D69 Les astronefs d’Ummo


UMMOAELEWE

Langue : Espagnol

N° de copies : 1 original

Monsieur:

Pendant la conversation téléphonique que nous avons eu la nuit dernière, vous me demandiez des éclaircissements sur certains concepts concernant nos OAWOOLEA UEWA OEMM (VAISSEAUX SPATIAUX). J’essaierai de satisfaire votre naturelle curiosité jusqu’aux limites permises et dans l’espace restreint de feuillets dactylographiés, tout en vous prévenant que ce rapport résumé n’a qu’un caractère purement descriptif.

Mais avant permettez-moi de vous présenter nos excuses pour ne pas pouvoir vous donner les noms que vous demandez. Votre insistance réitérée de la nuit dernière me fut pénible, mais des raisons de sécurité à l’égard de notre petite communauté de frères explorateurs de cet OYAA (astre froid) nous poussent à adopter certaines formes de conduite qui peuvent peut-être vous paraître extrêmes et même absurdes et inconséquentes, mais qui – n’en doutez pas – font partie de notre stratégie par rapport au Réseau Social Terrestre.

Les coupures que vous notez pendant la communication téléphonique ne sont pas dues à de simples débranchements. Elles sont la conséquence inévitable (techniquement, facilement explicable) du procédé émergent que nous sommes obligés d’adopter pour établir des dérivations anormales avec vos circuits téléphoniques. Ces contretemps ne peuvent être neutralisés que quand le central téléphonique est dotée d’un système de communication transistorisée ou éventuellement avec les équipements de barres croisées (pentaconta) ou techniques semblables.

STRUCTURE DE NOS UEWA OEMM

Un croquis de nos vaisseaux tracé au moyen de crayons de couleur, expliquera grossièrement leur morphologie essentielle.

Vous comprendrez Monsieur &&&&&&&&& qu’on ne peut vous offrir une description complète ou exhaustive de sa constitution structurelle, du système de propulsion, de la technique de l’inversion de l’ IBOZOO UU , des systèmes de contrôle, etc,. Les schémas descriptifs et graphiques que nous vous envoyons sont suffisamment aseptisés et abrégés pour que leur éventuelle divulgation soit dépourvue de tout risque. Toute information de type vraiment scientifique, susceptible d’être utilisée en révolutionnant la Science et la technologie terrestres (avec la distorsion que cela supposerait pour l’évolution normale) a été soigneusement censurée.

Je me suis efforcé, sans exception, dans les schémas que je joins, d’assigner des chiffres correspondant à des caractères numériques qui vous sont familiers. Ainsi, j’ai essayé de restreindre au maximum l’inclusion de phonèmes autochtones de caractère technique en les remplaçant par leur équivalent terrestre, pour arbitraires et peu fidèles qu’ils soient. Seuls les composants qui, à notre avis, sont les plus caractéristiques sont associés dans la présente description avec le mot original.

L’image 1 montre, dans son croquis de base, une coupe frontale de la structure d’un UEWA.

IMAGE 1

1 – ENNOI : protubérance, tourelle ou coupole située dans l’hémisphère supérieur de l’UEWA OEMM (sa membrane est transparente).

2 – ENNAEOI : corps central de la superstructure du vaisseau

3 – DUII: anneau ou couronne équatoriale qui entoure l’UEWA.

4 – AAXOO XAIUU AYII : toroïde générateur de champ magnétique.

5 – NUUYAA : réservoirs toroïdaux d’eau oxygénée et lithium fondu.

6 – IDUUWII AYII : équipement propulseur situé dans une enceinte de forme annulaire encastrée dans la DUII.

7 – Générateur d’énergie. Transforme la masse de lithium et de Bismuth en énergie, après sa transformation en plasma.

8 – IBOZOOAIDAA : équipement central de contrôle pour l’inversion des IBOZOO UU.

9 – XANMOO : calculateurs périphériques autonomes [le XANMOO central est situé (sphère centrale dans l’image 1) au centre géométrique du « 12 » AYIYAA OAYUU ].

10 – Censurée dans la copie.

11 – TAXEE : gelée ou masse gélatineuse (occupant l’intérieur de la AYIYAA OAYUU en utilisation).

12 – AAYIYAA OAYUU : cabine flottante.

13 – YAAXAIIU : peut se traduire par « cavité magnétique ».

14 – Dans cette structure toroïdale sont englobés de nombreux équipements de l’UEWA. Une partie du générateur de champ magnétique, les organes de contrôle pour la XOODINAA, les réservoirs d’aliments et équipement mobile transporté, les équipements pour la fabrication d’accessoires, etc.

15 – IMMAA : quelques-unes des écoutilles d’accès.

16 – YAA OOXEE : réservoir de mercure.

17 – Enceinte annulaire complexe qui est située parmi d’autres éléments, pieds sustentateurs émergents, transmutateurs d’éléments, etc.

18 – XOODINAA : membrane, écorce, paroi externe ou cuirasse protégeant l’UEWA. Elle est opaque et d’une grande complexité structurale, sauf l’ENNOI, qui est transparent et homogène.

19 – YUUXIIO : équipement toroïdal pour le contrôle de l’environnement gazeux.

20 – UAXOO AAXOO : centre d’émission et de détection, blindé.

21 – ENNOI AGIOA : coupole ou cône d’assemblage. Peut se dissoudre ou se régénérer sous le contrôle du xanmoo central.

Un observateur extérieur distinguera trois parties clairement différenciées : (IMAGE 2)

Le ENNAEOI (corps central de la superstructure)

Le ENNOI (espèce de tour ou de coupole)

Le DUII (aile annulaire située sur le plan équatorial de la structure principale)

nef pleine Image3

IMAGE  2

Le profil de nos UEWA n’entraîne pas l’adoption de formes qui, pour la technologie aéronautique terrestre, montrent un coefficient balistique élevé (formes ogivales, etc) et dont la finesse est nécessaire pour atteindre de grandes vitesses au sein d’un fluide visqueux. Ceci est dû à ce que notre technique de déplacement est radicalement distincte des méthodes embryonnaires utilisées sur la planète Terre :

.) Le déplacement sur une trajectoire très étendue se réalise dans un cadre tridimensionnel distinct de celui qui nous est familier dans le WAAM (cosmos).

.( Notre propulsion de base, en plus d’être différente de celles connues par vous, jouit d’une capacité énergétique supérieure à celle prévue dans vos futurs programmes spatiaux.

.) Comme nous vous l’indiquerons plus loin, les problèmes posés par la couche limite du fluide sont résolus avec des techniques spéciales.

LE ENNAOEII (corps central : image 2 numéro (2))

Le noyau central de la UEWA (ENNAOEI) est une structure de configuration cylindroïde. A l’intérieur (cavité centrale : IMAGE 1 numéro (13)) on trouve l’ AYIYAA (image 1 numéro (12)) (sa traduction correcte serait « toroïde flottant »). Cette seconde structure est une grande cabine de type toroïde (IMAGE 9) susceptible, dans des limites restreintes, de se déplacer à l’intérieure de l’enceinte creuse (image 1 numéro (13)) de l’ENNAEOII (IMAGE 4).

Image 9

 

IMAGE4

Quand le vaisseau décolle ou quand il arrive près de l’objectif fixé, et en général quand il est prévu durant son trajet (trajectoire) de fortes accélérations (changements brusques de vitesse ou de direction) l’AYIYAA flotte au sein de l’YAAXAIUU (CAVITÉ MAGNÉTIQUE image 1 numéro (13)), c’est-à-dire, à l’intérieur d’un champ magnétique de haute fréquence et très énergétique (fréquence : 3,26.104 Hertz).

Pendant la phase appelée OEE (IMAGE 4), qui signifie « suspension ou flottement », la cabine jouit d’une autonomie programmée et ses mouvements relatifs sont subordonnées aux changements brusques de type dynamique, comme nous l’indiquerons plus loin.

La cavité entre l’AYIYAA et l’ENNAEOI contient un mélange formé par quelques isotopes d’argon et d’oxygène à pression élevée.

La masse colorée en vert (IMAGE 4) correspond à une masse gélatineuse qui, durant cette phase OEE remplit la cabine AYIYAA, protégeant les corps des membres de l’équipage et le reste de l’équipement mobile du voyage (VOIR LA NOTE 6 EN APPENDICE).

Note 6 :

Le EEWEANIXOO constitue ce que vous appeleriez un « scaphandre » ou vêtement. En réalité cette protection est progressivement remplacée par d’autres aux caractéristiques différentes pour certaines conditions de vol.

Le EEWEEANIXOO OOE est précisément utilisé pendant la phase dans laquelle la AYIYAA OAYU ou CABINE TOROIDALE (Image 1 numéro (12)) est remplie d’une gelée que nous appelons DAXEE. Cette masse gélatineuse, en dehors d’autres fonctions, agit comme un amortisseur pendant les procédures d’accélération ou de décélération de l’UEWA. L’OEMII voyageur est ainsi encastré au sein de cette masse visqueuse, directement isolé de ses frères et soumis à la dynamique d’accélération qui ont quelquefois dépassé les 245 mètres/s2 (bien que ces pics d’accélérations durent peu de fractions de UIW ).

La description aussi bien de ces « vêtements » que du système BIEWIGUU AGOYEE (contrôle psychique et physiologico-biologique) exigerait sur le plan de la divulgation autant de pages qu’en contient ce document. Comme résumé nous vous indiquerons que le EEWE (vêtement ) est une membrane complexe qui entoure d’une manière périphérique le corps du voyageur sans que sa surface établisse un contact quelconque avec l’épiderme de l’OEMII (corps humain).

L’ensemble se trouve situé dans la masse gélatineuse d’une façon telle, qu’au moment où va se produire une accélération dans une direction déterminée, la substance gélifiée se liquéfie dans l’environnement, et le corps du voyageur adopte avec l’aide extérieure une posture apte à rendre les effets minimes. L’espace qui sépare la surface interne du EEWEEANIXOO OOE de la peau humaine, est rigoureusement contrôlé en fonction du degré de vasodilatation capillaire de l’épiderme et de la transpiration de celui-ci. De cette façon, la chaleur métabolique du corps adopte les valeurs normales dans les conditions habituelles du vol. Pression, absorbtion de dioyde de carbone, régulation de l’azote, oxygène, vapeur d’eau et autres composantes des constituants internes, sont autorégulés en fonction de l’information que proposent les détecteurs qui contrôlent à chaque instant les activités métaboliques et physiologiques de l’appareil respiratoire, circulatoire et épidermique.

Les équipements de contrôle physiologique ont été dotés de sondes transductrices non invasives qui vérifient presque toutes les fonctions organiques, à l’intérieur des tissus organiques, sans que l’introduction de tels xxxxxxx (mot barré et note du mécanographe:je ne sais pas bien s’il a dit UAXUOETY ou OAXUOETT) soit nécessaire.

Depuis l’activité musculaire et l’évaluation des niveaux de glycogène et acide lactique, jusqu’au contrôle complexe de l’activité neurocorticale qui fournit des données précises sur l’état psychique du sujet, toute la gamme des dynamismes biologiques est enregistrée et fournie ce courant informatif à travers près de 2,16.106 canaux informatifs jusqu’à un XANMOO qui, après les avoir comparés avec des modèles standard, « dicte » les réponses effectrices ou motrices aux organes du BIEWIGUU AGOIEE.

L’alimentation s’effectue par l’introduction de pâte par voie orale. Quelques aliments et l’eau sont introduits sous forme de capsules avec un emballage insipide qui se dissout au contact de la salive. Le gradien thermique varie dans les différentes zones périphériques de l’enceinte. La sensation que nous éprouvons dans le voyage pendant la phase OOE durant les intervales où l’accélération est nulle ou modérée, peut se définir comme étant une paisible sensation de flottement dans un matelas d’air tiède. On ressent à peine les effets vestibulaires provoqués par la rotation de la AYIYAA OAYUU pour créer une gravité artificielle, grâce à l’introduction à proximité du labyrinthe membraneux de deux dispositifs de contrôle grâce à une simple opération chirurgicale (deux implants en forme d’aiguille sont introduits sans abîmer les tissus ni le réseau artériel et neuronal).

L’enceinte qui sépare l’épiderme du EEWE subit, au niveau du visage, un élargissement considérale de forme tronconique. La base d’un tel tronc cernant depuis l’oeil jusqu’à une distance de 23 centimètres, avec un angle de 130° sexagésimaux, représente un écran pourvu sur sa surface de quelque 16.107 centres excitables capables de diffuser chacun, avec divers niveaux d’intensité, tout le spectre électromagnétique entre 3,9.1014 et 7,98.1014 cycles/seconde. La définition des images obtenues est suffisamment élevée pour que les deux yeux ne puissent faire la différence entre les perceptions visuelles normales et celles engendrées artificiellement par cet organe. La vision binoculaire est réalisée grâce à la disposition prismatique de chaque centre émetteur. L’excitation de faces opposées, pour que un des deux yeux n’ait pas accés à l’image de l’autre, se réalise d’une manière très complexe (Image A – manquante). Un transducteur enregistre les champs électriques engendrés par les muscles oculaires des deux globes (véritables électromyogrammes). Le XANMOO connaît ainsi, à chaque instant, l’orientation de l’axe de la pupille. D’autres part, les prismes excitables qui composent le panneau (ces derniers étant de dimensions microscopiques) sont situés sur la surface d’une couche d’émulsion visqueuse qui leur permet de tourner librement. Ces prismes sont contrôlés mécaniquement par un champ magnétique double, de sorte que la moitié d’entre eux obéissent à une composante horizontale et l’autre moitié à une composante transversale. De cette manière l’un et l’autre groupe orientant leurs faces indépendamment comme des stores vénitiens utilisés par les terrestres orientent indépendamment leurs lames quand on tire sur les cordes qui règlent l’angle pour l’entrée de la lumière (dans ce cas les « cordes » seront les deux champs magnétiques, et le facteur moteur la réponse du XANMOO aux micro-mouvements musculaires du globe oculaire).

La perception binoculaire offre des images en relief normal, pour que le sujet croit qu’il est en train de vivre un monde réel loin de l’environnement et de la masse gélatineuse qui l’entoure. Il peut essayer de prendre les objets qu’il « voit près de lui » et comme la liberté de mouvement est large malgré la résistance du milieu visqueux, il est conseillé « d’essayer » pour éviter l’inactivité musculaire. Les stimuli acoustiques sont synchronisés avec l’image. Le voyageur peut voir les visages de ses frères, parler avec eux ou se plonger dans le paysage figé d’ANAUGAA (espèce arborescente) de nos lointaines forêts de UMMO. Deux YOYGOAAXOO logés dans les fosses nasales fournissent en séquences, moins riches que dans le milieu naturel mais suffisamment rapides, des programmes d’ IAIKEAI (stimuli olfactifs ) synchronisés aussi avec les images. Ceci est un des aspects du contrôle psycho-biologique auquel est soumis le frère voyageur. Nous pouvons à volonté visualiser les équipement de contrôle de l’ UEWA ou lire un texte d’étude. Un des moyens parmis les plus intéressants est BOOGOO. Grâce à ce système les mouvements musculaires imitant la préhension d’un stylet (vous l’appelleriez crayon ou pinceau) sont injectés après leur enregistrement au XANMOO. Celui-ci ordonne les réponses de la main comme si celle-ci avait effectivement fait un dessin, un graphique ou un texte. L’image artificielle de cette composition fictive apparaît sur le panneau binoculaire comme si nous avions effectivement dessiné sur une surface de tels caractères graphiques.

Un dispositif intégré dans le rectum recueille la défécation du voyageur. Celle-ci est en premier lieu déshydratée, les résidus sont ensuite, par une analyse chimique rigoureuse, dissociés et transmués en oxygène ou autre élément chimique gazeux. Quelque chose de semblable est réalisé avec l’urine pour que l’eau chimiquement pure des deux excrétions ajoutée à celle qui reste de l’enceinte gazeuse du EEWE (dont le degré d’humidité est une fonction continuellement régulée) soit renvoyée aux réservoirs centraux sous forme de vapeur.

