment là. Il n’y a pas de doutes que le simple récepteur à galène des années 1920 était beaucoup moins perfectionné que le moderne super-hétérodyne actuel par fréquence modulée. Et que les récepteurs toutes bandes que vous avez employés dans le projet OZMA pour capter des messages extraterrestres laissent beaucoup à désirer en face de nos récepteurs très sensibles nous ayant permis de capter des signaux extragalactiques sur UMMO.

 

De plus nous attirons votre attention sur un fait particulier COMMUN A TOUS LES APPAREILS. TOUS, plus ou moins simples, plus ou moins perfectionnés, FONCTIONNENT. Ils possèdent un degré de sélectivité ou de portée plus ou moins grand, ils seraient capables de réduire plus ou moins le bruit de fond. MAIS ILS FONCTIONNENT.

 

Faites maintenant une expérience simple: prenez une pince, sortez le chassis de votre appareil radio ou télévision et COUPEZ UN SEUL FIL CONDUCTEUR, UN SEUL!!! Le récepteur ne fonctionnera plus. VOYEZ DONC L’IMPORTANCE QUE REVET UN SEUL ET HUMBLE ÉLÉMENT DU RÉSEAU !!! Sa destruction est suffisante pour que tout le réseau soit inopérant. Il ne fonctionnera pas mal, NON, IL NE FONCTIONNERA PAS DU TOUT parce qu’un RÉSEAU est quelque chose d’indivisible, dans lequel le défaut d’un seul composant suppose la destruction du TOUT.

 

Vous pourriez multiplier vous mêmes les exemples. L’obstruction du gicleur d’une automobile ou la fusion d’un anneau antifriction d’une bielle sont suffisants pour que la machine complexe cesse de fonctionner, même si le reste des accessoires est neuf. Un bombardement dans un noeud stratégique de communications peut désarticuler le potentiel défensif d’un pays.

 

Le grave défaut de vos systèmes d’éducation terrestre ne vient pas du fait qu’ils soient plus ou moins parfaits. N’importe lequel pourrait être fructueux, comme peut l’être le rendement du rustique appareil détecteur à galène, SI ON AVAIT FAIT ATTENTION AU FAIT QU’AUCUN DE SES SYSTEMES CONSTITUTIFS NE DÉFAILLE; car, au fond, TOUS LES SYSTEMES DIDACTIQUES ont comme objectif la création et la correction de RÉFLEXES CONDITIONNÉS, LA GENÈSE D’UN RÉSEAU DE RÉFLEXES.

 

Il suffirait qu’un seul de ces réflexes CLEF manque pour que TOUT LE RÉSEAU s’écroule.

 

Nous désirons avancer un exemple réel (NON UNE MÉTAPHORE), pour mieux comprendre l’importance qu’il faut accorder à l’étude de la base physiologique, c’est-à-dire l’étude du fonctionnement des mécanismes RÉFLEXES.

 

Un étudiant décide de s’imposer un plan de discipline d’études très strict. Tous les jours à huit heures du matin, il se lève et, avant de déjeuner, s’oblige à étudier 10 pages de son texte de cristallographie.

 

Jusque là, la méthode est correcte. Simpliste si vous voulez. Simple comme la radio à galène de notre exemple. Ce qu’il va obtenir, s’il insiste, c’est l’éducation d’une série d’éléments réflexes conditionnés.

 

Durant de nombreux jours, il a respecté le pacte. Mais un matin, il décide DE NE PAS SE LEVER.

 

Et pour cela il fait le raisonnemement suivant :

« il me reste encore six mois pour étudier, ce qui est important, c’est le nombre des jours pendant lesquels je vais étudier ». Un seul jour manquant « NE COMPTE PAS FACE A L’ENSEMBLE ».

 

Si vous êtes en accord avec la logique terrestre qu’on a du vous inculquer, vous pensez aussi comme lui: le jeune homme a raison, un jour de congé ne nuit pas à l’ensemble du programme LE TOUT EST PLUS IMPORTANT QUE LA PARTIE.

 

VOILA LA GRANDE ERREUR!!!. Ce principe que vous acceptez est DANGEREUSEMENT FAUX.

 

Ce jeune, sans s’en rendre compte,en se levant tous les jours à la même heure, avait essayé de constituer un RÉFLEXE CONDITIONNÉ UTILE. Mais s’il avait étudié le mécanisme de tels réflexes, il se serait aperçu qu’un seul MANQUE peut défaire totalement LE RÉFLEXE SI PATIEMMENT FORMÉ. Dit autrement :

QUAND, EN PERIODE DE FORMATION D’UN RÉFLEXE CONDITIONNÉ, LE PROCESSUS EST BRUTALEMENT INTERROMPU, IL FAUT LE REFAIRE COMPLÈTEMENT; L’EFFORT RÉALISE JUSQUE LA ÉTANT DEVENU STÉRILE.

C’est-à-dire : il aurait été beaucoup moins nocif pour l’étudiant de passer la dernière semaine du programme sans étudier que de rater une seule heure les premiers jours.

 

Une insignifiante partie du processus, une seule heure, un humble fil du réseau, SONT BEAUCOUP PLUS IMPORTANTS QUE CE QUE VOUS POUVEZ IMAGINER.

 

Comment avez vous pu ne pas voir ce principe de la valeur de la partie face au tout, quand vous travaillez en Électronique, en Astronautique, où les plus petits détails peuvent faire échouer le lancement d’un missile ou dans l’industrie où la moindre erreur dans la chaîne de production peut paralyser toute l’usine ? VOUS NE VOUS ETES PAS RENDU COMPTE QUE CE PRINCIPE EST AUSSI VALABLE DANS L’ÉDUCATION, jusqu’au point où les parents valorisent SEULEMENT L’ÉDUCATION GLOBALE sans se rendre compte de la terrible importance que peuvent revêtir certaines erreurs ou manques durant des périodes critiques déterminées.

 

Méditez cela, car c’est là que se trouve un pourcentage élevé d’erreurs de la structure du Réseau Social Terrestre. Cela ne signifie pas que vous soyez tributaires de TOUS LES PETITS DÉTAILS, (ceci serait totalement irréalisable), mais qu’il faut calibrer certains détails en leur accordant UNE GRANDE IMPORTANCE.

