D57 Annales historiques d’UMMO sur Terre Cosmologie selon UMMO Concept de changement de dimension L’Espace dans la physique d’Ummo


UMMOAELEWE

Langue : Espagnol

 23-1-1967

ANNALES HISTORIQUES DE UMMO SUR TERRE

Hommes de la Terre :

Le 5 mai 1965, deux de nos correspondants en Allemagne et trois aux États-Unis, ont reçu un rapport rédigé en termes semblables à celui que nous avons l’honneur de vous remettre dans ces feuilles dactylographiées.

Comme tout au long de ces derniers mois, vous et cinq autres hommes d’Espagne et de France, nous avez suggéré, par téléphone, l’envoi de notes qui résument l’histoire de notre arrivée sur la Planète Terre, nous avons cru intéressant de vous faire un résumé des premières vicissitudes endurées par le premier groupe d’explorateurs arrivé de notre Planète sur la Terre.

PREMIER CONTACT AVEC LA PLANETE TERRE

Avant tout, nous devons vous avertir de l’existence de difficultés d’ordre technique et scientifique pour l’identification de dates et instants de temps entre deux points de notre Univers. De nombreux physiciens de la Terre n’ignorent pas que le fait d’identifier un instant (t) sur la Terre avec un autre instant (t’) écoulé en un point de notre même Galaxie, n’a pas de sens. Ainsi quand nous nous referons à un intervalle D t équivalent sur cette Planète à deux ans par exemple, il serait aberrant, et cela constituerait une erreur en fonction de la physique actuelle, de supposer cohérent et simultané un autre intervalle semblable sur notre Astre « UMMO ».

Mais comme ce rapport est purement historique et comme il n’est pas destiné à des experts en Cosmologie et en Physique Relativiste, nous utiliserons un langage conventionnel qui, bien que manquant de rigueur scientifique, rendra plus intelligible le récit. Ainsi, quand tout au long de nos paragraphes nous utiliserons des expressions comme « deux ans avant » , vous ne devez pas seulement supposer que le mot « ANNÉE » est une unité Terrestre de Temps, mais aussi supposer que ces deux années qui se sont écoulées sur UMMO sont simultanées à deux autres vécues par vous sur la Planète TERRE.

UNITÉ PHYSIQUE DU TEMPS « UIW » . Son équivalent terrestre est de 3,092 minutes. Nous le définissons comme l’intervalle de Temps écoulé jusqu’à ce que le WAELEUIE UOAD [L] (appelé par vous Isotope C du Thorium ) réduise sa masse de 50% de sa valeur. (ndt: L’ex « thorium C » ou 208Ti a en effet une demi-vie de 3,1 min.)

TEMPS DE ROTATION DE UMMO : (Approximativement de 600 UIW) c’est-à-dire 30,9 heures.

TEMPS DE TRANSLATION de UMMO autour de IUMMA. Nous la divisons en XEE ( 18 XEE ). Un XEE= 60 jours ou rotations de UMMO. Le XEE est pour nous ce qu’est l’ANNEE pour les Terrestres.

A des fins pratiques vous pouvez supposer que un AN TERRESTRE équivaudrait, si nous faisions abstractions de son caractère d’ASIMULTANÉITÉ, à 4,72186 « Années de UMMO ou XEE ».

UNITÉ PHYSIQUE DE LONGUEUR: Le ENMOO équivaut à 1,874 mètres terrestres.

UNITÉ DE DISTANCE ASTRONOMIQUE : Le UALI . Son équivalent par rapport aux unités terrestres est de 12 élevé à la puissance 4,3 années-lumière.

UNITÉ DE FRÉQUENCE ( En phénomènes périodiques): C’est le  » xii « , dont la traduction présente diverses acceptions car ce mot représente non seulement le JOUR de UMMO mais aussi la rotation d’une roue ou le cycle par unité de Temps.

——————————————————–

Deux ans (Années terrestres) avant le 28 mars 1950, notre Centrale de XANMODAIUVAA de la région de UIIOGAA IXIOGAA , capta une émission radioélectrique de très faible niveau de fréquence (413,43877 mégacycles par seconde) provenant du groupe stellaire galactique codifié par nous comme .

C’est un des centres Automatiques de notre planète chargé de l’exploration des signaux provenant de notre Galaxie, signaux qui peuvent être de Nature Électromagnétique ou Lumineuse, mais aussi des trains d’Ondes Gravitationnelles (Dont vous ignorez pratiquement les techniques de Génération et d’Émission, mais utilisés largement par d’autres Civilisations en plus de UMMO).

La durée des signaux captés fut infime, 2,21 UIW (6,83 minutes), et étaient composées d’impulsions courtes et d’impulsions longues. Nous avons su par la suite qu’il s’agissait du code terrestre MORSE. Mais nos techniciens l’interprétèrent comme un code binaire (point = zéro, trait = un). Cette erreur provoqua une traduction incorrecte du message car de nombreuses interprétations étant possibles, la plus correcte et la plus cohérente semblait être l’expression analytique de l’équation qui représente mathématiquement quatre points orthogonaux sur un plan. C’est à dire: un carré. C’est pour cela que la présumé Planète d’où étaient issus les signaux fut baptisée avec le mot « OYAGAA » (dont la traduction est: Astre Froid du Carré).

Il nous fut facile (En utilisant notre Système de référence de Coordonnées Galactiques) de situer le point approximatif d’où était partie l’émission. La OOYIA (Étoile naine) d’où provenait le signal était parfaitement visible, (LE SOLEIL; de votre système). De plus nous étions certains qu’au moins quatre Planètes (OOYAA) tournaient autour de celui-ci, codifiées par nous comme :

OOYAA , OOYAA , OOYAA .

La première correspond à NEPTUNE, la seconde à SATURNE, la troisième à JUPITER et la quatrième, à cause d’une erreur compréhensible dans nos calculs, correspond au groupe formé par VENUS et MERCURE, car l’existence de tels astres froids était seulement déductible en fonction des altérations observées sur l’OOYIA (SOLEIL). A partir de UMMO, il est impossible de contempler optiquement un astre froid de cette dimension à plus de 6 années lumière.

Jusqu’alors on n’avait pas fait attention à votre SOLEIL, tout simplement parce que l’on n’avait jamais reçu de ce point le moindre signal d’Ondes Électromagnétiques ou gravitationnelles ce qui fait que nos spécialistes présumaient l’inhabitabilité de ce groupe planétaire.

La nouvelle fut reçue avec intérêt par notre communauté et avec surprise par nos techniciens; l’étape suivante fut de spéculer sur les rares données non exemptes de larges marges d’erreur autour de la probabilité de chacun de ces quatre OOYAA cités de ce système planétaire, de présenter des possibilités d’identification avec le récent centre émetteur OOYAGAA (Planète » carré »). Certains de nos spécialistes en spéculant sur la raison de l’émission du message se référant à cette figure géométrique, supposèrent qu’il obéissait à la simple raison d’employer un Code interplanétaire à base de figures géométriques simples.

A cette époque là, nos techniciens avaient calculé ainsi les masses probables de ces quatre Planètes Solaires :

OOYAA… (identifiée aujourd’hui comme NEPTUNE) : 52.1024 oobo

OOYAA… (probablement SATURNE) : 286.1024 OOBO

OOYAA… (identifiée aujourd’hui comme JUPITER): 940.1024 OOBO

OOYAA … (Cette planète n’existe pas, sa déduction se fit en partant des influences gravitationnelles de MERCURE et de VENUS): masse estimée: 2,6.1024 OOBOO.

(Un OOBO – Unité de Masse- équivaut à 1,733 kilogrammes-masse)

On pouvait donc écarter les trois premières Planètes dont la masse paraissait excessive pour abriter les êtres biologiquement humains. Les températures de celles-ci (comme on a pu le vérifier par la suite) ne paraissaient pas non plus être les plus aptes pour le développement biogénétique des êtres pluricellulaires organiques.

Comme vous avez pu le constater tout au long des paragraphes précédents, les erreurs de nuances en analysant l’épisode de réception de ce message furent assez graves.

En arrivant sur TERRE, nous avons eu conscience de toutes ces erreurs compréhensibles. En premier lieu, nous avons pu éclaircir la véritable origine du signal. Il ne s’agissait pas, comme nous le croyions, d’un message interplanétaire envoyé par une Civilisation Terrestre, mais d’un fragment de conversation codé envoyé par un navire de nationalité Norvégienne qui, entre le 4 et le 8 février 1934 émit ce message quand il se dirigeait vers Terre Neuve. Des scientifiques de cette nationalité experts en électronique, appelée alors TSF, essayaient des équipements de haute fréquence pour démontrer la viabilité des communications par réflexion ionosphérique. (A ce moment-là vous ne connaissiez pas encore des techniques qui sont maintenant familières aux ingénieurs terrestres). Une partie du signal arriva par hasard jusqu’à notre Planète.

L’émission mit 14 ans pour arriver sur UMMO, car les ondes électromagnétiques se propagent par une géodésique qui, considérée dans l’espace à trois dimensions, est une ligne droite.

Immédiatement notre UMMOALEWE ( nous appelons ainsi notre Conseil ou Gouvernement Central composé de trois personnes) ordonna la mise en place d’études pour l’exploration directe de ce système planétaire. Le processus que nos spécialistes en WADOOXOAA OEMM(on pourrait le traduire comme le Déplacement entre les Astres) doivent suivre pour une de ces explorations transcendantales, présente une complexité inimaginable pour vous.

En premier lieu la Distance mesurée dans l’espace temps tridimensionnel classique est si énorme que dès le départ on rejette toute tentative de réaliser le voyage sur l’axe « droit » qui sépare les deux planètes. Un vaisseau qui atteindrait même cent dix huit mille kilomètres seconde (vitesse maximum conseillée pour ces déplacements) et qui se dirigerait sur la trajectoire supposée droite que suit la lumière jusqu’à cette Planète, mettrait plus de trente cinq ans à arriver.

Et même si l’on pouvait résoudre le problème ardu qui consiste à posséder une source énergétique suffisamment puissante pour accélérer le vaisseau jusqu’à une vitesse proche de celle de la lumière, dans laquelle le véhicule augmenterait sa masse relative jusqu’à une valeur fabuleuse, quatorze ans de voyage représentent une durée excessive pour un groupe d’explorateurs.

Il est très difficile de vous expliquer le système utilisé par notre Science et Technique pour résoudre le problème, mais nous allons essayer de vous le résumer en quelques paragraphes.
En premier lieu nos frères spécialisés en Cosmologie savent depuis longtemps que le WAAM (Traduisez par Univers) n’est pas simplement un espace continu de quatre dimensions (Les trois dimensions classiques plus le TEMPS). Le WAAM réel est un complexe pluridimensionnel, nous n’en connaissons seulement que dix dimensions.

Bien que vous puissiez imaginer que nos sens ont seulement accès à TROIS de ces dimensions (ESPACE PSYCHOLOGIQUE) et au Temps, ceci obéit à une simple évaluation faussée du concept psychologique de PERCEPTION. Le monde extérieur que nous connaissons est une illusion élaborée par notre Cerveau. Quand une fréquence électromagnétique nous apparaît comme une belle couleur, si sa valeur baisse (exprimé en cycles/seconde), elle est alors captée par nos organes nerveux en reproduisant une sensation totalement différente: « LA CHALEUR ». Ainsi l es différentes dimensions de la Nature apparaissent camouflées avec des perceptions différentes (Ainsi ce que nous appelons masse est en réalité la perception illusoire d’un autre groupe de dimensions).

En étudiant la véritable nature des corpuscules ou entités que vous appelez PROTONS, MÉSONS, NEUTRINO, ÉLECTRONS, etc, , nous avons découvert qu’en réalité il s’agissait de petites déformations de l’Espace appelé à tort Tridimentionnel, dans l’axe d’autres dimensions. Imaginez un drap étendu; ceci serait la comparaison de l’Espace Tridimentionnel que nous appellerions vide. Si maintenant nous faisons un petit creux ou déformation dans le drap, ce creux pourra représenter la masse du proton ou parfois du MUON en fonction de l’axe dans lequel s’est exercée la déformation, comme la grandeur ou profondeur du creux.

Ainsi, si vous vous situez en regardant le drap par une face, vous verrez une concavité (PROTON) mais si vous le regardez à l’envers, vous l’interprèterez comme une convexité ou protubérance (ANTIPROTON). De plus si vous situez vos axes à partir de différentes perspectives, cette déformation peut vous paraître plus ou moins oblique, c’est à dire exercée en différents axes ou dimensions, vous semblant être telle fois un « NEUTRON » et telle autre fois ce que vous appelez Particules subatomiques.
En un mot l’interprétation d’une telle particule dépendra du système de référence dans lequel se situe l’observateur. Ceci est la raison pour laquelle les Physiciens de la Terre sont si perplexes en découvrant des centaines de corpuscules atomiques dont la série ne semble pas avoir de fin. En réalité vous être en train de poursuivre des fantasmes. Quelque chose comme si vous essayiez de classer les multiples reflets projetés sur les murs par un simple cristal polyédrique frappé par la lumière du Soleil.
( Ceci n’est pas une critique de la recherche Terrestre dans le domaine de la Physique Quantique et Nucléaire quand vous analysez les différentes caractéristiques de ces corpuscules, mais tout simplement du fait que vous les considérez comme des entités différentes).