Mais quand le déplacement de l’UEWA se déroule loin des champs gravitationnels intenses ou au sein d’un autre cadre tridimensionnel ou simplement dans une zone spaciale libre d’agents physiques dangereux, à une vitesse quasi constante en phase « AGIOOA », la cabine (IMAGE 3) s’emboite dans le ENNOI AGIOOA (image 1 numéro (22)) (Peut se traduire par COUPOLE D’ASSEMBLAGE). Alors la masse TAXEE (gélatineuse) passe à l’état « hydrosol » (très fluide et de faible viscosité), et elle est expulsée en dehors de l’AYIYAA (cabine toroïde) en augmentant la pression du mélange gazeux de la cavité YAAXAIUU (image 1 numéro (13)) et permettant ainsi aux astronautes de se déplacer plus librement à l’intérieur de celle-ci. Alors le fort champ magnétique vibratoire nécessaire pour maintenir en suspention cette dernière structure s’annule aussi.

Image2

IMAGE 3

LES SYSTÈMES ET ÉQUIPEMENTS

Tous les équipements auxiliaires de l’UEWA sont régulés au sein d’une AYUU (réseaux) et sous le contrôle d’un XAANMOO [équipement qui réalise les fonctions semblables à celles d’un ordinateur électronique terrestre, sauf que sa technologie n’est pas basée sur les propriétés de tubes à vide ou de circuits imprimés comme les vôtre (VOIR LA NOTE 1 EN APPENDICE) dont la programmation et les décisions peuvent être modifiées dans des cas extrêmes par les membres de l’équipage.

Note 1

Il existe de grandes différences entre les systèmes de contrôle utilisés dans la technologie d’OYAAGAA et les nôtres, en dehors de leur plus grande complexité et précision.

Les XANMOO (vous les nommeriez calculateurs, ordinateurs ) ne sont pas composés par des circuits électroniques comme les terrestres, c’est à dire, tubes de vide, composants à l’état solide comme des transistors ou diodes solides, conducteurs et semi conducteurs, inducteurs, capacités, entre autres, mais par des organes intégrés topographiquement dans des cristaux stables, que nous appelons ODU GOOA (amplificateurs nucléiques).

Leur caractèristique principale est constituée par le fait que ce ne sont pas les tensions ou intensités électriques qui sont amplifiées comme sur vos amplificateurs terrestre, mais la puissance. Une fonction énergétique d’entrée injectée dans le ODU GOOA , se traduit à la sortie par une autre fonction analytique identique, mais avec des valeurs énergétiques à chaque fois plus élevées. La libération contrôlée d’énergie s’effectue aux dépens de la masse intégrée dans l’amplificateur et le phénomène se réalise dimensionnellement à une échelle moléculaire. Dans le processus interviennent le nombre d’atomes suffisants pour que la fonction puisse être considérée macrophysiquement comme continue.

Note 2

La mémorisation de données numériques ne s’effectue pas de la même manière que pour les unités périphériques mnésiques des calculateurs numériques terrestres : c’est -à-dire au moyen de deux états de magnétisation de noyaux toroïdaux de ferrite ou en bandes et disques recouverts d’émulsions ferromagnétiques ou électrostatiques, etc., mais par l’altération, rigoureusement contrôlée, des états d’exitation électronique dans un cristal pur de titane techniquement équilibré.

La codification s’effectue au moyen de trois faisceaux orthogonaux de haute fréquence.

L’énorme capacité de mémorisation par unité de volume dans ces organes du XANMOO permet d’accumuler une information dépourvue de tout critère restrictif, allant des images avec une définition supérieures à celle obtenue par l’œil physiologique de l’ OEMII (homme) jusqu’à une immense gamme de chiffres représentatifs d’une matrice statistique.

Le problème majeur est constitué par la programmation distributive de cette information en fonction de sa nature, de manière à ce que les critères d’accès permettent un flux d’information de vitesse et d’intensité élevées.

La coordination entre les systèmes de :

– IDUUWIIO (propulsion)

– OAWOOLEIBOZOO (inversion dans un autre système tridimensionnel)

– KEOYEEOO XAIUU (compensation magnétique)

– TAXEE XUANOO (transvasement de substance gélatineuse)

– UAXOOAXOO (équipements de détection et d’émission)

– OOXENNUU (extension des pieds de sustentation)

– BIEWIGUU AGOIEE (contrôle du milieu psycho-biologique)

– YUXIIO (contrôle du fluide visqueux extérieur, gaz ou liquide)

est telle, qu’un quelconque paramètre relatif au comportement d’un de ces systèmes en un instant donné, est calculé par anticipation, pour réguler les temps de réponse du reste des équipements concernés.

La technique est similaire, dans sa phase opérationnelle, au système dénommé par vous sous le nom de « contrôle par rétroaction avec l’aide d’un ordinateur » . La différence se situe dans le fait que nos « ordinateurs » ( XAANMOO ) opèrent dans une première phase par une analyse des fonctions continues (analogiques) et ensuite par un processus automatique d’échantillonnage statistique et sélection des paramètres de base (séquence de données), en réalisant les calculs numériquement et offrant ainsi une réponse quantifiée définitive. La fiabilité de la réponse est pratiquement égale à l’unité (exprimée selon votre propre langage mathématique).

Dans l’IMAGE 5 (cette image semble manquante, mais peut être celle de la note 5 – image D , ou de la note 7 – image A), je vous offre un diagramme résumé et abrégé de l’AYUU (réseau) qui coordonne toute la dynamique de l’UEWA. Les équipements en connexion ne peuvent être contrôlés directement par les membres de l’équipage, bien que ceux-ci aient le choix de laisser les XAANMOO prendre les décisions comme le feraient des « organes-sensomoteurs » ou bien de modifier leurs réponses logiques, à condition toutefois que les décisions de nos frères ne soient pas contestées par le XAANMOO à cause des risques non prévus par le cerveau de l’OEMII (HOMME).


IDUUWII AYII

(propulsion)

En ce qui concerne la technique que nous utilisons pour l’inversion de toutes les subparticules atomiques inclues dans l’enceinte géométrique de l’UEWA, nous nous permettons d’omettre toute information susceptible d’être immédiatement appliquée par vos physiciens et ingénieurs terrestres. Je dois censurer aussi la transmission de documents (bien qu’elle soit simplement indicative) concernant les bases scientifiques de leur application au système de propulsion de nos vaisseaux.

Dans ce cas, donc, je peux seulement vous offrir une description purement topographique de l’emplacement des équipements correspondants.

Image4

L’équipement IDUUWII AYII (propulsion) est réparti à l’intérieur d’un toroïde de révolution assemblé (embouti) à l’intérieur de la DUII (ailette ou couronne: Image 1- 6) qui entoure le vaisseau sur son plan central. La source énergétique de celle-ci est située dans l’ENNOI (tourelle ou coupole). Ce générateur énergétique présente aussi une morphologie toroïde. Son élément le plus caractéristique est constitué par un treillis de gaz fortement ionisé dont la circulation est contrôlée par un champ magnétique complexe de très haute fréquence (j’utilise dans ce cas le mot « treillis » comme synonyme de Réseau ou Grille spatiale). La température du gaz ionisé quand il est en résonance avec la fréquence de l’environnement magnétique atteint les 0,7.106 grades Kelvin (j’utilise naturellement les unités physiques terrestres).

Le contrôle de la propulsion est très complexe : la direction, la vitesse de croisière et le contrôle automatique des accélérations à chaque instant donné, dépendent du XAANMOO AYUUU (réseau central d’ordinateurs ). La fonction cinématique est très compliquée, fonction dont les multiples paramètres correcteurs dépendent par exemple de :

1 – ce que nous appelons USAGIISOO (état « isodynamique » de l’espace cosmique),

2 – de la présence de champs gravitationnels intenses,

3 – de la menace de « COSMOLITOS » (excusez-nous d’utiliser notre néologisme que nous jugeons plus approprié que le terme « météorite » ou « aérolithe »),

4 – d’éventuelles attaques de vaisseaux étrangers,

5 – des zones spatiales de radiations ioniques, électromagnétiques, gravitationnelles, dangereuses ou perturbatrices pour nos systèmes de bord, etc…

 

IBOZOOAIDAA

(inversion des particules)

IMAGE 1

 

Cet équipement est présent dans toute la masse solide de la structure, bien que le centre de contrôle soit fixé dans tous nos modèles de vaisseaux dans l’ENNOI, espèce de tourelle cylindroïde qui couronne nos vaisseaux – Image 1 ). C’est peut-être, si nous exceptons l’équipement IDUWII AYII , le facteur vital de nos OAWOOLEA UEWA OEMM (dont les racines phonétiques : OAWOO = dimension; OOLEEA = pénétrer, percer; UEWAA = véhicule, vaisseau; OEMM = entre les astres; sidéral; de masse spérique; à masse sphérique ).

[Note: Le phonème OOLEA a un sens différent en fonction du contexte verbal dans lequel il est intégré. L’acception la plus correcte quand il s’applique au champ technique est la suivante : changer, passer d’un milieu physique à un autre. En langage scientifique il signifie: augmenter ou diminuer la valeur d’un angle en un autre angle infinitésimal. Ceci serait, dans le cas que nous étudions, la version la plus fidèle de la racine phonétique.]

Toute la superstructure du vaisseau, comme nous l’expliquerons plus loin, est protégée par une substance céramique finement perforée, qui recouvre le blindage extérieur.

On délimite une couche spatiale de sécurité dont l’épaisseur atteint une valeur de ΔU = 0,0176 ENMOO (1 ENMOO équivaut à quelques 1,873 mètres) (Ndt: donc 33 mm) et qui entoure toute l’UEWA. Nous appelons IITOOA la couche externe idéale dont la morphologie est semblable à celle du vaisseau (image 7) et qui sépare l’enceinte du reste de l’Espace.

IMAGE 7

(IITOAA)

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Toute particule subatomique ou « quanton » énergétique (IBOZOO UU) située à l’intérieur de cette enceinte peut être inversée dans un autre système tridimensionnel.

 

IMAGE 6

a(IITOA, XODINAA)

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Par exemple (image 6) : un neutron « A » correspondant à une quelconque masse de l’intérieur du vaisseau, ainsi que les masses des membres de l’équipage, les gaz, les radiations ioniques, etc. Ainsi par exemple un autre proton « B » appartenant à l’enveloppe ou blindage, ainsi que toutes les sousparticules atomiques et énergétiques « C » d’une quelconque molécule de gaz ou particule de poussière cosmique contenue dans le mince environnement cortical d’épaisseur ΔU délimité par l’IITOA, sembleraient « disparaître » à la vue d’un observateur imaginaire pourvu d’un exceptionnel équipement d’observation, situé à l’extérieur de l’enceinte délimité par l’ITOOA.

Cette transformation instantanée que nous appelons OAWOOLEAIDAA est provoquée par le même équipement IBOZOO AIDAA (image 1 – 8) qui inverse simultanément les « axes » orientés de tous les IBOZOO UU y compris ceux de sa propre structure.

Je ne peux même pas vous suggérer quelle est la base technique de ce système dont, sans doute, la seule allusion doit représenter aujourd’hui pour vos ingénieurs terrestres une fantaisie entourée de science-fiction.

Mais en revanche, je peux vous offrir quelques faits complémentaires : l’apport d’énergie nécessaire pour cette transformation physique est très grand, et se trouve représenté pour nos UEWA par la représentation graphique de la fonction P = phi (t) (image 8).

IMAGE 8

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L’énergie nécessaire mise en jeu jusqu’à l’instant t0 OAWOOLEAIDAA (instant où toutes les subparticules subissent leur inversion) est restituée intégralement sans perte, de tel manière que ΔW1 = ΔW2, représentés tous deux par les surfaces hachurées (mauves) du graphique, et se transforment dans le nouveau cadre tridimensionnel sous forme de MASSE (ΔW2 représente l’équivalent énergétique de la Masse engendrée). Vous comprendrez mieux sa signification physique si je vous indique qu’immédiatement après t0, dans le nouveau cadre tridimensionnel, l’UEWA se déplace à une vitesse supérieure sans que le changement brusque de vitesse (accélération infinie à l’instant t0) soit accusé par le vaisseau et son équipage.

P0 représente le seuil de Puissance nécessaire pour transformer toute la masse m0 de l’UEWA (m0 représente non pas la masse au repos absolu mais la masse réelle par rapport à un système référentiel en l’instant t0). La puissance limite P0 = phi(m0) n’englobe pas seulement la masse de l’ UEWA mais aussi celles des particules contenues dans l’enceinte de la ITOOA (IMAGE 7)

 

AYIYAA OAYUU

(Enceinte pour les membres de l’équipage)

IMAGE 1

Image4

 

Comme nous vous l’avons indiqué, l’équipage de l’un de nos vaisseaux ne se trouve pas dans l’ENNAOEI même (image 1- 2). Au contraire, cette structure en forme de cavité possède à l’intérieure une seconde structure « flottante » annulaire et creuse que nous nommons AYIYAA OYUU ; à l’intérieur de laquelle se trouvent non seulement les voyageurs, mais aussi toute la gamme d’équipements auxiliaires transportés et une série de dispositifs de contrôle et de détection directe (image 9). La situation de cette CABINE FLOTTANTE pourvue de sorties ou écoutilles que nous appelons IMMAA (image 1-15) à l’intérieur de la cavité YAAXAIUU peut présenter deux Phases. (Voir Phase OEE et Phase AGIOA, çi-dessous).

modif 4Tore interne nef

Image 9

 

Phase OEE

Supposez une première phase de « vol » ou déplacement de la UEWA, dans laquelle celle-ci ne se déplace pas à une vitesse de croisière modérément constante ou avec des pointes d’accélération supportables. C’est-à-dire, un intervalle pendant lequel le Vaisseau pour atteindre de hauts niveaux de vitesse, est obligé de subir de grandes « pentes » de la fonction vitesse « t  »

 

Image 1

 

L’intérieur de la AYIYAA UU se rempli au préalable d’une masse visqueuse à l’état de « GEL », comme l’appellent les physiciens chimistes de la Terre. Il s’agit d’un composé de faible degré de gélification en suspension « hydrosol » (NdT; solution colloïdale dont le solvant est l’eau) contenue au départ dans le YAAXAIUU (image 1 -13). Sa coagulation dans certains cas et sa régression ultérieure à l’état de solution colloïde s’effectue grâce aux caractéristiques du dissolvant employé, car pour un seuil de température de 24,611°C, il se convertit en électrolyte de forte conductivité. Ses propriétés thixotropes sont nulles, de façon qu’aucun effet dynamique en son sein (agitation) ne provoque sa transformation en « SOL ».

Nos frère voyageurs ont aussi revêtu au préalable l’EEWEANIXOO (vêtement protecteur hermétique – note 6, vue précédemment, page 69-1) de manière à ce que les OEMII restent en suspension au sein de la gelée à indice élevé de viscosité (TAXEE) qui, entre autres fonctions, agit comme protecteur ou amortisseur face aux pointes d’accélération que subit la structure dans des occasions déterminées.

Simultanément l’AYIIYAA OYUU « flotte » à l’intérieur de la superstructure de l’UEWA, au sein d’un champ magnétique très énergétique généré dans la membrane de l’AAXOO XAIUU AYII (situé dans un autre toroïde plongé dans la DUII (image 14 ). Ce champ de moyenne fréquence engendre, dans la membrane de la AYIYAA OAYUU (membrane dont le coefficient de résistivité électrique est très bas quand elle est maintenue à des températures de l’ordre de 0,000825° Kelvin), des courants électriques circulaires dont le champ magnétique axial, en s’opposant à l’inducteur, maintient en suspension la cabine toroïdale dans laquelle voyagent les membres de l’équipage protégés par la masse gélatineuse.

Cette suspension magnétique n’a pas été spécialement provoquée pour compenser les actions gravitationelles qui sont naturellement quasi inexistantes dans les espaces intra-galactiques, mais en maintenant un contrôle rigoureux sur tous les points de la cavité, quant à l’intensité du champ, fréquence et gradient, cette YAAXAIUU se comporte comme un « matelas parfaitement élastique » qui amortit les effets dynamiques brusques subis par le vaisseau.

