D172 Mésentente au sein d’Eridani. – La « secte » ummo

UMMOAELEWEE
Nombre de copies : UNE
Langue :ESPAGNOL
Date : 22 janvier 1974

Adressée à monsieur AGUIRRE CEBERIO JUAN
MADRID Espagne

CONFIDENTIEL
Nous vous demandons de ne pas photocopier ce document

Monsieur : Ce document n’est pas un rapport. Vous pouvez le lire, bien sûr, à vos frères, mais à cause de la nature de quelques suggestions et observations que nous formulons, nous préférons demander d’éviter sa diffusion générale. Conservez, monsieur, cet exemplaire dans le cas où vous décideriez de passer outre à nos conseils. Il est évident que vous et vos frères peuvent ignorer la nature de ces suggestions et refuser de les observer en tout ou en partie.
Si nous osons les suggérer, c’est parce que nous jugeons qu’elles sont fondées sur une information majeure que nous possédons sur votre cadre social et parce que cela ne supposera pas une obéissance à une quelconque discipline idéologique ou une adhésion à des principes philosophiques qui pourraient vous être nocifs.

ANTÉCÉDENT

Mon nom est DEEI 98, engendré par DEEI 97, et je classe cette lettre comme la seconde adressée à votre personne. A mon retour au pays d’Espagne, j’ai pu analyser toute l’information qui a été recueillie par les miens, au cours de ces années, sur vous et vos frères.

Ainsi, je sais que les premières réunions, qui avaient lieu dans l’établissement du café LYON de la rue Alcala, ont cessé, réunions organisées par votre frère Fernando Sesma, premier homme d’Espagne qui reçut l’autorisation de divulguer l’un de nos messages.

J’étais informé que des divergences de jugement, alliées à un virage dans votre attitude mentale envers nous, provoqua une scission au sein de cette petite communauté (nous l’appelons microréseau) isolant un noyau d’humains très intéressés par notre existence et par le contenu de l’information que nous continuons à fournir.

Simultanément, un troisième groupe d’Espagnols, composée pour sa plus grande part de jeunes, décida de fonder une association de caractère légal en vue de l’étude de la phénoménologie O.V.N.I.

Progressivement, tous vos frères décidèrent d’adhérer à cette association légale, après la déclaration de la part des miens que nous refusions de remettre données et messages à tout groupe qui ne serait pas articulé selon la législation en vigueur dans cette nation.

La mesure de prudence n’était pas une vraie obligation, mais une mesure adoptée par mes frères, connaissant les risques possibles que vous pourriez affronter, si vous continuiez à vous réunir de manière informelle sans aucune protection juridique.

On m’a informé que de sérieux ennuis étaient survenus à l’intérieur de la nouvelle société pour des raisons pas très bien connues de nous mais qui touchaient clairement au thème de l’intérêt montré pour nous par quelques membres. Nous déplorons, sincèrement, que ces querelles internes surgissent à cause de nous. Nous constatons que beaucoup de jeunes membres abandonnent ce groupe social et répandent une série de rumeurs sur les membres actuels de cette société.

Ces rumeurs et la mythification, qui a été postérieurement générée sur ces bases, sont le motif de cette lettre.

Si ces versions ne nous concernent pas ou ne font pas courir le risque que nos relations avec vous puissent en rester profondément altérées (de fait, dans une étape antérieure, elles eurent une incidence si grave que, pour vous éviter des troubles, nous nous vîmes obligés d’annuler longtemps les envois de messages), cette lettre n’aura pas de raison d’être et nous n’oserions pas essayer de vous influencer avec nos conseils.

N’oubliez pas qu’une des prémisses sur lesquelles nous basons notre relation avec la communauté des frères de la Terre est que cette correspondance puisse se réaliser de façon à passer inaperçue des autres humains non informés. Aussi, quand nous apprenons que certaines nouvelles sortent du circuit fermé de n’importe quelle nation pour transiter dans des milieux sociaux étrangers, d’une façon que nous pouvons qualifier de dangereuse, nous devons imposer notre interdit à ces relations.