 

Nous continuerons notre cycle à partir des premiers jours de septembre. Bons amis de la terre, nous vous recommandons paix et tranquillité, étude et méditation. Bons amis de la Terre, à toujours!

 

BASE D’UNE ÉDUCATION UNIEYAA (NEUROCORTICALE)

Les concepts pédagogiques qui régissent le système éducatif de notre OOYAA (planète) sont très différents de ceux utilisés par les Terrestres, mais vous ne devez pas vous effrayer si nous vous disons que de nombreuses bases sont découvertes par vos neuropsychiatres sans que vous sachiez encore les appliquer autrement que sous forme rudimentaire et anarchique.

 

C’est ce qui s’est produit avec le concept neurophysiologique d’UNNIOOGOIA (RÉFLÊXES CONDITIONNÉS). Connus par nous depuis de nombreuses années, nous avons régi son application rationnelle dans l’éducation de l’enfant avec un succès qui explique la différence de structure sociale d’UMMO par rapport à celle du Réseau Social Terrestre.

 

Dans votre cas, et malgré le fait que le scientifique russe PAVLOV ait développé très largement l’analyse de ce type de mécanisme nerveux, il est rare de voir parmi vous, (en dehors des professionnels de la Médecine ou des personnes ayant une formation en psychologie) des gens qui soient capables de donner une réponse cohérente à une question sur le mécanisme du « réflexe conditionné »; en supposant bien sûr qu’ils connaissent la signification de ce mot.

 

Pour ceux qui ont eu l’occasion d’assimiler ce concept, nous allons vous l’expliquer avec un exemple facile. Nous pourrons dans un prochain rapport être plus explicite en décrivant le processus nerveux avec plus de détails.

 

Imaginez une fillette à qui l’on offre une nouvelle poupée en peluche noire. Un tel jouet STIMULE LES DÉSIRS DE JEU. Nous appellerons donc cette poupée « STIMULUS CONDITIONNÉ ».

 

Nous verrons donc comment la petite UUYIE (FILLETTE) passe un après-midi délicieux, se consacrant à ses fantaisies ludiques. L’attraction et la suggestion provoquée par la poupée est quelque chose que nous considérons naturel et qui possède sa propre explication psycho-physiologique.

 

Tandis que la fillette est occupée avec son jouet, nous mettons une petite charge explosive dans la maison, bien entendu inoffensive, et nous la faisons exploser. Logiquement le stimulus acoustique provoquera un fort « choc » nerveux, une terreur à cette réponse de peur, terreur que nous appellerons « réponse conditionnée » à l’EXPLOSION ou bien « réponse non conditionnée » à la poupée. Il est clair jusqu’à maintenant que la terreur ne se produira pas par le fait que l’enfant se trouve devant le stimulus de la POUPÉE; elle se produira ou pas indépendemment de ce jouet et subordonné seulement au STIMULUS EXPLOSION.

 

Jusque là, tout est normal. Deux STIMULUS différents : poupée et pétard, engendrent des réponses logiques : jeu et pleurs de terreur.

 

Mais poursuivons l’expérience. Durant les jours suivants, chaque fois que vous donnez la poupée à l’enfant et au moment où ses mains entrent en contact avec elle, faites exploser un pétard. Les RÉPONSES de pleurs par le fait de la terreur continueront.

 

Après avoir réitéré l’expérience quelques fois, en présentant simultanément le STIMULUS CONDITIONNÉ (ici le jouet) et le STIMULUS NON CONDITIONNÉ (c’est-à-dire l’explosion) ; supprimons ce dernier. Donnons à l’enfant simplement la poupée en peluche noire.

 

Nous observons alors une réaction curieuse. L’enfant en voyant le jouet réagira en pleurant, terrorisée. Ses arcs réflexes s’associeront de tel façon qu’ils provoquent une RÉPONSE INADÉQUATE AU STIMULUS.

 

A partir de maintenant, chaque fois que nous montrerons la poupée à la fillette de notre expérience, vous aurez la même réaction que celle provoquée par l’explosion. Et même il peut s’être produit une chaîne de réflexes conditionnés qui vont, pour l’enfant,  s’associer à des stimulus comme un morceau quelconque de peluche noire et même la seule couleur noire à la réponse PLEURS .

 

Il est possible que la mère qui ignore la raison des réactions de sa fille soit surprise de la voir pleurer devant un coussin en peluche sans suspecter le mécanisme physiologique qui est en jeu derrière cette étrange conduite.

 

Tout le comportement humain est imprégné de réactions conditionnées. Quand vous écrivez à la machine, quand nous lisons, quand nous nous habillons mécaniquement pendant que nous pensons à autre chose, quand dans notre vie quotidienne nous nous orientons en déambulant dans les rues, ce phénomène physiologique se produit des milliers de fois et sans celui-ci l’homme serait un autre être, totalement différent et incapable de développer sa personnalité.

 

Mais vous les terriens, vous n’avez pas su profiter de vos enseignements. Quand vous eûtes conscience, grâce à Ivan PAVLOV, de ces mécanismes réflexes, vous avez créé fanatiquement toute une doctrine appelée RÉFLEXOLOGIE qui tend à vouloir expliquer toute la conduite de l’homme par les RÉFLEXES CONDITIONNÉS. Avec un enthousiasme débordant, vous avez pensé que grâce à cette découverte, vous pourriez expliquer le DIVIN et L’HUMAIN, tout comme les scientifiques ingénus du 19 ème siècle crûrent qu’ils pourraient expliquer ainsi le concept appelé le mythe de Dieu.

 

Et comme d’habitude, face à cette importance démesurée du concept des réflexes, nous observons chez vous, ensuite, la plus étrange indifférence pour ses applications.