De cette manière, nous jouissons pendant le voyage de la double protection que représentent d’une part la TAXEE (gelée) et d’autre part le milieu élastique contrôlé magnétiquement. Il est clair qu’une telle protection ne suffirait pas pour certains taux d’accélération, mais ceux-ci ne sont jamais dépassés même si certains effets semblent montrer le contraire comme je l’expliquerai à la fin de ce document.

 

Phase AGIOA

Image 3

Pendant la longue trajectoire de notre voyage, et une fois atteint un régime cinématique stable, tous les moyens de sécurité décrits antérieurement sont inutiles. Le processus de stabilisation est le suivant : par un contrôle rigoureux du champ magnétique, la cabine AYIYAA OAYUU se situe exactement dans l’axe de la UEWA, en descendant son centre de gravité par rapport à celui du vaisseau jusqu’à s’assembler ou s’emboîter dans une protubérance située à la base, appelée ENNOII AGIOAA ( image 10 – 22 ).

Image 10

Cette connexion ou assemblage ne suppose pas un contact mécanique entre les surfaces, au contraire, il reste une séparation de quelques 0,6 douzièmes d’ENMOO (image 10 – 58) qui se remplit, comme nous le verrons plus loin, d’une suspension colloïde qui agit comme lubrifiant.

En effet, un second processus a commencé simultanément à l’intérieur de la cabine. La masse gélifiée est amenée par un double effet (changement thermique et ionisation contrôlée) à l’état d’hydrosol, comme le dénomment vos frères scientifiques (autrement dit la gelée protectrice adopte de nouveau la structure liquide initiale de suspension colloïde). Cette masse liquide est pompée à l’extérieur, c’est à dire dans l’YAAXAIUI ( cavité magnétique remplie d’ARGON-OXYGENE ). Cette masse liquéfiée peut se diviser en l’absence de champ gravitationnel en une multitude de corpuscules sphéroïdes qui flottent au sein de la cavité.

Nous, les membres de l’équipage, pouvons alors nous déplacer librement à l’intérieur du long couloir annulaire, après nous être débarrassés d’une partie de notre EEWEANIXOO. On nomme cette phase l’AGIIOA.

Image 1

Dans l’image 1- 9, vous pouvez observer que nous avons représenté les voyageurs marchant en maintenant leurs corps parallèles au plan équatorial de l’AYIYAA toroïde. Ceci est dû au fait que dans la phase AGIIOA et dans celle de OOE, la cabine annulaire maintient un régime de vitesse angulaire constant afin de provoquer une gravité artificielle (force centrifuge). Les effets secondaires provoqués sur le système vestibulaire de l’ouïe interne et autres petits troubles psychophysiologiques, ont été résolus.

Dans des cas déterminés, il faut que la vitesse relative des deux structures (ENNAEOI et AYIYAA OAYUU) soit nulle. C’est-à-dire que la cabine intérieure annulaire forme un seul corps avec l’enceinte extérieure. Cela est nécessaire quand il faut avoir accès aux différentes zones de la superstructure (n’oubliez pas qu’elle renferme de nombreux équipements vitaux et aussi des réserves de produits nécessaires pour le long voyage) et dans d’autres occasions pour sortir à l’extérieur grâce aux IMMAA (écoutilles hermétiques).

Dans ce cas, le vaisseau tourne autour de son axe central pour adapter son moment angulaire avec celui de la cabine de manière à ce que l’accélération centrifuge (gravité artificielle) continue d’être constante.

Mais dans tous les cas, le contrôle automatique du système est autocompensé. Le XAANMOO central (ordinateur) n’est pas seulement informé à chaque instant des variations du Centre de Gravité et du Centre d’Inertie de l’UEWA, mais il a aussi un enregistrement permanent de toutes les déformations et micro-déformations de la masse structurale ; par exemple, si un quelconque élément du vaisseau commence une rotation, provocant, par le principe que vous connaissez de « Conservation de la quantité de mouvement », une rotation opposé dans l’UEWA, le XAANMOO contrôle la dynamique des autres composants en les stimulant pour compenser cet effet.

 


XOODI NAA

revêtement structural (image 11)

Image 11

Ce que vous appelleriez « revêtement de la structure » est qualifié par nous sous le nom ou phonème intraduisible de XOODI NAA . Assurément le vocable espagnol le plus proche pour la désigner serait  » membrane  » mais ce terme peut suggérer des propriétés purement statiques de protection, de barrière, alors qu’en réalité, comme vous pouvez le constater, elle possède des caractéristiques fonctionnelles dynamiques très complexes.

Cette « MEMBRANE » possède des propriétés de résistance structurale très caractéristique car, grâce au UYOOALADAA, elle peut modifier ses coefficients d’élasticité et de rigidité mécanique à l’intérieur d’une ample marge de valeurs (UYOOALADAA – réseau vasculaire possédant des conduits à l’intérieur desquels s’écoule un alliage liquéfiable). (Voir image 11-58. Voir aussi la note 15 en regard).

Ces coefficients d’élasticité peuvent être modifiés à chaque instant en fonction des multiples paramètres dépendants du milieu et du déroulement du vol. La XOODI NAA doit supporter aussi des températures élevées dues à la friction importante à laquelle elle peut être soumise en passant dans des atmosphères de compositions chimique particulières et de conditions thermiques variées.

Elle peut aussi résister à l’abrasion continue de la poussière cosmique et aux impacts sporadiques d’un large spectre gravimétrique de  » micro-cosmolites  » (météorites ). Elle contient en plus en son sein, comme je vous l’expliquerai, une riche multiplicité d’organes sensitifs (transducteurs comme les appelleraient vos frères ingénieurs ), connectés avec le XAANMOO AYUBAA central.

Mais par dessus tout, elle a été conçue pour supporter les tensions dynamiques élevée qu’elle subit durant le vol. Il ne faut pas oublier que tout le long de sa course, les effets de résonance dynamique pour des fréquences déterminées peuvent provoquer de sérieux troubles dans les organes complexes intégrés dans la XOODI NAA (membrane) à tel point qu’il faut dans certaines occasions engendrer des oscillations en déphasage avec les perturbatrices, pour les compenser.

Je vais vous décrire sommairement, à un niveau de divulgation technique superficielle, une section de la XOODI NAA, avec les réserves d’usage et en vous prévenant que j’omets délibérément l’allusion et le dessin de certains dispositifs ou systèmes et même de l’un des composants fondamentaux du XOODI NAA.

Dans l’image 11, dessinée à l’aide de crayons de couleurs, je représente un agrandissement de la membrane. Pour des raisons didactiques, je n’ai pas respecté absolument les proportions réelles des dispositifs qui y sont inclus, ce qui fait que certains composant ont été dessinés à une plus grande échelle, sans respecter les relations dimensionnelles véritables. En un mot, le schéma est plus vrai d’un point de vue topologique, que dimensionnel.

Je vous préviens aussi que l’échantillon représenté correspond à la DUII (couronne, image 1 – 3 ). D’autres zones de la couverture du vaisseau sont différentes, tant au niveau de la densité superficielle de la répartition des composants que de leurs fonctions.

La configuration de cette XOODINAA présente des caractéristiques que vous pourriez appeler « modulaires ». Les différents organes ou dispositifs détecteurs exposés à un environnement spatial défini, se répètent dans des zones adjacentes d’égales grandeurs, et subissent, comme je vous le disais plus haut, des modifications graduelles chaque fois plus accentuées dans les différentes zones de la UEWA.

Les problèmes d’ordre topographique qui surgissent lors de la planification de la répartition et l’adaptation de cette large gamme d’éléments dont certains n’occupent pas des volumes supérieurs à 0,07 mm3 (composés à leur tour de microdispositifs fabriqués à une échelle que nous pourrions appeler cellulaire) vous paraîtrons inimaginables car il a fallu harmoniser la fonctionnalité de ces composants et leur possibilité de récupération en cas de détérioration par l’action perturbatrice et destructrice des agents physicochimiques du milieu. (J’invite les mathématiciens de la Terre à se spécialiser dans deux branches de cette science qui auront une importance vitale pour vous dans le futur : la TOPOLOGIE et celle que vous appelez recherche opérationnelle dont la THEORIE DES GRAPHES.

Enfin je vous signale que dans le graphique (image 11) de la membrane du vaisseau, les organes sont été représentés comme si dans toute la section il n’y avait qu’une seule unité. En réalité la densité de distribution est différente dans chaque cas pour une unité de volume déterminé.

Note 15

Les coefficients d’élasticité des diverses zones structurales de la UEWA peuvent être modifiés à chaque instant grâce à l’AYUBAA UYOALAADAA . Les canaux de ce réseau vasculaire, réticulaire, contiennent un alliage fluide qui peut être facilement fondu grâce à une chaîne de noyaux XAANIBOOA (image 11-58 ) qui est distribué axialement dans les axes focaux.

Ces radiateurs thermiques liquéfient la masse d’AALAADAA (mélange cristallisé de métaux ) située à l’intérieur. L’alliage est prévu pour avoir un coefficient d’élasticité élevé, un bas niveau de fusion et une grande conductivité thermique. Les conduits du RÉSEAU sont de section circulaire et elliptique selon les zones de la XOODINAA où ils sont intégrés.

 

Image 11 (lire: 57 au lieu de 17, 58 au lieu de 52, 38 au lieu de 48)

Section schématisée de la XOODINAA

 

31 : UOXOODINAA. (UO = 0, donc: première couche en partant de l’extérieur) Il s’agit d’un revêtement poreux de composition céramique de point de fusion élevé (7260,64° C. Terrestres); son pouvoir d’émission externe est également élevé et sa conductivité thermique très basse (2,07113.10 -6 cal/(cm) (s) (°C). Il est très important pour la XOODINAA que l’ablation se maintienne dans une marge de tolèrance très large. Pour cela on utilise un système de refroidissement par transpiration à base de lithium liquéfié (voir 35). Malgré le fait que les tensions internes de type mécanique que doit subir la MEMBRANE soient élevées, celle-ci ne se détériore pas facilement. Cependant les fractures et fissures sporadiques peuvent être auto-réparées (voir Note 7 en regard). (Ndt: le paragraphe qui suit n’était pas traduit antérieurement) La UOXOODINAA est pourvue d’une fine couche intermédiaire de platine coloïdal situé à 0,006 ENMOO de la superficie externe. La fonction de cette pellicule métallique est en relation avec un système de protection contre l’abrasion due à la poussière cosmique ( voir note 19 en regard).

32 : IASXOODINAA. (IAS = 1 => seconde couche en partant de l’extérieur) formée par un matériau très élastique de conductivités thermique et électrique très faibles. A l’intérieur sont disposées des capsules [50] (YAAEDINNOO) contenant une dose du même matériau nommé UYOOXIGEE (produit céramique ) qui forme la couche externe déjà citée [UOXOODINAA – 31]. De chacune de ces capsules part un réseau de tubes quasi capillaires et une série de canaux d’information ULNII (voir note 3 en regard) connectés avec le YAEDINOO jusqu’à une série de UAXOO (détecteurs) situés dans la masse de la première couche [31]. Quand celle-ci se crevasse ou quand apparaissent des micro-fissures ou enfin quand elle est perforée par l’impact de petits métorites, ces détecteurs sont excités et activent le YAEDINNOO. Le produit céramique est fondu jusqu’à une température de 7655.8° C et il est conduit, fluide, en s’écoulant par le réseau vasculaire, jusqu’à la crevasse correpondante, pour souder ou pour remplir la cavité de la perforation. Chaque capsule du système protège une petite zone située au-dessus de la couche céramique, et les connexions vasculaires compensent les pertes du produit qui a pu être utilisé après une urgence.

33 : IENXOODINAA. (IEN = 2. Donc troisième couche en partant de l’extérieur) Il s’agit d’une couche ou sub-membrane cristallisée de bioxyde de silicium et modulée en forme de mosaïque hexagonale.

34 : IEVOOXOODINAA. (IEVOO=3. Donc quatrième couche en partant de l’extérieur) Il constitue la couche ou écorce la plus interne de la XODINAA. C’est aussi la plus épaisse. Sa constitution est complexe, mais son composant principal est un alliage dont les éléments de base sont ceux que vous nommez Coulombium (Niobium) et Tungstène (Wolfram)

35 : Il s’agit de senseurs réfrigérés intégrés dans l’IEVOXODINAA. Un conduit émerge de l’UOXODINAA. Sur l’image on peut distinguer une couronne flottante dans la masse céramique de cette couche qui détecte les gradients thermiques, activant l’émission d’un isotope de lithium quand la température atteint un certain niveau. Alors, ce fluide s’écoule à l’extérieur, se vaporisant en absorbant la chaleur. Dans quelques zones de l’UEWA le lithium est remplacé par du césium. Ces éléments sont postérieurement mis en réserve dans un réseau vasculaire, le lithium s’écoulant à une température de 318,622°C.

36 à 49 : UAXOO (détecteurs ou récepteurs). Sur toute la surface de la XOODINAA se trouvent une série étendue de UAXOO. Ce sont des organes détecteurs ou sensitifs activés par divers stimuli de nature physique, chimique ou biologique. (Par exemple : fréquences électromagnétiques, tensions élastiques, champs magnétiques et gravitationnels, gradients électrostatiques, pressions statiques et dynamiques, présence moléculaire de gaz, existence de moisissures et virus, etc.). Les techniciens en électronique et les ingénieurs des systèmes terrestres diraient que ce sont des transducteurs susceptibles de transformer la fonction énergétique excitatrice en une fonction équivalente de nature :  » Optique, gravitationnelle ou de résonance nucléaire  » (voir note 3 en regard). Vous utilisez, vous aussi, des transducteurs dont la caractéristique commune est la transformation des stimuli en une fonction de nature électrique, mais en ce qui nous concerne les spécialistes eurent à faire front simultanément à cinq types de problèmes qui soient compatibles quant aux solutions qui s’y rapportent :

Fiabilité de la réponse, de manière à ce que la fonction de sortie soit une image fidèle de la fonction d’entrée ;

Plages thermiques : les températures de ce que vous nommez couche limite peuvent atteindre des pics élevés pendant les grandes vitesses au sein d’un fluide gazeux correspondant à certaines atmosphères de différentes OYAA (planètes). Bien que le Vaisseau dispose de systèmes capables de contrôler l’environnement gazeux (comme nous vous l’expliquerons) et d’autre part la réfrigération par transpiration du Césium (ablation) limite la valeur de la température sur la couche céramique externe, les inévitables gradients thermiques altèrent la fidélité de transduction car la relation « signal/bruit » augmente sensiblement. Apparemment, on ne peut lutter contre ce fatal obstacle pour très avancées que soient les techniques envisagées. C’est précisément pour cette raison que les UAXOO sont répartis d’une manière très dense tout autour de l’UEWA, c’est-à-dire dans des zones affectées de différentes manières par ces gradients.

Les XAANMOO (ordinateurs) peuvent ainsi comparer les réponses des différents transducteurs affectés par le même stimulus mais perturbés de différentes manières par des fonctions thermiques de temps et par d’autres agents physiques perturbateurs, en obtenant, après la discrimination correspondante, une pureté de la fonction examinée, qu’il serait impossible d’étudier d’une autre manière ;

Tensions mécaniques : n’oubliez pas que de tels composants sont assemblés au sein d’une membrane qui subit des tensions dynamiques élevées dues aux différents efforts mécaniques que le vaisseau subit durant le vol. Malgré les barrières d’amortissement, ces organes supportent des torsions, des allongements et des compressions qui pourraient modifier leur fonctionnement. Pour cette raison ils sont tous pourvus de compensateurs réactifs qui stabilisent la réponse.