La version qui, selon mes informations, circulait à votre propos, version procédant des anciens membres dépités et envoyée à différents ovniologues de la nation Espagne, était, dans ses traits les plus accusés, la suivante :

(Ndt: la partie qui suit en italique est en lettres droites sur l’original…)
 » Une organisation ésotérique, qui prétend s’appeler  » êtres d’une planète imaginaire Ummo  » a réussi à gagner à sa cause une série de madrilènes et de catalans, enrégimentés par les personnes suivantes : Antonio Ribera Jordá, Dionisio Garrido et Rafael Farriols. Cette organisation internationale, possesseur de moyens de diffusion importants et soutenue par d’énormes fonds financiers, utilise comme  » cheval de Troie  » en Espagne un pauvre fou crédule, Fernando Sesma dont le délire ou la manie bien connue de tous consiste à se croire  » homme contacté par les extraterrestres « . Le groupe international Oummo profite des délirantes réunions de la Baleine Joyeuse, nom sous lequel est connu le sous-sol du café Leon de Madrid, pour gagner des adeptes qui doivent recevoir de l’argent en grande quantité de leurs  » maîtres « .

On ignore les véritables buts de cette secte ésotérique Les membres du groupe espagnol, commandés par les dits trois maîtres de Barcelone et Madrid (il semble que le grade de maître soit passé d’Antonio Ribera à l’industriel M. Farriols, depuis une lutte interne à laquelle les deux se livrèrent pour diriger la secte).

Ces buts semblent être religioso-philosophico-ésotériques, et non politiques, comme on le craignit au début.

Les membres de Madrid sont le groupe le plus nombreux, bien que la direction appartienne à ceux de Barcelone. Des noyaux ésotériques se sont formés à Séville, Alicante et Valladolid. A Madrid, le grade de maître est arboré par un certain Dionisio Garrido, qui a réussi des guérisons miraculeuses comme celles d’un enfant bleu et de deux cancéreux

Il semble que les guérisons soient de caractère parapsychique, mais les fanatiques du groupe les attribuent aux extraterrestres d’Oummo.

Ils sont totalement convaincus que les consignes mystérieuses sont reçues directement d’Oummo ou de ces êtres qui descendent d’O.V.N.I. périodiquement.

Les membres ne mangent pas de viande (ils sont strictement végétariens), ils gardent une chasteté stricte quand, à certaines périodes, les maîtres d’Ummo l’ordonnent, prêchant l’Amour et la Fraternité universelle et s’appelant entre eux  » frères « . Tous les six jours (quelques fois ils passent des périodes plus longues sans consignes), ils reçoivent des lettres qui arrivent d’Australie, de Londres ou d’Allemagne qu’ils appellent messages et qui contiennent la doctrine de la secte. Ces messages sont signés par un personnage qui dit s’appeler DAA-trois. Certains révèlent un net savoir scientifique. Ils sont habituellement très bien rédigés, indubitablement leurs auteurs détiennent une certaine formation scientifique, procédant d’universités distinctes et se différenciant beaucoup des classiques textes de médiums, spirites ou des écrits théosophiques, rosicruciens, etc…

Il semble que ceux d’Ummo, – à l’égal de l’Opus Dei, autre secte plus importante que celle d’Ummo, – bien que cette fois avec moins de moyens financiers, tendent à choisir leurs membres, non pas dans les classes peu cultivées mais parmi les universitaires, d’où le langage technologique qu’utilisent les  » maîtres d’Ummo « .

Les membres célèbrent d’étranges cultes de nature inconnue, puisque seuls les adeptes peuvent y assister, célébrés avec tout un luxe de précautions. Des nouvelles, pas trop claires mais précises et sûres pour ceux qui les reçoivent, signalent qu’un monsieur (NOUS OMETTONS LE NOM) a pu assister à l’un de ces cultes qui se célèbrent, à l’égal de ceux de Madrid, dans la capitale Barcelone. Madame Ribera, qui paraît y agir comme maîtresse ou prêtresse, initie le rite en murmurant une prière ummite. Ensuite, tous les assistants commencent à poser leurs mains sur les épaules et les poitrines des autres. Puis, ils s’agenouillent tous devant madame Ribera pour invoquer la présence d’un extraterrestre. Arrivés à ce point, il semble que les assistants souffrent d’hallucinations ou de suggestion collective, car tous pensent et croient qu’à ce moment leur apparaît un Oumite. Ensuite à la fin, l’assistance écoute, debout respectueusement, un rapport d’Ummo, M. Ribera commente la lecture et dirige le débat. Ce récit du culte actuel provient d’une personne dont nous omettons le nom, personne d’autre part très portée à la fantaisie et dont je ne réponds pas de la rigueur et de la véracité, mais il est certain que ces cultes ésotériques se célèbrent mystérieusement à Séville, Madrid et Barcelone.