C’est bien la permutation d’un corpuscule en un autre, chose que vous avez déjà observé selon nos informations, mais que vous ne savez pas encore contrôler. Ce n’est ni plus ni moins qu’un « CHANGEMENT D’AXE » c’est à dire UN CHANGEMENT DE DIMENSION. Quand la MASSE d’un PROTON par exemple disparaît devant vous pour se convertir en ÉNERGIE, ce qui est arrivé en réalité c’est que son AXE a subi un tour de 90 degrés AXIALEMENT à une dimension classique de l’Espace. Mais ceci est valable pour VOUS et votre SYSTEME de RÉFÉRENCE car pour un autre observateur situé depuis la perspective de la Quatrième, Cinquième ou Sixième dimension, ce qu’il observera est précisément le phénomène contraire, que l’Énergie se concentre pour former une particule qu’il appellera aussi « PROTON ».

En réalité vous êtes en train de vivre dans vos laboratoires de Physique ce qui a tant été rêvé aussi bien par les physiciens terrestres que par les auteurs de science-fiction: c’est-à-dire le passage à la quatrième Dimension. (Un peu comme cette phrase que vous utilisez si judicieusement: » Parler en prose sans le savoir »). Au moment où vous réussirez à contrôler, comme nous l’avons fait, l’inversion homogène de toutes les sous particules du corps humain ou d’un objet quelconque, ceci devra être interprété comme le passage d’un système référentiel de l’espace tridimensionnel à un autre également tridimensionnel mais distinct du premier. En réalité c’est moins fantastique que ce que vous pouvez imaginer et à partir de là, différent de tout ce qui a été rêvé par les écrivains futuristes de la Planète Terre.

Il faut vous expliquer un troisième concept pour que vous puissiez comprendre le principe de nos VOYAGES à travers la Galaxie. L’espace qui sépare les différentes accumulations galactiques du WAAM (COSMOS) ne doit pas être interprété avec la comparaison simpliste d’un drap étendu et plat, mais plutôt avec ce même drap ondulant au vent, ondulations qui, si nous sommes logiques avec cette image didactique, se produisent dans une quatrième, cinquième, etc. ..dimension. (L’origine de telles ondulations est EXTRA COSMOLOGIQUE, produite par un WAAM (COSMOS) jumeau, mais ceci est le moins important dans cette explication. Ce qui est sûr, c’est qu’elles se produisent et qu’elles facilitent les voyages extra planétaires, même si cela peut vous paraître étonnant. Imaginez deux tâches d’encre situées sur le drap à 10 cm de distance. Ceci serait la trajectoire que devrait suivre un astronef, ou la lumière, qui partirait de la première tâche jusqu’à la seconde.

Si maintenant je plie le drap suivant un axe qui coupe perpendiculairement le plan médian de la distance qui sépare les deux tâches, il est certain qu’en plus de cette distance (celle que les mathématiciens appellent Géodésique) il en existera une autre plus courte qui, en sortant de la surface du drap, traverse l’espace aérien qui sépare ces deux points.

De plus vous pouvez observer qu’une telle distance est axiale par rapport à une distance qui tombe en dehors de l’Espace Tridimensionnel représenté par le tissu du drap. L’unique voie pour réussir à nous situer dans un cadre tridimensionnel de référence qui ne soit pas celui de la propre toile du drap qui nous sert d’exemple, sera d’orienter nos propres corpuscules subatomiques vers un axe différent; exprimé en langage physique de la TERRE: permuter les particules subatomiques avec un contrôle homogène et rigoureux.

Pour des raisons évidentes, nous ne pouvons vous expliquer aucun aspect technique de ce procédé que d’autre part vous n’êtes pas loin d’atteindre bien que nous souhaitions ardemment qu’il soit appliqué beaucoup plus raisonnablement que l’énergie nucléaire.

Dans ces conditions un voyage interstellaire n’est pas quelque chose que nous puissions faire à notre guise. Il dépend, comme vous avez pu le comprendre, de ce que nous appelons les CONDITIONS « USAAGIXOO » (isodynamiques) de l’espace. Exprimés sous une forme compréhensible pour vous, que les Plis de l’Espace permettent le rapprochement de deux astres de manière telle que le voyage soit possible.

Mais ces ondulations ou plis de l’espace sont apériodiques, ils ne subissent pas une loi déterminée. On peut les prévoir à court terme mais avec de grandes marges d’erreur. Par exemple en ce moment (janvier 1967) nous savons que l’un de ces intervalles favorables approche; (la marge d’erreur s’étend de décembre à mars des deux années 1966-1967).

Les prédictions et leur technique sont plus difficiles que ce que peuvent être pour vous celles de type météorologique ou bien des tâches et des tempêtes solaires car de telles perturbations n’obéissent à aucune loi connue et malheureusement leur source est le UWAN (signifie l’Anticosmos) et elle ne nous est pas accessible dans l’absolu.

Néanmoins le voyage fut rapidement possible. Après 193 XII (un xii est une rotation ou « JOUR » de UMMO), les conditions furent favorables pour la première exploration; vingt quatre hommes partirent pour ce Système Planétaire à l’intérieur de deux OAUOLEEA UEUA OEMM (c’est ainsi que nous nommons les véhicules de forme lenticulaire qui se déplacent en dehors de notre atmosphère).

Comme nous continuerons à vous le relater dans le prochain rapport, ce voyage fut essentiellement exploratoire et le premier objectif couvert fut NEPTUNE, ensuite la planète MARS et enfin la TERRE mais nos frères n’atterrirent pas encore sur cette Planète.

Les notes que nous vous enverrons relateront les vicissitudes encourues par le second groupe qui a atterri près de la ville de DIGNE (France), le 28 mars 1950, en étant confronté à une Civilisation dont nous ignorions le langage et les techniques les plus fondamentales. Le processus d’apprentissage, les angoissantes méthodes de défense improvisées les premiers jours pour ne pas tomber aux mains des autorités françaises, les motifs qui nous amenèrent à enfreindre vos lois en recourant au vol pour obtenir du papier monnaie (argent qui fut restitué par la suite), tout cela mérite sans doute d’être dit pour fonder une première tentative d’élaboration des premières relations entre les deux Planètes.


PREMIÈRE ARRIVÉE A PROXIMITÉ DE LA TERRE.

Le 7 janvier 1949, après l’exploration des planètes NEPTUNE et MARS par nos frères déplacés dans deux OAUOLEA UEUA OEMM (NEFS SPATIALES), celles-ci arrivent à proximité d’une nouvelle OOYAGAA pourvue d’une atmosphère beaucoup plus dense que celle enregistrée sur l’astre précédent. La première exploration fut réalisée en orbite hélicoïdale sur une trajectoire elliptique dont le périgée était distant de 337 kilomètres de la Terre et l’apogée de 398 kilomètres.

Durant l’exploration de Neptune on avait déjà reçu une grande gamme d’émissions radioélectriques de la Terre qui permit à nos frères d’identifier cette Planète. La présence de vie supérieure sur celle-ci était donc évidente. Aucune autre source d’émission ne fut identifiée et l’on en déduisit raisonnablement que le reste des OYAA (ASTRES FROIDS) liés gravitationnellement au OOYIA (appelé par vous SOLEIL), n’avaient pas de formes biologiques intelligentes ou tout au moins dotées de techniques développées. Ce dernier raisonnement amena les explorateurs à se diriger vers une OYAA qu’ils codifièrent avec la dénomination (que vous connaissez sous le nom de MARS).

Ce premier examen réalisé à une hauteur de 290 KOAE . (Un KOAE équivaut à 8,7 kilomètres approximativement ) (soit: 2592,6 kms), révéla l’absence d’une atmosphère suffisamment dense pour permettre le développement extérieur d’êtres pluricellulaires complexes. Les trous de multiples impacts de météorites et la structure cristalline du sol étudiée par nos instruments de sondage à distance, révélèrent l’absence d’une vie bactériologiquement active et productrice de la décomposition du sol, tout au moins dans les petites zones qui ont été explorées. Postérieurement nous avons découvert sur cette OYAA non seulement des formes protéiques et aminoacidées mais aussi des êtres unicellulaires et pluricellulaires végétaux simples. (Vous ne tarderez pas à les découvrir).

Le programme strict d’examen de cette OYAA habitée commença à être mis en application. Avant tout la rationalisation des mesures pour la fuite en cas d’attaque nous obligea à maintenir une très grande vitesse de translation qui nuisait à la précision des observations. Il semblait évident que le OOYAGAA (Astre Carré) enregistré par notre UMMO était précisément celui que nous étions en train d’analyser (Je m’explique au pluriel en me référant à mes frères car moi j’étais sur UMMO).

Nous savions que si vous aviez atteint un certain degré de civilisation, vous détecteriez instantanément notre présence. Au cas où cette présomption serait fausse, s’imposerait alors le critère de ne pas manifester ostensiblement notre présence. Si nous désirons étudier une Civilisation dans toute sa pureté, notre présence devrait éviter de provoquer des perturbations sociales, des dynamismes anormaux dans les moyens techniques de défense, détection et interception ainsi que de sérieuses perturbations dans les moyens de communication relatifs au probable réseau d’informations. Un réseau social ainsi déformé ou perturbé par la présence d’êtres étrangers ne peut être étudié analytiquement dans toute sa pureté. Vous trouverez une comparaison avec un spécialiste des bactériologies qui désire par exemple étudier une nouvelle souche d’espiroquetas (?). Il ne devra pas perturber le bouillon de culture avec de nouveaux germes qui altèreraient le processus biologique des premiers. S’il le faisait, devant le champ de son microscope, les formes élémentaires de conduite de ces microorganismes seraient anormales.

OBSERVATION

C’est pour cette unique raison que notre présence parmi vous est officieuse : quelques personnes avec qui nous avons un contact, surtout de nationalité nord-américaine et australienne, nous demandent souvent et ingénument pourquoi nous ne nous faisons pas connaître officiellement.

Il est curieux de constater que parmi celles-ci, il y a des hommes terrestres qui avec leur érudition et leur formation scientifique, devraient eux-mêmes comprendre les causes réelles qui nous obligent à nous inhiber. Nous croyions à ce moment là que vous seriez plus conséquents. Nous comprenons que l’homme moyen de le Terre peu doté de facultés intellectuelles maintienne l’hypothèse stupide que: aussi bien nous que d’autres présumées visiteurs galactiques devrions nous présenter avec un de UEUA OEMM (soucoupes volantes) en plein milieu d’une grande place de New-York, vêtus d’une combinaison argentée et avec un fusil de rayons meurtriers comme dans les nouvelles de Science-fiction. C’est dire si vous nous jugez désireux d’une absurde popularité. Votre raisonnement embryonnaire et primitif parait être celui-ci:  » Si ces êtres proviennent d’un autre astre, pourquoi ne se font-ils pas connaître et pourquoi ne le démontrent-ils pas ? » Un quelconque expert en philosophie terrestre ce sophisme « répétions de principe ».

Nous, ( et nous présumons qu’il en est de même pour d’autres visiteurs qui peuvent être parmi vous) nous n’avons absolument aucun intérêt que le réseau social terrestre soit absolument certain de notre présence.

Dès le début nos frères adoptèrent des précautions pour passer totalement inaperçus. Au fur et à mesure que nous étions en train de nous imprégner de votre culture et de connaître les lois de la psychologie sociale terrestre, nous nous rendions compte que la révélation de notre présence faite à quelques personnes ne serait pas dangereuse car les autres membres de la société réagiraient avec incrédulité et c’est ce qui s’est effectivement produit. Croyez-vous que s’il en était autrement, nous aurions pris le risque de nous mettre en contact avec vous? Et même trois personnes de profession publiciste, avec qui nous maintenons des conversations, ont publié nos récits ( dans trois journaux ou revues de Pologne, Espagne et Canada) et logiquement leurs lecteurs ont adopté la naturelle posture sceptique que nous espérions.

Ainsi une telle attitude serait modifiée et nous nous présenterions ostensiblement, en apportant des preuves de notre identité, devant la presse terrestre, et les organismes techniques gouvernementaux ou internationaux. Posture que nous ne pensons absolument pas adopter pour l’instant.

De cette manière nous avons pu couvrir deux objectifs. Un contact direct avec un groupe d’habitants terrestres pour échanger des faits concernant nos mutuelles civilisations, en évitant de perturber le reste de la société terrestre qui demeure en marge d’une situation qu’il juge légendaire à cause de son insuffisance de preuves.