Sensibilité aux radiations pénétrantes : bien qu’en présence de ces agents, tous les UAXOO n’aient pas leur fonction perturbée, et bien qu’ils soient rarement soumis à des énergies radiantes supérieures à 4.103 électronvolts (le Vaisseau quitte généralement ces zones dangereuses en changeant de cadre tridimensionnel), la conception de certains transducteurs répond d’autant plus au danger d’activation que l’énergie transférée aux molécules de la structure est momentanément accumulée pour se transmettre ensuite sous forme de chaleur en provoquant de dangereux niveaux thermiques qui pourraient endommager tout le système ainsi que la fidélité des réponses, quand de telles radiations affectent directement les noyaux indépendants du XANMOO AYUBAA. (Le XANMOO central dispose de « noyaux périphériques » situés dans toute l’UEWA. Dans ceux-ci la stabilité thermique est essentielle).

micro modulation et récupérabilité : la complexité organique de ces dispositifs et la nécessité d’en intégrer un grand nombre dans un espace réduit exige que ses dimensions soient réduites à des échelles quasi cellulaires dans certains cas. La valeur moyenne dans une courbe gaussienne de répartition est de 2,8 mm3 et peut atteindre le seuil dans le percentil 95 (en tenant compte de la terminologie terrestre) de 0,07 mm3.

En réalité les problèmes inhérents à la microminiaturisation qui va jusqu’à l’échelle moléculaire pour certains composants, sont résolus depuis de nombreux XEE (le XEE est une unité de temps de UMMO équivalant à 0,212 année terrestre) ; de plus, il y a toute une gamme complexe de difficultés importantes au moment de concevoir un système de XOOGUU AYUBAA (voir note 7 en regard), qui permette la récupération et la substitution ultérieure des composants abîmés quand ceux-ci présentent des dimensions si réduites.

Une autre caractéristique des UAXOO réside dans le fait qu’étant intégrés dans les différentes couches de la XOODINAA, ils envoient leurs informations seulement au moyen de canaux  » gravitationnels » et de « Résonance Nucléaire » (voir note 3 en regard) et rarement par canal optique pour éviter toute connexion de type matériel ou mécanique avec le XANMOO (les câbles de filaments de verre étant de ce type). Cette indépendance mécanique est nécessaire si vous tenez compte du fait que de brusques altérations dynamiques, des perforations par cosmolithes, etc., peuvent provoquer la rupture du Réseau et perturber les connexions car l’espace réduit interdit à de tels filaments optiques de disposer de protections adéquates (un faisceau de ceux-ci, en se cassant, provoquerait de multiples interférences dans les canaux informatifs). C’est pour cette raison que certains réseaux comme le vasculaire d’approvisionnement en Lithium [51], sont de structure arborescente ou radiale et non réticulaire.

36 : UULUAXOO. La gamme de transducteurs sensibles au spectre magnéto-électrique qui s’étend de 2,638.1014 à 5.32.1016 cycles/secondes est très variée. Ils sont tous inclus dans la couche la plus externe du UOXOODINAA, protégés par des sphèrules de verre transparent. Chacun de ces transducteurs est sensible à une bande très étroite du spectre et certains sont en résonnance avec une seule fréquence. Leur base est différente de celle des cellules photos-résistives ou photo-émissives utilisées pas vos frères ingénieurs terrestres. Les transducteurs enregistrent les altérations de l’état quantique des couches électroniques dans les molécules diatomiques d’un gaz quand il y a absorption d’IBOAYAA OUU (quantons énergétiques).

37 : Réseau vasculaire pour la fourniture de lithium et césium.

38 : Transducteurs pour l’évaluation de la pression externe du gaz; leurs marges de mesure s’étendent de 2,9.10-10 milibars à 1116,53 atmosphères. (il y a aussi d’autres transducteurs non représentés « enregistreurs d’impacts de molécules » capables d’enregistrer des niveaux inférieurs de « haut vide ».)

39 : Sondes pour la mesure des différents gradients thermiques dans la zone enveloppante limitée par la ITOAA.

40 : Capteurs de gaz et de poussière cosmique. Ils pompent le gaz par un canal de structure en « U », dont une des branches capte des molécules de gaz et de particules de poussière, qui sont ensuite expulsées sous pression par la seconde branche. Sont analysés à chaque instant : densité du gaz, composition chimique, présence de composants biologiques (virus, micro-organismes, acides aminés, chaînes organiques complexes), en fragmentant les structures complexes (particules de poussière, restes de tissus organiques), et en captant leurs images pour une analyse postérieure ).

41 : « Grappes » de transducteurs thermiques qui mesurent la température en divers points de la XOODINAA. La mesure s’effectue par le changement de perméabilité magnétique d’une fine baguette (échantillon ferromagnétique) en fonction du changement de température en ce point. Ils sont connectés directement avec les réfrigérants de Lithium et de Césium.

42 : Détecteurs différentiels du spectre électromagnétique délimité par les fréquences (3,71 à 2,66.1014 cycles/sec.

43 : Séparation des modules hexagonaux dans la mosaïque de IENXOODINAA (bioxyde de silicium) . Vous les appelleriez « joints de dilatations ». Ils évitent que les hautes tensions dynamiques puissent fracturer cette couche protectrices. La composition de ces « Joints » présente des caractéristiques de grande élasticité et de faible conductivité thermique.

44 : AAXOO (émetteur) d’ondes gravitationnelles. C’est un des seuls dispositifs qui maintienne la communication par voie UULNII (voir la note 3 en regard) avec les organes centraux du XOODINAA (XANMOO périphériques situés dans la membrane). Leur densité de distribution est très basse : 16,8 unités par ENMOO EE ( 1 ENMOO EE environ 3,5 m2).

45 : « cette information a été rayée au dernier moment par les messieurs d’UMMO, même dans la seconde copie que je fis. » [Note du dactylographe du document original].

46 : Détecteurs de radiations ioniques. Ils sont intégrés dans des cavités sphériques situées dans la zone la plus externe de l’ IBOXOODINAA. Ces micro-enceintes sont pleines d’un ester très visqueux et contiennent des modules d’un métal cristallisé très pur taillés en forme de polyèdres. Les altérations dans le réseau cristallin du métal, provoquées par l’action des radiations corpusculaires, sont détectées par un second organe sensitif situé à la base de la cavité.

47 : Détecteurs de fréquences gravitationnelles, formés d’une pile de capteurs résonants. L’information est amplifié et retransmise au XAANMOO central. Chacun de ces transducteurs exige un puissant générateur d’énergie situé à la base (structure toroïde comme on peut le voir sur le croquis). La déterioration de ces appareils est fréquente car ils sont situés dans une cavité tronconique de la UOXOODINNAA sans aucune protection et soumis à l’érosion des agents extérieurs.

48 : Grappes de Transducteurs tensodynamiques inclus dans la masse du XOODINAA. Ils sont formées de baguettes encastrées dans les diverses couches de cette MEMBRANE et orientées dans toutes les directions. Leurs fonctionnement est basé sur la variation que subit la perméabilité d’un alliage de bismuth cobalt quand il est soumis aussi bien à des faibles compressions qu’à des tractions imperceptibles. Ces dispositifs, répartis avec une grande densité sur toute la structure de l’UEWA, enregistrent toutes les tensions déformantes aussi bien apériodiques que périodiques (vibrations) que subit le Vaisseau. Leurs informations sont très précieuses car elles permettent au XANMOO Central de corriger à chaque instant les conditions de vol quand de telles tensions peuvent provoquer des phénomènes de fracture, de fissure ou de gondolement dangereux de n’importe quel élément de la structure.

49 : Ces organes sensitifs transmettent une information semblable à celle des transducteurs cités en 48. Ils sont beaucoup moins sensibles aux vibrations de très basse fréquence, mais ils réagissent aux trains d’ondes acoustiques qui se propagent le long de la masse du XOODINAA, très souvent provoquées par l’impact de « COSMOLITES » et d’autres fois par des fractures brusques de composants, etc.

Il s’agit d’enceintes emplies de gaz ionisé dont le degré de potentiel électrique varie en fonction de la propagation en son sein de fréquences acoustiques. La fonction du potentiel résultant est analysée ou décomposée en fréquences sinusoïdales intégrantes et une fois codifiées en fonction de leur valeur, l’information est transmise au XAANMOO.

50 : Petits dispositifs appelés YAEDINOO remplis d’un produit céramique pour sceller les possibles fractures ou fissures de la membrane externe.

51 : Réseau de canalisation pour le lithium fondu. Il en existe un second pour le rubidium fondu et dans certaines zones, un troisième pour le césium. Ces métaux de bas point de fusion sont utilisés indistinctement pour les fonctions de réfrigération, au cas où certains systèmes de protection thermique auraient échoué.

52 : Réseau très dense appelé NOURAXAA. Il est connecté avec l’IBOZOOAIDA, équipement inverseur de particules. Nous ne pouvons rien vous dire sur ce système.

53 : XOOGUU-AYUBAA. Faisceaux de canalisations pourvus, aux points de convergence réticulaires, de modules de pompage. Ce réseau très important amène des micro-éléments depuis les réserves aux points qui ont subi un quelconque dommage (voir note 7 en regard).

54 : (censuré dans les deux documents originaux).

55 : (rayé également).

56 : IBOO (centre coordinateur du Réseau XOOGUU ) (voir note 7 en regard).

57 : Générateur d’ions pour la protection de la surface contre l’abrasion des poussières cosmiques et atmosphériques (voir note 19 en regard)

58 : UYOOALADAA AYUBAA. Conduite pour un alliage susceptible de se fondre ou de se solidifier en une densité de branches, variable par unité de volume. Elles confèrent ainsi à certaines zones de la membrane différents degrés de rigidité mécanique. Ainsi à partir du XANMOO (ordinateur), les caractéristiques élastique de la structure de la XOODINAA peuvent varier à « volonté ». Les canaux de section circulaire et elliptique selon les cas, sont pourvus axialement d’une chaîne de générateurs thermiques contrôlés pour la fusion de la masse métallique statique qui remplit le réseau vasculaire.

Note 3 :Les canaux de transmission d’information au seins de nos équipements sont de deux types : NIIUAXOO (canal récepteur ou transmetteur de données) et NIIAXOO (canal effecteur, transmetteur d’ordres ou de séries d’impulsions) pour la mise en marche des différents organes exécutifs de la AYUU (Réseau).Les terrestres utilisent presque exclusivement des conducteurs et semi-conducteurs pour connecter les différents éléments d’un réseau. Ces circuits, qui ont en même temps des caractéristiques de résistivité, de capacité et d’inductance et qui sont aussi capables de porter des messages codés au moyen d’un flux d’électrons, ont l’inconvénient de déformer l’information en fonction de leur longueur.Pour ces raisons, nous utilisons rarement ce type de transmission électrique sauf pour les cas où la réponse n’exige pas un degré élevé d’intégrité et de fidélité.Nos systèmes sont programmés de manière à ce que chaque message codé soit transmis simultanément par trois canaux ou systèmes physiques de transmission informative, radicalement différents à la base afin que la fiabilité de la réponse soit pratiquement l’unité, et que la probabilité pour que les trois systèmes tombent en panne en même temps soit très réduite sauf dans le cas de destruction mécanique des organes transcepteurs de l’AYUBAA (Réseau).D’autre part, en supposant même que des facteurs physiques externes perturbent le contenu de l’information dans l’un des canaux, la réponse non perturbée ou perturbée différemment des autres, permet de reconstituer dans toute sa pureté le signal de départ.Le premier système UULNII (transmission d’information optique) utilise une fibre de verre (image A – n3a)

(Filament vitreux (NII), IBOAYAA OOAA (amplificateur photonique))

à travers de laquelle peuvent se transmettre en même temps de l0.3 à 8.l0.6 canaux simultanés ou flux distincts d’informations dans un spectre électromagnétique qui s’étend de 6,72.l0.14 à 8,96,10.14 cycles/secondes.

La lumière subit différentes réflexions sur la surface cylindrique gondolée de la fibre (dont l’indice de réfraction varie du centre à la périphérie) d’où l’atténuation pour de grandes longueurs de connexion pouvant exiger l’interconnexion, à intervalles, d’amplificateurs autonomes photoniques (IBOAYAA GOOA).

La technique ULNII est encore en vigueur sur notre UMMO bien qu’elle fut élaborée très longtemps auparavant.

Le second système n’emploie aucun moyen matériel d’interconnexion. Il est basé sur l’émission d’ondes gravitationnelles dans un large spectre de fréquences très élevées. La mise en jeu d’immenses énergies est nécessaire pour ce type de transmetteurs, ceci est leur principal inconvénient. En échange ils ne sont pas perturbés par des champs étrangers à l’AYUU (Réseau). Cette technique est moins ancienne que la précédente.

Le troisième système utilise un effet de résonance totalement inconnu de vos frères physiciens de la Terre (voir note 4 ci dessous).


Note 4 (L’effet OAWOENNIUU) :

Pour comprendre l’effet OAWOENNIUU (résonance nucléaire) il faudrait vous expliquer notre théorie de la constitution de l’Espace et de la Matière. Je vais essayer de vous formuler un résumé en utilisant des concepts qui vous sont familiers.

Supposez par exemple un ensemble numériquement réduit d’atomes de molybdène : par exemple Mo1, Mo2, Mo3…Mon dont les noyaux présentent la particularité, en un instant déterminé, d’avoir une configuration identique de leurs niveaux énergétiques se référant à la distribution de leurs nucléons. Il nimporte peu que les niveaux quantiques de leur écorce électronique soient différents ou que leurs orbites soient partagés dans un quelconque enchainement chimique. Nous disons alors que ces atomes sont OAWOOENII (en résonance).

Nous savons aussi qu’un quelconque corpuscule atomique (neutron, proton, méson K, etc.) est en réalité une projection différente dans un cadre tridimensionnel, d’une même entité mathématique-vraie que nous appellons IBOZOO UU [au point que nous accordons dans le WAAM (univers) l’attribut de vrai ou d’existant au seul IBOZOO UU]

Vous pouvez vous imaginer l’IBOZOO UU par une image didactique, comme un « faisceau » ou « paquet » d’ « axes idéaux » dont les différentes orientations poly-directives donneraient lieu à ce qu’un physicien interprète ce « faisceau » ou « fagot » (ou « hérisson ») aux multiples pointes orientées, certaines fois comme un quantum, et d’autres fois comme une masse, un lepton ou un électron. Ces derniers en tant que masse, charge électrique, moment orbital, etc, représentent en réalité les différentes orientations axiales de l’IBOZOO UU de la même manière que les différents tons chromatiques ont comme base une fréquence différente dans le spectre électromagnétique.

Imaginez que nous essayions de désorienter, au sein de l’atome Mo1, un seul nucléon (un proton par exemple) ; il peut arriver que l’inversion ne soit pas absolue, dans ce cas l’effet observable par vous serait la conversion de la masse du proton en énergie.

ΔE = m C2 + K :

m étant la masse du proton et K une constante.

On obtient ainsi l’isotope du Niobium (comme vous appelez cet élément chimique fondamental). Mais nous pouvons forcer la désorientation des  » axes  » de l’IBOZOO UU (inversion absolue) d’une manière telle qu’un physicien observateur verrait, surpris, que le proton semble s’être ANNIHILÉ sans libération d’ÉNERGIE. Ce phénomène vous semblerait contredire le principe universel de conservation de masse et d’énergie (conservation mise justement en doute par d’autres physiciens de la Terre) ; en effet les Hypothèses formulées par quelques TERRESTRES sur l’actuelle CRÉATION DE LA MATIÈRE DANS L’UNIVERS se basent en réalité sur le fait qu’effectivement des ensembles d’IBOZOO UU s’inversent totalement dans notre cadre tridimensionnel, devenant observables par ceux qui y vivent.

Observons maintenant un atome de Niobium ionisé négativement. Sans doute, le reste des n-1 atomes de Molybdène ont subit une altération dans leurs niveaux énergétiques nucléaires, de manière que l’énergie nucléique de chacun de ces atomes s’incrémentent en

Vérifiant que :

R1 = Distances radiales à l’atome de Niobium de chacun de ceux qui restent.

et : « constantes » du système, dont les valeurs sont fonction non seulement de n , mais aussi des structures nucléaires et de R1

L’énergie transférée aux noyaux des atomes de Mo qui restent, par cet effet de résonnance, est quantifié de manière à pouvoir arriver à être nulle pour un atome de l’ensemble situé à une distance R supérieure à un seuil défini.

Ainsi, si nous arrivons à exciter un atome de Molybdène (Mo1) situé dans un organe émetteur () en intervertissant un de ses nucléons, nous noterons dans un organe récepteur () contenant un autre atome Mo2, une altération quantique dans ce dernier, d’autant plus élevée qu’il y aura moins d’atomes parasites en résonnance à proximité.

