D81NOTRE « UAA » (MORALE)

NOTRE « UAA » (MORALE)

Ainsi notre WOA n’est pas un Dieu avec des attributs anthropomorphes (bon, sage, puissant…) tout au moins au sens littéral que vous accordez à de telles qualités. Il n’existe pas pour nous « un problème du mal » que nous devons imputer à WOA. Le « mal » moral et physique est « vécu » (aussi) par les OEMII d’UMMO quoique dans des formes différentes de celles de la Terre. Mais ce « mal » est engendré par notre « JE-PENSANT LIBRE », qui en déformant ce qui est transcendant (le AIIOOYA) reflète sur notre conscience toute une très riche variété de formes physiques et de formes d’existence plus ou moins « belles » quelquefois, plus ou moins « mauvaises » d’autres fois quand elles perturbent notre affectivité.

La tendance à chercher la sécurité en Dieu, topique dans le contexte socio-religieux actuel de l’homme de la TERRE, en tant que réponse à sa propre anxiété et angoisse, angoisse de l’insécurité de son existence, n’est pas partagée par nous. Nous, nous ne « supplions » pas WOA, nous lui « transmettons » seulement notre gratitude. Nous aimons le Créateur, mais comme il ne nous est pas accessible, comme il transcende notre conscience comme nos concepts du WAAM, et que l’échelle des valeurs psychiques ou idéaux ne peuvent ressembler en rien à l’AIIOOYA, nous projetons cet amour sur les autres EESEOEMI (nos frères) et cet amour se traduit par une morale sociale épurée et des contrats sévères envers l’AYUYISAA (Réseau Social) (voir note 5).

Nous élaborons ainsi cette morale à partir d’une double source : L’une, éternelle, non modifiable et statique, proposée par la révélation de notre UMMOWOA, une autre grâce à la participation active de nos frères, (dans) l’élaboration continue de nouvelles interprétations et de formes soigneusement adéquates au temps et à l’espace, conditionnées par une culture en plein progrès par le lent processus de la reflexion mentale (et) par l’application de la technologie à nos formes de vie. Ainsi notre morale est changeante, adaptée à chaque moment aux circonstances de l’OEMII et de son entourage social. Jamais sur UMMO les WOALAOLOO (experts en Philosophie religieuse) n’ont invoqué une régression à des stades de civilisation ancestrale. Le mythe terrestre du  » bon sauvage » n’a pas de sens sur notre OYAA.

Notre éthique ne se sent pas non plus liée par une pression du milieu social qui l’étrangle et la sature par un contenu creux d’habitudes irrationnelles et de « tabous », de conformismes figés qui étoufferaient l’OEMMI, lésant sa liberté.

Nous pouvons vous offrir, monsieur Ribera Jordà, une synthèse de notre définition de la Loi morale.

L’UAA est la gamme de lois imposées sans contrainte mentale ou physique à l’ EESEOEMII par une constellation d’idées fondées sur le stade actuel de la connaissance. Lois qui s’articulent en normes spécifiques en fonction de la situation et du niveau mental de l’ OEMII, situation et niveau toujours en plein processus de progression.

L’authenticité de notre Éthique changeante est évaluée en fonction de l’équilibre obtenu entre les exigences d’une morale de l’individu et d’une morale de l’AYUYISAA (Société).

Nous illustrerons plus tard notre concept de l’ IGIOI (liberté).

 

NOTE 5 : Nous assimilons l’ensemble des OEMMI à un Réseau dont les  connections représentent les organismes physiologiques, et les « branches », les liens d’ordre physique, psychologique, moral… Un flux informatif mesurable entre deux IBOO (noeuds ou centres) définira analytiquement cette relation en degré ou étape du Réseau.

 

Note 9
Bien que vous soyez injustes quand vous attaquez les Religions ou les Écoles philosophiques, en les accusant de prostituer la vérité:
– Le catholicisme de Rome est-il coupable pour ne pas avoir interprété fidèlement la pensée de son maître, et, en l’institutionnalisant et en compliquant sa structure, de s’être vu dramatiquement « encerclé » dans ses propres filets pour déboucher sur une triste crise avec de graves tensions internes?
– Les églises évangéliques sont elles coupables de s’être atomisées, angoissées, en trouvant dans les textes bibliques une interprétation littérale qui a nécessairement provoquer des interprétations désordonnées ?
– Le Matérialisme Dialectique marxiste est-il coupable pour son refus de l’hypothèse d’un Dieu anthropomorphe qui ne put jamais satisfaire un homme de science, un Dieu qui semble protéger les puissants et les riches, face à la misère des OEMII humbles?
– La philosophie existentialiste, qui a conscience du tragique problème posé à l’homme convertissant sa propre TERRE en enfer et incapable d’entendre ou d’être entendu par ses semblables, est elle coupable?

 

Note 10 – Manquante

 

Note 11 – Manquante

 

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