Nous n’avons malheureusement pas pu atteindre notre second objectif. Passer inaperçus face aux organismes techniques d’États; États-Unis, France, Angleterre, Union Soviétique et nous pensons avec raison que l’Italie, l’Allemagne et la République Argentine ont conscience notre présence et qu’ils se montrent préoccupés même si officieusement nous leur avons démontré que leurs craintes n’étaient pas fondées. Par rapport au fait que la connaissance d’une telle situation peut provoquer des réactions d’anxiété et de panique dans la population civile, les chancelleries de ces gouvernements peuvent être rassurées tout au moins en ce qui concerne les frères de UMMO. Nous ne nous ferons pas connaître pour l’instant, car le risque que cela dépasse les quelques scientifiques ou écrivains avec qui nous sommes en contact est NUL, si l’on excepte les quelques personnes avec un esprit critique élevé comprises parmi les familiers et amis de nos correspondants.
Les autres, saturés de préjugés, avec des cadres mentaux étroits et conscients du risque de fraude qui peut s’insinuer dans nos révélations, maintiendront une posture sceptique à outrance.

Pour cela nous vous demandons de ne pas vous montrer excessivement zélés pour divulguer aux personnes de votre entourage la réalité de notre existence. Ainsi on ne vous prendra pas pour un illuminé ou un perturbé mental et votre propre stabilité professionnelle ne sera pas attaquée. A ceux qui sans un premier examen analytique des faits montrent une attitude sceptique se croyant ainsi « intelligents », approuvez-les sans aucun commentaire.

PREMIER EXAMEN VISUEL DE LA COUCHE TERRESTRE PAR NOS FRERES

Les nuages cumulus abondants à cette date sur le continent américain et sud-asiatique, nous empêchèrent d’observer avec netteté le dense réseau de communications (identifié par la suite comme pistes et voies ferrées alors qu’une première identification erronée avait fait penser à des canalisation tubulaires). Ceci nous permit d’évaluer par une première estimation votre degré de civilisation technique (nous n’avons plus depuis longtemps de réseaux routiers). Votre premier aéronef fut détecté à proximité d’un archipel qe nous avons par la suite identifié comme étant les îles Bahamas. L’image fut agandie dans le laboratoire de bord et ses caractéristiques morphologiques furent analysées. Ceci fut le premier élément indicateur du niveau technologique que nous pûmes obtenir. Durant les 86 UIW (Ndt:4 h 25′) que dura l’analyse [on put descendre à une hauteur de 0,62 KOAE (Ndt: 5,394 kms) sur une zone identifiée ensuite comme étant le sud-ouest de la République Helvétique (SUISSE)], on capta des images de centres urbains et industriels ainsi que des nœuds ferrovières, concentration de flore (Forêts et plantations) , structures flottantes sur l’océan Atlantique et des fragments de cours d’eau et de multiples échantillons de gaz atmosphériques à différents niveau d’altitude. Nous conservons encore comme curiosité historique l’image obtenue d’une des rues de la petite ville de MONTREUX (SUISSE) sur laquelle on voyait les premiers individus humains captés par nos équipements. Les traits confus n’empêchèrent pas cependant l’analyse des éléments physiologiques fondamentaux et la morphologie du vêtement.

A cette époque il fut impossible d’étendre l’intervalle d’exploration si vous l’on voulait revenir sur notre « UMMO » avant que les conditions ISODYNAMIQUES de l’espace ne reviennent à une phase défavorable. Pas une seule fois nos UEUA (NEFS) ne prirent contact avec l’écorce terrestre.

(Dans un prochain rapport nous commencerons une synthèse historique de notre second voyage et la descente des premiers frères)

ANALYSE SUR « UMMO » DES DONNÉES RECUEILLIES SUR TERRE

L’impact que produisit sur notre Société la nouvelle de l’identification de la civilisation d’OYAAGAA (votre PLANETE) fut véritablement émouvante.

Nos techniciens se consacrèrent immédiatement à un examen soigneux des éléments objectifs obtenus (échantillons d’air, images optiques, phénomènes captés par voie radioélectrique) ainsi que les rapports subjectifs des frères qui composaient cette première expédition.

Il était nécessaire de nous forger, avec des faits abondants mais sans doute insuffisants, une première image probablement déformée de la structure sociale et du degré de Civilisation.

Cette conception primitive que nous avions eue alors est aujourd’hui très éloignée à la vue de notre perspective actuelle. Mais je désire vous donner à titre de curiosité l’idée que nous avions eue à cette époque de ce que pouvait être la civilisation terrestre. Les erreurs furent nombreuses mais malgré cela l’ébauche réalisée présenta de nombreux points concordants avec la réalité.

En premier lieu on disposait de trois images correspondant à des êtres humains. La première et la plus complète montrait des individus de sexe différent déambulant entre des structures édifiées. L’analyse soigneuse, même si elle empêchait de distinguer les traits faciaux, n’offrait pas de doute d’identification sexuelle grâce à la localisation des seins féminins sur quelques silhouettes. Mais il était impossible de distinguer de petits détails dans l’habillement. Nous découvrîmes également que les YIE (Femme dans notre langue) se caractérisaient par une abondante pilosité crânienne, bien qu’il puisse s’agir d’une quelconque perruque fibreuse sur la tête. Malheureusement quelques images de YIE ( clairement différenciées par le buste), avaient les jambes couvertes comme les hommes, ce qui avait introduit une polémique sur la différenciation des vêtements des deux sexes.

Cette analyse était très importante car nos frères, sélectionnés pour se déplacer jusqu’à la Terre, devaient être pourvus d’EEUE (vêtements) semblables à ceux des Terrestres pour passer inaperçus. Malheureusement, il ne nous fut pas possible de déterminer ni la composition de ceux-ci (nous ne sûmes pas s’il s’agissait de tissus fibreux jusqu’à notre arrivée) ni les détails les plus essentiels de leur confection.

Un second point qui fut très débattu fut celui de la zone la plus apte parmi celles explorées pour la descente de nos frères. Il devait s’agir d’une zone dépeuplée, mais non désertique car sinon tout contact prudent avec les habitants aurait été impossible.

Ceci, de votre point de vue, parait très simple car il suffisait apparemment d’examiner les UULAYA (Images captées) topographiques et ensuite de sélectionner un environnement géographique semi-sauvage. Mais nous ignorions à cette époque si les hommes de la Terre vivaient dans des « fourmilières » souterraines. N’oubliez pas que nous, nous concentrons les villes et les constructions à l’air libre uniquement quand il s’agit de ce que vous appelez zones industrielles. Pendant que le reste vit dispersé dans les XAABI ( maisons émergentes) qui peuvent se replier sous terre. De plus d’autres planètes habités concentrent les êtres humains dans de grandes colonies souterraines. En était-il de même pour cette Ayaggaa ( Planète Terre) ? Les constructions que nous savons aujourd’hui correspondre à vos maisons ont été identifiées au début comme étant des usines. Mais ce qui nous a le plus intrigué, ce furent les images obtenues de longs tubes verticaux situés dans toutes ces constructions, des tuyères situées dans les véhicules que purent capter nos caméras, celles-ci expédiant des vapeurs et aérosols (fumée) de couleur sombre.

Vous ne pouvez imaginer la stupeur que nous causa quelque chose qui vous est familier; l’analyse spectrale de tels gaz présentant une forte dose d’oxyde de carbone, de goudrons et d’hydrocarbures. Nous avons imaginé alors que les organismes physiologiques des terrestres ne pouvaient pas vivre dans une atmosphère d’oxygène et d’azote sans les gaz cités antérieurement et c’est pour cela que vous les ajoutiez à l’air environnant pour le rendre le plus respirable. Ceci nous avait rempli d’inquiétude car nous pensions aux conséquences que pouvait avoir pour nous un tel climat artificiel.

(Une fois arrivés sur Terre, comme nous vous le raconterons plus loin, notre hypothèse fut corroborée en vous voyant avec ces cylindres de tabac que nous avons interprété au début comme des générateurs de gaz pour la respiration, en nous émerveillant encore plus en observant que les enfants et d’autres individus ne les portaient pas).

Je vous disais que de fortes discordances avaient surgi parmi les techniciens au moment de sélectionner la zone terrestre où devait se réaliser la descente des expéditionnaires car nous risquions, en choisissant l’endroit apparemment le moins peuplé de nous situer précisément au sein d’une concentration souterraine et d’être ainsi détectés et même détruits par vous.

L’étude détaillée des images correspondant à divers aéronefs nous donna un indice de votre niveau technique. Quelques uns avaient encore une traction aérodynamique par hélice. Nous avons examiné soigneusement les soudures réalisées entre les couches de métal (nous ne savions pas encore qu’il s’agissait d’un alliage d’aluminium) et les structures de quelques mécanismes auxiliaires de ces aéronefs.

Il y eu un élément qui nous fit concevoir une idée totalement aberrante par rapport au Réseau Social Terrestre. On avait enregistré plusieurs centaines d’émissions radioélectriques provenant de nombreux points de cette planète et ce, dans une gamme de fréquences très étendue. Ainsi nous pûmes constater avec surprise l’énorme multiplicité linguistique et nos spécialistes en techniques acoustique, en classant les langues qui présentaient une homogénéité dans les phonèmes, en ont quelques fois identifié deux ou trois comme étant une seule langue. Notre attention fut fortement attirée par le fait qu’une grande partie des émissions, captées par rapport à des longueurs d’ondes métriques, présentaient le même type de langage binaire (impulsions courtes, impulsions longues) déjà capté dans le premier message.

Mais en essayant de le traduire de la même manière que le premier nous nous rendîmes compte de notre erreur. Quel pouvait être le véritable code utilisé par vous? On arriva à une conclusion: les habitants des OYAGAA (planète TERRE) utilisaient une multitude de langages locaux et pour mettre en relation les différentes communications, vous deviez logiquement utiliser un langage international unique basé en sifflements courts et longs dont le code était encore indéchiffrable pour nous. ( Plus tard nous avons constaté qu’une telle hypothèse était très simpliste car le code MORSE sert de véhicule à de nombreuses langues). Pour compliquer encore plus le panorama, nous avions capté aussi des émissions Vidéo de Télévision. Mais nous ignorions que de telles fréquences étaient porteuses d’une image. Comme nous les interprétions acoustiquement et qu’en plus toutes celles enregistrées provenaient d’Amérique du nord, nous avons pensé que dans cette zone on parlait trois langues dont la dernière (signaux vidéo) n’avait pas la moindre ressemblance avec les autres.

L’énorme anarchie linguistique (compliquée davantage par nos erreurs d’interprétation) ajoutée à l’immense gamme de différences techniques observées avec les multiples équipements et constructions des différentes zones de la planète, nous remplirent véritablement de perplexité.

Il était impossible ainsi d’avoir un panorama cohérent de ce que pouvait être la Civilisation Terrestre.

Par contre, la composition atmosphérique obtenue par divers échantillons en divers points de l’OYAA et à diverses altitudes, nous montra que nous pouvions descendre sans l’aide d’équipements auxiliaires de respiration.

Mais il restait à résoudre la très Importante question de la structure énantiomorphe des molécules protéiques. Étaient-elles dextrogyres ou lévogyres ? Si les molécules biologiques des êtres et aliments étaient l’inverse des nôtres, il serait impossible pour nos organes digestifs de les assimiler et nous serions condamnés à la faim si nous n’ apportions pas nos propres aliments. Il fallait donc doter les expéditionnaires d’autres équipements auxiliaires pour purifier l’eau au cas où elle aurait des sels toxiques en suspension, peut-être assimilables par les habitants d’OYAGAA (TERRE) mais pas par nous.

La politique à suivre avec vous fut soigneusement élaborée. Défense violente en cas d’attaque. Initiation de contacts officiels si nous étions détectés et contrôlés pacifiquement. Neutralité absolue et essai avec toutes les techniques à notre portée de passer inaperçus. Conduite à tenir dans le cas où il serait impossible de passer inaperçus des Terrestres. Pour passer inaperçus, on installerait alors un observatoire souterrain dans la zone rurale idoine et sous terre on étudierait les méthodes et les techniques d’observation les plus accessibles.

Même sur ce point nous nous sommes trompés comme nous le verrons plus loin, car nous nous sommes aperçus avec stupeur qu’il était parfaitement possible de nous mélanger à vous sans provoquer d’étonnement.

Immédiatement, le programme des préparatifs fut mis en œuvre et les personnes qui composeraient cette première expédition furent dès le début soigneusement sélectionnées. Parmi les six retenues, il y avait seulement deux YIIE (ainsi nous nommons les femmes). Tous apprirent de longs fragments des différents langages captés (en ignorant totalement leur signification) simplement pour familiariser le EESEE OA (SUBCONSCIENT) avec la structure phonique des codes d’expression acoustique terrestre. Ils purent examiner tout le matériel informatif capté et ils se familiarisèrent avec les formes végétales multiples dont les images étaient les plus nettes de la flore terrestre aperçue. Peu de choses en vérité pour quelques Oemii qui allaient être confrontés à un monde inconnu.