 

Il est étonnant de voir comment vous parlez de l’importance des bonnes et mauvaises habitudes, en ignorant même que leurs bases sont précisément les « réflexes ». Et que vous n’achevez jamais avec bonheur l’éducation de la société en créant ces habitudes, si vous ignorez leurs intimes mécanismes, tout comme le mécanicien d’un avion qui ne sera jamais capable de réparer le rotor d’un turbo s’il ignore ses principes de fonctionnement

 

Nous ne voyons pour vous qu’une seule solution au cercle vicieux dans lequel est entré le Réseau Social Terrestre (l’extraordinaire importance des réseaux, terme d’application universelle, sera abordée plus loin). Entreprenez immédiatement un programme mondial d’éducation de l’Enfance. En utilisant les moyens que vous apporte la connaissance des lois psychophysiologiques de l’enseignement grâce à la formation scientifique des habitudes par une technique semblable à celle que nous utilisons dans nos UNAWO UI (centre d’enseignement); technique appelée AARUNNIOGOIA (ENSEIGNEMENT AU MOYEN DE RÉFLEXES CONDITIONNÉS).

 

Depuis la  plus jeune enfance de l’UUGEE ou UUYIE (garçon ou fille), les parents mettent en place sur notre planète un programme basique d’éducation.

 

Avant tout nous devons vous avertir d’une chose qui scandalisera sûrement certaines personnes peu informées.

 

Nous essayons d’ajuster notre conduite à ce que nous appelons UAA (LOI MORALE). Nous croyons avec certitude en WOA (Dieu ou créateur), et nous savons que son divin UMMOWOA, qui s’incarna comme Jésus Christ le fit pour vous, en nous apportant des normes sages qui, en tempérant la Loi Naturelle, permirent le développement de la Société de UMMO.

 

Mais notre concept de morale, tout en maintenant l’extraordinaire ressemblance avec celle du Christianisme actuel et avec celle postulée par les moralistes de l’Église Catholique de Rome, présente une structure différente et beaucoup plus flexible. Simplement parce que :

 

Premièrement : nos WOALAOLOO (théologiens) estiment que la morale évolue avec la société qui se développe.

 

Deuxièmement : avec des limites déterminées et dignes d’attention, les NORMES MORALES DE L’INDIVIDU sont fonction de leur structure neurocérébrale et physiologique. Ainsi les obligations et droits moraux de chaque sujet varient entre certaines limites, selon leur personnalité psychologique.

 

Nous ne sommes pas encore arrivés à l’idéal que chaque homme d’UMMO sache avec certitude qu’elle doit être la conduite à suivre pour chaque cas concret et dans chaque état psychologique. Mais nous approchons de l’idéal parce que maintenant, dès l’enfance, nous évaluons la capacité mentale de l’enfant et nous injectons en lui, lui seul, la portée de ce code moral qui s’adapte à un cerveau type ayant le plus d’analogie avec le sien.

 

Ainsi comme vous qui faites évoluer la morale et dictez les normes collectives pour un groupe social d’un pays ou même d’une région, nous nous recentrons encore plus sur les problèmes intimes de l’individu, en le libérant de l’esclavage des normes standards de conduites qu’il ne pourrait accomplir avec sa mentalité et dans certaines circonstances, en lui évitant cette gamme de complexe qui se créent en vous quand la société, hypocritement, montre du doigt celui qui n’accomplit pas ces normes standard.

 

Ne confondez pas, bien sûr, ce respect de la part de l’individu avec l’amoralité ou la liberté morale, dans laquelle vous tombez précisément parce que vous obligez les autres à suivre des lois auxquelles peut-être ils ne peuvent pas s’adapter. Au contraire ces normes distinctes pour chacun de nous et qui donnent lieu à : ce qui est transgression pour l’un ne l’est pas pour le frère. Ces normes sont rigides et forcent toujours chacun à respecter les droits de ses frères.

 

À la lumière de ces principes, et une fois évaluées, comme nous l’avons expliqué, les facultés de chaque nourrisson, les parents pourront, avec l’aide du conseil que leur prête notre réseau de XANMO AYUBAA (ORDINATEURS OU CERVEAUX NUCLÉAIRES) éviter les multiples problèmes de l’éducation de l’enfant.

 

Nous voulons attirer l’attention sur quelques points. Depuis de nombreuses années la fécondation et la gestation de l’être humain, hors de la matrice maternelle, sont parfaitement réalisables sur UMMO. Mais nous considérons ce procédé que vous appelleriez gestation « IN VITRO », antinaturel et attentatoire au dessein de WOA de sorte que cette phase antinaturelle de la vie humaine n’est permise que dans des cas de pathologie concernant la mère.

 

En outre : vers les huit mois de vie fœtale, on peut intervenir avec des techniques neurochirurgicales sur le nouvel Être en agissant sur sa structure neurocorticale et sur le canal médullaire, changeant totalement sa personnalité en modifiant ses constantes psychologiques, spécialement son quotient intellectuel ou intelligence.

 

Quand cette possibilité se développa sur notre planète nous crûmes, remplis d’enivrante euphorie, qu’enfin nous avions atteint le but désiré, qu’enfin l’homme s’était délivré de ses tares mentales, qu’indépendamment de WOA nous pourrions ENGENDRER une autre espèce.

 

Deux voies s’ouvraient pour cela. Le contrôle du code génétique et les modifications sur le cortex cérébral déjà assimilées rendait apparemment faisable ce rêve caressé pendant toute notre histoire depuis que les brutales expériences de vivisection de l’époque d’IE 456 avaient ouvert des perspectives futures à cette possibilité.

 

Immédiatement les expériences furent commencées (nous n’étions pas encore arrivés à découvrir les atomes de gaz inerte KRYPTON qui constituent le troisième facteur de l’homme c’est-à-dire l’OEMBUUAW).

 

De nombreux délinquants, des adultes et beaucoup d’enfants furent soumis à de profondes interventions pour modifier le réseau neuronal de leur cerveau. Expliquons sommairement la technique employée :

 

En premier lieu on obtenait une image tridimensionnelle de la structure corticale en employant la technique UULWAAGAA. Les UNNIEAOEMII WIOA (spécialistes du cortex cérébral) analysaient ensuite le réseau neuronal complexe en repérant des irrégularités congénitales présentes.

 

Une fois le réseau étudié, un modèle mathématique d’un réseau amélioré était élaboré, qui a son tour était représenté par un second modèle « équiforme » (néologisme) du cortex. C’est-à-dire : une espèce de maquette réalisée au moyen d’alliages divers, chacun d’eux représentant des composants organiques qui sont intégrés dans notre cerveau : ainsi la myéline des neurones était représentée dans ce modèle à une échelle 144/1 par un alliage de chrome.