Il faut préciser que le transfert d’énergie ne s’est pas fait grâce à un champ excitateur afin que le temps de transmission soit nul (nous parlons alors de vitesse de transfert ou de flux informatif INFINI).

Ce principe physique faciliterai apparemment la mise au point de système de communication  » instantanés  » à d’énormes distances interplanétaires, pour qu’un message ne mette pas plusieurs années-lumière pour arriver à destination. Malheureusement, ceci est irréalisable dans la pratique, car l’existence d’atomes perturbateurs ou parasites en liberté, en résonance avec l’émetteur, absorberait toute l’énergie du système. Jamais une partie quantifiée de celle-ci n’arriverait donc à être transférée par résonance à un atome si éloigné. Ce qui fait que l’efficacité du système de transmission est subordonné au fait que dans les alentours du Réseau n’existent pas des masses d’un élément chimique semblable, qui atténue les signaux transmis.

 


Note 7 : (LE RÉSEAU DYNAMIQUE DE L’UEWA)

Il est difficile de traduire correctement le mot XOOGU AYUBAA (AYUBAA est un terme qui équivaut à « Réseau » ou « structure » en liaison dynamique). Le phonème XOOGU (le G se prononce comme un H aspiré) s’applique à tout un système technique que les ingénieurs terrestres, vos frères, ne connaissent pas encore mais qu’ils développeront forcément et mettront au point dans un futur plus ou moins proche.

Comme je vous l’ai déjà expliqué dans le résumé que je vous ai remis il y a dix-huit jours à propos du XOOIMAA UGII , la complexité des modules structuraux est arrivée à un niveau si élevé que l’accès direct à ces organes vitaux devient presque impossible avec les moyens que vous avez vous, Terriens. Dans un décimètre cube, par exemple, il peut y avoir entre 400 et 23000 organes ou dispositifs autonomes, chacun d’eux pourvus de centaines ou au moins de dizaines (pour les moins complexes) de micro-éléments fonctionnels, composants dont le volume, dans quelques cas, ne dépasse pas les 0,0006 millimètres cube, et même quelques éléments peuvent se réduire à quelques molécules, pour ne rien dire de certains équipements dont un seul atome ou un corpuscule atomique isolé exerce une fonction essentielle.

Dans ces conditions, en tant qu’ingénieur, vous pouvez imaginer le niveau des ordres de problèmes qui se posent dans ces systèmes.

En premier lieu la fiabilité du AYUU (Réseau), car bien que de nombreux composants travaillent en parallèle de sorte que la panne de l’un soit compensée par les autres, il ne faut pas oublier que la détérioration d’un quelconque micro-élément peut paralyser tout un système qui est plusieurs millions de fois plus grand en volume. Le degré de fiabilité statistique exprimé en langage terrestre, est une fonction inverse (comme vous le savez) du nombre de composants, et bien que naturellement les systèmes soient simplifiés au maximum permis par notre niveau technologique du moment, les limitations fonctionnelles sont évidentes.

Le second problème dramatique consiste en ce que vous appelez entretien ou maintien du système. Une fiabilité unité (100 %) n’est jamais atteinte. Ainsi se posent trois nouveaux problèmes :

Identification de l’élément en panne. –

Vous pouvez imaginer, dans le cas de notre XOODINAA ou membrane du Vaisseau où s’accumulent des millions de composants, qu’un opérateur humain même pourvu d’instruments de grande précision et de finesse élevée, ne pourrait jamais y accéder pour trouver le micro-composant en panne, sans détruire, ou tout au moins démonter des parties vitales entourant et masquant l’organe  » malade « . Vous mêmes pouvez imaginer la grande différence avec l’avarie d’un milli-ampéremètre terrestre dont le cadre a brûlé, auquel cas le réparateur pourrait le démonter sur sa table de travail, dévissant quelques petits boulons et ressoudant quelques connexions. L’identification de l’avarie dans nos systèmes est facile pour le XANMOO AYUBAA. Quand la réponse de ces dispositifs est discordante, et que le XANMOO prends  » conscience  » de cela car il la compare avec d’autres réponses d’organes en parallèle ou bien avec des réponses MODÈLES mémorisées , alors il calcule avec différentes valeurs probabilistiques les composants qui peuvent avoir provoqué la  » conduite  » anormale de l’organe en question. –

Rapidité de la substitution. –

Le composant anormal doit être remplacé et quelquefois même réparé très rapidement  » in situ « , comme vous le diriez. Ceci serait impossible compte tenu des difficultés que présente son inaccessibilité s’il n’y avait pas notre système XOOGU AYUBAA . Si l’un des voyageurs de la UEWA devait réparer directement ces avaries micromodulaires, il pourrait se passer plusieurs centaines de UIW et peut-être même qu’il n’y arriverait pas. Le problème, et pardonnez-moi si j’utilise une comparaison didactique facile, serait le même ou analogue à celui qui se poserait à un neurochirurgien terrestre qui voudrait par exemple réaliser une greffe de moelle ou de tissus rénaux sur un soldat en train de courrir sur un champ de bataille.

IDENTIFICATION, ACCÉS et RAPIDITÉ dans la réparation du composant sont les problèmes qui, sans une solution satisfaisante, inhabiliteraient ou condamneraient sans rémission un progrès technologique qui par supposition exige chaque fois une plus grande complexité fonctionnelle dans une AYUBAA (sous la dénomination de AYUU, font partie non seulement ce que vous appelez les graphes, mais aussi une grande partie des structures que vous intégrez sous la dénomination terrestre d’ingénierie des systèmes).

– XOOGU AYUGAA. – Ce système résout chacun des problèmes supposés typiques d’un système à liaisons complexes. Il s’agit d’un RÉSEAU vasculaire compliqué plongé au sein d’une quelconque structure fonctionnelle. Sa similitude avec le RÉSEAU artériel et capillaire sanguin de quelques êtres pluricellulaires est évidente, bien que son fonctionnement soit différent, comme vous allez le voir. Des milliards de petits canaux relient tous les organes avec l’AYUBAA. Ce réseau est réticulaire-radial (image 7c).

Vous pouvez l’assimiler à un graphe connexe, quelques-uns de ces sous-graphes sont arborescents. D’autre part, ses branches sont orientés seulement dans ces derniers et non dans les circuits ou mailles. Un centre expéditeur englobe les nouveaux composants, qui doivent remplacer ceux qui sont en panne, dans une masse gélatineuse cylindroïforme (NUUGII, image n7b)

(NUUGII, NUUGII IADDUU)

Ce cylindre se déplace au sein du conduit vasculaire jusqu’à un IBOO (point ou noeud du réseau). Le NUGII est poussé par la différence de pressions ΔP = P1 – P2 du gaz Hélium contenu dans la canalisation. Les IBOO (points ou noeuds) sont de véritables centres névralgiques de communication qui réalisent les fonctions suivantes :

– Il reçoit le micromodule enveloppé dans son cylindre protecteur visqueux.

– Si cela est nécessaire, il modifie le calibre de ce dernier (NUUGII) en diminuant ou en augmentant la gélée.

– Il le réexpédie à une vitesse différente par une des branches restantes ou canaux concurrents.

Tous les IBOO sont contrôlées par un centre XANMOO coordinateur.

Enfin le NUUGII arrive à destination (l’organe en avarie). Au préalable, le composant en panne a été retiré de son emplacement et ensuite réexpédié dans un autre NUUGII pour être enfin éliminé par fusion, décomposition et transmutation nucléaire. Le nouveau micro-élément est débarrassé de son enveloppe gélatineuse (par oxydation de la gelée au moyen d’oxygène liquide). Il est ensuite soumis à l’action d’un champ gravitationnel contrôlé qui l’oriente spatialement. (Ce champ se réduit à un petit environnement, il ne s’agit pas d’un champ uniforme: au contraire des gradients dynamiques complexes en chaque point du champ permet l’orientation de la pièce et provoque des rotations et des déplacements linéaires).

De cette manière, le composant est transporté dans son nouvel emplacement et emboîté avec les autres. La modification du champ gravitationnel s’effectue grâce aux NUUGI IADUU , cylindres gélatineux qui accompagnent la pièce plongée dans la NUUGII. Ceux-ci retournent au point de départ, une fois leur mission accomplie.

Bien que la description qui précède soit très sommaire (vous pouvez imaginer qu’une étude exhaustive du système occuperait des milliers de pages de ce format), elle permet de vous montrer de quelle manière nos systèmes sont  » auto-réparés « . Tout cela présente une autre série de problèmes de type topologique car il faut positionner les composants les moins fiables à la périphérie pour qu’ils puissent être facilement récupérés.

Les éléments de la structure qui peuvent être abîmés, fondus ou simplement subir une abrasion ou une corrosion chimique et qui, en même temps à cause de leur volume excessif, ne peuvent être transportés au travers de canaux de la XOOGU sont réparés d’une autre manière :

Au moyen du NUUGII sont transportés les petits outils complexes contrôlés par impulsions (voir note 3, en haut de page), qui réalisent eux-mêmes la réparation à l’endroit où s’est produit l’avarie. La gamme des opérations peut être très complexe et les équipements de réparation se succèdent par séquences, le XANMOO XOOGUU planifiant leurs fonctions. Voyons quelques-uns d’entre eux :

– Equipements transducteurs qui accèdent à l’organe en panne pour réaliser un bilan et en obtenir des images, etc.

– Percuteurs qui soumettent l’élément détérioré à des pressions instantanées en divers points de celui-ci.

– Dispositifs mobiles qui expédient un produit autosoudant de nature différente selon le composant à réparer.

– Equipements capables de créer des gradients thermiques élevés susceptibles de provoquer la fusion, en une zone quelconque de l’élément détérioré

etc.

C’est pour cette raison que de nombreux dispositifs de tous les équipements techniques de la planète UMMO ont une structure cylindrique et leurs éléments ou composants sont situés dans les parois internes du cylindre. Sa forme permet le passage du NUUGII qui, à son tour, a accès à n’importe quel composant parmi ceux qui sont situés dans la périphérie interne.

Toutes ces opérations sont réglées et planifiées par le XANMOO correspondant. Les voyageurs de la UEWA n’ont pas à se préoccuper des multiples micro-avaries qui se produisent à chaque UIW dans un point quelconque de la structure du Vaisseau. En somme nous connaissons, convenablement ordonnées,  » a posteriori « , les fréquences avec lesquelles eurent lieu ces avaries. Si leur distribution statistique est anormale on en tient compte dans le futur pour les nouveaux projets de dessins de structures et systèmes.


Note 19 : Système NIIO ADOGOOI. (Ionisateur de la membrane)

La masse de la UEWA OEMM crée un champ gravitationnel qui, sans être excessivement intense, accélère dans quelques régions intragalactiques où elle navigue et où la densité de poussière cosmique est appréciable, des particules de différentes natures qui vont s’écraser contre le XOODINAA (revêtement) en provoquant une usure irréparable à cause de cette abrasion continue.

Notre système NIIO ADOGOOI évite ce risque. La UOXOODINNAA (couche superficielle de la membrane) est pourvue d’une très fine sous-couche (XOODINAADOO, image n19a)

(XOODINAADOO, ADOUAXOO )

constituée par de très fines particules colloïdes de platine en émulsion dans un milieu au coefficient diélectrique élevé.

Distribuées sur la périphérie du vaisseau, on trouve les NIIO ADOUAXOO (cellules ionisantes) qui ont une double fonction :

en premier lieu, elles mesurent les gradients électrostatiques dans l’environnement proche de l’UEWA. Au cas ou une grande nébuleuse de poussière cosmique (particules solides de méthane, par exemple, ou de nickel-fer ou d’ammoniaque ou silicium, etc.) entoure le vaisseau, on peut arriver que les particules soient neutres (sans charge électrique) ou ionisées (+ ou -).

Supposez le premier cas : c’est-à-dire neutres. Les particules s’orienteront vers le Vaisseau car le gradient gravitationnel est favorable à ce flux (image n19b).

Les systèmes de détection que nous vous avons décrits dans ce document ont enregistré à l’avance la densité spatiale de ces particules, leur spectre gravimétrique (c’est-à-dire la distribution statistique en fonction de leurs masses et morphologies), leur composition chimique et leur charge électrostatique moyenne (nulle dans le cas présent) ainsi que leur fonction cinématique par rapport aux centres galactiques émetteurs de référence (vitesse relative de déplacement et direction, coefficient d’expansion de la nébuleuse, etc.).

Toutes ces données sont analysés dans le XANMOO central provoquant la réponse de la NIIO ADOGOOI (système de protection antiabrasion). Des cellules génératrices d’ions (NIIO ADOUAXOO) émettent des électrons impulsés avec une énergie élevée qui sont projetés en trajectoires paraboliques vers l’extérieur (image n19C).

Simultanément, la membrane de platine colloïdale (XOODINNADOO) est chargée avec un potentiel électrostatique qui peut atteindre des valeurs entre 180000 et 900600 volts (potentiel négatif). Chaque particule qui se dirige vers la membrane (image B, voir plus haut) à une vitesse U capte un ou plusieurs électrons, provenant du flux émis par l’UEWA. La particule devient alors ionisée. Comme le gradient de potentiel électrique est très élevé à proximité du vaisseau, la répulsion électrique compense aussi bien l’énergie cinétique que la force d’attraction gravitationnelle de façon telle que la particule assaillante est déviée dans sa trajectoire et n’établit pas le contact avec la surface de l’UOXODINAA.

Dans le cas où la poussière cosmique est (déjà) ionisée, la sousmembrane de platine s’électrise avec une charge identique à celle du nuage agresseur. Observez que la XOODINAADOO est protégée par une autre couche supérieure de même nature ou matière céramique que l’UOXOODINAA.

Un effet secondaire de transfert de charges entre la superficie libre de la membrane et la souscouche de platine colloïdal, crée une émission photonique de la croûte céramique à l’intérieur du spectre visible pour nos rétines en longueurs d’ondes dans le vide de 596,9 millimicrons terrestres et 602,34 ou 612,68 millimicrons. Cette électroluminescence n’est pas provoquée par l’impact d’électrons sur la masse mais sur le champ électrique qu’ils engendrent en passant dans la masse céramique translucide. Un observateur extérieur note une intense luminosité dont la nuance dépend de la longueur d’onde émise, oscillant du vert-jaunâtre au carmin. Ces tons chromatiques ne sont pas toujours les mêmes car ils dépendent évidemment de la composition chimique de la couverture céramique.

La luminosité de nos UEWA OEMM vus de loin n’est pas due dans tous les cas à cette électroluminescence. Dans certaines occasions l’UOXOODINAA, dans sa couche périphérique, est activée thermiquement jusqu’à atteindre une température suffisamment élevée pour arriver au niveau rayonnant que vous dénommez rouge-cerise. Ceci se fait pour deux raisons : brûler l’oxygène déposé dans les pores et d’autre part libérer sa surface de micro-organismes et autres restes organiques avant de quitter l’atmosphère pour d’autres destinations. Ce dernier moyen fait partie du programme d’asepsie générale du Vaisseau qui précède toute navigation interplanétaire (le processus reçoit le nom de AIAIEDUNNEII). Nous évitons ainsi de perturber le milieu écologique de chaque OYAA par l’apport de structures biologiques d’origine étrangère.

Le contrôle du potentiel électrostatique dans chaque unité superficielle de la XOODINAADOO est prévu de façon telle que la distribution de charges (densité superficielle électrostatique) puisse varier d’un environnement à l’autre jusqu’à ce que dans une zone, la densité atteigne à peine quelques dixièmes de microcoulomb, malgré le fait que celle-ci soit entourée par d’autres de potentiel très élevé.

La fonction potentielle n’est donc pas constante pour des zones de la même courbure ou gondolement; en somme elle n’est pas harmonique sur la périphérie du vaisseau.

Les raisons pour lesquelles on utilise cette flexibilité, dans la distribution de charge électrique, sont nombreuses. En premier lieu, la densité des particules assaillantes n’est pas la même pour toute la périphérie extérieure. De plus, comme celles-ci sont orientées dans une direction (UYUUNOODII ) (vent de particules cosmiques), il est évident qu’elles n’auront pas la même incidence d’énergie cinétique sur le vaisseau. L’abrasion sera plus intense dans certaines zones qu’il faudra protéger avec un potentiel plus intense.