DESCENTE SUR OYAAGAA (TERRE) DE NOS PREMIERS FRÈRES.

Les six OEMII ( PERSONNES) qui partirent la première fois pour cette Planète furent:

OEOEE 95 fils de OEOEE 91: Spécialiste de BAAYIODUIII (BIOLOGIE), il était âgé de 31 ans terrestres. Directeur des expéditionnaires. Actuellement il occupe la fonction de OGIIA (CHEF) de coordination des frères d’UMMO déplacés ici.

UURIO 79 fils de IYIA 5 : Expert en BIIEUIGUU (Psychobiologie humaine), âgé de 18 ans terrestres. (Le seul de cette première expédition qui est encore sur cette planète). (NdR :en 1967)

INNOO 33 fille de INNOO 29. : Experte en OOLGAA GOO (physique de la structure de la matière), âgée de 18 ans terrestres.

ODDIOA 1 fils de ISAAO 132: Spécialisée en AYUU WADDOSOOIA (Communications), âgé de 78 ans terrestres.

ADAA 66 fils de ADAA 65: Technicien en AYUYISAA (SOCIOLOGIE), âgé de 22 ans. Le seul de nos frères qui est décédé sur Terre,
Il est mort le 6 novembre 1957 en Yougoslavie, victime d’un accident. (On ne put récupérer son corps).

UORII 19 fille de OBAA 7 : Experte en Pathologie du Système Digestif , agée de 32 ans.

Je me souviens encore des images du départ que j’ai moi-même vu sur l’écran hémisphérique de mon UULODASAABII (salle semi-sphérique qui, dans nos SAABI ou maisons, nous sert pour contempler des images à distance). Il ne serait pas très exact de le comparer aux équipements de Télévision Terrestre. Trois OAUOOELEA UEUA OEMM (NEFS en forme lenticulaire pour les voyages Galactiques) partirent de notre UMMO avec comme destination de OYAGAA (PLANETE TERRE).

En ce qui concerne le moment le plus favorable pour le départ, là aussi nous n’eûmes pas beaucoup de chance. On prévoyait la possibilité que quelques XEE (années d’UMMO) plus tard, les conditions isodynamiques de l’Espace seraient exceptionnellement favorables (en 1952 nous aurions pu arriver sur Terre en réalisant le voyage en moins de 30 000 UIW ) (NdR: 64 jours), (grâce à la distance incroyablement courte qui se produisit à cette époque là). Mais la probabilité que de telles conditions se produisent fut évaluée avec un niveau suffisamment bas pour que les décisions de départ soit prise à l’avance.

Les expéditionnaires portaient un message avec des instructions complexes qui pouvaient permettre une transcription relativement rapide en langues terrestres, dirigée par le Conseil Général de UMMO au Conseil ou Chef des habitants de cette Planète, pour le cas où les terrestres intercepteraient nos frères.

Cette lettre, imprimée sur une lame de GUU (alliage de fer, carbone et hormo-vanadium) portait une série d’images idéographiques, représentant des attitudes et des gestes humains, combinés avec des figures géométriques et des chiffres en système binaire. L’interprétation de son contenu par les experts en philologie et sémantique terrestre n’aurait pas été difficile en permettant ainsi la probable première communication de nos expéditionnaires avec ce que nous supposions être le GOUVERNEMENT GÉNÉRAL DE OYAAGAA (Planète Terre).

L’équipement qui devait être transporté par le groupe expéditionnaire était complexe mais réduit au niveau du volume et de la masse. Nous ne connaissions pas la valeur du coefficient BAAYIODIXAA UUDIII (intraduisible: la science biologique terrestre n’a pas encore développé ce concept si important). Il s’agit d’une formule qui exprime les conditions d’équilibre biologique qui se mesurent dans un milieu donné. Chaque OOYAA (Planète) possède des conditions particulières qui permettront ou non l’existence d’un cycle biologique du carbone dans sa troposphère. Le développement biogénétique de la morphologie des animaux et végétaux sera fonction d’une série de constantes physiques.

Ce développement biogénétique n’est pas une conséquence du simple hasard, même si celui-ci intervient à un degré non négligeable aux niveaux subatomiques dans le développement des gènes. Ce qui fait que la forme et la structure physiologique des espèces varieront considérablement d’une planète à l’autre, et ce d’autant plus si la constitution cellulaire de l’être vivant est plus simple.

Ainsi, non seulement les espèces de virus filtrables d’UMMO sont totalement différentes de celles de la TERRE, mais même au niveau des animaux pluricellulaires complexes, il est presque impossible de trouver de grandes analogies avec les espèces connues terrestres.

La formule qu’exprime le BAAYIODIXAA UUDIII est une fonction complexe dans laquelle sont intégrés une multitude de paramètres comme: Accélération de la Gravité, Ozonisation de l’atmosphère, intensité de radiation Gamma, pression et composition atmosphérique, spectre et radiation solaire, cycle gravitationnel d’éventuels satellites et des planètes voisines, gradients électrostatique atmosphérique, courants électriques telluriques, etc, etc… qui, avec la composition (en pourcentage) des éléments chimiques de l’écorce de la Planète, permet de prévoir qu’elle sera l’orientation évolutive des être vivants indépendamment d’autres facteurs qui peuvent l’altérer comme par exemple des radiations qui provoquent des mutations et auto-sélections par l’influence imprévisible du milieu.

Cette formule ou coefficient est d’une importance transcendantale quand il s’agit d’analyser la possibilité d’un voyage interplanétaire. Mais malheureusement, il n’est pas facile de connaître sa valeur exacte sans une étude laborieuse « in situ ». Sans elle, les explorateurs risquent de s’introduirent dans un milieu biologique adverse dans lequel ils peuvent être victimes non seulement de maladies infectieuses et contre de tels germes l’organisme – déjà adapté à un autre environnement – n’a pas les plus élémentaires défenses, et, s’il n’y a pas les moyens prophylactiques convenables, l’OEMII peut périr irrémédiablement à partir du moment où la carence de l’équipement protecteur de l’épiderme et organes externes expose ceux-ci à l’influence du nouveau milieu.

Ces équipements protecteurs sont différents des scaphandres spatiaux que vous utilisez pour l’exploration extérieure et sous-marines. L’individu est doté d’un nouvel épiderme plastique qui permet la transpiration en empêchant en même temps l’infiltration à travers ses pores d’agents chimiques et biologiques. Au préalable on dispose, près des orifices naturels, une série de dispositifs avec des fonctions adaptées aux nécessités de chaque organe. Ainsi: des capsules placées dans les fosses nasales fabriquent de l’oxygène et de l’azote à partir de la transmutation du carbone pur. De plus: l’anhydride carbonique est capté par le même dispositif décomposé en éléments basiques, carbone et oxygène, et sont transmutés (vous dites transmutés, terme qui nous parait incorrect) le premier avec une libération d’énergie qui est utilisée pour le réchauffement de l’épiderme.

Les yeux et la bouche sont convenablement protégés. Ainsi les premiers sont équipés avec un système optique composé par des lentilles de gaz qui, contrôlées par un ordinateur, permettent l’adéquation de la vision, aussi bien dans un milieu atmosphérique que dans le vide des espaces sidéraux.

Un double tube qui conduit à un équipement situé dans la région lombaire et se termine par un dispositif assujetti à la lèvre inférieure. Le tube est doté, à l’intérieur, de cils mécaniques qui poussent lentement en son sein des capsules qui contiennent divers aliments concentrés. Ces capsules, de section elliptique, sont protégées par une très mince pellicule gélatineuse très soluble dans la salive. Un signal transmis d’une manière codée par la paupière (en ouvrant et en fermant celle-ci un nombre-séquence de fois) pousse différentes capsules jusqu’à la bouche pour l’alimentation du frère explorateur. L’autre conduit transporte un sérum nutritif avec différentes concentrations régulées. L’eau nécessaire est obtenue en grande partie par la propre urine de l’individu (après un processus d’élimination de sels, purification intégrale et durcissement de l’eau chimiquement pure par des carbonates.)

Les oreilles sont pourvues de sondes transducteurs acoustiques excités par un UAXOO-AAXOO (émetteur récepteur par ondes gravitationnelles) qui sert pour transmettre de courts messages parmi les membres du groupe. Les messages ou conversations d’une certaine durée se réalisent presque toujours par voie télépathique.

Une sonde qui est introduite dans le rectum, au travers de l’anus, recueille les matières fécales préalablement traitées par un courant turbulent d’eau à 38° terrestres avec une succion provoquée par un dispositif fixé sur les fesses. Là elles sont décomposées en éléments chimiques de base. Une partie de ceux-ci est gazifiée et transmutée en oxygène et hydrogène qui serviront pour obtenir synthétiquement de l’eau, liquide qui compensera le cycle urine-eau par ingestion dans ces pertes de transpiration. Le reste de ces éléments est transmuté en IODE qui sera expulsé à l’extérieur sous forme gazeuse.

Une fois tous ces dispositifs placés (tous de petits volumes) sur son épiderme, l’individu nu est pulvérisé avec des aérosols protecteurs différents. Tous forment une fine pellicule élastique qui constitue un véritable épiderme protecteur. Le sujet jouit ainsi d’une liberté de mouvement et peut s’habiller avec des vêtements spéciaux et se mouvoir librement au sein d’une atmosphère adverse au point de vue biologique. Ce nouvel épiderme, cette nouvelle peau, ne protège pas des effets expansifs de la pression sanguine s’il se trouve par exemple à la surface d’un astéroïde pratiquement dépourvu d’atmosphère.

Dans ces cas, l’explorateur n’utilise aucun scaphandre spécial supplémentaire. La couche la plus superficielle est recouverte maintenant par une nouvelle couche élastique métallisée qui, observé avec un dispositif optique de fort agrandissement, présente une structure réticulaire (une authentique maille). Ainsi les mouvements corporels sont maintenant plus lents à cause de la plus grande rigidité du système mais il n’empêche pas lea mobilité générale de l’OEMII.

En plus de ses équipements individuels, les expéditionnaires sont équipés de dispositifs pour la conversion de l’azote, du carbone, de l’oxygène, de l’hydrogène, de l’eau en hydrates de carbone et autres composants basiques pour l’alimentation d’urgence, à utiliser sur OYAAGAA au cas où les molécules protéiques, aminoacides et esters des aliments terrestres soient inverses de ceux d’UMMO (vous savez tous que chaque molécule organique asymétrique peut adopter deux formes dans l’espace: dextrogyre ou bien lévogyre).

Il fallait aussi des appareils pour la purification de l’eau et sa synthèse, équipements de sondage, de photographie (nous utilisons d’autres systèmes de fixation des images, donc dans ce cas le mot photographie est incorrect), les équipements XOOIMAA UYII ( sonde géologique) UULUEWAA (dispositif qui permet de capter des sons et prendre des images ou contrôler les différents facteurs physiques du milieu, contrôlé à distance), ainsi que les dispositifs de défense dont nous ne pouvons vous révéler la nature pour des raisons évidentes. La dotation était complétée par des détecteurs spéciaux pour la mesure des grandeurs physiques, enregistrement de fonctions géologiques et atmosphériques, équipements de télémétrie, analyse moléculaire et spectrale.

Comme nous vous le disions dans un rapport précédent, on étudia à fond la stratégie à suivre face aux habitants de OYAAGAA (Planète Terre). Nous ignorions les moyens de détection ou contrôle à distance que vous possédiez. Ainsi par exemple pendant notre voyage d’étude que nous vous avons déjà relaté, on a enregistré des émissions d’ondes en 1347 mégacycles et en 2402 Mo (que vous appelez ondes décimétriques) et si nous ignorions que de telles bandes étaient assignées aux services de radiolocalisation (RADARS TERRESTRES) et de toute manière nous avions assigné une valeur probabiliste à une telle possibilité. Si malgré tout nos frères n’étaient pas détectés, ils avaient ordre de monter un observatoire souterrain doté d’installations d’urgence pour l’obtention synthétique de l’eau et des dépôts d’aliments basiques laissés par nos UEWA (NEFS). De même des installations pour l’obtention synthétique (d’urgence) d’hydrates de carbone et lipides (graisses comestibles) à partir de la transmutation du silicium et aluminium (nous connaissions l’existence des argiles sur la surface terrestre) apporteraient une solution, en dernier recours, au problème de l’alimentation au cas où se prolongerait d’une manière angoissante l’existence forcée si nos OAWOLEA UEWA (vaisseaux) tardaient à venir.

A partir de l’observatoire, on commencerait tout un cycle d’études des caractéristiques géologiques, atmosphériques et biogénétiques de cette planète. Il était donc impossible de prévoir le tour que prendrait la situation et jusqu’à quel point serait possible l’observation de la structure psychologique du Réseau Social Terrestre. Les décisions par rapport à la forme d’action pour étudier les hommes de la Terre devraient être adoptées par les expéditionnaires une fois sur la planète inconnue.