 

L’intervention chirurgicale (nous l’appelons ainsi incorrectement car nous ne trouvons pas de traduction meilleure) pouvait alors être réalisée.

 

Mais avant de poursuivre, précisons un nouvel éclaircissement. De nombreuses années auparavant nous avions découvert deux techniques essentielles dans ce processus. L’une d’elles parvenait à provoquer sur un tissu organique sain, un processus de nécrose (MORT CELLULAIRE) en localisant cette action traumatisante à une petite zone des tissus avec une précision telle que l’on pouvait détruire une seule cellule sans affecter en rien celles qui l’entouraient.

 

Cet effet peut s’obtenir à distance et sans qu’aucun objet matériel ne pénètre dans les tissus. On emploie un double faisceau de radiations dans le spectre de fréquences que vous dénommez RAYONS GAMMA.

 

On peut donc par exemple accéder à l’épithélium stratifié de l’œsophage et détruire avec toute précision une de ses cellules pendant qu’un opérateur surveille le procédé à travers son écran d’UULWAAGAA (appareil ressemblant à l’équipement de radioscopie terrestre).

 

Les résidus de la destruction sont immédiatement réabsorbés avec plus ou moins de rapidité dépendant du type de tissus traités et d’autres facteurs.

 

Parallèlement à cette technique, nous pouvons transformer le noyau cellulaire de n’importe quel tissu de diverses manières. C’est-à-dire que nous pouvons créer de véritables CELLULES ATYPIQUES ARTIFICIELLES (quelque chose comme un cancer artificiel). Bien sûr, créer les tissus malades n’est pas l’objet, si ce n’est à des fins d’étude.

 

Ce qui est vraiment obtenu dans la pratique c’est de changer la nature d’une cellule. Imaginez par exemple une zone envahie par des FIBROMES, cellules du tissu conjonctif. Et bien : en agissant sur les chromosomes du noyau il est possible de transformer une ou des milliers de cellules de ce type en cellules comme par exemple des cellules nerveuses, c’est-à-dire des NEURONES dont la structure est totalement différente.

 

Imaginez le patient qui va se soumettre à ce changement de son cerveau. Ce sont des millions de cellules de son cerveau qui doivent être nécrosées, c’est-à-dire détruite, et des millions qui doivent se créer, toutes selon le plan de réseau étudié. Un spécialiste pourrait avoir besoin de millions d’années pour réaliser cette opération.

 

L’équipement qui se charge de cela est automatique, et il est contrôlé par le modèle métallique que nous avons décrit. C’est comme un pantographe utilisé par les dessinateurs terriens pour la reproduction à l’échelle de plans ou de dessins. Il est clair que le procédé réel est beaucoup plus complexe, puisque préalablement les millions de points en coordonnées tridimensionnelles ont été répercutés dans une unité de mémoire de titane, en codant leur nature et positions. (Chaque point représente une molécule organique).

(Vous pourriez supposer que ces techniques décrites sont celles qui nous permettent des soins efficaces de n’importe quel tissu malade). Cependant l’échec concernant la transformation du cerveau humain furent retentissants. Voyons pourquoi :

 

RESULTATS SPECTACULAIRES

C’est ainsi que l’on peut appeler les résultats obtenus au début sur la planète UMMO en essayant de modifier la structure UNIEYAA ( CEREBRALE) en annulant certaines cellules et en en transformant d’autres, jusqu’à obtenir une métamorphose complète de l’encéphale de l’homme. Cela constitue une véritable révolution sur notre planète.

 

Ce fut pendant l’année 5722 du Second Temps (année de UMMC) que ORIAAU 6, fils de ORIAAU 5, commença ses expériences avec toute une pléiade de neurophysiologues en utilisant comme cobayes 78 délinquants adultes et 180 enfants des deux sexes qualifiés de EDDIO UNNIAXII (retardés mentaux). L’intervention se pratiquant dans des pièces fermées où l’on maintenait un  contrôle rigoureux des stimulations physiques et des conditions ambiantes.

Niveau sonore : zéro.

Radiations lumineuses : zéro.

Température, pression atmosphérique, radiation ultraviolette, composition chimique de l’air, degré d’humidité, ionisation, tout cela variait en fonction du métabolisme du sujet qui était maintenu dans un état inconscient absolu provoqué par le processus même de l’intervention.

La boite crânienne demeurait intacte durant le temps que durait l’intervention : la transformation de la structure neurocorticale.

Les premiers résultats apparents étaient véritablement spectaculaires. Tous les sujets, une fois terminé le processus de restructuration de leur cerveau, sortaient de la pièce hermétique où ils avaient été enfermés par périodes de 1140 UIW (un UIW : 3,1 minute) et alimentés à base de UAMIIOWOBO (nutrition par voie artérielle) comme des personnes adultes qui finiraient de sortir de la matrice maternelle.

 

Tous les éléments accumulés dans la mémoire durant leur vie avaient été totalement gommés par intervention ou bien étaient passés à des niveaux BUUAWAM IESEE OA (SUBCONSCIENT) (sauf 7 YIEE et 4 GEE qui conservèrent des souvenirs à un niveau conscient, comme nous vous l’indiquerons plus loin).

 

CHANGEMENT DE LA PERSONNALITE.

L’évident changement de la personnalité était parfaitement enregistrable.

Les adultes pouvaient demeurer debout, ce qui mettait en évidence la conservation de certains mouvements réflexes . Mais de nombreux autres mouvements réflexes étaient totalement annulés . (les faibles réflexes de succion, de pression, etc… qui se conservaient chez les adultes comme reliquat des états infantiles disparurent); apparemment par contre, de nouvelles formes de réactions, appelés par nous UNNIOGOAYUUXE (les psychologues terrestres les appellent réactions circulaires primaires) selon lesquelles si un jeune en période de lactation a réalisé un acte qui lui procure du plaisir, il le répètera indéfiniment.(acte de sucer le doigt, acte de tirer une chose qui produit un son harmonieux pour l’enfant etc…).

 

Il y avait un réflexe de ce type qui finit par être commun à tous les sujets : se caresser le visage, la poitrine et les seins.