De plus, l’annulation de charge dans des zones précises, permet, grâce à l’effet secondaire d’électroluminescence, de faire apparaître en une zone superficielle quelconque du vaisseau, des dessins différents ou des graphismes visibles à distance en modifiant leur forme à volonté avec la même facilité qu’une écriture terrestre sur une ardoise.

Enfin, il peut arriver qu’en un instant donné le potentiel élevé d’une zone perturbe une quelconque mesure ou analyse d’un UAXOO (Transducteur) en service, auquel cas la XANMOAYUBAA annule la charge superficielle perturbatrice.

 


UAXOO AXOO

C’est un centre névralgique à bord de l’UEWA. Comme vous avez pu le voir, une grande partie des organes sensitifs est disposée uniformément sur toute la zone de la XOODI NAA (membrane). Mais il existe beaucoup d’autres équipements dont la position est centrée sur ce noyau sensitif, situé dans la base même de la UEWA OEMM . Il y a aussi quelques dispositifs de défense. Je vous énumère les principaux:

– Équipements pour la réception de fréquences électromagnétiques, UULODOO (caméra pour capter les images, qui a une fonction analogue aux appareils photos de la Terre),

– Équipements pour la prospection souterraine à distance,

– Équipements lanceurs de dispositifs autonomes de sondage dirigés depuis l’UEWA une fois lancés,

– Enregistreurs de vitesse par rapport au système référentiel choisis comme modèle,

– Récepteur de fréquences gravitationnelles faibles, spectrographes, analyseurs acoustiques,

– Équipements pour l’enregistrement d’images d’astres et leur identification automatique [comme fait curieux je vous dirais que le XAANMOO CENTRAL possède dans sa mémoire spécialisée pour l’identification de masses sidérales, 1226 digits informatifs pour la codification des traits structuraux (Masse, spectre radiant pour toutes les fréquences, Volume, images de sa périphérie à une distance standard pour chacune d’elles, trajectoire, situation par rapport à un système galactique de référence, développement prévu de sa structure, etc.). On utilise seulement une partie de ces digits. Quand l’image (nous ne faisons pas seulement référence à l’image correspondant à la bande spectrale optique) d’une accumulation, d’une étoile, etc., est captée, ses caractéristiques sont analysées dans l’ordre et convenablement codées.

Le XAANMOO réalise alors un processus de recherche dans son modèle de mémoire jusqu’à trouver une entité intra ou extragalactique qui présente une somme de traits physiques très semblables à celle qui est étudiée. Ce processus d’identification atteint à peine une période de quelques millièmes de UIW. La gamme de coïncidences est si importante quand on compare les faits correspondants qu’une erreur est pratiquement improbable (de l’ordre de 10 -16).

Un second problème de type inverse peut être résolu par nos équipements : Identification dans un hémisphère sidéral d’une entité intra-galactique mémorisée dans la XAANMOO. Pour cela on « balaie » avec le détecteur tout l’angle solide de 2 p stéréoradians en suivant une trajectoire spirale idéale de pas réduit (0,002 secondes sexagésimales terrestres) jusqu’à localiser l’entité recherchée. Mais pour cela on utilise notre système UULXOODII OEMM qui permet l’enregistrement optique d’astres à grandes distances (Voir note 16 – manquante).

Un autre dispositif essentiel intégré dans le noyau UAXOO AXOO permet à la UEWA de connaître sa position dans le système galactique de référence (Voir note 8 – manquante).

Note 5 : (NdT: la position de cette note n’est pas repérée dans le texte de la lettre, mais semble ici à sa place)Les trois systèmes de transmission du flux informatif sont utilisés simultanément dans les branches du Réseau et les réponses exigent une fiabilité élevée pour que la probabilité que les trois canaux tombent en panne en même temps soit sensiblement réduite.Dans le schéma de l’image D (n5d),

nous simulons un AYUU (réseau) avec deux organes () et () entre lesquels doit s’écouler une information. Les trois canaux représentent respectivement des transmissions par voie optique, gravitationnelle et en résonance nucléaire.

et représentent respectivement un dérivateur et un intégrateur de signaux. Ce dernier exerce une fonction importante : il compare le contenu du même message reçu par les trois voies en éliminant les perturbations provenant d’une source parasite étrangère au système. (N’oubliez pas que les temps de transmission varient pour chaque système, étant nuls pour ceux en « résonance nucléaire »).

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Toutes les branches du réseau ne permettent pas une communication par les trois systèmes. Dans de nombreux cas il est impossible de canaliser le flux informatif par voie optique car les faisceaux de fibres de verre (voir note 3) constituent un élément mécanique perturbateur.

L’émission d’instructions ou l’envoi d’ordres moteurs s’effectue dans chacun des canaux décrits par une codification différente. Dans deux voies au moins, la transmission a lieu au moyen d’une analyse de composantes de fréquences (fréquences sinusoïdes) de la fonction périodique à transmettre, ou -si elle est apériodique-, il s’effectue alors une sélection de valeurs pour un échantillon statistique. On obtient ainsi une série de nombres simples en système duodécimal qui sont à leur tour codés pour leur émission. Un canal, au moins, répète la fonction primitive sans la coder en maintenant un degré élevé de fiabilité, pour que la fonction apériodique reçue soit une image fidèle de la première, et pour cela ce que vous appelez niveau de bruit a été supprimé pratiquement dans le cas de transmission OAWOENNIU (voir note 4) (résonance nucléaire).

Vous observerez qu’effectivement :

N = nombre d’impulsions par seconde

ΔF = Largeur du canal (fréquences)

S/R = Relation de puissance entre signal et bruit.

La capacité informative peut être considérablement augmentée (bien que dans notre cas cette capacité soit réduite par l’utilisation de nombres simples non binaires) en permettant l’émission de messages complexes en un temps très court. [Malheureusement ceci n’est pas le cas des canaux optiques car, étant considérés comme un système déjà ancien, il est supprimé dans certaines AYUUBAA (réseaux).]

Navigation intersidérale et atmosphérique

Nos OAWOOLEA UEWA OEMM utilisent comme système de référence notre propre système de coordonnées galactique (de type que vous dénomez « polaire »). Le procédé pour matérialiser un tel cadre référentiel consiste à sélectionner quatre sources de radiation dans la galaxie, situées respectivement à une distance de IUMMA (notre astre solaire) en unités terrestres :

12 382,26 parsecs

19 002,64 parsecs

31,44 parsecs

899,07 parsecs

Il s’agit de noyaux émetteurs intra-galactiques que nos XAANMOO ont sélectionné parmi les plus stables (et pour d’autres caractéristiques). Leurs déplacements par rapport au système référenciel galactique sont parfaitement connus, et ainsi de simples fonctions de conversion permettent, grâce à un procédé de calcul approprié, de situer un quelconque « point-problème » à l’intérieur du cadre de référence idéal, si l’on connaît avec assez de précision les distances aux noyaux émetteurs. Dans la pratique, ce n’est pas cette distance que l’on mesure mais les rapports trigonométriques des angles que forment, entre eux, les rayons idéaux depuis le « Point-Problème » (dans notre cas :le Vaisseau) jusqu’aux sources radiantes proprement dites (voir note 8 Ndt: non jointe). Pour cela, comme nous vous l’expliquerons dans la note, l’UEWA possède quatre équipements d’acquisition de données (UAXOO) qui livrent leur information au XANMOO central. Une fois les coordonnées polaires de position « connues » par celui-ci, il intègre la séquence de faits relatifs à une trajectoire que suit durant un certain temps l’UEWA, et il est alors capable d’afficher à un instant donné la distance par rapport à n’importe quelle entité galactique (notre UMMO par exemple). De plus, ces données servent pour corriger automatiquement la trajectoire en évitant les zones connues comme dangereuses (haute densité de cosmolites, radiation intense, température élevée à proximité des étoiles, etc.).

Naturellement, une telle information est ajoutée (simultanément) aux données qu’apportent les autres organes UAXOO (détecteurs). Le XANMOO compare les deux trains d’information. Quand apparaissent des discordances (ceci peut être dû au fait que les éléments mémorisés par rapport à la configuration galactique étaient erronés ou que les UAXOO [transducteurs] soient perturbés), à ce moment-là d’autres UAXOO se mettent en service pour confirmer la fiabilité informative des premiers. Les frères cosmonautes sont de plus informés de l’existence de cette anomalie et peuvent agir en conséquence.

Quand la UEWA OEMM se trouve en un point où il faut recourir à un changement de cadre tridimensionnel, on provoque alors artificiellement un phénomène appelé par nous OAWOOLEIDAA. Alors, toutes ses particules subatomiques situées au sein de l’enceinte, limitée par une superficie idéale nommée ITOOA (voir figure 7), s’inversent en pouvant disparaître du contrôle physique d’un observateur situé au sein de l’autre « cadre primitif ».

Dans le nouveau système – réel – de référence, les sources émissives que j’ai mentionnées antérieurement et qui servaient de « phares » au vaisseau, n’ont plus d’existence pour le Vaisseau transporté dans ce nouveau cadre tridimensionnel; notre galaxie même cesse d’être une entité perceptible au moyen d’un quelconque instrument détecteur aussi sensible qu’il soit (tout au moins notre science ne peut imaginer comment on pourrait concevoir un système physique capable d’avoir accès à un autre cadre tridimensionnel et qui apporte simultanément sa réponse au premier)].

Mais pour les voyageurs spatiaux, le nouveau cadre, la nouvelle  » perspective » du Cosmos [vous ne devez pas interpréter ce changement d’axes comme le passage à un second WAAM (univers ou cosmos) mais comme une nouvelle perception de celui-ci] n’est cependant pas isotrope. La nouvelle présence de champs gravitationnels due à la distribution de masses, champs électromagnétiques et grandes nébuleuses de corpuscules « infinitésimales » fortement ionisés, servent maintenant de nouvelles références provisoires de route.

La UEWA OEMM avait atteint, avant la OAWOOLEAIDAA, une vitesse de régime qui, avec l’accroissement correspondant dû à l’augmentation de masse subie au ras de ce phénomène, constitue l’étape cinématique initiale dans le nouveau système tridimensionnel.

A cet instant le XANMOO central mémorise les ultimes références de position par rapport aux quatre centres sidéro-émetteurs cités, pour, immédiatement après, sélectionner six points provisoires de référence dans le nouveau cadre, lesquels servent pour fixer la position de l’UEWA dans un système qui lui est étranger. Toute cette information est informatisée pour calculer à chaque instant quelle serait la nouvelle position du vaisseau s’il retournait dans l’ancien cadre tridimensionnel (c’est-à-dire la Galaxie qui nous est familière). Naturellement on connaît avec une relative exactitude la fonction mathématique du  » plissement de l’espace  » que nous appelons UXGIGIAM ONNOXOO . Les erreurs d’évaluation dans une telle situation de retour sont de grandeurs variables [de l’ordre de centaines de KOAE (1 KOAE = 8,71 kilomètres terrestres) jusqu’à des marges d’erreur de l’ordre de 10.5 KOAE).

Ces erreurs sont dues :

– Au fait que le nouveau système de référence choisi dans le nouveau cadre est arbitraire ou imprécis, car il est impossible de fixer un système absolu de référence avec les moyens limités de l’UEWA.

– Au fait que les  » conditions isodynamiques « , comme nous nommons les plissements apériodiques du WAAM, ne peuvent être calculées analytiquement avec précision. C’est ce que vos frères mathématiciens terrestres appellent aujourd’hui : un « problème flou ». Un processus itératif de calcul réalisé par le XANMOO permet naturellement de déterminer des solutions approximatives.

Quel que soit le cadre où elle se trouve, l’Uewa doit être accélérée tout le long de sa trajectoire, aussi bien pour atteindre des régimes de vitesse qui lui permettent d’arriver dans le temps prévu à ses différents objectifs, que pour éviter une quelconque entité physique perturbatrice (un cosmolite gigantesque par exemple). Les taux d’accélération atteignent rarement des valeurs de 24500 GAL, exprimées en unités terrestres (NdT: GAL: Unité spéciale employée en géophysique pour exprimer l’accélération = 0,01m/s2. Donc 24500 GAL = 245 m/s2 = environ 25 « G »). Des accélérations supérieures provoqueraient non seulement des effets désastreux de type biologique sur les OEMII voyageurs malgré leurs systèmes de protection, mais aussi sur la structure et infrastructure du vaisseau. [Je vous ai déjà décrit dans la note 6 et dans les paragraphes précédents se rapportant à la phase OOE la nature de ces systèmes de protection].

Les problèmes les plus importants qui doivent être résolus en route sont ceux dérivés de la présence de quatre types de facteurs qui constituent un indiscutable danger pour l’UEWA OEMM :

– Températures élevées à proximité de noyaux stellaires.

– Niveaux de radiations intenses dans des zones déterminées.

– Destruction ou perforation du vaisseau par l’impact de cosmolites de différents calibres.

La meilleure solution pour les trois premiers cas consiste en une nouvelle OAWOOLEAIDAA, quoique dans le troisième cas, comme la présence de cosmolites dangereux peut être détectée facilement à une certaine distance, on peut faire une modification de trajectoire pour l’éviter.

L’effet d’abrasion continue que subit la zone externe de la XOODINAA (membrane) à cause de la poussière cosmique constitue un autre inconvénient grave. Une telle perturbation est négligeable pendant les voyages « courts », mais il n’en est pas de même en ce qui concerne les longs trajets. L’usure par friction peut endommager gravement les organes intégrés dans la XOODINAA. Nos vaisseaux possèdent un système protecteur que je vous décris dans la note 19 (page 69-3). Comme expliqué dans cet appendice, la luminescence de couleur orangé que l’on observe sur nos UEWA n’est qu’un effet secondaire de cette protection technique.

L’entrée de nos vaisseaux dans l’écorce gazeuse qui entoure quelques très rares OYAA (astres froids) présente, comme vous pouvez le supposer, un autre ordre de problèmes graves.

Comme je vous l’ai expliqué, monsieur, le profil de nos OAWOOLEA UEWA OEMM n’est pas dû au hasard et n’obéit pas à des motifs d’esthétique ou de présence de voyageurs (voir note 10 en regard). Leur morphologie correspond au dessein d’être la plus proche possible de la structure idéale qui permet une OAWOLEAIDAA (transfert du système tridimensionnel) avec un minimum de puissance nécessaire à l’instant to, mais pour cela il faut sacrifier une configuration structurale qui par ailleur serait idéale (finesse aérodynamique) pour le déplacement dans un fluide visqueux comme peut l’être l’air atmosphérique.

Cette forme géométrique du vaisseau, peu en accord avec les postulats de l’aérodynamique, pour une structure qui doit dans de nombreuses occasions se déplacer au sein de couches gazeuses aux caractéristiques très différentes (composition chimique, température et densité), doit absorber une nouvelle série de problèmes inévitables qu’un dessin aérodynamique réduirait considérablement.

En effet, quand une de nos UEWA pénètre dans les couches les plus denses d’une atmosphère quelconque avec des vitesses que vous qualifieriez d’hypersoniques pour ce fluide, la chaleur transférée à la XOODINAA tant par la couche de choc que par la couche limite (j’utilise des termes qui vous sont familiers car nos concepts de la mécanique des fluides se formulent d’une manière différente) ne pourrait être absorbée – malgré ses capacités élevées d’ablation – dans des cas limites sans que de nombreux organes ne se détériorent et même sans que sa surface ne fonde.

Les pertes énergétiques seraient de plus très élevées étant donné qu’il n’est pas possible de conformer géométriquement le profil de la UEWA pour que le régime laminaire de la  » couche limite  » soit contrôlé, ce qui fait que dans certaines phases il deviendrait turbulent.