Tous nos vaillants expéditionnaires avaient de la famille sur UMMO: OOEOEE 95: 4 enfants. UURIO 79 et ADAA 66: 2 enfants, les autres un enfant chacun. Tous savaient ce à quoi ils s’exposaient; nous connaissions des précédents malheureux où la mort de nos frères fut la conséquence de notre esprit scientifique. Nous maintenons sur UMMO une mentalité grégaire si développé qu’il n’y a pratiquement pas de problèmes graves de discipline dans notre réseau social. L’OEMII (homme) peut se sentir humilié quand il doit obéir à un supérieur beaucoup plus jeune que lui ou de sexe opposé, mais il se soumet de bonne grâce, tout en conservant le droit de pouvoir être en désaccord idéologiquement avec son supérieur et le lui exposer chaque fois que son point de vue est argumenté. L’OEMII de UMMO est aussi beaucoup plus libre que l’homme terrestre dans les relations hiérarchiques, Mais les conditions exceptionnelles exigées dans une expédition interplanétaire demandent un renforcement des critères disciplinaires au niveau des relations entre les membres du groupe expéditionnaire. Ceux-ci choisissent librement (une fois sélectionnés en fonction de leurs aptitudes psychosomatiques spéciales) leur conformité avec les sévères normes du groupe.

Aucune forme de serment n’est nécessaire, aucune expression solennelle d’obéissance comme certains ordres religieux de la Terre. A partir du moment où nous acceptons de nous intégrer au petit groupe de voyageurs, nous savons clairement que notre volonté doit être absolument annulée par celle de notre supérieur. Qu’il soit homme ou femme, nos corps sont entièrement à sa disposition. Vous comprendrez que nous allons être immergés dans un monde étranger et peut être même adverse, où l’indiscipline d’un membre peut gravement se répercuter sur les frères expéditionnaires et sur les intérêts scientifiques de l’UMMOAELEWE et sur notre Réseau Social d’Ummo. La punition minime d’une transgression peut constituer à nous présenter devant notre supérieur en subissant l’humiliation (très importante pour notre psychologie) d’être totalement dénudé devant lui. Les punition physiques proscrites depuis très longtemps sur UMMO peuvent être appliquées avec une rigueur extrême comme la perte de la vie. Mais ces dernières sanctions n’ont pas été nécessaires depuis notre premier voyage sur Terre.

——————————————————–

A 4 heures 16 minutes 42 secondes TMG (heure terrestre de GREENWICH), on effectua l’OAWOOLEAIDAA (ce mot est intraduisible en langage terrestre) . On appelle ainsi l’instant critique pendant lequel le vaisseau interplanétaire UEWA OEMM avec ses pilotes subit une inversion axiale de ses particules subatomiques ce qui suppose la substitution d’un système référentiel à trois dimensions par un autre. Ce changement de dimensions nous est nécessaire pour réaliser un voyage en utilisant la distance réelle la plus courte, différente évidemment de celle que parcourt la lumière dans l’autre système référentiel de l’espace tridimensionnel dans lequel nous vivons normalement. L’Owooleaidaa, vue par un observateur qui se trouve sur TERRE, présente des particularités très singulières. Par exemple, l’UEWAA (Nef interplanétaire de forme lenticulaire) apparaît soudainement comme surgie du néant ou disparaît automatiquement quand le processus est inverse. En réalité la disparition est apparente car le vaisseau continue à exister au sein d’un autre système à trois dimensions. Néanmoins un autre vaisseau qui désirerait le poursuivre à l’intérieur du même cadre tridimensionnel non seulement il ne pourrait pas le voir, mais il ne pourrait plus établir aucun contact avec lui (tant contact mécanique que radioélectrique ou gravitationnel). La vive couleur au ton orangé que diffusent nos UEWA est due à une incandescence particulière provoquée artificiellement pour les décontaminer de tous type de germes vivants qui pourraient adhérer à sa surface. Sans adopter cette précaution, ces germes seraient aussi inversés tridimensionnellement et portés sur notre planète avec les conséquences imprévisibles d’ordre biologique faciles à deviner.

Il y a une autre caractéristique facilement observable: le très fort champ magnétique qui apparaît autour de l’axe de symétrie de nos vaisseaux, (et peut être aussi dans d’autres vaisseaux spatiaux appartenant à d’autres êtres extraterrestres). Ce champ magnétique qui atteint de nombreux milliers de Webber / mètre², n’est pas comme on pourrait l’imaginer, un indice sur le fait que notre système de propulsion soit magnétodynamique. Cette forte induction magnétique n’est que l’inversion axiale, d’un angle de 90°, de l’intensité du champ électrostatique produite par un puissant générateur dont la fonction consiste à inverser les particules subatomiques du vaisseau et de ses passagers (Souvenez-vous que les vecteurs représentatifs des champs gravitationnels, électrostatiques et magnétiques forment un trièdre au sein de l’espace pluridimensionnel. Les trois champs sont en réalité identiques. C’est notre perception physiologique illusoire, qui leur attribue une nature différente selon leur orientation).

Bien, nous répétons; à l’heure citée, trois de nos OAWOOLEA UEWA OEMM (vaisseaux spatiaux) « apparurent subitement » en un point situé à la hauteur de 7,338 kilomètres au-dessus d’un endroit situé à quelques 13 km de la ville française de DIGNE et à 8 km de la localité de LA JAVIE (Département des Basses Alpes), non loin de la frontière de la République Cantonale et Fédérative de Suisse. C’était le 28 mars 1950. Les trois nefs descendirent rapidement touchant terre à 4 heures 17 minutes 3 secondes TMG.

Les pieds extensibles des vaisseaux s’enfoncèrent à peine dans le terrain rocailleux d’un contrefort alpin, non loin de celui que nous avons identifié par la suite comme Pic « CHEVAL BLANC » haut de 2322,95 m au dessus du niveau moyen de la mer et non loin du petit cours fluvial de  » LA BLEONE ».

Durant quelques 20 UIW (60 mn), personne ne sortit de nos vaisseaux, en attendant une attaque possible. Nos équipements sondèrent dans un rayon de 800 mètres l’émission possible de radiations infrarouges provenant d’être humains.

Une grande nébulosité empêchait à ces heures de la nuit la vision directe des alentours. Les images obtenues dans la longueur d’ondes de 740 millimicrons permirent néanmoins de visualiser les alentours. Des plantes d’une morphologie étrange croissaient dans les environs. La morphologie érodée du terrain permettait de reconnaître quelques accidents accusés comme le lit de la rivière citée. Jusqu’au matin suivant l’on ne parvint pas à identifier la nature d’un groupe de lumières blafardes qui apparaissaient en trois points définis dans le lointain.

Rassurés parce n’apparaissait aucune trace détectable d’êtres humains dans les environs, quatre de nos frères non expéditionnaires descendirent, parmi les trente six qui composaient la dotation totale des trois nefs.

Ils étaient munis d’équipements protecteurs et de dispositifs de défense. L’une des UEWA se maintenait suspendue à 30 centimètres du sol pour couvrir leur retraite en cas d’attaque. Par couple, ils se consacrèrent pendant 10 Uiw (30 mn) à l’exploration des environs, sondant continuellement le sol pour détecter d’éventuels bruits souterrains provenant d’installations humaines dans le sous-sol. De telles précautions peuvent vous paraître ingénues, mais pour nous, à cette époque là, l’hypothèse de l’habitat souterrain des êtres humains n’était pas encore écartée, loin de là.

Néanmoins l’endroit paraissait désertique. Furent recueillis du sol quelques insectes et arrachées quelques espèces végétales identifiées ensuite selon la classification botanique de la Terre comme: »Valériana celta » et « Erica Carnéa ». Celles-ci furent emmenées dans le Vaisseau où tous purent les examiner avec une curiosité réjouie. Comme il fallait s’y attendre, la morphologie de ces petits animaux et plantes différait des espèces connues sur UMMO.

Peu après sortaient les six expéditionnaires accompagnés de vingt membres de l’équipage. Il était nécessaire de commencer les travaux d’une construction souterraine d’urgence. On réalisa une évaluation expérimentale des caractéristiques du sol. Ce qui nous frappa le plus ce fut l’absence de Titane dans la composition chimique des roches de la terre (Sur notre sol d’UMMO, cet élément chimique est aussi fréquent que l’aluminium dans les argiles terrestres). Furent aussi détectés de nombreux phénocristaux inclus dans des roches porfidiques. La désagrégation des roches ignées était de plus évidente en constatant la composition dosimétrique de sable et argile. Les carbonates et les silicates abondants permirent d’élaborer une hypothèse de l’évolution géologique de ces terrains.

Il était nécessaire de réaliser la perforation en fondant à grande température des grés et des calcaires. La haute composition siliceuse du sol provoqua au début un sérieux problème qui fut rapidement résolu. Les matériaux ainsi fondus furent transmutés en un isotope d’azote. De cette façon, à l’extérieur n’apparaissaient pas des tas de terre qui auraient révélé notre présence à d’éventuels observateurs humains terrestres.

L’on travailla toute la nuit jusqu’à 7 heures. Peu avant l’aube nos UEWA se déplacèrent dans un petit bois d’étranges arbres à feuilles filamenteuses identifiés ensuite sous le nom terrestre de « PINUS MONTANA ».

La galerie, ouverte dans le sous-sol d’une longueur de 4 mètres et d’une profondeur de 8 mètres fut étayée avec des IGAAYUU (sortes de CINTRES extensibles modulaires d’un alliage de Magnésium très léger), se maintenait à une température très élevée (quelques 500 degrés) bien que la fusion au moyen d’un processus énergétique nucléaire des produits ou des composés du sous-sol s’accompagne ensuite d’un refroidissement très rapide. De plus il était nécessaire de résoudre le problème de la condensation de vapeur d’eau sous forme de petits nuages qui en émergeant de la galerie en une haute colonne pouvaient révéler notre présence. Il fut nécessaire d’obturer la bouche du tunnel ou galerie avec une plaque plastique et de recueillir aussi par aspiration les fumées produites à partir de la combustion des substances organiques du sol.

Le nouveau jour réserva aux expéditionnaires un beau et nouveau spectacle. Pour la première fois ils se trouvaient face à un nouveau monde, une structure géologique nouvelle. Le ciel était plus indigo que sur UMMO. De nombreux strato-cumulus couvraient ce jour là le ciel de la région. Bientôt furent remarquées la présence de deux structures artificielles (habitations humbles) situées à 1,3 km et 1,9 km respectivement. L’origine des lumières aperçues le matin fut parfaitement éclaircie. Elles correspondaient aux citées ou petites localités de DIGNE et LA JAVIE. La forme anarchique des étranges constructions attira notre attention. Dans DIGNE apparaissait dominante, une étrange tour que nous sûmes bientôt correspondre à une ancienne Cathédrale Catholique Romane du XIII siècle. Les instruments optiques de fort grossissement révélèrent les images des premiers êtres terrestres. L’on ne notait aucune activité exceptionnelle ou de la nervosité parmi ces personnes sûrement ignorantes de la présence de nos frères dans leur voisinage.

On trouva, à 200 mètres, d’étonnants piliers prismatiques, avec d’autres matériaux artificiels. Tout était en ruines. On se trouvait devant la première œuvre enregistrée et provenant d’êtres humains terrestres. Plus tard nous avons su qu’il s’agissait d’un ancien petit hangar pour le stockage d’aliments, mais la découverte remplit nos frères d’émotion. On prit des échantillons des piliers et on radiographia l’intérieur. L’analyse montra la présence d’une substance agglutinante de mélange complexe dans laquelle intervenait du sulfate calcaire, des alumines et des petites quantités d’oxydes minéraux (plus tard nous avons su qu’il s’agissait d’un ciment sur-sulfaté) et de fragments de roche et sable en proportion et dosage presque constant (plus tard nous avons su qu’il s’agissait d’agrégats pour le béton). L’analyse interne de ces colonnes présentait des baguettes de composition ferrique évidente.

Le document continuera.


NOS PREMIERS JOURS SUR LA PLANETE TERRE

Dans les rapports précédents nous vous avons fait un résumé historique de notre arrivée aux environs de DIGNE (FRANCE), département des Basses Alpes. Trois de nos OAWOOLEA UEUA OEEMM (vaisseau de structure lenticulaire) descendirent en un point situé à un niveau de 7,3379 km près de la ville française déjà citée. L’instant de notre OAWOOLEAIDAA (nous appelons ainsi le processus physique d’inversion des corpuscules subatomiques qui permettent l’orientation de tels vaisseaux à travers un autre axe dans les voyages spatiaux) a été enregistré par nous dans la version horaire de la planète Terre comme 4 heures, 16 minutes, 42 secondes T.M.G. (avec une marge d’erreur de +/- 6 secondes).
En date du 28 mars 1950. (Ndr: un mardi)

(ATTENTION) Le 8 novembre 1965 nous avons remis, par l’intermédiaire de l’un de nos frères UDIIE 36, fils de UDIEE 34 alors aux États- Unis, un petit rapport très résumé sur notre arrivée sur Terre au médecin terrestre Dr. Peter Welter. Notre frère dicta comme heure d’arrivée 4 heures 23 minutes (sans spécifier de marge d’erreur probable). Une enquête plus soigneuse au niveau de la conversion de nos éléments dimensionnels de Temps, en les comparant avec le registre de signaux radioélectriques émis à ces moments-là par des centres émetteurs de la République Française et la République Helvétique et captés par nos équipements, ont permis de rectifier la première appréciation horaire faite en vérifiant les courbes barométriques et thermiques d’un observatoire météorologique français avec nos propres éléments sur l’atmosphère terrestre à notre arrivée.