 

Presque tous sentirent fortement les stimulations lumineuses, ce qui nous obligea à les pourvoir de UULAXBOIYU (à cette époque où l’on ne contrôlait pas directement les aberrations occulaires, on mettait aux presbytes et aux myopes des lentilles artificielles qui s’appliquaient en pulvérisant une substance transparente sur le globe même de l’oeil). Celle-ci, en se cristallisant et en durcissant, formait une pellicule soluble adaptée à la cornée, semblable aux microlentilles que vous utilisez sur Terre.

Cette substance plastique, que nous appelons BIAGOODOAWAA a la propriété de pouvoir varier son opacité en fonction de la lumière. Si vous aviez un tel produit, vous pourriez l’appliquer sur vos lunettes de soleil.

 

Au début, les sujets ne pouvaient percevoir que des images dissociées dans lesquelles les formes et les couleurs n’étaient pas intégrées dans un tout parfait. De plus la vision ne se fixait que sur un seul plan. Une montagne, située à de nombreux KOAE, leur paraissait aussi proche que leur propre main.

Les modes de conduite révélaient l’apparition des premières phases d’intelligence sensorimotrice.

Ils balbutiaient et pleuraient comme de véritables enfants.

Comme vous le voyez, le processus se déroulait comme si ces êtres étaient nés quelques heures auparavant.

Inutile de dire qu’ils ne connaissaient  absolument pas ceux qui furent pendant des années des familiers et des amis.

On ne pouvait même pas comparer cette conduite à celle des malades frappés d’AMNESIE lacunaire ou d’amnésie d’évocation.

Ce profonds changement mental était cependant important. Il constituait une phase nécessaire dans la rénovation de l’individu, comme cela fut démontré par la suite.

En effet : ces nouveaux ENFANTS évoluèrent beaucoup plus rapidement que les individus véritablement infantiles.

La période d’éducation dura environ 15% de celle requise pour un  enfant normal, et quelques mois (terrestres) furent suffisants pour que les sujets retournent à la phase adulte.

 

Et déjà les « tests » psychologiques auxquels ils furent soumis en sortant des salles d’opération, révélèrent une très profonde transformation dans leur niveau de capacité mentale.

 

Les progrès obtenus durant leur rééducation donnèrent des résultats stupéfiants.

Un délinquant, débile mental, qui avait été condamné à une nudité perpétuelle pour homicide, quand il passa l’épreuve de transformation et de rééducation, devint un brillant spécialiste de OOLGA WAAM (COSMO-PHYSIQUE).

 

Il passa à la postérité sous le nom de UROO 866, fils de UROO 865, grâce à ses calculs sur la composition des nébuleuses GIAXAA EDAAU.

 

PREMIERE PHASE DE LEUR NOUVELLE VIE

Durant de nombreuses années, toutes ces personnes vécurent une authentique nouvelle vie. Leurs personnalités, couplées avec leurs goûts; leurs aptitudes, leurs tendances instinctives et leurs formes de pensée, furent radicalement différentes de celles de leur vie mentale antérieure. Seules certaines réactions végétatives rappelaient à ceux qui avaient vécu avec eux, leurs anciennes caractéristiques.

D’autre part, les sujets soumis à cette opération n’avaient aucun souvenir de leurs vies passées. L’affection envers les êtres aimés fut totalement neutralisée .

Quelques uns durent faire de véritables efforts pour s’adapter à la vie familiale avec leurs époux ou parents .

Ceux qui avaient des enfants confessaient  qu’ils n’avaient aucune réaction émotionnelle envers eux et, dans de nombreux cas, les ruptures de situations matrimoniales soigneusement ré-élaborées par des psychologues et des ministres religieux, furent inévitables à cause de fortes tensions spirituelles entre les deux membres du OMGEEYIE (couple). Les mésententes qui sont rares sur UMMO, car on sélectionne soigneusement les époux, commencèrent à surgir dans les cas cités et avec une telle fréquence que de telles mesures furent inévitables .

 

DES CAS CURIEUX .

Il yaut des cas curieux , comme par exemple les 11 sujets des deux sexes qui , malgré la profonde transformation de leur  MOI, se souvenaient encore de certains évênements de leur vie antérieure.

Un jeune de 27 ans vécut avec une double personnalité (jusqu’alors on ne connaissait pas sur UMMO les cas de dédoublement de la personnalité, syndrome plus fréquent sur la planète terre, même s’il y avait par contre des cas de EDDIO NAAU (semblable à la schizophénie), maladie dont la dissociation et la désagrégation de la personnalité sont évidentes.

 

GRAND SUCCES PROFESSIONNELS

Ces hommes nouveaux  atteignirent en très peu de temps une position sociale prédominante, techniciens, penseurs, scientifiques. Beaucoup parmi eux promettaient d’avoir un futur de fécondité intellectuelle merveilleux.

Quelques uns comme ESIURAA 499, FILS DE ESIURAA 498, converti en neurophysiologue, commença un cycle de recherche sur les transformations neurocorticales en réalisant simultanément une étude très sérieuse sur son propre cas.

Mais un terrible destin attendait ces êtres perfectionnés.

Comme nous vous le disions au début, on obtint des résultats spectaculaires avec la transformation neurocorticale, mais nous verrons bientôt le triste destin de ces hommes apparamment privilégiés.

 

AUTOMATISME .

Ce fut l’une des femmes transformées, UROO 38, fille de UROO 35, qui avait atteint en peu de temps le niveau supérieur de WADOOXXIA  (trafic de l’information) qui subit la première la terrible ODAWAA ( collapsus ou effondrement ) .

Une nuit ses collaborateurs la trouvèrent avec le regard hagard, contrôlant  les ASNEUIDAA ( EQUIPEMENTS DE CONTROLE) mécaniquement comme un robot .

Elle obéissait docilement aux ordres qu’on lui donnait. Elle semblait prise par une aboulie terrible qui la rendait incapable  d’avoir une conduite dictée par les contrôles normaux de sa propre personnalité. On constata que la perte de contrôle était totale. Son niveau intellectuel demeurait indemne mais seule une volonté extérieure pouvait en tirer profit.