Des informations nous sont arrivées qu’il y a quelques années existait aussi un noyau d’adeptes à Barcelone, où des rituels magiques pouvaient même se célébrer avec des corps humains. Un de ces fameux messages oumites était lu ensuite et cela constitue un démenti à cette rumeur. Il paraît qu’à Albacète une dame marquise accueillit à son domicile deux figures de la secte qui se faisaient passer pour des médecins nordiques.

Ce dernier fait est très significatif. Les origines de cette organisation provenaient probablement de pays du nord de l’Europe.

Quoiqu’il en soit, il est certain que les rares adeptes de Madrid, car il ne semble pas qu’ils excèdent de beaucoup une cinquantaine, sont de fanatiques adeptes des prétendus extraterrestres ou aliénogènes

Il semble que l’association Eridani soit un échantillon des manœuvres ésotériques de ces adeptes.

Un à un, sans révéler leur fidélité à l’organisation secrète, ils furent inscrits à l’organisation scientifique pour l’étude des O.V.N.I.S, jusqu’à en constituer la majorité.

Le président, un certain Peña, homme de formation scientifique mais de volonté faible, qui pensait naïvement qu’en se faisant ami des fanatiques il pourrait découvrir la vérité de la secte, leur permit l’entrée bien qu’en sachant qu’ils appartenaient à la secte, jusqu’à ce qu’il tombe dans leur réseau et se convertisse en un adepte de plus.

Alors, au cours d’une assemblée, ils expulsèrent le reste des jeunes qui jusque là s’étaient transformés en paladins de la lutte antioumite. Depuis, personne n’a entendu parler de cette association qui, auparavant, avait développé des études intelligentes sur les O.V.N.I.

D’abord, ils nous informèrent qu’elle était dissoute. Mais, des nouvelles récentes indiquent qu’ils ont recommencé à réapparaître dans un sous-sol de la rue de Bellen à Madrid (zone de Santa Barbara) et que les luttes internes continuent dans l’association entre ceux qui gardent l’esprit antioumite et les partisans d’Ummo, et que ceux-ci battent en retraite, non parce qu’ils sont plus faibles, puisqu’ils ont une forte protection économique, mais parce qu’ils considèrent peu secrète cette base d’opérations.

Plus tard, les adeptes d’Ummo dans toute l’Espagne (environ une centaine) célébrèrent un symposium à Barcelone organisé par le grand maître.

On compte parmi les adeptes des anciens et des jeunes mais avec prédominance d’un grand nombre d’intellectuels, ingénieurs, avocats, médecins, chimistes. Ils n’autorisent pas l’entrée aux journalistes et il semble qu’ils annulèrent finalement le projet de célébrer publiquement un de leurs mystérieux cultes ou rites, ce qui est le point très intrigant de cette histoire, car il semble qu’il se produise des guérisons miraculeuses ou que parfois une telle guérison se réalise par suggestion.

Nous savons qu’ils ne diffusent aucune revue, pas même clandestinement. Ils gardent jalousement quelques rapports et seuls les très vieux adeptes peuvent les lire. Nous avons parlé avec le fameux professeur Sesma et il se targue de ne pas croire qu’ils soient extraterrestres. Mais je ne me fie que très peu à ce vieux roublard. Nous n’oublions pas qu’il fut le fondateur. De plus, on le voit souvent en compagnie d’un des chefs de la secte, un certain Francisco Mejorada, qui est un des plus actifs et des plus mystérieux. Nous pensons que tout cela est une très astucieuse tactique et que le vrai MAÎTRE de Madrid est le  » professeur  » Sesma. Autres faits encore : Qu’un des adeptes d’Ummo, le fameux Sinod, qui est ingénieur de l’Opus Dei et aussi un grand financier (voir ses déclarations dans des revues argentines et espagnoles en faveur d’Ummo), est un signe clair des liens de l’Opus Dei avec ce groupe.