Six de nos frères (quatre GEE et deux YIEE) descendirent ce matin là (voir le rapport que nous vous avons remis). Nous vous disions que la première opération réalisée fut de creuser une galerie pour mettre les équipements des expéditionnaires et qui puisse en même temps servir d’abri préservé face à une hypothétique attaque des terrestres.

On entreposa dans cette galerie des aliments synthétisés qui auraient permis à nos frères de survivre durant 240 XII (un Xii équivaut à une rotation de notre planète, quelques 30,9 heures).

Le 29 mars, ils terminèrent les travaux d’adaptation de la Galerie souterraine. Il fut nécessaire d’accélérer la réfrigération de ses parois pour permettre le stockage du matériel. Les ingénieurs terrestres peuvent être surpris par ce fait en rapport avec la réfrigération. C’est parce que nos méthodes d’excavation sont différentes de celles des terrestres. Nous utilisons la fusion à très haute température des roches, sables et limons du terrain, en contrôlant l’expansion des gaz qui sont immédiatement transmutés en azote et oxygène. En plus d’obtenir une plus grande rapidité, nous évitons ainsi de multiples effets secondaires comme les expansions qui ont lieu au moment de la transformation de l’anhydride en gypse par contact avec l’eau). Bien entendu on réalise à l’avance une étude géologique du terrain, non pas par des méthodes sismographiques ou de sonde électrique mais par l’analyse avec un procédé stéréographique semblable aux rayons X terrestres; on obtient ainsi une image qui révèle non seulement la composition des différentes strates mais aussi la position des vides situés à une grande profondeur. Les systèmes de coffrage gardent une certaine ressemblance avec les terrestres (Sur UMMO on construit par exemple les modules de coffrage « in situ ». La silice et le titane des roches une fois fondus sont transmutés en magnésium et aluminium avec lesquels on construit les IGAYUU (arcs métalliques semblables aux cintres terrestres).

Nous disions qu’il fut nécessaire d’accélérer les travaux à cause de l’inquiétude qui pesait sur les expéditionnaires. En premier lieu on ignorait si les conditions isodynamiques de l’espace allaient varier dans les UIW suivantes (UIW , unité de temps de UMMO) en empêchant le retour dans des conditions de temps acceptables, du reste de l’équipage. En second lieu, la nuit antérieure les UEWA OEMM (ASTRONEFS) avaient été transportés vers un bosquet de pins voisins, mais malgré cela on craignait la possibilité qu’ils puissent être vus par des habitants terrestres. Il était donc pas prudent de les laisser stationner là et le 29 mars à 11 heures du matin (heure française) les explorateurs et les membres de l’équipage célébrèrent un émouvant départ. Nous avons des images de ce départ. Les mains de chacun sur la poitrine de son frère comme c’est notre coutume, indiquèrent le moment du départ; personne ne prononça une parole. Les yeux disaient tout. 30 membres d’équipage montèrent dans les vaisseaux. Rapidement ceux-ci commencèrent le processus de l’AIAIEDUNNII (les zones superficielles extérieures élèvent leur température jusqu’à l’incandescence) de cette manière les germes vivants sont détruits pour obtenir une stérilisation parfaite; cette mesure est nécessaire car aussi bien les micro-organismes que les virus peuvent être inversés dans leurs dimensions et réaliser le voyage spatial, arrivant jusqu’à notre Planète.

Les trois UEWA s’élevèrent à une hauteur de six kilomètres. Les explorateurs contemplèrent leur disparition apparente quand se produisit à cette altitude la seconde OAWOOLEAIDAA pour le retour.

Ce même jour deux de nos frères reçurent l’ordre de réaliser une première exploration à une certaine distance de la galerie pendant que les autres poursuivaient les travaux dans celle-ci.

L’entrée de la galerie se trouve sur l’un des contreforts montagneux de la région, pas très loin du pic du « Cheval Blanc ». De là on domine toute la vallée dans laquelle coule la rivière Bléone. Avec un bon instrument optique on voit parfaitement les édifices de Digne, sa vieille cathédrale et même fragmentairement l’on peut observer le Bès et quelques tronçons du chemin de fer. On peut également observer parfaitement le hameau de La Javie et quelques constructions humbles des environs. Comme information intéressante nous vous dirons que l’historique galerie existe encore, renfermant à l’intérieur une partie de l’équipement scientifique d’origine qu’emmenèrent nos frères. Son accès est parfaitement camouflé. Le jour, peut-être pas très lointain, où nous nous présenterons officiellement aux Organes gouvernementaux de cette Planète nous ferons la donation de ses installations au Gouvernement Français, comme remerciement symbolique de notre civilisation à celle des Terriens.

La première exploration de nos deux frères, effectuée dans la soirée du 29 mars donna un résultat imprévu pour nous. Pour vous l’incident peut vous paraître vulgaire et de ce fait vous jugerez notre pondération ingénue et même comique, mais le résultat impressionna fortement nos frères. Pour mieux nous faire comprendre, il est nécessaire que vous vous placiez dans le cadre mental d’un OEMII (hommes) qui venaient juste d’arriver sur une planète inconnue dont ils ne connaissaient, au niveau des moyens d’expression, que quelques sons modulés enregistrés par nos équipes de détection radioélectrique et dont le jargon inintelligible n’offrait pas encore des bases sérieuses d’étude.

Vers les six heures de l’après midi de cette date, ADAA 66, fils de ADAA 65, maraudant dans les environs en compagnie d’un autre frère et pendant qu’ils arrachaient par-ci par-là des petites branches et des feuilles pour les analyser ensuite, dans les arbustes inconnus, observa aux environs de deux grands arbres, des pierres amoncelées et noircies. La structure des fragments de roche permettait de les identifier comme étant des calcaires; des cendres répandues autour faisaient deviner qu’elles avaient été utilisées pour un feu, mais ce n’était pas cela le plus intéressant. A 1,8 Enmoo (1 ENMOO = 1,9 mètres) ils localisèrent des fragments d’une lamelle blanche jaunâtre, flexible et fragile, froissée et pleine de caractères ou signes de manière évidente écrits par des êtres humains. Trois d’entre eux paraissaient tachés par des matières fécales. Une multitude d’animaux volants inconnus prirent leur envol (on peut penser qu’il s’agissait de mouches et moucherons).

La découverte fut jugée transcendantale et ils retournèrent immédiatement à la galerie. La structure microscopique de ces feuilles fut très vite analysée. La texture était inconnue pour nous, en effet sur UMMO l’on n’utilise pas la pâte de cellulose pour la fabrication du papier. Les signes ou caractères codés révélaient qu’ils n’avaient pas été manuscrits mais imprimés au moyen de moules standard. Sans aucun doute, l’on avait employé un liquide pour l’impression (encre d’imprimerie), ceci était étonnant pour nous car en effet nos anciens systèmes d’impression de caractères pour leur lecture, soit employaient un système électrostatique de projection de poudre colorée, soit brûlaient légèrement la surface de la feuille imprimée. (Actuellement nos systèmes de fixation d’images et de caractères se basent sur le virage des molécules de la feuille où l’on va procéder à l’impression, les transmutant en d’autres de type chromatique. C’est à dire que l’on ne transfère pas par l’intermédiaire d’un caractère d’encre mais que l’on provoque une réaction chimique sur la surface imprimée même). La présence de matières fécales constitua au début une énigme. L’analyse de l’excrément révéla la présence de cellules épithéliales sans doute issues des glandes intestinales humaines.

L’on fit une liste des hypothèses probables. La plus soutenue était de lui attribuer un caractère rituel. Peut-être les humains, quand ils étaient en désaccord avec les idées exprimées dans un document écrits, le barbouillaient-ils avec leurs matières fécales. Entre ces suppositions l’on fit également celle qui maintenant semble évidente à tous (Sûrement un berger avait du utiliser ce fameux journal à des fins hygiéniques).

Vous comprendrez mieux cette polémique en sachant que les UUGEEYIE (enfants) d’UMMO ont depuis la naissance, un dispositif dans le rectum dont le conduit final ou tuyère sort par l’anus. Les matières fécales sont liquéfiées par un processus de transformation par enzymes, ensuite un autre processus de gélification et d’expulsion électrostatique élimine du tube expulseur les résidus qui pourraient encore s’y trouver. Il n’est donc pas nécessaire de procéder au nettoyage après défécation comme le font les terrestres. D’autre part nos ancêtres employaient une substance spongieuse pour le nettoyage après la défécation.

Mais sans aucun doute c’était l’origine des résidus qui tâchaient le quotidien ou journal (comme nous le savons bien maintenant). Ces fragments sont déjà historiques pour nous. L’original, dont il manque une feuille et divers fragments, est conservé sur UMMO tel qu’il fut trouvé, conservé à l’intérieur d’une masse gélatineuse transparente et à température constante de YIIEAGAA (on appelle ainsi une technique qui vous est inconnue et grâce à laquelle une structure biologique est conservée à basse température avec un contrôle des degrés des températures en chaque point, car certaines zones ou tissus ne supportent pas de basses températures sans que la congélation de l’eau ne provoque la destruction de la cellule pendant que dans d’autres points, il convient de les maintenir à un autre niveau thermique).

Ce fameux exemple du journal qui a constitué le premier document imprimé que nous avons pu obtenir correspond à un numéro publié en langue française « LE FIGARO » Samedi Dimanche 25-26 mars 1950.

Les caractères étrangers laissèrent nos frères perplexes. Le plus encourageant et suggestif de cette étrange pièce étaient les dessins et les photographies (bien sûr nous ignorions la simple technique de la photogravure directe ).

Sur la page que nous avons identifié par la suite comme étant la première, apparaissait précisément une caricature signée par un humoristique français J. Sennep. C’était un croquis d’une Bombe Nucléaire d’Hydrogène avec sur son ogive la caricature d’un homme politique français. La légende était la suivante:

BATAILLES PARLEMENTAIRES
S’ils nous embêtent, nous avons la bombe H

On notait aussi des grands titres comme:

L’URS EST FAVORABLE A UNE SESSION SPÉCIALE DU CONSEIL DE SÉCURITE POUR RÉGLER LES DIFFÉRENCES EST-OUEST

et d’autres comme:

SÉRIE NOIRE DANS L’AVIATION TROIS CATASTROPHES AÉRIENNES ONT FAIT 19 MORTS

AIDE IMMEDIATE A L’INDOCHINE

Au dos du papier, taché par les excréments, il y avait une image exceptionnellement intéressante pour nous. On voyait un être humain adulte avec deux UGEEYIE (nous ne pouvions identifier clairement le sexe. Ensuite nous avons su qu’il s’agissait d’une dame avec des enfants des deux sexes). On pouvait apprécier la facture des vêtements (n’oubliez pas que l’un de nos casse-tête était constitué par la vérification de la manière dont vous étiez habillé). Au-dessus du dessin apparaissait un texte qui, à ce moment là, était inintelligible pour nous, et qui disait MONDIAL NURSERY.
Pour finir de nous tromper sur le type de vêtements terrestres, apparaissait dans une autre page du journal (page 6) une photo d’un autre être humain (une dame) vêtue à la mode classique correspondant à la représentation théâtrale de « Malborough » de Marcel Achard, représentation qui venait de s’achever au Théâtre Marigny.

Cette découverte documentaire était pour nous donc d’une importance transcendantale. Mais nous ne connaissions aucun moyen scientifique pour pouvoir interpréter les caractères. Il n’y avait pas de relation directe entre les images et le texte. Nous ignorions si ces symboles représentaient des chiffres ou des idéogrammes ou si l’on pouvait considérer comme représentatifs de sons complexes ou de phonogrammes sans intégration.

Que faisait ce document en pleine campagne? Nous ne pouvions croire qu’il avait été posé là pour nous étant donné que l’excrément présentait des symptômes de dessèchement commencé avant notre arrivé sur la Planète Terre.

Le 30 mars 1950, deux de nos frères virent des animaux vertébrés avec des protubérances pointues sortant du crâne. Au total ils en comptèrent huit. Elles paraissaient situées à une distance de 350 mètres terrestres. L’on donna des ordres opportuns pour une approche en étant pourvus d’équipements de défense. Nos frères allaient couverts d’EEWEEGOO (vêtements). Leur aspect extérieur était celui de vulgaires bleus de travail terrestres très serrés. En réalité il s’agit d’une fine pellicule qui a été pulvérisée au moyen d’une tuyère d’aspersion sur l’épiderme du thorax, du dos, des bras et des jambes. C’est une substance dont la base principale est constituée par un composant de silice en dissolution colloïdale dans un produit volatile. Ce liquide en étant pulvérisé sur la peau évapore immédiatement le diluant laissant cette dernière recouverte d’une légère couche ou pellicule opaque et poreuse de caractère anti-électrostatique. C’est le seul vêtement que nous utilisons quand nous travaillons en contact intime avec la nature.