Une véritable mort vivante, une authentique machine incapable des plus petites volitions, et même pour les plus élémentaires nécessités physiologiques non réflexes,il fallait qu’elle soit controlée de l’extérieur.

un après l’autre, ces femmes et ces hommes, enfants et fillettes, tombèrent dans le mystérieux et fatidique traumatisme mental.

Les crises commençaient au hasard, sans cause visible, sans loi temporelle qui mette en relation les dates de transformation cérébrale et ces horribles chutes.

Pas un seul ne put échapper à cet hallucinant destin.

 

EXPLICATION DU PROCESSUS?

L’année (de UMMO)1336 du 3ème Temps,un chercheur GAAA 9 , fils de GAAA6, put démontrer l’origine de ce traumatisme psychique.

Il s’agissait de la désintégration totale du réseau des atomes de DIIUA KRYPTON qui composent le facteur humain OEMBUUAW ( intermédiaire entre l’esprit et le corps).

Ainsi ,l’écorce cérébrale demeurait déconnectée du BUUAWAA (ESPRIT) et le corps humain était régit , à ce moment là, par un déterminisme aveugle.

 

BASES ACTUELLES DE L’ÉDUCATION SUR NOTRE PLANÈTE UMMO

Dans un rapport antérieur nous vous avons informé de l’échec cuisant subit par nos scientifiques quand, sans s’apercevoir du risque représenté par le fait de trop forcer les lois naturelles du WAAM (UNIVERS), nous avons tenté de changer la structure des cerveaux selon des modèles perfectionnés élaborés avec soin.

Ils avaient analysé avec soin et rigueur chaque cellule de l’encéphale. On connaissait avec exactitude la structure nerveuse de ces cerveaux appartenant à des personnes à l’intelligence très développée, favorisée génétiquement jusqu’à pouvoir obtenir que leurs vies se déroulent dans les voies d’une profonde paix spirituelle et d’un équilibre psychique enviable.

 

Il fallait commencer par comparer ces masses encéphaliques avec celles des autres personnes dont les mécanismes réflexes imparfaits et les réseaux nerveux structurellement déficients, étaient susceptibles de faire l’objet d’un traitement ultérieur et de bénéficier des techniques déjà mentionnées pour que surgisse un OEMIIGIIA (HOMME PARFAIT OU SURHOMME).

 

Nous savons tous qu’un corps peut adopter diverses formes d’équilibre: un cône posé sur sa base est considéré en état d’EQUILIBRE STABLE. Si nous le retournons en l’appuyant sur sa génératrice, il se trouve en état d’équilibre INDIFFERENT. Avec beaucoup de patience et à l’abri des plus petites vibrations ou courants d’air, nous pouvons le poser sur la table au point de son sommet, tout au moins en théorie, et de manière que son axe soit PARFAITEMENT PERPENDICULAIRE, il se tiendra en un spectaculaire stade d’ÉQUILIBRE INSTABLE, mais il suffirait d’un faible souffle, d’une imperceptible vibration du sol pour que cette pyramide ou ce cône retourne à une des phases plus stables sus mentionnées.

 

La comparaison est grossière car un modèle mécanique si simpliste ne peut être comparé avec la complexité d’un réseau d’atomes de krypton. Mais cela suffit pour s’apercevoir que l’homme naît avec son OEMBUUAW (facteur qui relie l’âme et le corps) parfaitement équilibré et stabilisé (bien qu’un quelconque événement ultérieur peut altérer cet équilibre). Cette modification artificielle produisit une profonde altération qui le fixa en un équilibre INSTABLE, sujet au danger des perturbations extérieures qui pouvaient le neutraliser. Aujourd’hui nous savons que si les cerveaux de ces hommes avaient pu être remodelés pour retourner à leur structuration de leur état primitif, ces malheureux auraient pu être sauvés.

 

Nous pouvons donc altérer la nature jusqu’à certaines limites. Passé ce seuil, la lésion provoquée par ces transformations est largement supérieure aux bénéfices que l’homme pourrait obtenir de telles mutations.

 

Cet échec unifia tous les penseurs, théologiens, psychiatres, neurophysiologues et spécialistes en pédagogie (NOUS DONNONS CES DÉNOMINATIONS QUI SONT ÉQUIVALENTES A CELLES DES PROFESSIONS DE LA PLANÈTE TERRE POUR QUE VOUS NOUS COMPRENIEZ: SUR UMMO CES SPÉCIALITÉS SONT DIVISÉES EN CENTAINES DE SPÉCIALITÉS). On fit un effort colossal pour réviser profondément la politique à suivre au niveau du plan général de perfectionnement de l’humanité, en arrivant à la conclusion qu’il était très dangereux d’essayer d’obtenir un nouvel effort dirigé vers le perfectionnement de l’homme en agissant mécaniquement sur l’encéphale et le reste du tissus nerveux. Peut-être arriverait on à stabiliser davantage les bases du réseau OEMBUUAW (ATOMES DE KRYPTON), mais JUSQU’A QUEL POINT? Ne pourrait-il pas aussi arriver qu’après de nouveaux résultats spectaculaires et plus durables, les futures générations subissent les effroyables conséquences de ce processus chirurgical ? Ne condamnerions nous pas l’humanité future à devenir une masse hallucinante d’êtres aliénés, errant sans but par les poussiéreuses vallées d’UMMO, jusqu’à leur anéantissement ?

 

La perspective est trop effroyable pour oser jouer aussi témérairement avec les bases somatiques de la société.

 

Alors, ces scientifiques équilibrés tounèrent leurs vues vers les immenses réserves de l’homme constitué comme WOA (CRÉATEUR OU DIEU ) l’a déterminé.

 

Voici le résumé de leurs conclusions que nous vous donnons ci-après:

– Il n’y a pas une seule mais plusieurs causes qui font que l’homme ne se sente pas heureux sur UMMO.

Une première et simple classification de ces causes est la suivante:

– L’enfant naît avec une structure neurocorticale qui, si dans un grand pourcentage de cas est insuffisante et déséquilibrée, est quand même susceptible de se reformer dans les premières phases de l’enfance, en ordonnant ses mécanismes réflexes de sorte qu’ils agissent en harmonie avec ceux des autres membres qui composent la société (Le déséquilibre, à cette époque là, était évident).