Comme vous voyez, rien n’est clair encore dans cette affaire des adeptes d’Ummo, mais il est extrêmement difficile et sûrement dangereux de se glisser dans leurs rangs, car ils comptent sur les moyens et l’appui de l’organisation étrangère. D’après nos informations, ils vont périodiquement à Londres pour prendre contact avec les  » Maîtres « .

Il n’y a pas de doute qu’ils forment un groupe compact, bien plus intelligent que la  » Société cosmique  » et totalement imperméable.

J’ai pu parler avec quelqu’un qui les connaît très bien, puisqu’il fut membre d’Eridani avant qu’ils l’expulsent. Selon son opinion, ils ne sont pas dangereux, ce sont des pères de famille, de bonnes personnes éblouies par l’effet puissant du mythe des Visiteurs de l’espace. Tous en excellente position économique, car ils ne tolèrent pas d’ouvriers dans leurs rangs, chose qui les rend très odieux, ils voyagent souvent à Londres pour s’entretenir avec leurs maîtres, indubitablement nous pouvons les qualifier politiquement comme des conservateurs de droite. La grande tolérance sur laquelle ils comptent de la part du gouvernement et l’abondance, parmi eux, de fonctionnaires, industriels, catholiques, etc… en sont aussi la preuve

Je crois pourtant qu’ils se donnent trop d’importance, car ils sont une minorité malgré la grande force économique qu’ils possèdent, et ils portent beaucoup préjudice aux études d’ovniologie et créent des divisions entre nous qui nous occupons du thème O.V.N.I. De fait, de telles divisions sont déjà apparues entre Sesma et Lester, et Oummo a coulé les petits noyaux sérieux qui s’occupaient du thème. Il est très possible qu’une des consignes qu’ils suivent soit précisément de discréditer l’existence des O.V.N.I. Ainsi s’explique que leur chef Antonio Ribera se préoccupe de torpiller le CEI de Barcelone et, comme nous l’avons expliqué, le noyau de Madrid coule Eridani, s’emparant, par une manœuvre habile dont le cerveau gris est un certain Villagracias, de son bureau directeur. Ainsi, comme le CEI, résistant et marginalisé par Ribera mais avec plus d’expérience, ces vaillants jeunes très inexpérimentés se virent débordés par les ummophiles… « 

Les textes ci-dessus constituent une partie d’une espèce de circulaire qui fut envoyée à différents spécialistes d’Espagne dans le domaine O.V.N.I. Vous-même, M. Aguirre Ceberio Juan, avait pu apprécier déjà, non seulement l’inconsistance de la version offerte, mais l’image que l’auteur de cette circulaire a de vous, que vous pourriez à juste titre qualifier de puérile et hilarante.

Il est vrai que ces textes correspondent à une des idées les plus extrêmes et inexactes qui circulent sur vous, et que d’autres versions sont plus modérées, bien qu’aussi exagérées et aberrantes. Mais elles représentent indubitablement des topiques qui ont été lentement forgées parmi vos compatriotes au cours de ces dernières années.

Avec beaucoup de bon sens, vous pourriez arguer qu’on ne doit pas trop attacher d’importance à des rumeurs disséminées sans base objective par des irresponsables qui adoptent le triste rôle de diffamateurs.

Mais, dans ce cas nous nous permettons de diverger de ce jugement, s’il était ainsi formulé. Une version, enracinée dans certains secteurs, qui souffre de graves déformations, a la vertu de troubler et d’empêcher la communication que nous maintenons avec vous pour des raisons très complexes que nous désirons souligner dans ce texte. N’oubliez pas que le groupe espagnol constitue, dans le contexte de nos relations avec les humains de la Terre, un cas spécial dérivé de raisons historiques que vous connaissez en partie. D’autres hommes de la Terre ont reçu nos rapports sans qu’ils transcendent dans d’autres aires sociales. On connaît l’existence d’Ummo plus par la version espagnole que par les fuites rarissimes émanées d’autres nations.