Sa couleur varie en fonction de certaines circonstances de travail. En général il faut utiliser un code couleur quand un tel équipement est utilisé sur notre planète. Cependant nos frères d’UMMO déplacés à cette époque adoptèrent une couleur grise dans un souci de camouflage efficace. Nous vous expliquons ces petits détails car l’incident que nous allons vous raconter fut à cette époque là très surprenant pour nous.

Nos deux frères se mirent en marche vers le troupeau d’animaux que nous vous avons indiqué. Il s’agissait simplement de vaches et de bœufs mais à ce moment là un tel animal inconnu sur UMMO nous était totalement étranger. Seule l’évidence des mamelles permettait d’identifier le sexe de ces êtres.

Enfin ils arrivèrent aux environs de ce groupe. Avant de s’approcher d’avantage, ils commencèrent les opérations habituelles d’enregistrement de sons et images et le procédé de détection des champs électrostatiques et gravitationnels émis par ces animaux. Se trouvant à une distance de 15 mètres terrestres ils observaient avec fierté la conduite particulière de ceux-ci, qui tout en ayant remarqué la présence de nos frères, continuaient à paître sans bouger.

Soudain apparût de derrière un grand rocher des environs un être humain. Sans doute adolescent, vêtu d’une forme étrangère à nos toilettes. Ses vêtements ne ressemblaient pas aux images qui avaient été enregistrées jusqu’alors. Le sexe de l’enfant s’avéra être masculin, mais au début il fut impossible de l’identifier en tant que tel. Il s’agissait d’un enfant de 11 ans qui surveillait le troupeau de son père, mais tout cela nous devions le savoir plus tard comme nous vous le raconterons.

La surprise et l’inquiétude instantanée de nos frères furent très élevé. Sans bouger de leur position, ils sollicitèrent des instructions du Chef de la base souterraine en utilisant un code digital (ndt ?  » dactilar ») pour que le nouvel arrivant n’observe aucun mouvements des lèvres.

L’enfant avait dans les mains une substance blanc-jaunâtre (Pain) qui contenait aussi un produit noirâtre (il s’agissait sûrement de confiture ou de charcuterie, le rapport ne le spécifie pas), qu’il mangeait tranquillement sans se troubler devant la présence de nos frères qu’il regarda avec attention sans paraître trop surpris.

Le petit UUGEE leur adressa quelques mots évidemment inintelligibles. Ensuite, en voyant qu’il n’obtenait pas de réponse, il s’approcha encore plus et en mettant les mains devant le front, il les regarda avec plus d’attention. Il est étonnant de constater la série d’équivoques qui suivit. Analysant par la suite la conduite de l’adolescent ( il s’appelait Pierre), il fut évident que le geste de se mettre la main sur le front était simplement pour se protéger du soleil étant donné que nos frères étaient de dos au soleil, mais ils interprétèrent une telle mimique comme un salut et ils firent le même geste, ce qui dut surprendre encore plus l’UUGEE.

Le jeune français, en voyant l’attitude passive de nos frères, appela son troupeau et se retira en saluant timidement. Les explorateurs qui, durant tout l’incident n’avaient pas bougé de leur poste suivant ainsi les instructions du Chef de notre groupe, retournèrent à la Galerie BASE profondément préoccupés. Immédiatement commença un débat pour étudier la situation. La surprise fut si grande que l’on n’avait même pas enregistré des images de l’enfant terrien, ce qui aurait peut-être aidé moyennant l’analyse des gestes à interpréter l’attitude de celui-ci. La situation fut jugée si grave qu’ils décidèrent qu’il convenait de se mettre absolument en contact avec UMMO par voie télépathique . Mais après tout il était juste de reconnaître que des situations comme celle-là et même pires avaient été prévues avant l’arrivée sur OYAAGAA (Planète Terre).

Le degré d’incertitude sur ce qui pourrait arriver était si insoluble, que l’on opta pour les mesures de défense et de protection qui se révélaient les plus adaptées dans cette situation. L’entrée de la Galerie fut fermée et camouflée, décidant de ne pas sortir de là avant un temps de 1200 UIW (60 heures). L’unique contact avec l’extérieur était constitué par les dispositifs d’aération et ceux de vision optique et d’enregistrement des images, sons et champs de forces.

Le 31 mars 1950, et 467 UIW (23 h) depuis l’incident sérieux que nous venons de vous raconter on n’observa pas de signes extérieurs anormaux, aussi bien dans les environs que dans le village de la JAVIE (le seul accessible par les champs optiques des équipements d’observation). Le 31 donc, vinrent croiser à une distance de 377 ENMOO (630 mètres) le groupe de vaches vu la veille (neuf exemplaires cette fois-ci) et le même UGEE. Cette fois-ci son image fut captée fidèlement au niveau de ses mouvements et amplifié si bien en ce qui concerne les détails de sa morphologie physiologique que de sa tenue.

Dans les cinq cent UIW (25 h) qui suivirent, on capta les images de deux autres êtres qui croisèrent le champ optique d’observation, mais à une plus grande distance de la route suivie par le UGEE. Il s’agissait de deux hommes adultes.

En faisant un bilan rétrospectif des ces journées, nous devons nous étonner de ce qui arriva. Les faits ayant été déduit plus tard après diverses discussions avec les personnes qui prirent part aux événements. Par exemple, il est incroyable que l’enfant Pierre…… (nous omettons son nom pour des raisons évidentes) qui vit actuellement, ne se soit pas plus étonné par notre tenue et ne court pas nous dénoncer à ses parents ou aux autorités de Digne. Ce jeune qui jamais ne connu véritablement notre identité bien que nos contacts avec lui (nous continuerons à le contacter) furent fréquents, confessa que les étranges  » vêtements serrés » n’attirèrent jamais son attention. Deux ans auparavant il avait vu trois topographes, Allemands ou Suisses, prenant des mesures dans les environs et la seconde expérience ne le surprit pas d’avantage. Il dit qu’il nous prit pour ce que nous étions en réalité, des « étrangers ». La curiosité enfantine insatisfaite l’induisit à nous rencontrer de nouveau pour la satisfaire et il n’eût pas le courage de dire quoi que ce soit à son père craignant avec raison que celui-ci conseille de ne pas s’approcher d’inconnus. Il confessa sa désillusion quand il constata le lendemain (le 31) que les étrangers n’étaient pas là. (Souvenez-vous que ce jour là nos frères n’eurent pas le courage de sortir, s’attendant à une possible réaction des terriens).

Durant les UIW qui précédèrent la seconde sortie, on s’occupa à confectionner avec des lames de AEEWWIEE (ndt: caractères peu lisibles) (substance flexible et élastique de couleur grise) des tenues qui ressemblaient vaguement aux vêtements des adultes dont les images avaient été captées le 31. Les boutons furent imités avec un alliage d’aluminium, même si on ignorait encore la véritable fonction de ceux-ci. Les cravates furent confectionnées avec de la pâte d’IGUUXOO ( de couleur noire) et d’une seule pièce car le nœud et la bande vus sur les images ne permettait qu’une idée de leur aspect topologique extérieur. Et comme de la poche de l’un des sujets aperçus sortait un mouchoir, on imita même ce détail, (tout en ignorant sa fonction), en faisant dépasser d’une fente d’un soi-disant costume une feuille froissée de GIIXAA YUXAA (produit alimentaire synthétique qui se présente sous forme de fines lamelles).

Maintenant nous réalisons avec horreur l’effet qu’aurait produit cette tenue de nos frères s’ils s’étaient promenés dans la rue principale de DIGNE. Aucun observateur terrestre n’aurait confondu les tissus classiques qui servent pour les vêtements classiques avec cette grossière imitation. Cependant les critères rigoureux de nos frères évitèrent ce danger. Il s’agissait seulement de sortir pendant la nuit ou la fin de la soirée.

Cependant, le 2 avril 1950, après avoir vérifié que notre présence ne semblait avoir provoqué d’alarme, et tout en admettant l’hypothèse plausible que même si les terrestres informés de notre présence étaient en train de nous surveiller en secret, il fut décidé de sortir en plein jour pourvus des vêtements improvisés imitant le style terrestre. Nos deux frères avaient avec eux cette fois-ci des équipements d’enregistrement et de défense, un exemplaire du message rédigé avec des symboles idéographiques d’interprétation facile dont nous avons déjà parlé dans les documents précédents, et d’un fragment du journal FIGARO trouvé les jours précédents éparpillé au sol et couvert d’excréments.

L’on décida d’aller à la recherche de l’enfant terrien qui, habituellement accompagnait les mammifères vus quelques jours auparavant.

En les voyant, l’UGEE salua avec les mains sans que nos frères comprennent exactement s’il s’agissait d’un geste hostile, de salut ou d’alarme; ils optèrent donc pour rester arrêtés en attendant la réaction de l’adolescent. Celui-ci s’approcha semble-t-il sans peur, et il dut demander quelque chose. Cette fois-ci il semblait surpris en voyant les vêtements plus étranges que le jour antérieur, bien qu’il se fut agi cette fois-ci d’imitation de vêtements terrestres. Il est aussi curieux de constater que l’UGEE les reconnut malgré la différence de tenue.

L’UGEE sortit un étrange récipient (il s’agit d’un thermos) et leur offrit son contenu après avoir défait un autre paquet contenant des aliments. Une discussion par gestes très animée commença. Un de nos frères tout en sachant le risque qu’il prenait au cas où les aliments auraient eu leurs protéines orientées dans l’autre sens (vous savez que les molécules protéiques peuvent être dextrogyres ou lévogyres) osa accepter les viandes pour ne pas éveiller d’autres soupçons tout en prévenant son frère de refuser.

Ce fut la première fois que l’un de nos frères ingurgita des aliments terrestres. Ceux-ci, finalement, ne furent pas nocifs. Ce détail qui peut vous paraître secondaire est en réalité d’une importance transcendante car il confirme l’hypothèse qui établit une même orientation moléculaire pour tous les être vivants du WAAM (COSMOS) à l’encontre de l’un des postulats de l’hypothèse quelque peu décadente de la parité dans l’orientation, selon laquelle la probabilité pour que sur une planète surgissent les piliers moléculaires organiques orientés dans le sens dextrogyre est statistiquement la même que dans le sens lévogyre.

L’enfant terrien ne paraissait pas très étonné du langage de nos frères. Pendant que ceux-ci pensaient étonnés et stupéfaits, que l’enfant n’était pas surpris du fait que ces êtres venaient d’une autre planète (N’oubliez pas qu’alors nous croyions encore que les terriens comprenaient tous leurs propres langages, dont des fragments avaient été différenciés par nos spécialistes qui avaient capté vos émissions radioélectriques). En un mot: pendant que le berger prenait nos expéditionnaires pour de simples étrangers, ceux-ci étaient convaincus que l’adolescent avait deviné leur origine extraterrestre.

Un de nos frères commença la tâche immédiate de signaler divers objets pour que l’UGEE traduise dans sa langue le signifié. Le petit comprit très vite ce que l’on attendait de lui et très fier de son rôle de professeur, il traduisit en français une riche gamme d’objets et de verbes faciles. Nos frères sortirent le fragment du journal en langue française et l’enfant quoique avec certaines difficultés, lut parfaitement des paragraphes entiers.

Vous ne pouvez imaginer la joie intérieure de nos frères. Les gestes et les mots de l’enfant étaient enregistrés optiquement et phonétiquement sans que celui-ci s’en aperçoive. Nos frères de la Galerie souterraine suivaient les évènements fidèlement grâce à un équipement transmetteur d’ondes gravitationnelles. Vous-même pouvez vous douter de la transcendance que revêtait pour nous, non seulement de connaître la signification de quelques phonèmes en langue terrestre (en l’occurrence en français) mais aussi l’interprétation phonique des symboles ou lettres imprimés sur un document, même si nous ignorions encore leurs significations profondes. Dans cette journée 119 mots correspondants à des objets visibles dans la campagne, à des parties du corps humain et à des verbes représentant quelques actions topiques telles que « PRENDRE », « MANGER », « BOIRE », « RELEVER ».. etc. dans leur forme infinitive nous furent révélés par cet UGEE terrien.

PREMIERS JOURS PASSES A LA SURFACE DE OYAGAA (PLANETE TERRE)

Dans les chapitres précédents, nous avons relaté succinctement les journées historiques qui ont précédé notre arrivée sur cette planète, comme, par exemple, l’arrivée de trois OAWOOLEA UEWA (nefs de structure lenticulaire) dans une région proche de DIGNE (Basses Alpes: France).