– En maintenant les membres de la société dépourvus de cette éducation de base de leurs réflexes (non seulement ceux conditionnés ), l’individu maintient des formes de comportement qui lése les droits fondamentaux des autres. L’homme est ainsi submergé dans une société viciée « qui ne le comprend pas  » et le « torture spirituellement ».

– Comme conséquence de ces tensions que le milieu social exerce contre l’individu, celui ci se « défend » inconsciemment et consciemment en créant une série de « réflexes agressifs » qui corrompent chaque fois davantage son organisme et, ce qui est encore plus grave, AVEC LE TEMPS, CES MÉCANISMES RÉFLEXES SE TRANSMETTENT PAR HÉRÉDITÉ A SES ENFANTS.

– Nous voyons donc que la société se détériorait graduellement, enfermée dans un cercle vicieux si d’autres ressorts, comme l’action violente vivifiante de la recherche scientifique et les idées religieuses, ne contrecarraient pas l’action destructrice de RÉGRESSION de tels mécanismes réflexes viciés.

 

Vous pouvez observer, Hommes de la Terre, que cet exposé fut réalisé à une époque de UMMO où notre société était plus avancée que la vôtre en 1966. L’Homme d’UMMO ne se sentait pas heureux, même si les gouvernements totalitaires avaient disparu après la mort de la jeune tyran WIE 1, fille d’ IEE 456 en l’année 1368,11 du Second Temps. Malgré (le fait) que la religion unifiée d’UMMO apportait des réserves spirituelles encore inconnues des hommes et qu’on était en train de dépasser les dernières difficultés issues de la juste répartition des moyens et des biens de consommation qui, en certains cas, furent insuffisants dans des temps antérieurs pour satisfaire pleinement les nécessités. C’est à dire que LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE N’ÉXISTAIT PAS ET QUE L’ON NE CONNAISSAIT PAS LA FAIM, même si certains autres biens moins nécessaires manquaient.

 

Les scientifiques dans les diverses branches spirituelles et techniques furent réalistes : IL NE FALLAIT PAS ATTENDRE DE SOLUTION IMMÉDIATE POUR LA SOCIÉTÉ D’UMMO (encore très désorganisée et avec des membres mal formés depuis l’enfance). La perspective serait la même que celle qui se présenterait à l’un de vous si, après une guerre nucléaire, il sortait d’une caverne où il se serait caché et qu’il se trouvâtt face à une cité totalement détruite. Une ville qui abritait avant des millions d’habitants, réduite à des décombres fumants. En se promenant entre les moignons de béton armé et pendant que craquent à ses pieds les éclats carbonisés , l’homme, dans son immense solitude, peut penser à TOUT reconstruire mais, très vite, il se rend compte du côté utopique de son rêve. Les années nécessaires pour réaliser cela avec l’aide de milliers d’ouvriers seraient excessivement nombreuses.

 

Le réseau social était trop abîmé pour essayer de le réparer en une seule génération. Il fallait donc renoncer à obtenir les fruits immédiatement. Nous, les Hommes de UMMO, nous gardons une vénération pleine de respect pour nos lointains ancêtres qui, conscients du fait que cela continuerait à être une société imparfaite, mirent en jeu leurs vies et leurs efforts pour que nos frères d’aujourd’hui jouissent d’une structure sociale plus juste.

 

Ils renoncèrent à un bonheur facile passager pouvant être obtenu par des moyens plus ou moins artificiels d’effets moins passagers comme ceux que nous avons décrits et ils mirent en place la grandiose tâche de planifier l’éducation des nouvelles générations.

 

Voyons quelle fut la politique suivie:

 

Comme il était évident qu’une nouvelle génération mise en contact avec la société, finirait par être corrompue, on délimita dans la planète 30% du Continent pour que là se développe le premier germe d’une société du futur sans contamination par ses progéniteurs. En l’année 5902 du Second Temps, commença a être mis en pratique le gigantesque plan dénommé IGIAAYUYISAA. Tout le plan d’éducation était élaboré sur la base de réforme des réflexes, à partir de l’instant où l’UUYIE (fille) ou UUGEE (garçon) était séparé de sa mère par la cautérisation instantanée du cordon ombilical. En passant la période éducative EN DEHORS DE L’INFLUENCE ET DES CONTACTS DES PARENTS, cette jeunesse commençait son expérience sociale « loin de cette autre société » avec laquelle elle maintenait seulement des contacts par les échanges culturels et ce par des personnes qualifiées.

 

Vous pouvez observez que ce fût une mesure nécessaire à cette époque où les parents n’étaient pas comme aujourd’hui formés pour apporter une telle éducation et formation à leurs enfants.

 

STRUCTURE (AYUUBAA) (RÉSEAU) DU PLAN ÉDUCATIONNEL.

Les systèmes pédagogiques de la Planète Terre sont en réalité assez avancés par rapport au niveau de civilisation que vous avez atteint.

 

Cependant, vous êtes désespérés face à la pauvreté des résultats obtenus. L’enfant est soumis à tous les types d’épreuves de discipline; il est éduqué dans les meilleurs collèges, imprégnant son esprit d’idées religieuses et sociales qui dominent dans le milieu ambiant. Il peut même avoir été canalisé au niveau de sa petite enfance par des systèmes didactiques, reconnus comme révolutionnaires à leur époque (ex : le système Montessori), jouir des tutelles formatrices de bons professeurs, et avoir ensuite une bonne formation humaniste ou aller dans une Ecole Polytechnique, endroits où l’individu assimile des techniques qui l’amènent à un niveau d’ingénieur pour développer un travail dans le domaine de l’industrie ou de la recherche.

 

Même l’homme qui affiche une carrière reconnue, auréolé par une vie professionnelle riche en expériences et revêtu d’un vernis social dans lequel les bonnes formes d’éducation, la facilité d’expression et sa culture encyclopédique, lui donnent un indubitable air de distinction par rapport au Standard Social qui l’entoure; il n’est pas difficile de s’apercevoir qu’au fond, comme vous tous hommes et femmes de la Terre, il se comporte en réalité comme un véritable enfant saturé de réflexes absurdes, de réactions névrosées apparemment inexplicables, de schémas mentaux stéréotypés, de manques de logique et ce qui est encore pire : UN GRAND NOMBRE DE FACTEURS INHIBITEURS QUI VOUS EMPÊCHENT D’ÉVOLUER MENTALEMENT.