Je vous répète que cela ne constitue pas une quelconque critique. Au contraire, à son jour, nous tolérons de telles fuites et nous les voyons même comme une expérimentation sociale pouvant vérifier la solidité de notre stratégie envers le réseau social terrestre

C’est pourquoi, vous constituez un groupe limite, craint par nous car, d’une part, nous ne pouvons éthiquement faire pression pour le contrôler (fidèles que nous sommes au contrat de ne pas réduire la liberté de nos amis) et, d’autre part, on est soumis au risque qu’il se transforme en un désagréable point chaud qui annulerait tous nos efforts pour continuer nos contacts avec la Terre.

C’est pourquoi, rien de ce qui vous affecte ne nous est étranger. Nous avons la compensation que tout récit émané du pays d’Espagne sera toujours sous estimé dans d’autres pays, à cause de la triste image qu’ont les opinions publiques des autres nations de la structure de l’état espagnol.

Mais nous préférerions que vous-même nous aidiez à gommer quelque réaction épidermique qui nous affecterait. Ne vous préoccupez pas de ce qu’on dit de bien ou de mal sur nous mais seulement de ce qui SE DIT D’EXAGÉRÉ.

SUPPLIQUE

Réfléchissez, avec une entière liberté, si vous êtes disposé à suivre des règles simples et non compromettantes, qui de plus ont la vertu d’être hautement bénéfiques pour vous, si vous décidez de les adopter avec cohérence et planification. Normes qui ne supposent pas une soumission à des consignes idéologiques ou une subordination sectaire, comme le présument injustement les diffamateurs que nous évoquions dans les paragraphes précédents.

La condition que nous posons pour les mettre en place est qu’elles ne soient pas coercitives mais qu’elles s’imposent par un choix libre de les respecter en tout ou en partie. Cependant, nous vous avertissons que leur efficacité pourrait diminuer considérablement si elles ne sont pas acceptées en totalité.

PROGRAMME RÉSUMÉ.

Nous jugeons valides tous les efforts que vous faites pour reconvertir l’image du groupe de vos frères devant une opinion publique ignorante ; ces efforts peuvent servir en même temps à compléter vos structures intellectuelles respectives. Pour cela, il est nécessaire :

Que l’association que vous formez facilite sa propre dynamique d’activités selon les règles que nous vous exposons ci-après.

De mettre en œuvre une ouverture normalisée pour attirer de nouveaux membres, de ne pas tenter en aucune manière de les influencer pour qu’ils acceptent nos thèmes et de ne pas leur donner accès aux lectures de nos rapports

De s’en tenir à un ferme esprit critique, à de fortes réserves et à la méfiance, quand vous ferez allusion à Oumo face à de nouveaux membres ou à l’opinion publique au travers d’organes de diffusion de l’information.

En définitive, nous maintiendrons des relations avec vous, au travers de cette même association, mais seulement avec les associés qui nous connaissent déjà et que nous considérons comme des amis, mais en compensant par un TRÈS FORT INTÉRÊT pour d’autres activités cohérentes avec le véritable esprit qui anima en son temps la création de cette entité sociale légale

Pour continuer, nous vous suggérons ces conseils pratiques :

NORMES CONSEILLABLES

Vous devrez convoquer immédiatement une assemblée générale des membres et sympathisants qui servira à exposer le programmes des activités futures et réorganiser la structure de l association. Il ne conviendra pas dans cette première phase de modifier la composition du bureau directeur, car cela pourrait donner lieu à des interprétations erronées. En public, si des personnes étrangères sont présentes, évoquer Oumo comme un phénomène très digne d’étude mais sans que cela suppose de se concentrer sur un thème en définitive insoluble, suspect d’être frauduleux et sur lequel, en dernier lieu, on possède peu d’informations.