Dans les paragraphes suivant, nous voulons réaliser une synthèse historique de nos premiers mois en France: jusqu’à ce que l’UMMOAELEWE (CONSEIL GENERAL DE LA PLANETE UMMO) , au vu des informations réunies par le groupe d’explorateurs tendant à prouver (ce qui était inconcevable avant) la possibilité, pour nous, de nous mêler incognito aux OEMII (êtres humains), décide de modifier le plan d’observation et nous ordonne de nous disperser sur la TERRE.

Pour des raisons facilement compréhensibles, nous tairons le nom de quelques citoyens de la République Française qui ont été en contact avec nous durant ces quelques semaines (nous avons d’ailleurs de bonnes raisons de croire qu’ils ne soupçonnèrent jamais notre identité).

Quand, au long de ce récit, nous omettons une date, taisant le chiffre référence du jour, nous le faisons sciemment, craignant que cette date aux mains d’un expert, ne conduise à une identification qui pourrait nous être préjudiciable.

Nous avons aussi renoncé à nourrir cette histoire de quelques faits, d’inégales valeurs anecdotiques, qui constituèrent des jalons importants dans le processus de notre assimilation clandestine éventuelle au RESEAU SOCIAL TERRESTRE. Il s’agit de certains contacts pris avec des personnes et des entités officielles (de l’administration Centrale et, en certains cas, Municipale) de l’État français. Ces contacts, pris grâce à des noms et nationalités frauduleux, ont toujours été enregistrés, d’une manière ou d’une autre, dans des archives, et nous préférons donc, pour des raisons évidentes, ne pas les mentionner.

Les Services Administratifs et Techniques du Gouvernement français de cette époque n’eurent jamais conscience de notre arrivée sur le Territoire français. Les indications, filtrant à travers la presse locale et les rumeurs circulant parmi les paysans, concernant les quelques traces visuelles de notre descente, se perdirent dans le fatras des articles publiés dans la presse française traitant des apparitions, sur l’ensemble de la planète, de « Soucoupes Volantes » (ndt: en français dans le texte). De plus, à cette époque, le Gouvernement Français avait des problèmes beaucoup plus graves à traiter. Par exemple, le Cabinet de Bidault se heurtait, à ce moment là, aux problèmes posés, par les conflits sociaux dans les secteurs du Gaz et de l’électricité , sans parler du conflit d’Indochine sur lequel se concentrait l’attention des spécialistes français. Les services de renseignements français, deuxième bureau, avaient reçu des renseignements inquiétants d’après lesquels les troupes Nord coréennes établissaient un plan d’invasion du territoire autonome du sud ce qui aurait pu aggraver de manière incontrôlable la tension mondiale de cette planète.

De telle sorte que, si les services techniques avaient eu la possibilité de faire parvenir, dans les hautes sphères, les vagues indices que nous avions pu laisser filtrer par inadvertance, en raison de l’inexpérience de nos frères, méconnaissant alors la langue française, ceux-ci ne furent pas pris en considération. En effet: En 1959, quand nous avons effectué, dans les milieux officiels, un sondage secret (ndt: suite sur une page suivante)

UMMOAELEWEE
Langue Espagnole
N° de copie:

pour retrouver des documents secrets mettant en avant l’éventualité de notre arrivée sur la Terre dans le sud de ce pays, sous quelque forme que ce soit, il nous fut impossible de rien trouver.

Maintenant, nous allons expliquer comment un jeune berger français (qui vit toujours (NdR: en 1967)), sans se douter de notre identité, nous lisant les articles de presse et nous rapportant les « ont dit », nous montre de manière inattendue pour nous qu’il nous était possible de traduire en français nos expressions verbales et de comprendre le sens de votre écriture.

Nos frères décidèrent de s’isoler quelques temps dans notre base souterraine pour assimiler les quelques notions idiomatiques obtenues de manière si précaire. Toutefois, beaucoup d’articles imprimés dans les coupures de journaux restaient inintelligibles, mais nous captions continuellement les émissions de la radiodiffusion Française ce qui nous apporta une grande aide. Il était extrêmement regrettable pour nous de ne pas disposer d’équipement capable de recevoir les images de télévision. Ils arrivèrent aussi, grâce à la réflexion des ondes sur la troposphère, à recevoir faiblement les émissions radiophoniques provenant de pays étrangers et, dont, naturellement, le sens nous était incompréhensible.

Le 24 avril 1950 marque une date historique pour la première expédition UMMO. A cette époque nous n’avions qu’une idée très rudimentaire de la structure sociale qui régissait la mystérieuse planète Terre. Nous avions repris contact avec l’UUGEE (l’enfant français) qui, bien que de culture élémentaire, apprit à nos frères le sens de certains mots clef qui les renseignèrent suffisamment sur certains aspects aussi importants que l’existence de Nations Autonomes, la notion de l’argent et autres coutumes spécifiques des êtres terrestres. Le jeune français fournit deux exemplaires de la presse française, Le Monde du 22 avril et le Figaro du 17 avril, informant tous deux des bruits de graves maladie qui circulaient à propos d’un certain STALINE. L’UUGEE savait seulement que STALINE était « celui qui commande aux communistes » mot que nos frères rencontrèrent souvent et qui était, pour eux, plein de mystère. Une dépêche, en date du 23 avril, et parue dans le Monde du 24 informant, par exemple, qu’un certain Chiang Kay Shek avait décidé d’abandonner Hainan, dont la capitale, Hanoï était occupé par les communistes. ( Il nous fut impossible de savoir du jeune français, si le mot Chiang se rapportait à une machine, une entité, un groupe social ou un Oemii. Mais nos frères avaient appris quelque chose d’extrêmement important. Il n’existait pas, sur cette planète d’unité de langage ni de structure sociale. Les OEMII terrestres se rassemblaient par grands groupes de culture et de morphologie particulière, et, pour incroyable que cela puisse paraître, il était possible de se présenter à un groupe, ou à une nation, en se faisant passer pour membre d’une autre. Il était possible de simuler une langue existante sans créer le doute.

Le 24 avril , on fit le plan de pénétrer dans une habitation qui se trouvait à deux KOAE (soit 17,4 km – NDT) de notre base, pour surprendre ses habitants et, sans leur faire de mal, pratiquer un certain nombre de larcins dont ils recevraient compensation dans le futur (comme il en fut en 1952).

Celle-ci fut la première des quatre atteintes à la propriété que nous avons commises dans le département des Basses Alpes et des dix huit autres commises en France et en Suisse. Jamais, au cours de ces actions, les victimes ne subirent de sévices corporels et toujours elles reçurent des compensations. Dès que nous eûmes la possibilité de disposer d’argent, sans avoir à le voler, de falsifier des papiers d’identité et de connaître les caractéristiques de quelques armes, nous décidâmes d’arrêter de tels actes bien qu’à nos yeux ils étaient justifiés.

La nuit du 24 avril 1950, quatre de nos frères pénétrèrent dans une maison isolée en pleine campagne. Auparavant l’endroit où se trouvèrent les habitants de cette maison avait été reconnu par nos UULEWUA (sphères détectrices se propageant à une altitude quelconque, captant son et images). A trois heures du matin, le 25, les ouvriers, qui dormaient dans un appartement, un couple, propriétaire de la maison, et leurs trois enfants furent anesthésiés en plein sommeil.

Furent dérobés soixante dix mille francs (anciens) approximativement, des vêtements, des pièces d’identité (à partir desquelles nous en fîmes de fausses), deux stylos billes, un hygromètre représentant une religieuse, des clefs, des timbres-poste, un paquet de lettres et factures payées se rapportant à un tracteur, plusieurs journaux périmés. Des livres spécialisés sur l’élevage du bétail, un texte expliquant les caractéristiques d’une moissonneuse et la notice d’un tracteur. Une encyclopédie enfantine, un rouleau de papier hygiénique, un peu de désinfectant pour plaies, un réveil matin, deux ampoules incandescentes ( que vous, en Espagne, vous appelez « bombillas »), un morceau de savon. Nous arrachâmes un interrupteur électrique et le compteur électrique. En plus, quelques pièces détachées du tracteur, des tubes de médicaments sous forme de dragées, un cartable avec des devoirs scolaires, six paires de chaussures d’homme et deux de femme (tout ce qu’il y avait), le poste de radio, une bouteille de jus de citron, deux pommes de terre, un calendrier mural, un sécateur et un quinquet.
Une partie de ce butin fut camouflé à quelques quatre cent mètres en attendant d’aller le rechercher la nuit suivante, le reste fut transporté dans notre base souterraine.
Les huit jours suivants furent entièrement consacrés, par nos frères, à analyser ces curieux ustensiles, essayant de comprendre les textes imprimés et les images de l’intérieur des appartements. Tout était fascinant. Nos frères avaient visité ces étranges maisons chaulées, examinant les meubles faits d’une substance qui ne leur sembla pas d’une origine végétale. En éclairant à travers les fenêtres avec une lumière telle qu’on ne pouvait la remarquer, UURIO 79 fils de IYIIA 5, UORII 19 fille de OBAA 7 et ADAA 66 fils de ADAA 65 (mort sur Terre en 1957), furent les premiers, dans l’histoire, à observer une habitation terrestre. L’opération était menée par ODDIOA 1 fils de ISAAO 132.

Sur un grabat dormaient deux terriens sous l’effet d’un gaz anesthésiant. Bien que sachant déjà que, sur Terre, les YIE se laissaient pousser les cheveux, nos frères ne purent déterminer tout de suite leur sexe respectif. On leur retira leurs vêtements en en prenant un petit morceau. Les deux corps furent partiellement dénudés, et on préleva de la sueur des aisselles et du bas ventre. On préleva aussi des échantillons de poils venant de la tête, des bras, du pubis et des jambes, des échantillons de mucosité nasale, de poils et de sécrétion de la vulve. En plus des objets emportés, des fragments de meubles, d’ustensiles, de carrelage et de parement, furent prélevés et codifiés en fonction des images prises des objets auxquels ils se rapportent (en images sont des sortes de photos tridimensionnelles). Il ne fut pas possible de prélever de la salive sur aucun des terriens. Dans une veste emportée on trouva, en plus, un briquet et des cigarettes.

En même temps nous pûmes prélever des fragments sur des vaches présentes dans un enclos. Nous dûmes anesthésier deux chiens qui commençaient à envoyer de grands « cris » (ceci est la description la plus juste des notes enregistrées à cette date).

Aussi étrange que cela puisse paraître, nous constatâmes avec regret que, malgré le grand nombre d’échantillons et d’objets en notre possession, si l’analyse effectuée nous renseigna exactement sur leur composition chimique, il n’en fut pas de même quant à leur fonction ou utilité.

Par exemple, il nous fut impossible de déterminer l’utilité des morceaux de savon. Toutes les méthodes employées pour trouver l’utilité du « quinquet » conduisirent à un échec. A part cela, ce fut merveilleux de trouver que le moteur du compteur fonctionnait sur du courant alternatif et de voir comment les indications portées sur le cadran frontal étaient liées à l’énergie. Mais il nous fut impossible de déterminer si cet appareil servait à mesurer le TEMPS ou une autre GRANDEUR périodique quelconque. La fonction d’un vieux réveil matin nous intrigua pendant quelques UIW. Dans un premier temps nous avons craint que cet appareil, s’il était constitué d’un émetteur, présente un risque de faire découvrir nos frères. Les caractéristiques purement mécaniques furent rapidement découvertes. A cause de sa sonnerie nous doutions sérieusement de son utilisation en tant qu’appareil à mesurer le temps.

Nous avons commis une grave erreur quand, pour prélever un fragment de filament, nous perçâmes prudemment le verre de l’ampoule électrique, retardant beaucoup notre connaissance de l’utilité de cette ampoule. Les filaments s’oxydèrent rapidement et fondirent quand on les soumit à une tension croissante. Les cigarettes furent identifiées grâce à des photos d’OEMII prises antérieurement. Nous crûmes qu’il s’agissait d’un dispositif émetteur d’un gaz permettant aux terriens de respirer plus facilement. Nos frères furent assez déconfits de ne pas trouver, à l’intérieur, les mécanismes compliqués auxquels ils s’attendaient. L’énigme n’en fut que plus forte.

Mais il ne fit aucun doute que l’importance de l’argent en billets de banque, des vêtements et des chaussures dépassait largement celle des autres objets.

Nous comprenons fort bien que les graves extorsions que nous avons pratiqué dans cette famille française pacifique soulèvent chez vous l’indignation, bien que cette famille fut largement indemnisée ultérieurement. Nos frères furent préoccupés par les conséquences de telles actions. Toute sortie fut interdite à tous, et les alentours furent observés tout en préparant tous moyens de défense. Mais à part l’agitation dans la ferme et les allées et venues de quelques terriens entre la ferme et le petit village, rien ne semblait anormal. Et, au cours de la même nuit, on put récupérer la partie du butin cachée dans les environs.

Laisser un commentaire