En résumé, tout le problème se réduit à contrôler ou à obtenir une maîtrise rigoureuse de ce que vous appelez  » COUCHE LIMITE et ONDE DE CHOC  » sans modifier le profil du vaisseau, de telle façon que :

– puissent être contrôlés aussi bien le gradient de vitesses dans toute la section de la couche limite que l’épaisseur de celle-ci dans des limites précises, empêchant ainsi le passage indésirable du régime laminaire au régime turbulent ;

– puissent être contrôlés pour chaque vitesse, la distance réelle des deux (NdT: couche limite et onde de choc) à la XOODINAA (membrane) de manière à ce que le transfert calorifique soit supportable dans les cas les plus défavorables.

Malgré tout cela, il faut obtenir des valeurs de refroidissement élevées avec l’aide de l’évaporation du lithium  » transpiré « .

La technique qui nous permet ce contrôle efficace du contour gazeux ou liquide du vaisseau est censurée dans ce document simplement descriptif et ses bases scientifiques ne sont pas connues par les spécialistes de la Terre (voir note 11 en regard).

L’équipement YUXIDOO dont la fonction consiste à modifier le profil des gradients dynamiques dans les couches gazeuses voisines, se trouve dans une section annulaire dans la DUII (couronne du vaisseau, voir image 1 – 20 ).

Les performances de vol sont aussi assurée à l’intérieur de larges limites de tolérance. Par exemple, une vitesse standard sélectionnée pour des vols dans une atmosphère de type UMMO, est de 12,08 MACH (traduite en unités terrestres). A ce régime, la compression de l’onde de choc est telle que la température dépasse les 3500° C. Les molécules de gaz en se dissociant sont fortement ionisées et la chaleur transférée aux couches environnantes est très élevée.

Figure 7

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(IITOAA)

Note 10 :

La morphologie structurale de nos OAWOOLEA UEWA OEMM présente un profil particulier qui se rapproche assez du prototype idéal que nous appelons YONNIANA (c’est un terme mathématique intraduisible).

YONNIANNA est un solide de révolution que nous vous décrirons par la suite. Sa configuration comme volume modèle est maximale pour la construction d’un vaisseau qui soit capable d’inverser ses IBOZOO YUU pour voyager dans un autre cadre tridimensionnel.

Je vous ai déjà expliqué que pour atteindre l’OAWOOALEAIDAA , une masse quelconque exige un apport énergétique dont la quantité dépend exclusivement de la valeur de cette masse inerte. Bien entendu après cette inversion, cette énergie est restituée lentement sous forme de masse mais ceci est une autre question marginale.

Il est évident que l’apport d’énergie ne se réalise pas en un instant. Dans un processus préalable, différent niveaux de puissance vont être amenés à chaque instant. Près de l’instant T0 de l’OAWOOALEIDAA, la puissance nécessaire va en augmentant jusqu’à atteindre dans certains types de structures des niveaux très élevées.

La fonction PUISSANCE (fonction du temps) est différente pour chaque type géométrique de structure (image A – voir bas de page), c’est-à-dire qu’elle varie en fonction du profil ou forme de l’enceinte.

Dans les images, nous avons représenté sept structures, en supposant une masse identique pour toutes (pour que l’énergie d’inversion des IBOZOO UU soit équivalente).

Voyez cependant comment la puissance mise en jeu à chaque instant durant l’intervalle Δt qui précède T0 (inversion des IBOZOO UU) varie pour arriver à atteindre une valeur démesurée par rapport à d’autres modèles dans le cas du cylindre.

Il existe un cas particulier non représenté dans la série : tétraèdre régulier; pour une masse en configuration polyèdre, la puissance nécessaire à l’instant T0 tends vers l’infini, pendant que Δt devient pratiquement nul. Inutile de suggérer qu’un vaisseau construit avec une tellestructuration périphérique est irréalisable.

La série de l’image A a été ordonnée suivant le critère de classification des profils en fonction de la « puissance maximum nécessaire » pour obtenir l’OAWOOLEAIDAA.

Le type structural le plus adapté est, comme je vous l’ai indiqué plus haut, l’YONNIANNAA. Malheureusement, des exigences de fonctionnement incompatibles entre elles exigent de « forcer » le profil jusqu’à une forme qui, tout en conservant quelques traits du premier, puisse à la fois remplir d’autres multiples conditions simultanées en relation avec la navigation intragalactique et avec la fonction des équipements de bord.

YONNIANNA est la dénomination que nous donnons à un solide de révolution dont le semi-profil est exprimé analytiquement par une fonction très élémentaire que vous connaissez sûrement :

Si la YONNIANNAA était exprimée par un volume, la surface hachurée de l’image B serait la résultante de la reproduction sur un plan de symétrie A,B, du solide de révolution en tournant sur l’axe de rotation des ordonnées y,-y. Le plan équatorial serait défini par la valeur y=1 et le volume s’étendrait théoriquement jusqu’à l’infini.

D’autre part, ce profil ou un autre est valable pour naviguer dans l’espace galactique. Quand je fais référence au « profil optimal », je l’exprime en relation avec la plus petite « puissance maximum », nécessaire pour inverser ses sousparticules, mais malheureusement ce n’est pas le cas quand il s’agit d’un vol au sein d’un fluide visqueux comme l’air qui vous est familier. (Observez que la seconde structure de la liste représente un cylindre se terminant par deux ogives)

Naturellement les profils de l’image A (bas de page) sont sélectionnés comme échantillons aléatoires.


Note 11 :

Il est possible de contrôler le gradient thermique des molécules d’un fluide (et par là sa vitesse moyenne) grâce à un transfert énergétique à distance.

Imaginez une molécule (de l’image n11-A çi-dessous) située à une distance de notre YUUXIIO (équipement de contrôle des gaz) et qui se déplace avec une énergie cinétique déterminée le long d’une trajectoire définie.

On peut réaliser un transfert d’énergie dW à la molécule, transfert qui modifiera son état d’inertie (vitesse, masse et direction).

Ce transfert dW est une fraction infinitésimale de l’énergie en accroissement engendrée par l’équipement YUUXIIO, énergie dont la valeur sera ΔW. Ainsi :

= paramètre du rendement du YUUXIO et de la masse moléculaire:

« d » exprimé dans l’image n11-A (plus haut) comme la distance représentée par notre caractère

Il est évident que si l’on désire contrôler des strates gazeuses très éloignées du Vaisseau, il faudrait des énergies d’activation très grandes, ce qui fait qu’en pratique le contrôle de masses importantes de fluide est irréalisable.

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 (OAWOLEAIDA, UEWA OEMM, YONNIANA)

Explications concernant le comportement apparent des UEWA OEMM

Je vous ai déjà expliqué, monsieur, que nos UEWA OEMM (astronefs) se déplacent au sein de l’atmosphère à grande vitesse (bien que les plus grandes valeurs dans ce cas ne puissent être comparées avec les régimes cinématiques possibles dans l’espace dépourvu de fluide visqueux).

Les sauts brusques que certains de vos frères terrestres ont cru percevoir dans la vitesse d’astronefs similaires appelés par les journalistes terrestres : soucoupes volantes, OVNI, UFO, etc., exigent une analyse plus objective.

Avant tout, je désire vous signaler qu’un pourcentage très élevé de ces témoignages se rapportent (en dehors de la multiplicité des cas frauduleux, erreurs optiques, hallucinations, erreurs de perception, attribution d’un caractère interplanétaire à de simples structures terrestres, etc.) à des vaisseaux mystérieux étrangers à notre civilisation d’UMMO. Mais tant que de tels vaisseaux sont structurés avec des bases technologiques semblables aux nôtres, comme semble le suggérer leur morphologie externe – et nous l’avons vérifié dans certains cas -, vous pouvez élargir les déclarations que je vais vous faire non seulement en ce qui concerne nos UEWA OEMM OAWOOLEA mais aussi aux structures provenant sans doute d’autres astres froids, bases de réseaux sociaux très évolués .

Disparition du vaisseau

Un observateur qui se trouve à une distance qui n’est pas excessive, peut observer l’apparente  » annihilation  » instantanée d’un vaisseau de ce type. Cette pseudo-disparition peut avoir deux causes : comme je vous l’ai dit dans les pages précédentes, à l’instant (OWOALEAIDA) où tous les IBOZOO UU correspondant à l’enceinte délimitée par la ITOOAA changent « d’axes  » (OAWOO) dans le cadre tridimensionnel où se trouve placé l’observateur, toute la masse qui est intégrée dans cette enceinte cesse d’avoir une entité physique. Ce n’est pas qu’une telle masse soit  » annihilée », car le substrat de cette masse est composé par les IBOZOO UU ou autrement dit la masse s’interprète comme un PLISSEMENT DE LA CHAINE DES IBOZOO UU. Notre Physique interprète ce phénomène comme si l’orientation de cette dépression ou le plissement des entités constitutives de l’espace changeait de sens de telle manière que les organes sensoriels ou les instruments physiques de l’observateur ne sont plus capables de percevoir un tel changement (note 17 – manquante).

A cet instant to, le vide dans l’enceinte est absolu. Il n’y a pas une seule molécule gazeuse et bien entendu aucune particule solide ou liquide, ni même une particule subatomique (proton, neutrino, photon, etc.) qui puisse être localisée probabilistiquement dans cette enceinte. Dit de votre manière : la fonction de probabilité est nulle en to. Toutefois une telle situation instable ne dure qu’une fraction infinitésimale de temps. L’enceinte se voit « envahie » consécutivement par des IBOAYAA (quantons énergétiques), c’est-à-dire que se propagent en son sein des champs électromagnétiques et gravitiques de diverses fréquences, elle est immédiatement traversée par des radiations ioniques et enfin se produit une implosion quand le gaz extérieur se précipite dans le vide laissé par la structure  » disparue « . Cette implosion constitue l’explication de ces  » détonations » ou  » tonnerres » que quelques observateurs terrestres d’OVNI ont cru percevoir dans certaines occasions après la disparition apparente du véhicule.

Cette disparition de l’UEWA OEMM au regard du spectateur éventuel ne doit pas toujours être interprétée comme un effet de ce processus d’inversion dans un cadre tridimensionnel différent. Quand l’observation est nocturne, les vaisseaux (tout au moins les nôtres) peuvent être parfaitement observés grâce à la luminescence générée secondairement par la XOODI NAA (voir note 19- page précédente ). La lumière émise par nos UEWA se situe dans la bande spectrale optique qui, pour la rétine de l’OEMII, corresponds à la gamme chromatique du jaune à l’orange. (Parfois d’autres vaisseaux présentent une autre bande chromatique car ils possèdent une XOODINAA d’une autre composition chimique comme nous avons pu le vérifier dans d’autres voyages que nous avons réalisés dans d’autres points galactiques.)

Ainsi donc, en accord avec ce phénomène secondaire, une telle luminescence peut être annulée par la même UEWA, ce qui fait que le véhicule semble « s’estomper » , « s’éteindre » ou « disparaître » .

Note12 :Nos relations avec quelques civilisations établies sur d’autres OYAA (ASTRES froids) datent d’assez longtemps. La structuration biologique de telles Planètes habitées suit les mêmes lois que celles que nous connaissons vous et nous. La gamme des espèces et subespèces vivantes y est d’une richesse considérable, sans que l’on enregistre de grandes ressemblances parmi les phylums de chaque milieu écologique; au contraire, les schémas phylogénétiques respectifs présentent dans leur multiplicité phylétiques de profondes différences bioconfiguratives même en ce qui concerne les êtres les plus semblables d’un autre milieu planétaire.

Cela ne se passe pas toujours ainsi avec les organismes moins développés (oligocellulaires et monocellulaires) et avec les plus évolués (anthropomorphes). C’est-à-dire avec les extrêmes de l’échelle biologique. Ainsi nous avons constaté l’existence sur UMMO d’espèces de cyanophites (algues bleues [NdT]) et de certains flagellés parfaitement connus des biologistes de la Terre.

La ressemblance des êtres anthropomorphes est également évidente en dehors de quelques petites différences dans la pigmentation épidermique, dans l’atrophie de certains organes disfonctionnels, dans des différents degrés de développement musculaire, métabolique et par dessus tout neurocortical. Le développement de l’épiderme constitue aussi un signe progressif. Des récepteurs nerveux qui y sont intégrés peuvent subir de profonds changements qui leur permettent d’être sensibilisés à d’autres sphères de stimulus physiques ou en agrandissant l’extension dans le spectre jusqu’à des fréquences qui étaient jusqu’alors inaccessibles.

En arrivant sur cette Planète en l’an terrestre 1950 (les circonstances de notre arrivée sur Terre furent intéressantes et Je vous les narrerai un jour comme complément au document que vous avez reçu concernant notre arrivée en Espagne) et une fois assimilés la langue et les coutumes, nous pûmes nous mélanger aux OEMII terrestres. Nous pûmes nous informer, grâce aux publications imprimées typographiquement, des observations réalisées par des témoins éventuels qui purent observer des véhicules spatiaux avec une configuration semblable à celle de nos UEWA OEMM .

Naturellement nous étions certains que presque toutes ces descriptions n’avaient rien à voir avec nos propres Vaisseaux (nous nous référons à la décade comprise entre 1950 et 1960).

Mais quelques éléments attirèrent fortement notre attention :

– En examinant des photogravures insérées dans la presse et quelques textes spécialisés, nos premiers frères expéditionnaires observèrent que quelques profils de vaisseaux étaient techniquement IRRATIONNELS, ce qui pouvait s’interpréter de deux manières : ou bien il s’agissait d’une fraude naïve de ceux qui, ignorant la technologie de ces UEWA, prétendaient effrayer leurs frères terrestres non avertis ou qu’ils étaient originaires de civilisations inaccessibles jusqu’à maintenant, et capables de développer leur navigation intragalactique avec des bases scientifico-techniques qui nous sont totalement inconnues.

– La polémique entre  » croyants  » et  » sceptiques  » engagée à propos de l’énigmatique existence des O.N.I. (objets non identifiés) devait être considérée objectivement, en ce qui nous concerne, comme favorable à ces derniers car en analysant scientifiquement la question sous notre perspective, la raison était du côté de ceux qui acceptaient cette hypothèse avec un jugement serein. Jugement qui, avec une base scientifique du niveau terrestre, se porte garant du scepticisme modéré et de la naturelle méfiance des scientifiques et techniciens de votre Planète.

En effet : nos propres analyses révélèrent que la masse sociale de la Terre, s’appuyant sur le centre de cristallisation de quelques témoignages, véritables et vérifiés, s’était lancée dans une spéculation fébrile autour des narrations d’OEMII farceurs, journalistes sans scrupules, malades parano-mythomanes, névrosés… sans oublier la collaboration ingénue ou intéressée de frères avec une faible formation culturelle et un esprit critique peu élevé, frères qui, avec leurs illusions de perception et même victimes de croyances hallucinatoires, rendirent encore plus touffu et sombre un panorama déjà lourd et confus.

Face à cette perspective chaotique, il est clair que les OEMII sensés et équilibrés de votre Planète, qui au début abordèrent le problème sérieusement avec une méthodologie orthodoxe, furent déçus non seulement en découvrant la supercherie de quelques cas (nombreux sans doute) mais aussi en constatant qu’avec leurs moyens de contrôle, de détection et d’analyse limités, l’accès aux cas réels probables était totalement impossible.

En ce qui nous concerne, nous fîmes unilatéralement nos propres enquêtes sur Terre. Comme inconvénients il faut tenir compte du fait que nous n’avions pas un accès facile aux dossiers secrets qui étaient aux mains des organismes de l’administration Gouvernementale de quelques pays et que nous ne pouvions pas atteindre les hypothétiques témoins de la Terre sans risquer d’être démasqués ou de soulever de sérieux soupçons. De plus, nous n’avions pas assez de frères à consacrer à cette tâche car pour nous l’objectif fondamental qui nous a amenés sur cet OYAA, c’est-à-dire l’étude de la civilisation terrestre, était beaucoup plus important.

Mais par contre, en notre faveur nous avions le manque de préjugés qui inhibe toute tentative sérieuse des Terrestres au niveau de ces recherches, et surtout de pouvoir compter sur des moyens techniques de prospection et d’analyse inconnus de la technologie de vos frères.