Vous devrez vous réunir avant cette assemblée, pour organiser et convoquer les sympathisants qui doivent être invités (inviter quelques anciens sociétaires et des amis). Nous vous conseillons comme programme d’activités de choisir deux autres thèmes culturels plus ou moins voisins, qui puissent attirer des personnes des deux sexes à l’association, mais sans abandonner le thème O.V.N.I.

Il est très important d’obtenir l’adhésion à l’association de jeunes pour qui on devra choisir une thématique idoine.

Si vous le désirez, prenez le temps de nous demander si les thèmes spécifiques choisis par vous nous conviennent ou non.

Nous vous suggérons de réaliser un GRAND EFFORT pour attirer de nouveaux membres, au besoin en créant une nouvelle catégorie de membres par l’encouragement d’une cotisation symbolique. Ils pourraient créer eux-mêmes des commissions de travail sur des recherches et études culturelles affectées aux thématiques choisies.

Nous considérons comme très importantes les activités que, selon mes frères, vous réalisiez dans l’ancien siège social. Convoquez des étrangers à l’association conjointement avec les membres actuels pour dialoguer et organiser un mélange de discussions et de conférences non seulement sur ces thèmes mais sur les suivants :

L’INFORMATION ET SES PROBLÈMES

ASTRONOMIE

SCIENCE ET SUPERSTITIONS

LES MÉCANISMES MENTAUX DE LA PERCEPTION

LE CONTRÔLE DU CERVEAU ET SES DANGERS

LES DANGERS DU TABAC

L’HYPERSENSIBILITÉ DES SENS

LES ÉNIGMES DE LA NATURE

LES ÉCOLES D’ART MODERNES

LE YOGA

SÉMANTIQUE ET SCIENCE

VIOLENCE ET AGRESSIVITÉ DE L’HOMME

Ces thèmes doivent être développés par cycles de conférence. Mais, écoutez bien, en alternant avec les autres thèmes, que vous aurez choisis, voisins DES THÉMATIQUES O.V.N.I. et les DEUX AUTRES THÈMES choisis par l’association. Thèmes qui comme nous vous le suggérions seraient développés indépendamment par les trois commissions culturelles créées à cet effet avec leurs présidents respectifs et leurs membres correspondants amateurs.

Ces commissions pourront fixer leurs dates respectives de réunion et vous ne devez pas interdire d’adhérer au moins à n’importe laquelle d’entre elles. Vous devez réserver des dates secrètes pour traiter les rapports secrets que nous vous remettons sans que le restant des membres y ait accès.

Si vous craignez que cela puisse transpirer avec excès, n’interdisez pas l’entrée à ceux des membres qui voudraient y assister, mais en prenant soin, ce jour là, de marginaliser la conversation centrale affectée à Ummo.

Quand vous le jugerez prudent, ou quand nous vous le demanderons, la lecture de certains documents devra être réalisée dans un autre lieu secret.

Nous considérons les thèmes d’étude que nous vous avons suggérés comme très importants. Alternez leur étude avec les thèmes évoquant mes frères. Comme indiqué, il serait à conseiller d’organiser des cycles de conférence qui pourraient être assurés par vos frères de l’association ou par des professeurs invités, si c’est faisable.

Si nos propositions sont acceptées, et si vous le désirez ainsi, nous pourrions aussi faire par téléphone une mise au point sur des thèmes plus spécifiques que ceux plus généraux que nous avons évoqués plus haut.

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Si notre proposition est acceptée, nous désirons vous avertir que notre désir est d’écouter à l’intérieur du local (en utilisant nos propres moyens techniques) tout ce qui se dira dans son enceinte.

L’enregistrement des réactions des assistants serait très intéressant pour nous quand on traitera ces thèmes et d’autres.

Dans un prochain appel téléphonique, nous vous interrogerons pour savoir si ces propositions sont acceptées ou refusées et dans quelle mesure.

Nous répétons : vous ne devez pas photocopier le texte de cette lettre ni le reproduire ou le copier par d’autres moyens. Notre désir est que son destinataire conserve cette lettre et veille sur sa divulgation et son efficacité. Ne l’abandonnez pas aux mains d’un autre de vos frères, sauf causes très spéciales, à votre idée.

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