 

Ce dernier point est très grave : quand la majorité des gens dépassent l’âge de 25ou 28 ans, ils sont déjà porteurs d’une image du Monde Social qui les entoure. Ils acceptent une idéologie politique ou religieuse et après avoir cherché une explication à toute une série de faits sociaux et de problèmes philosophiques, ils se plongent alors dans une attitude d’immobilisme mental, incapables de continuer à lutter pour la recherche de la liberté. Si vous êtes fascistes ou marxistes ou athées ou d’une croyance religieuse déterminée, vous vous protégez face à d’autres positions qui vous semblent inexplicables et si innocentes que vous pensez que les adeptes de ces religions sont dans l’erreur car ils sont moins intelligents ou ont un manque d’imagination.

 

Et le paroxysme de la naïveté et d’absence d’équilibre intellectuel, quand des personnes à l’esprit agile se libèrent de ces FACTEURS INHIBITOIRES en passant par une autre idéologie en qualité de converti ou de nouvel adepte, il ne manque pas de gens pour les traiter de transfuges et pour les accuser de « tourner la veste » même si cet individu, en évoluant, ne l’a pas fait pour des avantages économiques ou une meilleure position sociale, auquel cas cette accusation aurait un certain fondement.

 

Le grave défaut des systèmes pédagogiques terrestres se trouve dans le fait que des personnes avec une grande formation intellectuelle continuent encore à être esclaves de vices sexuels ou d’autres de moindre importance comme le tabac, avec des normes de vie très peu sincères dans lesquelles il n’y a pas la moindre cristallisation d’un authentique intérêt et d’une véritable inquiétude pour l’injustice sociale, avec un durcissement spirituel honteux envers les malheurs des gens qui nous entourent AVEC UNE INEXPLICABLE INTOLÉRANCE ENVERS CEUX qui brandissent les bannières progressistes POUR UNE SOCIÉTÉ PLUS JUSTE. Faute qui se reflète même dans la vie quotidienne quand vous êtes incapables même de sélectionner les aliments les plus adaptés et les plus riches en calories, et qui sont souvent les plus économiques.

 

Peut-être vous écoutez-nous assombris et amoindris devant le torrent d’accusations et même en levant humblement les yeux vers nous en suppliant un peu de lumière. Comme si vous nous disiez :

 

Que pouvons-nous faire en étant plongés dans une société qui ne nous comprend pas? Nous n’avons pas reçu une authentique formation de la part de nos parents qui à leur tour – sans en être responsables – étaient aussi saturés de préjugés et d’idées éducatives imparfaites… Si, en toute bonne foi, nous désirons commencer notre formation autodidacte maintenant que nous sommes adultes et acquérir de bons ouvrages, nous nous trouvons face à de nouveaux problèmes qui nous plongent dans le découragement.

 

Ce n’est pas à cause du prix élevé des manuels,c’est surtout le problème de leur sélection. Nous en voyons des milliers dans les étalages, mais quel est le plus adapté? Si nous avons recours à un spécialiste, il nous répond par une série de généralités et de concepts incompréhensibles. Si un ami nous recommande le seul ouvrage qu’il connaisse il y a de fortes chances pour que ce ne soit pas le meilleur. Sil s’agit d’un traité de vulgarisation, il nous apporte une série d’idées nébuleuses et de suggestions qui deviennent inefficaces si on essaye de les mettre en pratique. Si le texte est profond nous sommes confrontés à toute une série de concepts techniques incompréhensibles qui nous pousse à le refermer avant que d’arriver à la troisième page.. et ensuite… Que de points de vue ! Que de différences entre l’un et l’autre auteur ! Qui parmi eux a raison ?

 

APPARAIT ALORS UNE RÉACTION DE LASSITUDE, D’ABANDON, DE CONTINUER LA VIE TELLE QU’ELLE EST, SANS OFFRIR UNE RÉSISTANCE QUE VOUS JUGEZ INUTILE. Et c’est ainsi que surgit la plus dangereuse des idées INHIBITRICES : « attendre que surgisse en un lieu quelconque ou présenté par un quelconque homme terrestre, une FORMULE SIMPLE ET FACILE qui nous sorte de notre état léthargique « .

 

Répétons que cette idée est DESTRUCTRICE et DANGEREUSE. Vous avez pu vous même observer comment en vous offrant quelques orientations pour un futur proche, il n’a pas manqué de personnes qui se sont montrées IMPATIENTES, sollicitant de notre part une solution immédiate dans un rapport de quatre pages. Mais de ces personnes nous pensons qu’un tel point de vue révèle un manque total de lucidité mentale. Nous ne désirons pas blesser ces personnes, car une telle carence n’est due à aucun acte coupable; mais si nous vous invitons à ne plus nous écouter, c’est parce que Vos Cerveaux ne sont pas préparés pour assimiler ces idées. Il n’est pas nécessaire de les soumettre à un test pour corroborer cette affirmation.

 

Mais ne vous rendez-vous pas compte qu’un simple ingénieur des routes qui désire faire un projet et réaliser une simple autoroute, doit préalablement connaître des matières aussi hétérogènes que l’étude mathématique des clotoïdes, l’analyse granulométrique des graviers, la détermination des limites d’Attemberg dans les arcades, la résistance à l’effort coupant des sols, la stabilisation chimique des revêtements, le fonctionnement de machines comme par exemple des compacteurs de pieds de chêvre et d’extenseurs d’arrosage asphaltique. Et tout cela contenu dans des douzaines de livres techniques et des centaines de monographies en plusieurs langues.

 

Comparez maintenant la simplicité de structure d’une chaussée avec celle d’une émission de télévision. Et ensuite comparez celle-ci avec la terrible complexité des millions de circuits nerveux qui composent une SEULE PARTIE DE L’ENCÉPHALE HUMAIN. Est -il possible que vous ne compreniez pas la grandeur du problème jusqu’au point de solliciter frivolement qu’en deux paragraphes nous vous donnions le moyen d’ÊTRE HEUREUX ?

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