En effet, nous pûmes localiser à proximité de cet Astre, la présence de structures navigantes qui n’étaient évidemment pas construites par des pays terrestres.., pas plus que par UMMO. Ces structures n’étaient pas préalablement identifiées dans nos mémoires. En réalité les faits codifiés à ce sujet par nous sont très rares; cependant, en observant une nouvelle UEWA (véhicule), la similitude de ses traits techniques avec ceux d’autres vaisseaux différents et d’une civilisation déterminée qui sont analogues peut servir comme critère d’identification pour nos XANMOO AYUBAA . Autrement dit, si par hypothèse nous voyions sur une autre Planète un nouvel avion à réaction encore non enregistré par nous, nous l’identifierons malgré tout comme originaire de la Planète Terre – même s’ils n’ont pas de signes distinctifs – car nos XANMOO  » trouveraient  » en lui des traits techniques propres à la seule Planète Terre. Je vous disais donc, qu’au contraire, de telles découvertes ne purent être identifiées comme originaires d’un Réseau Social connu.

De tels vaisseaux utilisaient cependant – ce qui était évidemment prévisible – des bases technologiques de navigation spatiale semblables aux nôtres. Nous  » nous sentîmes  » observés par eux (je ne peux vous expliquer ce point) et en aucun cas ils ne répondirent à nos codes d’identification.

Dans un des cas, la finesse résolutive des faisceaux d’ondes gravitationnelles émis par eux, avec sans doute comme objectif l’obtention d’une image fidèle de la structure interne de notre vaisseau, était si extraordinaire (à tel point que nos propres équipements UAXOO [détecteurs] furent incapables de la mesurer) que, conscients de notre infériorité technique, nous dûmes recourir à l’OAWOOLEAIDAA (inversion de la masse).

Très récemment, deux épisodes d’un autre ordre ont complété nos observations précédentes. Nous croyons, avec un degré certain de fiabilité, que nous avons vraiment obtenu des contacts personnels dans cette même écorce de OYAAGAA (Terre) avec des OEMII originaires d’autres OYAA qui, par une démarche similaire à la nôtre, semblent s’être intégrés sans éveiller de soupçons dans le Réseau Social Terrestre.

De tels contacts ont surgi dans un climat de mutuelle méfiance, car ces êtres ne peuvent être vraiment qualifiés de véritables membres d’un autre Réseau Social étranger à la Terre, jusqu’à ce qu’un apport de preuves soit plus convaincant. A ce niveau, nous nous montrons beaucoup plus méfiants que vous malgré que les épreuves auxquelles ils ont été secrètement soumis ne présentent pas un caractère négatif.

 

 » Changements brusques  » de vitesse

Certaines fois nos vaisseaux, que l’on a vu se déplacer à des vitesses même supérieures à Mach 15 , semblent changer brusquement de direction (Image 16).

Il est fréquent que ce changement soit orthogonal, virant brusquement sa trajectoire de quelque 90° sexagésimaux terrestres sans enchaînement ou sans virage, et souvent un tel angle peut être encore plus aigu. Parfois le vaisseau semble même inverser sa vitesse tangentielle  » en s’arrêtant instantanément  » et en revenant par la même trajectoire (image 17).

La mission d’exploration peut exiger aussi une immobilisation instantanée de la UEWA OEM en vue de l’efficacité d’analyse. Dans ce denier cas, un quelconque observateur étranger au véhicule qui observerait le déplacement hypersonique de loin, peut être surpris en assistant à l’immobilisation brusque de la UEWA comme si elle avait heurté un obstacle invisible. Pour cet OEMII, son illusion visuelle sera pour le moins interprétée dans les termes précédents. Je traiterai donc, monsieur, ce qui se passe vraiment dans ces cas.

Le changement  » si spectaculairement interprété  » du régime cinématique de nos UEWA (modification du gradient de vitesse aussi bien en grandeur qu’en orientation ou sens) peut être provoqué durant la navigation par des incidents imprévus (véhicules étrangers qui se rapprochent, tempêtes qui peuvent perturber une observation intéressante, nécessité d’éviter des champs électromagnétiques dans des zones dont l’intensité de propagation peut être aussi perturbatrice, faisceaux de radiation déci ou centimétrique que vous utilisez en radiolocalisation quand notre système d’absorption de telles fréquences pour annuler les échos doit être bloqué pour éviter les risques d’altérer d’autres mesures intéressantes, etc.).

Généralement c’est le XANMOO AYUBAA de l’UEWA qui adopte la décision de changer rapidement de cap, après l’analyse logique des multiples paramètres-réponses recueillis par les organes sensitifs (UEWA) du vaisseau .

Comme de tels agents perturbateurs se trouvent dans le cadre tridimensionnel dans lequel se déplace la UEWA, il est clair que l’efficacité maximum sera obtenue par un changement brusque et réel de la route et même de la magnitude de sa vitesse tangentielle Uo.

La solution, telle que nous l’exposons, n’est pas viable physiquement. Les effets immédiats seraient l’annihilation du vaisseau. |Uo| ne se modifie pas, un virage brusque de 90° sexagésimaux terrestres suppose un accroissement instantané de l’accélération centripète, si brusque (n’oubliez pas que nous nous référons à un rayon de courbure presque nul au sommet de la trajectoire), que la masse du véhicule subirait une compression annihilatrice.

D’autre part arriver à paralyser instantanément la masse de l’UEWA, dont la quantité de mouvement due à la haute vitesse à cet instant est très grande, équivaudrait à un choc semi-plastique si catastrophique que la chaleur développée vaporiserait et ioniserait tous les composants de celle-ci (inutile de parler du sort des voyageurs) .

Voyons comment notre technique nous permet alors d’obtenir cet effet identique sans provoquer un bouleversement si grave. Premièrement, voyez dans la notice de l’image 18 le cas où l’UEWA doit changer brusquement sa trajectoire  » m-p  » à cause de la présence d’un agent perturbateur . Au point « P » est provoqué alors le changement de système tridimensionnel (de XYZ à X’Y’ Z’) c’est-à-dire la OAWOLEAIDAA. De plus le véhicule suit une trajectoire P-P’, formant une boucle, et presque à la même vitesse de régime (Uo subit un léger accroissement).

La rentrée au cadre tridimensionnel « habituel » est maintenant beaucoup plus précise si elle se produit au même point P (P <-> P’) car le choix d’un quelconque autre point dans le second système tridimensionnel pourrait donner lieu à des erreurs considérables de position et de situation.

La seconde branche de la trajectoire P-N peut être de nouveau visualisée par un observateur situé dans le XYZ, mais qui n’a pas pu  » voir  » la boucle P-P’. De plus, comment a-t-il pu commettre l’erreur de croire que le vaisseau inversait brusquement sa direction ? Un profane quelconque pourrait argumenter que l’OEMII (observateur) a pu voir que le vaisseau disparaissait un instant au point P pour après  » réapparaître » de nouveau au même point, continuant son vol dans la nouvelle orientation.

Mais cela ne se passe pas ainsi pour un œil structuré comme celui d’un être humain, qu’il soit de OYAAGAA (Terre) ou d’UMMO. Car l’intervalle de temps entre P et P’ (trajectoire en boucle dans le cadre X’Y’Z’) est si court que [par un effet psychophysiologique bien connu des psychologues de la Terre comme de nos spécialistes (vous le nommez persistance rétinienne des images optiques) et qui permet à vos frères terrestres de contempler les images télévisées et cinématographiques, de visualiser des phénomènes avec un appareil que vous appelez stroboscope et même d’obtenir plus de beauté des spectacles de feux d’artifice] le phénomène apparaît comme CONTINU ou sans intermittence sans l’être réellement.

L’image 19 et l’analyse, faite par vous, monsieur, en appliquant une justification technique semblable à celle qui est décrite, vont servir à vous montrer comment une UEWA peut  » s’arrêter brusquement  » comme si elle défiait toutes les Lois Physiques constantes pour tous les points de notre WAAM (univers), c’est-à-dire sans que la soudaine régression de vitesse annihile la OAWOOLEA UEWA OEMM (la pente du gradient vitesse est alors égale à 90° sexagésimaux terrestres quand le vecteur décélération atteint une magnitude infinie).

 

Fin de la lettre sur les UEWA

Dans un prochain document je vous donnerai, Monsieur, une réponse concernant votre question sur notre technique de soudure et de sectionnement ou coupure d’alliages et métaux. On n’utilise pour cela ni flamme ni arc électrique ni un effet que vous appelez Joule, car cette technique est toujours réalisée en présence d’une couche ou fine pellicule de gaz inerte (Xénon et Hélium de préférence). Le processus de fusion dans les couches externes de l’alliage est si rapide et le contrôle moléculaire de la structure cristalline si rigoureux qu’en évitant les tensions d’origine thermique les propriétés d’élasticité ne sont pas altérées, évitant de plus la formation dendritique dans la direction du refroidissement. (Je vous expliquerai ce point extrême dans le document.)

Je vous expliquerai aussi, jusqu’à un certain niveau, dans quelle mesure les membres de la UEWA peuvent établir des inter-relations avec d’autres vaisseaux et avec notre UMMO. Cela nous surprend et nous flatte que vous soyez intéressé par ces thèmes plus que par ceux en rapport avec votre profession. Quant à l’étonnement manifesté par le fait que dans la dernière conversation téléphonique nous sachions le nom de cet ami qui se trouvait à votre domicile et qui a décroché l’écouteur téléphonique, je désire vous indiquer qu’en réalité l’événement est parfaitement explicable techniquement. Il ne s’agit d’aucune transmission de caractère télépathique, comme vous l’appelez, et encore moins d’un effet transcendant et ésotérique.

L’autre question de savoir si nous possédons une méthode qui permette de mémoriser des nombres simples par un procédé purement électronique sans utiliser des noyaux de ferrite, trouve sa réponse dans la note 1 correspondante de l’Appendice.

La voix « électronique » est très ambiguë et demande une explication. Pour ce que j’ai pu en déduire au long de votre conversation téléphonique (je vous demande de m’excuser si vous avez des difficultés pour comprendre mes paroles), vous vous référez à une méthode basée sur une valvule spéciale de vide, pour mémoriser des chiffres. Non. Nous n’utilisons pas une telle méthode car dans notre technologie les propriétés électroniques des enceintes de haut vide ne sont pas utilisées. Mais je vous demande de me pardonner de vous objecter qu’en réalité vous pouvez formuler cette question à un quelconque frère de la Terre spécialisé en ordinateurs car vous ne savez pas qu’en effet, comme je vous l’ai dit dans notre presque inintelligible conversation, vous, les terrestres, avez utilisé des tables de mémoire électrostatique capables d’emmagasiner des nombres binaires grâce à l’incidence d’un faisceau d’électrons sur une plaque pourvue de  » phosphore  » située devant la grille collectrice. L’accès à un digit s’effectue en quelques dix micro-secondes. Et bien que ce système vous paraisse étrange, il est encore plus ancien que celui des noyaux toroïdes magnétiques. Lisez « Automatic Digital Calculators », 2° édition, 1957, de A.D. Booth. Comme vous le voyez, en réalité le système est déjà ancien sur la planète Terre.

Votre insistance par rapport à l’attitude à avoir face à ce que vous avez qualifié la nuit dernière de cas le plus étrange que vous ayez vécu, ne nous gêne absolument pas. Notre conseil objectif est celui-ci :

Vivant dans un cadre social opposé à la croyance de ce type d’expériences, je vous conseille de maintenir secrètes vos conversations téléphoniques avec nous. Je comprends parfaitement la réaction de votre collègue ingénieur dont il est question. Ce fut une imprudence de lui permettre la lecture des documents dans ces conditions.

Cependant certains de vos frères terrestres, parmi lesquels vous figurez, peuvent montrer un sérieux intérêt pour ce cas (s’ils se trouvent toujours dans le cercle de vos amis intimes et familiers) et peuvent aussi recevoir des copies de ces documents (en restreignant comme je vous l’ai dit, les paragraphes soulignés en vert pâle).

La publication des documents suivants :

– Alliages légers .

– Technique de nos XlNIBOOA .

– Histoire de notre arrivée en Espagne .

– Document (ci-joint) sur OAWOOLEA UEWA OEMM

(en aucun cas les autres) est autorisée avec les restrictions suivantes:

– Les dates pour chaque document cité qui pourrait faire l’objet d’une publicité imprimée (revues spécialisées ou textes monographiques) sont respectivement : janvier 1970 ; avril 1968 ; sans limitation de date ; octobre 1967. (Jamais avant les dates citées.)

– Sous aucun prétexte, ces textes imprimés relatant nos documents ne seront signés par vous et encore moins sous votre titre professionnel de sorte qu’ils pourraient constituer une garantie scientifique de leur aptitude là moins qu’ils soient inclus dans le contexte d’une quelconque publication périodique ou monographique en relation avec la divulgation de thèmes hétérogènes, OVNI, etc., dont la fiabilité ait un niveau modéré. Même ainsi n’y figureront ni votre nom ni votre sigle.

De toute manière partez de ce principe : nous préférons (et le conseil est bénéfique aussi bien pour nous que pour vous) que votre identité ne soit jamais liée publiquement à ces documents pour le cas où ils seraient insérés dans un quelconque moyen de communication sociale terrestre.

Au cas où ils seraient publiés, nous vous prions instamment de mettre un soin extrême dans la transcription des termes pour que la fidélité du texte original soit respectée. Les graphiques et images seront photocopiés et jamais publiés en seconde copie manuelle.

Comme vous le savez, quelques paragraphes et pages des documents cités sont, dans les feuillets dactylographiés, entourés d’un trait à l’encre noire. Quelle que soit la raison, vous ne ferez jamais une transcription de leur contenu sous forme de textes typographiés. Cette restriction ne concerne pas vos frères intéressés.

Comme il serait trop complexe de vous exposer en détail tous les cas restrictifs, nous vous présentons en résumé la portée de notre exhortation :

– Sous aucun prétexte vous ne devez adopter des mesures qui puissent provoquer la suspicion d’organismes ou secteurs d’opinion responsables qui ont des moyens de perturber notre activité sur OYAGAA (Terre).

– Et cela même si nous pensons que la publication de textes cités (en dehors des paragraphes encadrés) ne présente pas de risques de provoquer de fortes réactions d’opinions dans les milieux scientifiques officiels car leur caractère purement descriptif et expurgé d’un contexte véritablement scientifico-technique les préserve dans ce sens.Bien entendu, il ne serait pas non plus tolérable d’insister excessivement sur leur authenticité ou aptitude.

Jusqu’à présent, dans les rares cas où vos frères de la Terre ont publié des fragments de nos documents, l’écho a été faible et donc peu dangereux pour nous. Il n’y a aucune raison technique pour penser que ceux qui vous ont été envoyés vont constituer une exception si vous respectez l’esprit – plus que la lettre – de nos prières.

Mais si malgré tout cela, vous vous décidiez un jour à les publier et que vous observez alors une réaction de curiosité excessive dans des milieux autorisés, nous vous prions de compenser cette position par une attitude de scepticisme apparent ou d’incrédulité. Sinon le danger que vous pourriez causer à nos investigations serait très élevé. Comme nous ne vous avons jamais rien demandé en échange de ces documents, nous croyons en votre honorabilité et en vos valeurs morales.

Mais en connaissance de cause, notre supplique est surtout orientée vers vous. Nous connaissons le psychisme social de l’humanité terrestre. Nous savons que dans votre pays, l’Espagne, l’OEMII qui se risque à avoir une attitude de crédulité face à ces thèmes est très peu considéré professionnellement. Comme nous vous l’avons déjà dit, votre prestige serait mis à mal si vous désirez vous porter garant de notre authenticité par votre signature. Nous vous assurons, monsieur, qu’en aucune manière nous avons besoin que le Réseau Social Terrestre sache que nous sommes provisoirement intégrés dans celui-ci pour réaliser une simple mission d’étude. Ce qui fait qu’un quelconque effort honorable de votre part pour nous  » défendre  » serait non seulement stérile mais de plus contre-indiqué pour mes frères.

Un cordial et respectueux salut pour votre épouse et votre fille ; leurs paroles courtoises nous émeuvent d’autant plus qu’elles proviennent de dames du beau pays d’Espagne.

Écrit sous la dictée de DEII 98 fils de DEII 97

Approuvé par YU 1 fille d’AIM 368

Et par UMMOAELEWE

 

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